Il me fallait une vie. Je voyais alentour le temps filer sans accrocher à ma peau, sans rien laisser de gouttes ni de souvenirs sur moi. Je ne pouvais guère que contempler les journées et les mois avancer, en cortège sans nom. Le travail, la famille, les amis formulaires et obligés, les loisirs. Rien d’atroce au demeurant, mais rien, pour le dire en un mot. Juste un rien. Il me fallait, au cœur, une justification.
Mais il me la fallait depuis longtemps déjà, et j’avais tenté beaucoup. A commencer bien sûr par ce que la société m’offrait comme solution toute faite. Le pack « vie de couple ». L’appartement bourgeois (trois cheminées en marbre noir, plafonds et murs blancs, poutres en caissons, décoration sobre en couleurs primaires ou du moins vives, quelques objets d’art disséminés, avec le bon goût de la discrétion) s’y prêtait fort bien. On y aurait inséré une compagne sans même y penser, la compagne paraissait y couler de source. Nous insérâmes donc.
Je me souviens des échecs amusants. Il n’y en eut au fond que d’amusants. Le premier, très tôt, où l’appartement bourgeois se révéla tout soudain ne pas comporter d’ouvre-bouteilles. Des photos d’art, certes, mais point d’ouvre-bouteille, et le coin des photographies est peu propice à faire sauter une capsule de bière. Il se trouva que la potentielle compagne aimait la bière. Cruel destin. Je me souviens aussi de ceux où la future éventuelle fut assise sur l’immense canapé plat, de côté, comme affolée par l’étendue gigantesque et vide de l’assise orange vif. Une sorte de mignon hamster apeuré. Peut-être la cheminée et les murs blancs vides aidaient-ils aussi. Un brin. Ainsi que le mien silence attentif. Qui sait. Bref. Bien d’autres encore. Echec cuisant sur échec amusant, ma vie n’avançait guère.
Il me fallait une vie et il me fallait un centre, fût-il théorique ou même temporel, fût-il égotiste et connu de moi seul. Mais devant le fil des années, le seul destin qui s’imposait, de plus en plus clair à mes yeux, était celui d’un capot froissé autour d’un tronc, déjà choisi, au bas d’une descente, dans un léger virage à gauche, et d’une ceinture dégrafée juste avant le choc. Cela, je n’en voulais guère, et c’était étendre la vacuité de mon centre ancien à la totalité du monde, non m’en trouver un tangible. Pour m’en écarter j’avais quelques obligations familiales, et j’avais ma volonté théorique. J’ai suspendu sur un mur blanc, une image, celle de la Giulietta de Bertrand Lavier, en petit format, comme un pense-bête rouge froissé sur mon mur blanc. Elle trônait au-dessus de ma tête lorsque je m’asseyais dans le canapé orange, longuement, en attendant le soir puis la nuit, puis que la nuit soit un peu plus avancée, puis encore un peu plus, chaque soir, pensif à rien, tournant autour de mon absence de centre.
Mais chaque soir elle m’aidait. Je m’arrêtais en revenant de ma routine, et je la contemplais avant de passer jusqu’au lendemain - et le sommeil avant lui - dans la marge de ma vie. Une carcasse d’Alpha Roméo froissée ; une splendeur rouge sang détruite et pourtant reconnaissable, exposée comme un objet de contemplation. Peu m’importait le sens et les tenants de l’œuvre pour l’artiste, peu m’importait d’ailleurs l’artiste. Mais j’y avais mon aide-mémoire. Rien de moral ni d’apotropaïque au fond ; la valeur que je lui donnais était bien plus pragmatique. Cela, avait, déjà, été, fait. Rien d’étonnant ni de nouveau à embrasser un tronc avec un capot et à y voir une œuvre d’art. L’écrasement exposé en musée était fait, et bien fait. Plus nécessaire de le répéter (avec une misérable caisse sans gloire, et pas même rouge, grise, qu’on se rende compte, grise, un « ludospace » gris avec un grand coffre).
Et c’est la Giulietta qui m’illumina, un soir où je passais de la page griffonnée de ma routine sociale, vers la marge blanche et vaine de ma vie associale.
La ruine de ma vie, il suffisait de l’exposer comme telle. Dépasser la matérialité de cette carcasse de métal, en accrochant au mur, enfin, la vérité de la ruine, la ruine existentielle, en m’imposant comme paradigme exposé de la ruine sociétale de mes semblables, moi plus étincelant et plus visiblement ruiné, plus rutilant jadis et plus tragique aujourd’hui, même si très peu de part et d’autre. Haha, trop bien. Je pouvais alors espérer dépasser cette œuvre-là et me créer en œuvre plus forte. Et trouver, enfin, ma justification. Je serais, oui, paradigme. Paradigme, ou rien.
Dieu, s’il existe, sait que j’ai levé les bras, arraché la Giulietta, clamé mon exaltation en « ô » vibrant et couru à la cuisine me servir un très prosaïque Banyuls, dans un néanmoins superbe verre unique à feuille d’or, avec le regard du connaisseur putassier.
Il faudrait pouvoir décrire le dispositif mirifique et hautement technique qui fut élaboré de mes mains expertes, du moins encensées expertes par mon propre jugement a priori. Il le faudrait, mais diantre, quel ennui. Pourtant, j’étais passionné pendant l’acte. Les clous fichés dans le mur avec l’énergie sexuelle du gorille. Le hamac détissé puis retissé pour répondre aux contraintes de force et d’accrochage à un mur, avec l’attention et la précision maniaque du cunnilingus de niveau mondial. Les armatures solides, mais rendues invisibles derrière la toile du hamac, lui-même réduit au minimum vital, un string de hamac, une stringuitude hamacuelle (je penserai à noter cette dénomination sur l’étiquette, c’est très bon), comme des phallus, pardon, phalli, patiemment formés et consolidés de mes mains appliquées. Il faudrait pouvoir décrire le résultat élancé, fin, presque sans matière, presque invisible, pourtant solide à porter un âne. Mais la vie ainsi que le métabolisme humain exigent une détente nerveuse et hormonale, après toute excitation. Autant dire que je laisserai le spectateur détailler l’objet, j’ai pas envie, crotte, foutre.
L’œuvre que vous découvrez se présente donc comme moi-même, en tant que moi-même, suspendu dans une pose lascive et pensive à la fois, tout habillé en grand costume, sur mon mur blanc, les yeux grands ouverts portant vers la cathédrale, en face, au travers de la fenêtre fermée. Le message est une transcendance de la néantisation factuelle de l’existence par l’itération rythmique des tâches et besoins routiniers, d’une part, mais aussi d’autre part une critique virulente de l’objet d’art comme phenomenon mort et fixé, de la société de consommation en quelque sorte rendant caduque d’emblée toute œuvre voulue vivante et, en dernière analyse, une autre transcendance, celle de la dichotomie être/faire, et de celle qui oppose l’être et le paraître : paraître être, faire être et être un faire, transcender l’être par un faire exposant le paraître en tant que tel mais habité par le faire et putain n’importe quoi, en fait je suis juste suspendu au mur, quoi, chier, allez vous faire foutre, tas de cons, j’ai pas de vie et ma carrière d’artiste est un fiasco, allez tous chier dans la gorge de ta mère le castor, je suis pendu au mur et c’est ma joie, les justifications c’est pour les tapettes, pour ce que nûn khrè méthustein salope, à table, quand je dors, je dors, et au si haut trône que l’on soit assis, on n’est toujours putain d’assis que sur son putain de cul, tas de fientes, venez mater ma gueule de con suspendu au mur blanc, branlez-vous un coup, achetez un poster, ça fera joli dans votre chambre de fiotte et ça paiera mon Banyuls et cassez-vous, putes.
Jean Delesquif
« Life Wreck », Jean Delesquif, 2008 ; mur porteur, papier à peindre, acrylique blanche, clous, métal et toile de hamac (stringuitude hamacuelle), artiste, costume italien.
Collection personnelle de l’artiste.
LA ZONE -
Je ne sais plus quand j’ai pu concevoir cette idée. Probablement un soir en rentrant tard chez moi. Il devait faire sombre déjà, peut-être gris ; ou bien il pouvait y avoir la lumière orange du couchant portée sur le mur de gauche, et son halo caressant celui du fond, si nu à l’époque. Je ne sais plus. Et tout cela n’est que mythe, désormais. Mais j’ai bien le temps d’imaginer des mythes, désormais. Pendu là comme je suis.
= ajouter un commentaire =
Les commentaires sont réservés aux utilisateurs connectés.
= commentaires =
Alors que j'étais parti pour parler de Crash de Cronenberg (que je n'ai jamais vu) ça m'a finalement rappelé la derniere des trois histoires du film Taxidermia. J'ai aussi cherché une vanne avec Kronenbourg dedans et j'ai pas trouvé.c'est déprimant.
ah si : Cruche de Kronenbourg.
c'est déprimant.
C'est les montagnes russes en petit ce truc. En petit parce que faut pas abuser, c'est pas non l'adrénaline totale. Mais sinon, un coup sobre, un coup débordant de fioritures philo-téléramesque. Un coup calme, un coup déjanté. Un coup prise de tête insupportable, un coup débile profond.
Moi je préfère la partie débile. Elle dure deux lignes, mais vaut bien le reste. Le tout début, racontage de life sobre et distancié était pas mal aussi.
Mention spéciale pour la fin, où l'on sent bien que l'auteur s'est fait chier lui-même jusqu'à implosion.
Heureusement qu'il y a cette fin excellente à mi-chemin entre la pose artistique et littéraire et le coup de sabot de poney shetland vicieusement balancé jusqu'au fond du rectum (j'y peux rien, c'est comme ça que je vois l'auteur. Oui je sais, l'auteur c'est mal, le texte c'est bien, bref.)
Au delà de ça, c'est technique, très, trop. Bon c'est complètement justifié, mais je trouve que c'est un peu trop poussé :
"Il me fallait, au cœur, une justification."
Là c'est au niveau de la construction, j'ai pas d'arguments mais je peux pas blairer ce style de phrases, c'est complètement subjectif et probablement lié à des trucs aussi con que Le Bourgeois Gentilhomme. j'ai pas de bol faut croire, parce qu'il y en a plein des comme ça tout le long, et en plus beaucoup sont à rallonges :
"Dépasser la matérialité de cette carcasse de métal, en accrochant au mur, enfin, la vérité de la ruine, la ruine existentielle, en m’imposant comme paradigme exposé de la ruine sociétale de mes semblables, moi plus étincelant et plus visiblement ruiné, plus rutilant jadis et plus tragique aujourd’hui, même si très peu de part et d’autre."
Enculé, c'est bô.
Ce qui me fait chier c'est pas autant que les phrases soit techniques "parce ke putin cé kompliké" mais, merde en fait si, c'est ça en fait. C'est très bien écrit, mais en lisant j'ai du me forcer à suivre le sens du propos plutôt que de faire " Wouhou ! Atropopaïque mot compte triple. " et de me dire simplement que c'était bien écrit sans piger que dalle au sens. Ça sent le mec qui aime les mots, mais vraiment, et qui utilise LE mot qui devrait être utilisé mais qui ne l'est quasiment jamais en sacrifiant la fluidité de la lecture quitte à passer pour un autiste étymologiste surnuméraire pianiste.
Mais malgré l'obstacle, c'est bien, c'est fin et marrant.
Et puis stringuitude hamacuelle, quand même.
J'aime énormément le début. Et je déteste énormément l'avant dernier paragraphe.
ça craint grave, bordel, il te reste quoi glüx si t'écris des textes de merde.
Le truc bien avec prototype c'est qu'il est simple à comprendre. Il aime pas quelqu'un : il le fait savoir, il limite son action à ça s'il le faut, mais ça, il le fait jusqu'au bout.
Il est tout mignon.
Va jouer sur msn, va.
On pourrait tenir un registre des inimitiés du site, avec un grand schéma et Glaüx en position centrale.
Euh, j'avais plein de choses à dire, Narak a presque tout dit. Pile poil comme j'aurais rêvé de le dire.
En revanche, j'ajouterai que le début est assez convenu. Bien sûr, c'est (très) joliment écrit, et avec une précision clinique. Mais ça reste du nihilisme lisse et presque consensuel. Du coup, on frôle l'ennui.
À signaler, puisque Narak a déjà commenté le fond (ça me fait chier mais je suis d'accord avec lui...) : "la précision maniaque du cunnilingus de niveau mondial"
ça c'est über-classe. Et l'enchaînement d'expressions de ce type (assez jouissif) prépare très bien le paragraphe d'explosion final.
Mais le texte "avant explosion" est un poil trop développé, on a le temps de décrocher.
Allez, pas merveilleux, mais pour le plaisir de lire du Glaüx... ( -20% sur les tubes de vaseline !)
Perso j'aurais tendance à être d'accord avec prototype.
Parce que j'aime pas ce texte. Il est à l'image de ce con sur son hamac. Vide.
M'a saoulé. Désolé.
(ce qui n'enlève rien à la qualité de l'écriture, qui, vous l'admettrez ne fait pas loin de là l'intérêt unique d'un texte).
Pour détailler ce qui m'a embêté plus précisément :
- "Pendu là comme je suis." je me suis dit : ce cons s'est pendu, super. Mais comme il n'était pas mort, ben voila... plouf, la fin. Merci, tu repasseras un autre jour.
- "Juste un rien. Il me fallait, au cœur, une justification." Ton texte est là. Il lui fallait une justification et c'est un rien. Perso ça ne me suffit pas (venant de toi, bien sûr).
Ca y est ! Je crois que j'ai trouvé ce que je cherchais !
-> Ce texte est ou trop, ou trop peu.
Soit il est trop long, la fin se suffisant à elle même, ou presque.
Soit il est trop court, car ce qu'on attent lisant ça, c'est du débat, de l'idée, de la notion d'auteur et de l'art, et j'ai été en tant que lecteur frustré de ça.
Par ailleurs, ce texte est limite pas très zonard. A part que le narrateur est un branleur et qu'il est bien écrit...
Et en plus la fin m'a fait penser à un triptique de toiles blanches vues au musée de Grenoble... L'horreur, Glaüx je te hais.
LH
PS : "fût-il égotiste et connu de moi seul"
Ca ça m'a posé question, tiens...
putain, ouais, les trois trucs blancs que personne a compris pourquoi c'était là. Maintenant que tu le dis... Non, je suis pas d'accord.
Certes, le texte est pas celui qui restera en mémoire, parce que trop jetable pour ça. Mais moi j'ai passé un bon moment à le lire, même si sur la fin j'ai dû m'accrocher pour pas lâcher.
La fin est bizarre en fait. Le "trop ou trop peu" de LH est pas si mal pour la décrire, je crois. On passe en un instant des divagations d'un artiste qui a raté sa vie aux descriptions d'un mécano, du moins c'est l'effet que ça m'a fait. On a presque l'impression que l'auteur voulait vite finir par moments. Et puis, à d'autres, on s'emmerde, et on trouve ça long.
Moi, sans les deux derniers paragraphes, j'aime beaucoup. En entier j'aime un peu moins.
Je joue les psychomongologues ? Allez ouais, je joue les psychomongologues.
Votre tryptiques de toiles blanches, tas de nazes, elle sert à poser des questions. Interloquer, provoquer la réflexion. Le visiteur lambda qui passe devant se pose des questions sur ce qu'est une oeuvre, sur la condition d'artiste, de l'art comme produit de consommation culturel, tout le bordel. C'est ce que vous avez fait en vous demandant ce que ça foutait là. Et c'est un thème cher à l'art contemporain, qui use et abuse de cette auto-justification. Evidemment ça s'adresse pas aux gros boeufs dont le premier réflexe est de penser "ma fille de six ans ferait mieux que ça".
Je cite le texte : "une critique virulente de l’objet d’art comme phenomenon mort et fixé, de la société de consommation".
Sur le fond, le texte de Glaüx fonctionne. Parce que le seul truc intéressant à y lire, c'est que le héros est un artiste raté qui camoufle sa lose derrière de l'auto-analyse boursouflée, et qui maquille son semi-suicide en oeuvre d'art. Moi j'aime bien la façon dont c'est fait, à savoir le contraste marrant dans le paragraphe final. Belle surchauffe cérébrale. Tout le reste du texte par contre je m'en fous un peu.
Hier, avec Strange, on a eu un débat sur la qualité d'écriture. On en a conclu évidemment, comme des gens sains, que chaque lecteur avait ses critères particuliers pour décider de ce qui est bien ou mal écrit. Mais on était d'accord pour dire qu'une écriture fluide et précise, directement compréhensible, où chaque phrase expose clairement son sens, était plus impressionnante qu'une écriture où le lecteur bute régulièrement sur le sens des phrases.
Donc je trouve une bonne partie de ce texte mal écrit. Le début est fluide et bien écrit, après ça part de plus en plus en vrille. Que les phrases sonnent bien, c'est une chose (et encore, je trouve pas). Mais qu'on soit obligé de lire au ralenti pour bien caler à quoi elles font référence, non.
putain, c'est là pour ça les toiles blanches?. Ben effet raté : j'ai vu, me suis dit "c'est naze" et ai continué mon chemin. Je dois être hermétique à l'art en fait.
Ou alors t'as pas compris que c'était juste des rideaux ?
J'adore ce texte.
Le dernier paragraphe est magnifique.
L'art contemporain c'est génial.
Essayer de redonner un sens à sa vie par le biais de l'art, c'est cool, mais avec de l'art contemporain, et des techniques controversées, c'est merveilleux.
Youpi.
Ouais un débat ! Sur la zone !
(truc de fou)
Donc nihil, le mongoloïde c'est toi, quand tu marches dans la démarche à deux balles de l'artiste qui fait de la merde vide pour "poser des questions". Et le mongoloïde, c'est toi aussi. Publierais-tu un texte vide sur la zone pour provoquer le lecteur ?
Pour faire l'analogie avec le narrateur du texte, la vraie oeuvre d'art, c'est sa vie entière, pas son hamac. Le hamac ne prend sens que dans la vie entière de cet artiste raté.
De la même manière, une toile blanche peut faire partie d'une oeuvre plus grande et lui donner du sens, mais en soi elle ne veut rien dire. L'exposition en est renforcée, pas l'oeuvre ni l'artiste. Pour moi l'artiste serait d'ailleurs le mec qui a accroché le tableau blanc, pas celui qui l'a fait.
Enfin, je suis un gros boeufs, ma fille de 6 ans ferait mieux que ça.
Désolé Glaüx, c'est pas vraiment un débat sur ton texte, mais en même temps vu le contenu, tu l'as cherché.
Désolé aussi, mais tu dis un peu de la merde, pour le coup.
L'oeuvre n'a pas à être liée à son auteur, elle peut l'être, soit, je l'admets, son sens et sa portée peuvent en être modifiés, parfois étendus, parfois précisés (ou appauvris...) par le lien fait avec l'auteur, mais ça n'est, en rien, jamais, une obligation de connaître l'auteur pour comprendre l'oeuvre.
Parle-moi de contexte ; parle-moi de tout autre terme désignant ce qu'il y a autour de l'oeuvre ; et je dis oui. Mais l'auteur n'en est qu'une partie, congrue.
Une fois qu'on a posé ça, tu te retrouves sans genoux comme un con. Parce que le musée, et son mur, c'est quoi d'autre qu'un contexte ? Le questionnement est là, et bien là, dès l'accrochage d'une toile blanche dans un musée, sans qu'on ait besoin de ce con d'artiste et de son nom. La question, c'es, putain, mais ça fout quoi dans un musée, "ça" ? Puis, "ça", c'est quoi ? Et "ça", dans d'autres conditions, ce serait quoi ? Et venir dans un musée, c'est quoi ? Et caetera.
Le procédé n'a rien de nouveau, le questionnement non plus, c'est vieux comme d'un siècle ou presque. Mais il est toujours actuel : et ça, c'est visible dans la réplique de Carc par exemple (entre autres et comprise comme un exemple de l'attitude généralisée de tes putes de contemporains occidentaux). Une réplique qui montre bien que les gens cherchent, dans un musée, c'est de l'efficacité sensorielle et prétendûment esthétique. J'aime, je suis content et je trouve que "ça valait le prix de l'entrée" ; j'aime pas, je râle parce que le contrat que je crois établi entre moi et l'art n'est pas accompli. Et ce contrat, c'est quoi ? C'est "divertis-moi", c'est "caresse-moi la bite", c'est "offre-moi du plaisir facile et immédiat", ou liquide, comme dirait Bauman.
Or non, l'art, c'est pas du plaisir facile, c'est pas compréhensible dans une dichotomie naze/pas naze, c'est un tout petit peu plus riche que ça.
Faut aussi tenir compte de la redéfinition moderne de l'oeuvre d'art comme acte, qui complexifie encore le débat, mais porte encore un coup à l'attitude bovine du "j'aime / j'aime pas".
"Publierais-tu un texte vide sur la zone pour provoquer le lecteur ?"
http://zone.apinc.org/articles/681.html
Je cite mon commentaire : "je trouve que que ça peut être vu comme l'aboutissement d'une démarche [...] à savoir la recherche des limites sur la Zone voire les limites de la littérature à proprement parler"
Take that, pute.
OHLALALALALA SUPEEEEERBE GESTE TECHNIQUE? TRIPLE RETOURN2E ACROBATIQUE CARP2E 0 DOUBLE RAYONNEMENT IONIS2? OHLALALALALALA MON P4TIT JEAN_MICHEEEEEEEEL §§§
Il va pas s'en relever, le nain.
Ceci dit puisqu'on est dans le débat (et désolé aussi, tout le monde est désolé, c'est génial), ça fait effectivement un siècle qu'on nous fait chier avec ces réflexions stériles sur le statut de l'oeuvre d'art, faudrait ptêt que les artistes pensent à passer à autre chose un jour. Ce genre de système, c'est devenu l'auto-justification des artistes paresseux et peu innovants. "C'est moche ? Oui je sais que c'est moche, mais c'est pour remettre en question le concept de beauté tvois, *recrache la fumée*"
C'est une frange du "monde de l'art", ça ; ou plutôt, c'est LE "monde de l'art". Monde au sens de mondain. Mais c'est pas la part active et créatrice de la société, ça ; c'est juste sa part moribonde et médiatisée. Et exposée, hélas, trop souvent et trop facilement.
Mais y en a plein, des artistes qui cherchent et qui trouvent et qui forment, partout.
En fait c'est les écoles d'art, ça.
Les écoles d'art, faudrait les interdire, par principe.
D'ailleurs les franges aussi, faudrait les interdire.
Vivent les couettes, bordel.
Ouch
Autant pour moi alors.
La zone est bel et bien un affichage de littérature contemporaine, hourra.
(Nihil, là, je t'aime)
Et certes, je relie l'oeuvre à son auteur (c'est un de mes péchés, j'expie).
Mais si on ne la relie pas à son auteur, ta toile blanche ne veut plus RIEN dire. C'est juste une toile blanche.
Ou alors accroché dans une collection, la collection ESt l'oeuvre et ta toile blanche y rajoute quelque chose. Mais en soi, ce n'est rien qu'une toile blanche si on la dissocie de son auteur et du contexte de sa création, non ?
* fonce la tête dans le mur *
Non.
Il y a mille et un contextes ; et (tu m'as pas lu) le musée est un contexte, en soi.
Poser quelque chose dans un musée signifie beaucoup. Une toile blanche dans un magasin de fournitures ne veut rien dire. Une toile blanche dans un musée peut vouloir dire beaucoup. Une toile blanche posée sur un affichage urbain peut vouloir dire beaucoup. Une toile blanche collée sur un mur peut vouloir dire beaucoup, et selon qu'il sera intérieur, ou de caserne, ou de monument grec, le sens sera différent.
Prends un mot. Quel qu'il soit.
Ou mieux, une onomatopée : disons, "ah".
Son auteur, on s'en branle globalement ; il peut être intéressant, mais ne l'est pas de manière obligée.
Son contexte, en revanche, on peut foutrement s'y intéresser.
Que le "ah" réponde à "je suis enceinte, chéri", ou à "Marseille a gagné, hier", et ce sera pas le même "ah". Que le "ah" soit prononcé par monsieur Duchemolle ou par un poète sur une scène, et ce sera pas le même "ah".
Si c'est sur une scène, avec micro et comédien en costume, alors ce sera comme la toile blanche dans le musée.
Non, mais visiblement t'as rien entravé à ce qui a été expliqué en réponse à tes premiers commentaires, alors un "non" plein de douceur pédagogique persévérante, une sorte de bite dans le cul avec lubrifiant en abondance et échauffement musculaire préalable.
PUTAIN MAIS
C'est ça, postez 9 secondes avant mes réponses, dans l'intervalle.
Allez tous chier.
(ensuite, on se rend compte qu'il y a des "ah" simples, et d'autres qui posent problème ; des "ah" communs, et d'autres étonnants, voire miraculeux ; des "ah" vulgaires et des "ah" transcendants. Et on dessine peu à peu les contours de l'art.)
OHLALALALALALA TAAAAAAAAAACLE DE GLAÜX SUR WINTERIAAAAAA OHLALALALALALALALA ON N4A RIEN VU PASSER C42TAIT SUBLIIIIIIME UN GRAND MOMENT DE FOOTBALL MON P4TIT JEAN_MIMI §§§
Je feinds d'ignorer ta réplique empreinte de délicatesse et de tarlouzerie poétiques sur les contours de l'art, et on est quittes, d'accord ?
BRIGADE D4INTERVENTION LITT2RAIRE BONJOUR
TOUT LE MONDE RESTE CALME
ON NOUS A SIGNAL2 UNE URGENCE DE TYPE 3CONFUSION AUTEUR / OEUVRE3
NOTRE COMMANDO D42LITE CHAUVE EST EN PLEINE INTERVENTION
D'élite chauve, d'élite choc.
T'as fait un jeu de mots involontaire hahahahahaha il a un humour inconscient de merde hahahahahaha ridicule.
Ok.
Je vais pouvoir passer à la leçon numéro 2 du "deviens un parfait petit artiste de salon avec la zone".
Pas clair pour moi ces notions artistiques, faut bien avouer.
Admettons donc que ton "ah" me laisse donc en général plutôt froid. Tout autant que le narrateur de ce texte ou que la toile blanche. Et que je me fous du contexte, je préfère un truc rempli. (ca j'ai le droit tarlouzes artistico-philosophes ?)
LH
PS pour Winteria : Je supporte ton action. Ton commentaire était nettement plus concis et clair que celui de l'emplumé. Merci à toi.
Quant à toutes les critiques négatives sur le texte, je les trouve fondées (notamment les tiennes) et encore trop gentilles, faut pas être timides bordel ; y a des phrases illisibles, voire mal écrites, la faute à pas de relecture.
"Admettons donc que ton "ah" me laisse donc en général plutôt froid."
C'est ton droit. Contrairement à ce que voudraient nous faire croire les élites branlettistes, y a pas de raison que l'art soit intellectuel plutôt que sensoriel, ni que ce dernier soit considéré comme inférieur.
Ca me rappelle une connasse qui me disait que Beksinski était l'équivalent d'un illustrateur de BD (et qui le disait de manière péjorative, bien sûr, puisqu'il faut supposer que dans son monde les illustrateurs de BD sont la lie de l'humanité).
Vous reprendrez bien un peu de thé dans la gueule ?
Comme heu ma bite ?
Ma bite en thé ?
Ma bite hantée ?
Ma bit' tentée ?
hmmm oui.
Ben moi les toiles blanches dans les musées je trouve ça nul.
Objectivement, une toile avec de la peinture dessus c'est rien qu'une putain de toile blanche sur laquelle un connard a gribouillé. Question de contexte, comme dirait un autre connard au dessus.
Et puis cette histoire de questionnement par rapport à une oeuvre qui ne devrait pas en être une, c'est pas juste un thème récurrent dans l'art contemporrain, c'est une fixette. Alors oui y'a des trucs cools dans le lot, mais dire amen à la moindre connerie, je suis pas d'accord.
Un monochrome d'Yves Klein, ça c'est de l'oeuvre. Une piscine de pigment bleu, ça c'est des couilles.
Une toile blanche c'est petite bite. Et oui, mon esclave sexuel thaïlandaise de 6 ans fait bien mieux que ça.
Ah ouais, parce que sur le monochrome y a l'étiquette "Yves Klein", c'est made in Art donc c'est bien. Ah. D'accord. Ducon.
Par ailleurs qui parlait de dire amen à la moindre connerie ?
Range ta bite gamin, tu te bats contre des moulins à vent.
Je me bats contre rien, je me range juste du côté de ceux qui disent que c'est à la portée de n'importe quel skieur de mettre trois toiles blanches dans un musée, quel qu'en soit le discour.
Ce dont on se branle en fait, puisque là on ne parle même plus de peinture. En fait. Donc oui... c'est vrai que, mais bon, je, enfin.
commentaire édité par Aesahaettr le 2008-7-22 14:3:59
N'importe qui peut mettre trois toiles blanches dans un musée.
Pas grand monde est capable d'avoir l'idée de le faire, de le justifier et de l'inscrire dans la continuité d'une exposition.
Ben ça me semble déjà-vu.
pas grand monde se fait assez chier dans sa vie pour en avoir l'idée, tu veux dire, Hag.
Je tiens fermement à exposer publiquement l'opinion qu'est la mienne et dont tout le monde se tape, à savoir qu'un artiste contemporain est un mec qui n'a pas de gosses, pas de femme, est homosexuel refoulé, n'a toujours pas reçu l'ADSL et a seulement une télé noir et blanc sur laquelle y'a que tf1 qui passe en regardable et que donc par conséquent il est un peu frustré. Et en cherchant à s'occuper, des fois il trouve un truc marrant. Genre, je suis en vacances, donc je vais me faire chier 5 minutes.
Triangle blanc sur fond blanc (toile de 4m*4m) qui pend du plafond d'un musée à 18 cm de hauteur du sol dans une pièce de 20 m² (attention, pas moins, ça a son importance) sans fenêtre au centre de la pièce et qui est entouré de 60 vases imitation gréco-romaine(toujours la même imitation cependant) à bas prix placés de façon à ce qu'on obtienne une bite quand on les relie. Maintenant, passons à la PETITE explication (faut pas déconner, je vais pas tout détailler et me faire piquer le concept:
Ce room (car c'est bien un room) est appelé "personne dans son monde"
* la taille de la pièce : 20m², ainsi le spectateur (bien que je préfère appeler ce crétin qui de toute façon ne comprend rien à l'art, parce que, vous comprenez, l'art c'est trop compliqué pour être compris par quelqu'un d'autre que moi et mon vieux chien borgne qui boite un peu) doit slalomer entre les différentes parties de l'exposition. cela représente en fait la façon que nous avons actuellement à pousser dans l'individualisme, histoire de faire croire au bon bougre de spectateur (de visiteur, donc) qu'il a de l'importance, alors qu'en fait, non,la personne elle même a de l'importance, pas l'intrus, puisque ce dernier ne peut pas bouger à son aise. (bouh, les gens sont pas gentils (oui, en plus d'être frustré, je suis de gauche, comme tout bon artistointellectuellocassecouille qui se respecte. D'ailleurs, je suis assis dans mon fauteuil en sirotant du champagne et en commentant cette odieux traitre de Jack Lang, que je connais d'ailleurs personnellement.))Le fait qu'il n'y a pas de fenêtres représente le manque d'ouverture de nos mondes
Les vases : alors que la disposition des objets représente donc ce que l'on nous impose, les vases représentent les buts personnels de l'humain uniformisé (ceci symbolisé par le fait que tous les vases sont identiques) que nous sommes maintenant. ainsi, leur nombre témoigne de l'âge de la retraite, que tout travailleur attend avec impatience. Ils sont gréco-romains pour symboliser la soif de culture, la culture (autant artistique que philosophique, littéraire, guerrière ou mécanique) de cette civilisation étant encore aujourd'hui admirée. Mais le fait que ce soient des imitations pas très chère symbolise le désir de richesse. J'ai choisi pour ce désir de richesse de montrer des objets de décoration peu chers pour deux raisons : un objet de décoration n'est pas un bien indispensable, donc il n'est pas la première chose qu'achète la personne peu fortunée. Et il n'est pas cher puisque la majorité des français moyens (incultes, haha, je suis le plus beau le plus fort) voient les articles de décoration luxueux, voir les véritables antiquités d'un mauvais oeuil ("jeter l'argent par les fenêtres"). Les vases sont disposés en forme de bite pour montrer à la fois le désir sexuel propre à l'humain, pourtant caché par le fait que le spectateur ne le voit pas. Ainsi, cela symbolise le désir tabouisé. J'ai donc délibérément choisi de schématiser nos désirs sur trois grands axes, puisque nous sommes habitués de chercher la simplicité et la logique réductrice.
Au centre de la pièce (que ce soit au centre symbolise trône donc le tableau, comme notre petite personne trône au centre de notre univers d'égoïste chevronné (d'ailleurs, je ne suis plus de gauche, je suis anarchiste et j'ai lu tous les textes de Stirner, je suis d'ailleurs Stirnerien(d'où ma vision de l'homme égoïste, ce qui est loin d'être une critique)). Vous l'aurez compris, Le tableau représente la personne. Il est blanc, le blanc étant le mélange des couleurs (ainsi, il n'y a pas de différence, et ce room s'impose comme modèle UNIVERSEL de la condition humaine (et si vous me trouvez pas génial, tant pis, je me trouve moi même vachement bien et j'ai une forte envie de me faire des choses moi même). Il est attaché à 18 cm du sol, 18 ans étant l'âge de la majorité, l'âge auquel on devient un homme selon la loi. il fait 2m*2m afin de symboliser qu'il est loin de passer inaperçu dans son univers et qu'il se veut Carré, puisque 4 est déjà un carré d'un nombre. doublement carré donc. sur la toile, toujours en blanc est dessiné un triangle pour symboliser notre face cachée. Celle qui n'est pas comme ce qu'on affiche (puisqu'un triangle n'est pas carré), et que l'on ne voit pas. Mais elle est là.
Hopla, encore 15 minutes de gagnées sur mes vacances. ah oui. Au cas ou vous l'auriez pas compris. Je trouve l'art moderne particulièrement vide de sens, et leur élitisme latent me casse les couilles. Non, ce n'est pas parce que je ne suis pas de votre milieu qui pue que je trouve ça ridicule, c'est juste parce que je trouve tous vos concepts et discours ridicules.
commentaire édité par Carc le 2008-7-22 18:59:43
Ou c'est parce que t'as jamais vraiment fait l'effort de les approfondir, ces réflexions, et que tu crois pouvoir penser à partir de tes petites caricatures de beauf tout droit sorties de sketchs des Inconnus. En général, quand on trouve un concept "ridicule", c'est qu'on pense comme un con.
je pense que l'art contemporain est un truc de mafieux pour blanchir de l'argent, le pseudo discour explicatoire c'est juste un argumentaire de vente. Bonsoir.
ah bon, c'est pas fait pour blanchir les toiles, plutôt que l'argent ? merde, j'ai encore rien suivi
euh sinon, si je peux me permettre de rebondir sur une réflexion ici présente :
"Mais on était d'accord pour dire qu'une écriture fluide et précise, directement compréhensible, où chaque phrase expose clairement son sens, était plus impressionnante qu'une écriture où le lecteur bute régulièrement sur le sens des phrases."
Je suis pas d'accord. (ce qui est cool, c'est que la phrase précédente de celui que je cite me le permet, ce pour quoi je le remercie)
Pas d'accord parce qu'à mon avis, dire qu'un auteur a réussi son coup parce qu'il a "fait passer ses idées", "sa vision", bref, ce qu'il avait en tête, quelle qu'en soit la forme ou le fond, c'est - il me semble - sacrément réducteur. Et puis ce sens, ce sens qu'on veut trouver et donner à tout... ça me parait déjà bien périlleux de souhaiter une direction à un texte, alors un sens !
Je préfère donc l'écriture ample à l'écriture fluide. (Sans que cela ne s'oppose obligatoirement)
Et pour ma part, je reste fidèle au mot de Celan, écrire/lire c'est "se dire de l'obscur".
ah, et oui j'ai lu le texte (et adoré "Nous insérâmes donc.").
c'est peut être cela, l'élitisme dont je parlais: "Tu peu p@ comprendre olol, de toute façon ta façon de penser est naze". Désolé, Glaüx, mais les questions métaphysicophilsophiques pour petits bobos qui aiment se sentir mieux que les autres, c'est vraiment, mais alors vraiment pas mon truc. Et fait, ca me rappelle un peu le cours de français au cours duquel ma prof de l'époque a vu une personnification du soleil dans "Le soleil se lève".
commentaire édité par Carc le 2008-7-23 10:35:41
Et que le monde soit pas noir OU blanc et intellectuel OU pas intellectuel, ça te dépasse aussi, pute effarouchée ?
Ah non. Y'a les jaunes aussi.
Oui oui, donner à penser etc... n'empèche que c'est chiant à lire (attention, j'ai pas dit mal écrit) et que ce n'est pas comme la peinture un texte... il faut du temps, il n'y a pas l'impact visuel instantané. Et puis les histoires qui tiennent presque que sur la chûte ça fait chier à la fin.
Donc, bonnes intentions mais chiant à lire. La Giuletta a beaucoup plus d'impact que le texte... Une nouvelle sur l'art contemporain n'est pas de l'art contemporain. en plus il n'y a pas vraiment de révolution stylistique là, c'est plutôt de facture classique... les images sont déjà même un peu vue...
Je revais lire Narak. Mais si je peux dire revais, c'est super Hype contemporain.
Beaucoup de bruit pour rien... j'ai lu pleins de trucs pires ceci-dit mais c'est chiant.
Carc : "... un artiste contemporain est un mec qui n'a pas de gosses, pas de femme, est homosexuel refoulé, n'a toujours pas reçu l'ADSL et a seulement une télé noir et blanc sur laquelle y'a que tf1 qui passe en regardable et que donc par conséquent il est un peu frustré." Je n'aime pas spécialement l'art contemporain, mais on croirait entendre Goebbels. Pathétique et facho, Carc? Ca m'étonne.
on se croirait dans une soirée Thema de Arte. docufiction+debat
Loin de moi l'idée de défendre cet idiot congénial (230 points) de Carc, mais peut-être que c'était du second degré, je me dis, comme ça, ce matin, parce que je suis en forme ce matin, et parce que je dispose d'un encéphale chargé de gérer non seulement les interactions entre les parties fonctionnelles de mon corps, mais aussi de la conceptualisation, du traitement des données linguistiques et théoriques, et constitué de neurones, et pas de plomb et de merde.
Ouais non.
En vrai, je voulais juste te demander instamment de te taire, Mill. Idiot.
pour répondre à "L'oeuvre n'a pas à être liée à son auteur" dixit glaux le 21/07/2008 à 19:41:40
Je pense au contraire que l’œuvre est indissociable de son auteur dans la mesure où elle est le prolongement, la reproduction, matériel ou non, de son schéma de pensée. Donnez un thème précis pour réaliser une œuvre et vous obtiendrez autant d’œuvres que d’auteurs auxquels vous soumettez l’épreuve. A ce titre l’œuvre est une idée qui pour être partagée doit être produite (peinte sur une toile par exemple) ou discutée (une opinion…)
par exemple, si Hitler avait peint la Joconde, est ce que ça serait considéré comme un chef d'oeuvre ?
Glaüx : "Et que le monde soit pas noir OU blanc et intellectuel OU pas intellectuel, ça te dépasse aussi, pute effarouchée ?"
J'aime bien quand tu te réponds tout seul et à l'avance, mon mignon.
cela serait apprécié probablement à sa juste valeur par rapport à ce l'on sait de ses prouesses dans le domaine (ses aquarelles par exemple) de la daube sur le plan technique bien que certains eussent pu y trouver un chef d'oeuvre...donc indissociable sauf que : à un "oeil" donné correspond un jugement autant indissociable de son porteur...Bon exemple!
Alors bien sûr, étant donné ton intérêt pour l'auteur, je pourrais commencer par te dire que t'as un nom de bouffon et de te demander céans, ainsi que par conséquent, de fermer ta grosse gueule de gniard. CECI 2TANT il me semble que j'ai pas compris la structure de ta phrase "a (à) propos d'hitler (Hitler, T4OUBLIES PAS LA MAJUSCULE AU FÛHRER, PUTE §)", et que toi non plus. C'est bien joli de coller un eussent pu, pute (assonnance), encore faut-il avoir un cerveau derrière.
Bon.
Je m'emporte.
Qu'est-ce qu'on disait.
Ah ouais, de la merde.
Bon ben ta chatte.
Pour ce qui est de la réponse sérieuse à ton premier commentaire, à peu près compréhensible, j'ai un peu l'impression que tu débites une évidence qui, au fond, n'a aucun rapport avec la question ; que l'oeuvre émane des structures qui construisent intérieurement l'auteur, c'est un fait ; qu'elle soit une image de la réalité au travers du prisme de l'auteur, c'est un tout petit peu l'idée qu'on se fait de la littérature (et de la philosophie, et de la pensée), depuis toujours.
Mais en quoi faudrait-il, dès lors / même alors, relier à l'oeuvre la vie extérieure de cette pute d'auteur ? En quoi aurait-on besoin de rendre secondaire l'oeuvre littéraire, face à un paratexte explicatif à la con ?
Si tu réduis (comme tu le sous-entends, idiot) la littérature à un épiphénomène de la, je sais pas, culture, du contexte sociétal, de whatever, alors fermons nos gueules et écrivons des manuels d'histoire et de géographie.
Il me semble que j'insulte assez peu ici.
Sale grognasse hydrocéphale bretonne lesbienne.
Voilà qui est mieux.
Au revoir pute.
Ah ouais au fait : mill, ta gueule.
Putain Glaux j'ai toujours pas compris.
Tu veux pas réexpliquer en français, pour ceux qui ne parlent que cette langue ?
OGL OUGL OUGLA OUGL GLOUUUGL
Putain Glaux j'ai toujours pas compris.
Tu veux pas réexpliquer en français, pour ceux qui ne parlent que cette langue ?
Je vois glandX, tu es n'importe qui donc tu dis n'importe quoi et vas-y qu'j'insulte pour faire avaler les couleuvres. Cependant le fait est que tu ne peux pas interroger "en quoi faut-il relier l'œuvre à l'auteur" puisque l'œuvre se révèle à toi au présent y inclus le passé emmagasiné depuis sa naissance et surtout depuis l'effet initial et intentionnel qu'a voulu ou n'a pas voulu délivrer l'auteur. L'œuvre n'a pas de réalité ontologique au contraire elle est le résultat de sa confrontation avec l'environnement et elle évolue en fonction du temps qui passe en ce sens elle est dynamique, complexe OUI sociétale.
Ouais mais ducon. Elle évolue en fonction de la réception, bien plus que des contextes de son écriture. T'as un peu un train de retard sur la compréhension de l'oeuvre. Je te la refais lentement.
Soit tu comprends l'oeuvre d'art en fonction de ses contextes de création, l'auteur et ses structures internes (quelles qu'elles soient) étant n'étant qu'un de (et pas sa) ses contextes ; et dès lors, puisque tu parles de réalité ontologique, elle n'en a que comme épiphénomène, ce que je disais auparavant pour le rejeter comme secondaire, mais t'as pas dû bien suivre. Je crois que t'as juste suivi ce que t'as dans le crâne et qui est, hélas, ce qu'on t'y a matraqué depuis l'enfance en fait de critique historiciste, psychanalysante ou sociologisante à la con.
Soit tu choisis de lui donner, a priori et en vertu d'un statut un peu plus noble (et juste) de l'art, une "réalité ontologique" (putain le jargon de demi-philosophe) ou une existence intrinsèque en soi et pour soi, pour sortir d'autres termes qui vont te faire dresser la bite (et va relire Hegel, au passage). A ce moment-là, y a pas d'épiphénomène qui tienne, parce que c'est secondaire ; au sens où quand t'es face à une statue grecque, par exemple strictement pris au hasard, t'en as rien à branler de la taille de la mère du sculpteur, du fait qu'il soit roux ou chauve, et qu'il ait pensé que Zeus était une icône gay ou marxiste. T'es face à un objet brut et premier. Et c'est à partir de lui que tu commences ta lecture, si t'es un mec honnête ; c'est à dire que c'est TES contextes de lecture qui font varier l'existence de l'objet d'art.
Je sais pas si tu te rends compte, je crois pas, mais je débite des putain d'évidences, là.
Bref, tu te contredis entre chacun de tes messages et tu confonds la création et la réception.
Bref bis, t'es complètement incapable de fournir un raisonnement cohérent, malgré tes tentatives de syntaxe de plouc.
Bref ter, ta gueule, idiot, je vais continuer à t'insulter tranquillement et en toute bonne foi.
Tu fais de ces évidences tes vérités il n'en reste pas moins que je ne parle pas des caractéristiques physiques d'un auteur ou de son sociogramme qui le contraignent dans la réalisation de son œuvre.
Le style syntaxique qui fut employé reste simple et compréhensible sauf quand on se tord l’esprit pour chercher plus que ce qu’il n’est dit mais là y’avait rien à chercher ! Un style simple donc qui a pour but de rendre les arguments accessibles au plus grand nombre sans prendre une semi-remorque pour transporter un petit poids (non tu n’es pas seul sur Terre mais rien ne t’empêche de le croire ou de prendre ce que tu dis pour des évidences qui ne sont, elles mêmes, que la résultante de la nième herméneutique à la mode sur Hegel - je préfère Jeckle - elle-même interprétée car traduite et cætera bis repetita de la mort qui tue dans ta face hé hé fin de la parenthèse.
De plus, émission-réception, création-interprétation ne sont pas disjoints au contraire ils appartiennent à un même meta-processus non universel mais qui s’inscrit dans la continuité, ce que je qualifie de dynamique quoi.
Voili voilou, je retourne éplucher les patates.
PS : les insultes au féminin je trouve ça classe !
Nous foila pien afancés, Helmut.
En effet, grâce à ton commentaire ô combien constructif.
C'est celui qui le dit qui l'est, d'abord.
Non mais seraphin, essaie d'oublier de te donner une contenance en foutant tes commentaires au passé simple, et colle une ou deux virgules dans tout ton bordel, que je puisse au moins me foutre de ta gueule en comprenant ce que tu dis.
Donc si je te suis, dans la sodomie, le mec qui t'encule, mettons, moi, et l'anus, mettons, toi, c'est le même continuum d'amour et d'unité sémantique dans ton cul salope ? OK, penche-toi.
Plus sérieusement, ta continuité, là, non. Ben non. Faudrait juste un peu réfléchir avant de parler, idiot. Tu fais quoi d'un texte qu'on retrouve sur parchemin sans savoir son origine, comme ça arrive toutes les semaines en archéo ? Tu fais quoi d'un texte donné comme anonyme ? Tu fais quoi de mecs comme Gary et leurs doubles ?
Je vais arrêter de parler sérieusement avec toi parce que tu viens de prouver trois fois que tu sais pas penser, et c'est trois fois de trop. Au début je le disais par pur plaisir de langage, idiot ; mais tu parles vraiment comme une moule.
Ouais mais c'est bon les moules.
Quand elles sont fraiches.
Faut sérieusement que t'arrête de te prendre pour un fou tafiole car ton texte si ridicule soit-il posait les bases d'un débat que vous foutez en l'ait avec vos tergiversations aussi sottes que saugrenues mais enfin bordel les parchemins sont aisément reliés à leurs auteurs CAR ce sont des parchemins non dieu et qu'ils sont pas sortis de mon cul tafiole bis. De plus ton texte même signé reste anonyme puisque tu es lu par tes potes lécheurs de cul, moi et trois autres sur les six milliards cinq que nous sommes sans compter les autres galaxies pourtant on sait qu'on ne peut le relier qu'à la connerie que tu transpires et débites...
éjac faciale inévitable si réponse...
l'alvcooll
ALCOOOOOOL
OHYEAH
L'espace d'un instant je me demande si Séraphin n'est pas Glaüx.
Glaüx, le mec qui comprend même pas les enjeux de la réception, le problème et la richesse du texte anonyme, ou du palimpseste, et des pseudonymes ? C'est que t'es con, ou c'est que t'aimes bien quand Glaüx s'énerve et fait son spectacle, comme les autres putes ? Et comme Séraphin, si ça se trouve, ça m'étonnerait pas trop et ça me rassurerait, étant donné que l'hypothèse deux, c'est la stupidité obtuse.
Plein le cul de répéter ici ce que d'autres ont dit mille fois et qui tombe sous la frappe de l'évidence rationnelle, allez vous faire mettre.
Oui hélas tous les jours sur Terre quelques millions de gens ré-inventent la roue car la connaissance n'est pas génétique en tout cas elle fait défaut chez pas mal... Va falloir plancher sur les pilules "Epicure" ou "Pikachu" qui en les gobant te donnent leur savoir pour le premier et leur pouvoir pour le second. GlaµX le Hibou tu veux pas m'envoyer la "réception" SVP comme ça je pourrais enfin capter la TNT sur mon écran prélevé dans les linéaires de chez Auchan? A Seraphin, rue du ciel près du juge qui dit : « ok donner lui deux ailes on en fait un ange » ou « ok donner lui deux ailes on en fait une mouche »…
Merci par avance
fuck them all !
T'as qu'à lire, pauvre con. Maintenant ta gueule, ça amuse personne, je suis même sûr preuve à l'appui que ça emmerde tout le monde, ce genre de pseudo discussion avec des animaux, donc je vire tout à partir de ce point. Au revoir.
Bon, on pourrait en revenir aux sujets VRAIMENT intéressants maintenant, non?
Elle coûte combien, votre maman, vous?
ok
ça vient peut-être de la couenne fade( ne parlons pas du bacon), probablement que les farines animales y sont pour quelque chose, l'elevage en batterie ma p'tite dame ? en tous cas, y a pas à dire, il est moins bien qu'avant le lard moderne. quoiqu'accompagné de petits pois transgéniques...
Je suis d'accord avec Glaux.
Je ne sais pas si la répétition de "mythes, désormais" est vraiment délibérée, mais je l'aurais évitée. Je suis plus interrogatif sur le "accrocher à ma peau", mais je doute tout de même. Un peu plus loin, le "Je me souviens aussi de ceux où ", passage dans lequel "ceux" se rapporte à "échecs" deux ou trois phrases plus haut, ce qu'il m'a fallu réaliser dans mon cerveau de lecteur mongolien et manquait donc un brin de fluidité ; et puis, j'hésiterais à écrire : un échec 'où'. Je crois qu'ensuite plus rien ne m'a interpellé au niveau écriture jusqu'à "encensée expertes". J'ai le sentiment d'une recherche de sophistication qui donne un texte poussif et finalement pas si adroit que ça dans sa première partie.
Je suis donc de ceux qui sont entrés assez tard dans le texte et ne l'ont apprécié que quand le narrateur se met à alterner langage intello branchouille et langage crise de nerf mais ne retenir que cela du texte est apparemment réducteur a
[bordel de merde]
au vu de la discussion sérieuse qui a suivi en commentaires.
Je suis d'accord avec ton second commentaire.
J'aurais dû les numéroter. À mon avis, demain, je ne serais moi-même plus d'accord qu'avec la partie entre crochets.
Reste que je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à lire le texte. Alors, bien sûr, un texte peut avoir d'autres mérites que le plaisir immédiat de l'humour, ou du rêve, ou des jolies phrases euphoniques, etc., mais ici je me sens un peu dans la situation du spectateur qui se demande s'il est devant une simple satire ou quelque chose de plus intime et donc un peu plus grave.
Oui alors non, quel que ce soit le degré de lecture, ce texte est grave. Super grave, même.
Pour les débats, c'est comme le foot, il faut supporter une équipe sinon y a moins d'enjeux dramaturgiques. Ce sera d'ailleurs l'exposé de mon prochain colloque "Bière foot dramaturgie et identité nationale".
En l'occurrence, je suis (suivre) Glaüx depuis quelques temps et suis (Hêtre) étonnée de la fragilité dont il fait preuve hic. Quelqu'un qui, véritablement convaincu de la solidité de sa parole, prendrait la peine de discuter avec Entité pluri-cellule type SERAPHLN se verrait consciemment dans l'accomplissement d'une perte de temps et de neurones mais comme il en a déjà des neurones c'est pas grave. Or, le temps pouvant être employé à péter, ou tirer les poils des chats ou même lire les livres, c'est un acte odieux que de vouloir faire voir raison à ceux qui ont raison pour eux.
Il ne faut parler qu'avec ceux qui sont d'accord avec Moi (toi lui vous), sinon ça n'est pas de la poésie, c'est du Football.
Oulala. Deux points : Quessequissepasse qui fait qu'on a pu répondre avec autant de sérieux à des gens qui dénoncent une élite mais qui, clairement, la délimite en se faisant plus cons qu'ils ne le sont, plus moules que. C'est vous qui faites l'élite.
Par ailleurs la vie peut-être élitaire et belle, car l'art contemporain est une élite bien trop inaccessible à certains, puisqu'il suffit de dire "j'en suis" pour en faire partie. Puisqu'il suffit, tel Oedipe aux portes de Thébes, de bafouiller par inadvertance "moi;Io;Oyoi" pour se voir mêler à ce grand rire qu'est l'art contemporain.
Putain, je ne me relis pas, je suis égoïste, révolté et fatigué.
Pour les moules que j'aime :
- Marc Jimenez "La Querelle de l'art contemporain"
- Nicolas Bourriaud "Post-production" (attention avec des mots à l'intérieur)
- Et puis pour le fun les livres de Daniel Arasse même si ça n'a aucun rapport.
Et aussi aller au musée. Et aussi se taire.
Chercher, solitaire, essayer, faire sortir un peu de lumière de soi, de son cul, pour éclairer plus loin, là-bas, le dehors qui est si sombre cmbdtc. ET METTRE DES VIRGULES BORDEL ,,,,,,,,,,,,,
Grand merci à la Parole qui m'a permis de passer une partie de maintenant en faisant autre chose que mourir ou péter.
Ce garçon est plein de bon sens.
Tiens, toi, t'es pas sur msn en train de t'inventer une vie et de perdre la vraie, toi ? Ah non pardon, t'as d'abord une chasse au glo à terminer. Minable.
Pour l'autre : j'ai comme l'impression que ta théorie de l'übermensch artiste est bien jolie, mais elle fait un peu pitié, à l'épreuve des faits. T'as passé une quinzaine de lignes à dire du vent signifiant seulement "hinhinhin lé déba c kon é chparl pa o kon sa lé instruis".
Idiot.
Ceci dit là c'est vrai, y a pas matière à débat ; t'es juste un crétin prétentieux qui a pas le moyens.
Lapinchien l'a dit : le marché de l'art sert à speculer avec de l'argent sale.....et à refourguer de vieilles épaves sans payer de taxe de dépollution !
On a du mal à reconnaitre la Juliette (peinture et pare-choc sont les seules indices)
Ce sont des jantes ALU, elles n'ont donc pas besoin de ce texte pour enjoliver la caisse.
En général, en commentaires de textes, on commente des textes. Mais on peut aussi étaler ses pseudo réflexions à l'emporte-pièce aussi simplistes que stupides, ouais, c'est sûr.
La première phrase sonne lourd. Il aurait mieux fallu écrire : "Quand ai-je pu concevoir cette idée?"
Trop guilleret, trop grosse ficelle de type "je mène le lecteur à ma suite hahahaha trop bien", à mon goût de plouc. Mais c'est peut-être vrai, pour la lourdeur.
Peut-être mais ç'aurait été plus entraînant...Il vaut mieux quelque chose de "trop guilleret", de trop "meneur de brebis" qu'un pavé qui te tombe sur la gueule.
Heureusement qu'il y a tout plein d'autres phrases après celle-là finalement.
J'ai jamais cru que traiter le lecteur comme une merde consommatrice et moutonnière soit une bonne chose ; on n'est pas chez Olivier Adam ou Pennac ici. Donc je reste opposé à ton argument, tout en restant d'accord sur la lourdeur, peut-être, de ma phrase.
Suite à la remarque de nihil, je précise, mais c'était une évidence, que j'exige un commentaire circonstancié sur chacune des phrases de ce texte.
Moi j'exige que l'expert de l'enculage de mouches ferme sa gueule de bouffon.
Il faudra me supplier et non exiger. Qu'importe, je n'irai pas plus loin que la première phrase parce qu'alors il me faudra lire le reste.
Faudrait, enculeur de mouches. Faudrait. Apprends à employer la grammaire française, puis on verra si on a envie de faire plaisir à ton petit ego.
Ouais, puis faut sucer.
j'ai apprécier ce texte même si par moment j'ai eu un peu de mal a tout saisir...par contre j'ai trouvé que par moment les discussion qu'il a suscité sont assez intéressante et apporte a des gens comme moi (c'est a dire pas forcément très au fait niveau art contemporain, amateur mais pas connaisseur) il permettait d'apprendre des noms, des idées et inciter a aller voir et apprendre. de se fait je ne dirai rien de plus et fait sans doute mieux que beaucoup: fermer ma gueule quand je ne sais pas de quoi je parle...
Ce dont parle le texte, je m'en fous. J'ai juste une remarque inutile à faire. Je comprends pourquoi Glaüx emploie un style laborieux, sans pour autant être d'accord. Evidemment(du moins à mon avis), ça permet au lecteur peu averti d'intégrer le sens du texte, par le fait de parfois buter sur des tournures trop alambiquées; mais j'ai tendance à penser qu'alléger les tournures de phrases permettrait au lecteur d'avoir une lecture plus dynamique du texte, le rendant peut-être moins accessible(la lecture étant donc survolée dans la plupart des cas), mais néanmoins gagnant en superbe(pour le lecteur averti). De toute façon, même dans ce style, il y en a certains qui ne finissent pas leur assiettes. Après, je me suis sûrement trompé. Ou peut-être pas.
Oh, merde, je me casse.
Le confort du lecteur j'en ai rien à branler, la superbe du texte encore moins que rien. Je nie pas ce que tu dis d'un point de vue subjectif, mais pour moi, ce sera jamais des critères.
La vraie raison c'est que ce style, il m'a coulé sous les doigts au moment d'écrire. C'était pas raisonné. osef de mes raisons de toute façon.
D'accord, je comprends mieux.