Comme une amante elle vint à moi, et se pencha par dessus mon épaule une nuit ponctuée de la lumière jaune de ma lampe de bureau, tandis que j'étudiais penché sur un cours. Elle murmura, nouant se bras autour de moi, "Connais-tu le pays de Ceth ?". Je me retournais vivement, comme au sortir du sommeil, mais elle était partie comme si jamais elle n'avait été là. Je me remit à l'ouvrage, l'oeil aux aguets, mais elle ne revint pas. A cet instant je pensais qu'encore une fois elle me tourmentais, et voulu oublier le pays de Ceth, que j'avais entraperçu. Mais je n'oubliais pas le pays de Ceth, et il me paraissait beau, et je me demandais quels noms ont les gens là-bas, et comment désignent-ils la pluie et les arbres. Je ne lui connaissais rien, et malgré mes efforts il finit par se soustraire à ma connaissance. Ce fut alors une voix familière qui me demanda si je voulais visiter le pays de Ceth. Sans chercher à me retourner, j'opinais et lui faisait milles promesses folles en échange de la clef pour ce monde qui de nouveau possédait mes pensées. Mais encore une fois elle se retira dans un silence glacé, et je la maudissais, et j'entendais presque son rire. Alors je me remis à l'ouvrage, et les jours suivants aussi comme si jamais le pays de Ceth n'avait existé. Une nuit où le bruit de l'averse contre mes volets tambourinais comme autant de traits sur un pavois, ce fut une voix grave qui me dit "Viens avec nous, et nous t'emmenons au pays de Ceth".
C'était un homme fort, bâtit comme une montagne, et avec lui venait deux autres hommes aussi grands. Ils paraissaient être quelques héros des temps jadis, au visage volontaire fatigué, aux muscles habitués à manoeuvrer des trières. Je les suivis, et c'était sur un navire immenses que m'attendaient encore vingt de ces marins, et leur l'homme qui m'avait parlé était leur capitaine, ses ordres étaient brefs mais sa voix bienveillante, et alors nous appareillâmes pour le pays de Ceth.
C'était une nuit de tempête, et le voilier volait sur les vagues, les hommes chantaient une chanson calme que la mer semblait accompagner de ses rugissements, et le vent de ses hurlements, et le capitaine me dit "n'ais crainte, car au pays de Ceth l'eau est immobile et limpide, et la brise est tiède.". Mais les éléments ne faiblirent pas, et la Lune faisait briller les immenses vagues comme des rasoirs.
Alors l'aube point, et l'océan fut calme. Devant moi, barrant l'horizon, s'illuminant comme un fil incandescent par la lumière rasante de l'astre levant, était le pays de Ceth. Ce fut un vent doux qui nous accueilli, et l'air matinal était déjà agréable à mon corps fatigué par la nuit. Nous accostâmes dans un vaste port, et la mer était si douce qu'aucune digue ne le protégeait. Là étaient alignés autour des quais de grès et les pontons de chênes bien des embarcations, et toutes depuis la barque jusqu'à la nef étaient belles et avaient la proue haute et sculptée, les voiles pliées avaient des motifs irisés, merveille à regarder, et leurs équipages nous hélaient amicalement, et me souhaitaient bienvenue, et je leur rendais leur salut comme si je les connaissais depuis toujours. Le capitaine me dit "Ici est la ville de Tan, c'est le plus grand port de Ceth. Au nord est Hlel, aux tours d'olivine et de microlite et de marbre aussi, à l'ouest est Kuhu, aux tavernes qui ne ferment jamais, et où les maisons ressemblent à des rochers, à l'ouest aussi est Nashren, la capitale de Ceth, et ses canaux se répandant autour des rues comme des ruisseaux et des cascades, à l'est se trouve Lisu aux maisons noires d'obsidienne et de basalte. Si cela te dit, nous visiterons ces merveilles et beaucoup d'autre, car à Ceth le temps n'a pas d'importance pour ceux qui rêvent.".
Il m'amena là où il me l'avait dit, et en bien d'autres lieux qui jamais ne cessaient de m'émerveiller. A Kuhu, je passaient des nuits fabuleuses, et découvrit plus de plaisirs que je ne croyais exister. Les lendemains étaient durs, et le soir même tout oublié. Dans les plaines de Sphi nous chassâmes la biche et le lion, et nous gravîmes les monts Aussun aux manteaux de neige qui jamais ne fond, et aux lacs immenses et purs dans lesquels on peut toujours contempler les vestiges de cités que les éons ont renversées. Mon ami le capitaine fut mon guide à Nashren, où tout est soie et pierreries, les rues pavées d'orthoclase et de serpentine, les maisons aux portes d'acacia et les sanitaires en mosaïque multicolore. Mais lorsque je l'interrogeais à propos des terres de Diessa, qu’à nombreuses reprises j'avais vues sur des cartes, son visage se ferma. "Si tu veux, je t'y amènerai, mais là-bas tu ne trouvera pas de cités belles, car c'est une terre sauvage." Je lui dit que la beauté est aussi dans la nature, ce à quoi il me répondit "Puisque tu le souhaite, nous irons là bas. Mais avant cela, nous retournerons à Tan, car parmi mes hommes certains ne voudront pas te suivre, et je ne puis les blâmer pour cela.". Alors nous revînmes à Tan, aux brunes tours de grès et de granite, aux maisons collées les unes aux autres et aux rues couvertes d'arches portant des toits de branchages, et bien des hommes restèrent sur le navire. Nous nous séparâmes pour la première fois depuis des années, et nous n'étions plus que cinq à nous préparer à partir. Nous louâmes de belles montures à la robe noire et rousse, car Diessa est loin, et nous prîmes bagages.
Nous emportâmes de la nourriture et des boissons, car la route est longue et le pays de Diessa est sec, ainsi que de hautes torches, car là-bas les arbres cachent la lune, ainsi que des piques contres les bêtes. Nous partîmes un matin avant que le soleil ne projette encore les ombres de femmes de Tan contre les murs solides, et nous dirigeâmes vers l'est. Nous dépassâmes bientôt Lisu, dont les habitants nous regarder passer sans comme toujours émettre le moindre mot. Nous traversâmes les plaines et la savane de Sarbross, aux félins assis en bande qui nous jaugeaient en plissant leurs grands yeux obliques et aux arbres épars au feuillage haut d'où s'envolent des myriades de minuscules oiseaux. Nous marchâmes encore longtemps, et franchîmes le Jol dans lequel s'ébattent des poissons semblables à des serpents, et enfin sous un soleil de canicule vîmes la canopée des jungles de Diessa, telle une vaste bête tapie au fond de la vallée, jusqu'à la recouvrir, l'écraser, l'absorber. Nous campâmes, car personne ne veut y entrer de nuit, les ombres y sont menaçantes et celles qui ne vous suivent ne sont pas les plus dangereuses. Le capitaine était nerveux, et les hommes ne riaient plus.
Nous pénétrâmes la forêt le lendemain, tard dans la matinée, dans l'humidité étouffante alors que la brume achevait à peine de se déchirer. Nous étions nerveux, et à mesure de notre progression les troncs millénaires couverts de lianes épaisses comme des poings, de plaques immenses de mousses d'où sortait des champignons qu'aucun n'aurait jamais le courage de goûter tant leur formes et leur couleurs paraissaient inédites se rapprochaient, la jungle était dense et la progression difficile. Nous ne croisâmes personne, sinon des insectes de la taille de rats qui pullulaient autour des nombreux bassins à l'eau trouble et à la surface aux ondoiements sinistres. Partout ici était l'empire infini du silence, et cela nous terrifiait, et nous sentions des regards sur nous, des regards de bêtes qui n'attendaient que l'instant d'inattention, mais aussi d'êtres plus intelligents, calmes et patients, et de peur nous n'osions plus parler. Quelle folie m'avait amenée ici, comment avais-je pu compromettre ainsi la vie de si bons compagnons ? L'envie est bien mauvaise inspiratrice, et j'étais en ses rêts de n'avoir su me satisfaire des plaisirs immortels du pays de Ceth.
Un jour passa, et nous veillâmes la nuit durant, n'osant dormir en ce lieu fou, nous mîmes autour du camp dressé haut nos flambeaux pour chasser les ténèbres de nos faibles moyens. Nous nous murmurions à voix basse des histoires du pays de Ceth, celles qui prêtent à rire et à fêter, mais qui ici nous empêchaient à peine de trembler. La nuit semblait se renfermer sur nous comme une paume géante qui nous envelopperait pour ensuite nous broyer, et nous crûmes défaillir de joie lorsque enfin le soleil se leva à travers les larges feuilles des arbres épais de Diessa. Nous reprîmes le chemin, et je ne savais plus ce que je venais chercher ici. Alors que l'astre brûlant se faisant haut, et que nous fûmes gré aux feuillage de nous offrir leur ombre, nous bivouaquâmes près d'un ru qui bondissait en chantant sur des pierres moussues que les siècles avaient polies au delà de toute mesure, et ce fut alors qu'un des hommes qui s'était éloigné pour mettre à bien quelque besoin profond ancré en chaque homme revint précipitamment. Sans faire de bruit nous le suivîmes, et dissimulés à travers une trouée dans la verdure nous vîmes. Là étaient cinq être à l'apparence féminine, vêtue d'épaisse peaux animales, une était assise sur une branche et regardaient les quatre autres assises en cercle au sol discuter à voix basse en manipulant quelques petits instruments de bois ou d'os. Leurs visages étaient à tous cinq gracieux et ressemblait à ceux des légendaires tribus de l'extrême orient, au delà du monde connu, mais elles semblaient ici dans leur élément, et leur langue n'était aucune de celles que nous connaissions, et nous n'osâmes les déranger.
Nous revînmes sur nos pas, et je demandais au capitaine si il connaissait ces singulières êtres. Il avait l'air sombre lorsqu'il me répondit. "Celles-là sont les habitantes de la vieille jungle de Diessa, et nous n'aimons pas les voir. Elles vivent en groupe dans des villages arboricoles, et elles enlèvent ceux qui s'aventurent en terre de Diessa, car de la forêt elles sont les gardiennes, et ce sont des êtres étranges, car ce sont des japonaises habillées en gerbilles. Tu comprends pourquoi nous n'aimons les voir ou en parler, car au pays de Ceth personne n'est fier de cette aberration systématique.". Alors que je demandais à en savoir plus, il me racontait "Autrefois vivaient nombre de japonaises déguisées en animaux. Mais le temps fit son office, et alors les japonaises habillées en fauve se bouffèrent entre elles, et celles habillées en lemmings se jetèrent du haut des falaises, et celles habillée en aigle apprirent qu'elles ne savaient voler, et celles habillées en saumons apprirent qu'elles ne savaient nager. Leurs costumes sont chaud sous ce chaud climat, car non seulement leur apparence est ridicule, mais elles sont en plus totalement connes. Ceci la honte du pays de Ceth." et alors qu'il parlait je voyais mes compagnons qui se tenir la tête de ses mains, qui soupirer d'un air de profond désespoir. Cela à mon tour me rendit sombre, et je me souvenais des merveilles du pays de Ceth où tout n'était que beauté et joie, mais j'étais hanté par ces créatures pitoyables. Alors je parlais à ces hommes fatigués et nous eûmes une idée, ce n'était pas une idée du pays de Ceth mais elle leur plut ; et nous nous mîmes à la tâche.
Il fut dressé cinq hautes et épaisses branches, qu'à la base nous répandîmes d'une forte couche de morceaux de bois. Puis nous retournâmes là où les femmes-gerbilles jouaient aux osselets, et nous bondîmes, et fidèles à leur créature-totem, en nous voyant surgir elles firent les mortes. Nous ramassâmes donc nos proies inertes sans grandes difficultés, et vînmes les lier aux cinq bûchers que nous avions plantés. Satisfait, nous les contemplâmes se rendre compte de l'échec de leur tactique défensive, alors qu'elle commencer à se débattre en poussant des cris de eh bien, de gerbilles. Nous les caillassâmes assez, suffisamment pour que leurs cris attirent quelques congénères qui furent à leur tour saisies et entravées au pieds des premières. Finalement, alors que le soir se faisait, vous versâmes force boissons sur les créatures apeurées, avant que solennellement le capitaine, qui méritait cet honneur plus que tout autre, ne vint allumer le bûcher à une de nos torches. Rapidement, la forêt s'éclaira alors que les pauvres bestioles semblait seulement se rendre compte de leur sort, et elles hurlaient et couinaient alors que les flammes les léchaient, et nous finissions les boissons que nous avions entamées, et contemplions le magnifique spectacle en riant et chantant, et nous riions de bon coeur au son de la peau qui se craquelait et des os qui éclataient, et leur tenues de gerbilles brûlaient en dégageant une odeur épouvantable tandis que le rembourrage s'enflammait et dégageait une fumée toxique, et elle hurlaient à en mourir, ce qui somme toute n'était pas spécialement anormal. Les hurlements finirent par disparaître dans le mugissement majestueux du brasier, et fêtâmes l'heureux autodafé la nuit durant.
Puis à l'aube nous repartîmes de la jungle de Diessa, et nous étions satisfait, et sur notre chemin pour rentrer à Tan, nous nous arrêtâmes à Lisu, et à Sezn aussi, et au port de Tomer, pour porter la nouvelle, et sur notre passage les gens riaient et nous félicitaient, heureux d'avoir exorcisé le mal des basses-terres de Diessa. Mais nous savions tous que ce mal était encore présent, et qu'il faudrait bien des années pour en être débarrassé totalement, alors tous que nous étions, nous nous donnâmes rendez-vous l'année suivante.
Et désormais le dixième d'avril au pays de Ceth, on va brûler les japonaises habillées en gerbilles.
Il est un pays dont l'accès est ardu, car ses portes sont fermées à celui qui ne sait s'éloigner de notre monde plat. A l'époque de ce récit j'étais encore jeune, j'étudiais les mathématiques dans une bâtisse carrée, en fait un bloc gris sous le ciel gris de la ville laide, sale, dégoulinante de pluie et de gens à la mine sombre. Ma quotidien se résumait à peu de choses, hors des études, la boisson m'offrait abri pour oublier et les éléments qui harassaient la ville fatiguée, et ma vie qui s'en partait dérivant, l'alcool contrebalançait toute l'eau dans laquelle je sombrais. J'aimais encore à méditer et à imaginer quelques univers, ceux-ci auraient des couleurs vives et des valeurs fixées. Et la nuit, souvent à ma fenêtre je contemplais la furie de la nature, à ma table de travail étaient des manuscrits que je ne parvenais jamais à achever, des traités merveilleux où se croisaient héros et légendes, dieux et montagnes, démons et merveilles et de ces mondes figés j'étais le pauvre seigneur, au droit de mort sur des être qui ne vivraient jamais. Je quittais ces royaumes tristes, pour retrouver là la réalité qui alors devant moi se redressait en riant de ma faiblesse, se dépliant comme une araignée, car jamais elle ne m'avait quittée dans mes fictives pérégrinations. Mais pourtant elle dût bien m'avoir un jour en pitié, car ce fut elle qui me parla du pays de Ceth.
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Jack Vance et crémation de cons, hasardeux mélange. Un peu comme le bacardi et le liquide biliaire. je me suis un peu fait chier.
pas mieux. J'ai lu que les deux derniers paragraphes.
Pas si mauvais du coup !
Toute l'introduction, en bleue, à part la 1ere phrase et deux trois détails, j'adore. Donc ça partait très bien, et bim ! non, la suite n'est pas à la hauteur. Je me suis fait un peu chier, ensuite beaucoup, jusqu'à trouver l'écriture chiante. Vu les fautes laissées (assez surprenantes quand on voit comment sait écrire l'auteur à côté de ça), je le soupçonne de lui aussi n'avoir que survolé certains paragraphes de son texte. Bilan négatif, donc, et c'est dommage.
Pas la peine de commenter tout le début jusqu'à l'apparition des japonaises, ce n'est qu'un prétexte.
Donc les trois derniers passages sont drôles et déjantés à souhait, juste comme il faut. Y aurait bien la private joke lié à l'avatar de Hag sur le forum, mais pour le lecteur non initié (salope de pucelle), ça passera comme de l'humour absurde, sans souci. Bref, super texte quand on passe les premiers 80% du texte assimilables à une illusion d'optique pour piéger le lecteur. Les 9 premiers paragraphes n'existent pas vraiment.
Quand je me lance dans le lyrique songeur avec des phrases longues, je ne vois plus le temps passé. Parce que nihil à bien raison, ces 9 longs paragraphes n'ont d'autre intérêt que d'amener la chute particulièrement stupide.
Par contre, je suis un peu surpris qu'il reste des grosses fautes.
Content \o/
Un Aspégic 1000 et ça passe...
J'aime bien, d'un point de vu prouto-scriptural, le curieux procédé du texte qui réussit à nous mettre, finalement, dans la tronche de l'auteur en train de raconter son histoire, du moins de la rêver. Au début il arrive pas à bosser ses cours prosaïques, alors il rêve, mais ça vient pas, puis ça vient, et comme toujours ça part sur des trucs grandiloquents et chiants à foison, mais avec un style emporté tout à fait surlittéraire et tout à fait agréable si on le considère comme une comptine purement rythmique à endormir les gamins ; et puis comme toujours, tout à coup, le retour de conscience, paf, et on se dit, mais merde, j'écris/je lis de la crotte, là, et ça donne "car ce sont des japonaises habillées en gerbilles", et la suite.
C'est bien foutu parce qu'implicite et insidieux.
En fait on arrive à en avoir VRAIMENT marre à peu près au moment où les japonaises habillées en gerbilles apparaissent.
[edit] En gros, je veux dire qu'au moment où j'aurais gueulé MAIS TA GUEULE PUTE RHAAAAARGL au narrateur, l'auteur lui-même flingue son texte. Un auto-tagglepute textuel. C'est beau.
Ca n'empêche pas que les neuf dixièmes du texte sont follement gonflants ; et que la grammaire des verbes est parfois foutrement aléatoire, et d'une manière surprenante, à côté du foisonnement de lexique rare ici. Un effort, que diable.
Fine analyse, puisque mon idée de base, en plus de parodier Lovecraft (et plus précisément une nouvelle du recueil Dagon qui doit s'intituler Le Bateau Blanc ou un truc du genre) était de paumer le lecteur dans une histoire "banale" et sans grand intérêt et d'un coup faire surgir un truc complètement stupide.
Bref.
Par contre, mes méthodes de relectures étant ce qu'elles sont, quelqu'un pourrait il pointer quelques-une de mes fautes les plus aberrantes ?
Jeu prent lé deu preumier parhagraffe.
Ma quotidien
Je me retournais vivement
Je me remit
elle me tourmentais
le bruit de l'averse contre mes volets tambourinais
Les trois suivants et après j'arrête :
bâtit comme une montagne
n'ais crainte
Alors l'aube point (le passé simple de poindre n'existe pas, et ça c'est du présent)
un vent doux qui nous accueilli
les pontons de chênes
beaucoup d'autre
*enregistre enregistre*
Je suit quand même une sacrée tanche en conjugaison.
sans aller chercher, je me souviens avec horreur d'un "je faisaient"
j'ai vomi
J'ai commencé à lire. J'ai sauté jusqu'aux commentaires et je suis revenue lire uniquement la fin. Là ça passe. Sinon, ennui.
En fait de parodie de Lovecraft, je trouve que ce texte rappelle plutôt l'un de ses inspirateurs, Lord Dunsany. Un peu trop long, effectivement, et des erreurs de syntaxe, de grammaire, de conjugaison qui gênent la lecture. Le principe m'a plu, en revanche.
commentaire édité par Mill le 2008-4-20 13:37:15
Hep hep hep! Idée! On brûle le macchabée! Rien que pour m'avoir soulée, il mérite la mort par crémation!