La Saint Con est la Fête de l'Entente Sacrée Universelle entre les tribus des Parsocha et les Ouèmepey. Lors de ces étranges festivités, il est de coutume de brûler un con. Un con parmi les plus gras et les plus beaux des deux cheptels des Parsocha est ponctionné et un autre, tout aussi gras et dodu, est prélevé dans l'élevage des Ouèmepey le tout selon des critères précis. Les deux sont mis en concurrence et la tribu qui aura aura grillé le plus gros con aura le droit de boire plus de bière.
Le con est élevé en plein air et nourri toute l'année durant. Pour engraisser un con, il faut lui donner une occupation. Ainsi, au début de chaque année est organisé dans chaque cheptel, l'élection du Con en Chef des Parsocha et des Ouèmepey.
Cette année il s'agit de Seigle et de Kola.
Seigle, le con des Parsocha est un con de sexe féminin et à la jupe dévoilant les mollets avec lesquels elle a charmé tous les cons du cheptel des Parsocha. Elle avait deux adversaires particulièrement coriaces : Deska et Fabi, deux cons hargneux plutôt sexistes qui étaient très jaloux du sourire de Seigle. Ils auraient tant voulu réussir comme elle à charmer les cons du cheptel avec cet email diamantin, mais non, ils sont petits et moches (ou chauves et moches) et en plus, il ont l'air con. Alors que Seigle, si c'etait clair pour les Parsocha que c'était LA potiche de l'année, avait l'air gentille et belle. Les cons des Parsochas l'élurent donc unanimement au poste de Con(ne) en Chef du cheptel des Parsochas.
Du côté Ouèmepey, la lutte fut étonnamment bien menée par Kola. Kola avait maints adversaires, mais déjoua leurs pièges habilement par un coup d'éclat. Il accusa son rival le plus flagrant, Galouz', d'avoir été très méchant et de l'avoir poussé dans le torrent qui sépare les contrées Ouèmepey des terres Parsochas. Le torrent était très sale et très boueux à cette période de l'année et des tas de gens avaient caché des choses très obscures dedans. Kola mit Galouz' hors du jeu et menaça Mamme de révéler qu'elle avait caché dans le torrent un vibromasseur hors de prix (troisième algue à gauche) pour la faire taire également. Le doyen des cons de l'élevage des Ouèmepey aurait été parfait pour briguer une nouvelle candidature, mais il se faisait vieux et avait compris que de toute façon, il perdrait la partie contre Kola. Il préféra abdiquer parce qu'il ne sentait pas d'humeur à se faire donner la fessée par cette racaille politicienne, connue des services de police.
La sélection naturelle du con de chaque tribu est suivie d'une petite année de repos durant laquelle chaque con du troupeau se lamente sur sa connerie d'avoir élu à sa tête ce gros nioufs encore dix fois plus con qu'eux, attendtant pour les Ouèmpey et les Parsochas de la corpulence et de la qualité du con choisi pour le round final.
A la fin de cette année vient donc la Saint Con où les Parsochas et les Ouèmepey vont porter en triomphe chacun de leur con à la victoire. Parfois d'autres tribus sans importance viennent présenter leur cons, qui ne font d'ailleurs pas long feu face à la longue tradition de la St Con des deux tribus principales. Le con des Uds D'Ephe avaient cependant cette année obtenu un bon score à la Saint Con, avec leur jeune Baygon, attirant les bravos hypocrites de leurs adversaires et les sifflets des poivrots de chaque tribu. Ce bon score n'était d'ailleurs pas suffisant pour voir leurs réserves de bière suffisamment ravitaillées à la fin des festivités (mais ils avaient par contre beaucoup de beurre, une substance rare chez eux dont ils apprécient les propriétés lipides glissantes. Il se trouve en effet que le beurre est un excellent lubrifiant anal !... Ce n'est pas moi qui irai les contredire, mais ceci est une autre histoire.)
La bataille fut farouche entre les deux camps, cette année, en effet, une nouvelle arme entre camps venait d'être inventée (en fait elle existait déjà avant mais leurs prédécesseurs avaient beaucoup trop honte de s'en servir) : l'incendiage médiatique. Il s'agissait d'embaucher tous les crieurs publics et de débiter des insanités sur la candidate Parsocha, puisque seul Kola avait décidé de s'en servir, son programme étant encore plus pourri que celui du con moyen et aussi parce qu'il qu'il avait moins d'arguments. En effet, Seigle avait de grandes jambes lisses, épilées et Kola était petit et poilu. Seigle avait une paire de seins blancs et fermes et Kola une paire de noix et une bite qui ne pourrait pas faire mal à quelque chose de plus grand qu'un teckel. Seigle avait une allure calme et posée tout à fait charmante tandis que Kola était teigneux, râleur, égoïste et hystérique. C'est donc en toute simplicité que Kola joua sa meilleure carte : Il fit passer la Conne des Parsochas pour une pute, une mère indigne qui simulait au plumard et dont le frère avait participé à on ne sait plus quelle explosion contre un bateau qui a l'air d'être important, mais dont nous nous foutons allègrement.
Au final, à la fin d'un sprint d'enfer, Kola atteignit en premier l'arrivée, à une allure de 54 kilomètres à l'heure, tandis que Seigle fut freinée, atteignant à grand peine du 46 kilomètres à l'heure (gage du vote de tous ces électeurs mâles à qui elle a personnellement expliqué son programme).
Kola, vainqueur, fut donc porté en triomphe. Sous l'égide de son Saint Patron, le Con de l'année est porté par tous, Parsochas et Ouèmepey et éventuellement les cueilleurs de champignons qui peuvent passer par là et se laisser emporter par l'ambiance rotante et suintante d'alcool.
A ce stade de la compétition, les membres des deux tribus sont tellement torchés que, pour plus de respect de l'environnement, la voiture dans laquelle Kola fait son voyage vers le Crématoire Cérémoniel est alimenté par le vomi de tous les présents, la voiture étant Grogo, le plus grand individu à des kilomètres à la ronde, qui s'est tout simplement torché à mort avant de se greffer un moteur fonctionnant au bioéthanol et ce directement dans son foie. L'huile de vidange sort par les voies naturelles.
Kola fut cette année transportée par Grogo et jouit de son éphémère notoriété avec un divorce, un mariage, une signature de traité à Lisbonne, une sombre histoire de sms envoyés pendant le travail (il s'est d'ailleurs fait sérieusement réprimander par le professeur qui lui a rendu son téléphone à la fin de l'heure.) et le passage en force de lois que les cons prennent très au sérieux et qui seront le sujet des prochaines élections de cons.
Le rituel de crémation doit-être scrupuleusement respecté. Tout d'abord, les deux tribus (et les campeurs) doivent jeter tout ce qu'ils tiennent dans la main (très souvent des bières et quelques bolets qui auraient été du plus bel effet dans une omelette assaisonnée d'estragon.) sur le con élu et le porter sur le bûcher (amas de bois mal équarri qui n'avait pas servi à se chauffer ou à tailler un fût pour la bière) et qui s'enflamme de belle manière, faisant griller le con sur place, au sommet de sa gloire.
C'est au son de la Mare Seyait aux Demoiselles chantée par ces dames, au rythme du crépitement du costume Yves Saint Clauront de Kola, que ces messieurs négocient aimablement les fûts de bière restants. Les survivants Parsochas qui tentaient encore de parlementer étaient jetés dans le feu en plus de quelques gnons supplémentaire.
Le lendemain de la Saint Con sonnerait le début d'une nouvelle année et d'une sacrée gueule de bois pour tout le monde. Si Kola brûle toujours, et bien il cramera toujours, et ça fera du chauffage pour l'hiver ! (rien ne se perd dans ce pays, sauf les gnons.)
La Saint Con ? Qu'est-ce que la St Con ? Ses origines sont à la fois si loin et si près... Partons à la découverte des racines de cette fête hautement commerciale.
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Ah ouais, ben c'est spécial. Spécial et super chiant.
-10
Je nie ce texte.
En tous cas j'adore le résumé/commentaire.
A jeter.
wtf ?
Ça devient tellement stupide que c'en est marrant.
Ahahah. Vraiment, j'ai ri.
Et c'est tout de même moins nul que beaucoup.
Ah ouais non c'est très chiant quand même. Tout est dit dans le résumé.
J'ai même pas été jusqu'au bout du texte...dommage Claudia diantre.
très judicieux .qunad on met tous les noms d'indien dans l'odre çà fait un message secret !
alhè-toussevou-fairhefou-treban-dedegnous-hydrocef-al
...
que dire d'autre que "passe moi le beurre" sa a déjà été dit...
c'est pas drôle, pas spécialement intelligent (bien que je n'ai pas non plus la prétention de l'être plus que "l'auteur"...)
non vraiment pour ma pare j'ai trouvé sa regrettablement nul....
Pas accroché, pas mon truc.
Des calembours pas très vivants, mais plus encore, des sarcasmes sous-sous-jacents qui me font penser que Pepita fait caca dans la main que lui tend la Zone plutôt que d'honorer le contrat Saint Con. C'est peut être ça qui est la puissance du texte, mais que je ne vois pas coller au thème.
Si le but recherché était d'obtenir via les commentaires, un crâmage en règle, c'est sans nul doute une vraie réussite. Encore que le mot réussite sur la Zone, ne veuille pas dire grand chose... Ou tout dire... Mouais...
suis-je le seul à avoir penser à ACE VENTURA EN AFRIQUE en lisant ce texte?
oui, l'opsa.
bin merde alors... désolé....
Glup !
Mignon, comme tout, ce texte. Au point qu'on meurt d'envie d'euthanasier l'auteur.
Je ne dirais qu'une chose.
Rends moi mon vibro.
Peux pas. L'est coincé.
salut les con
Laborieux pignouf.