Mon enfance a toujours était heureuse, malgré le fait que j’étais nulle en matière de relation sociale. Des échecs sentimentaux consécutifs, comparables à une lamentable succession de fiascos pitoyables, qui n’avaient engendrés chez moi, qu’un dédain pulsionnel pour cette maudite race qu’était les hommes…
Toujours seule, à l’aube de mes dix-sept ans, j’ai entendu qu’une personne digne de confiance face surface lorsque je l’ai rencontré, lui…le Lapin mort…
Notre relation avait commencé depuis l’aube des temps et s’était inconsciemment ancrée à même mon essence. A sa rencontre, nos regards se sont cruellement cherchés et lorsqu’ils se sont enfin trouvés, nous avons fusionnés pour l’éternité. Ce fut alors pour moi une renaissance inattendue, ambigüe presque…Je n’étais plus seule, nous étions deux…et ce n’est qu’au bout de la troisième année que j’ai enfin compris. Son immatérialité s’était modifiée et avait pris une consistance solide, envahissant organiquement mon esprit.
J’ai alors enfin pu découvrir sa véritable personnalité, ses habitudes, ses intentions, ses projets. Pour moi ce fut une révélation, j’avais été enchaînée durant deux années à ce lapin mort et je commençais à comprendre ce qu’il était en train de faire…Il m’étouffait lentement, m’obligeant sans cesse à réfléchir, à me questionner, à me culpabiliser…Petit à petit, il s’était insinué en moi, grossissant mes côtés obscurs, tristes, chiants….Inconsciemment, je l’ai laissé m’envahir, me rabaisser, me fragiliser…
Allongée dans mon lit, les yeux rivés sur l’écran, je pouvais sentir près de moi son souffle chaud, son ronflement aigre…Brusquement tous ses défauts me revinrent en mémoire…Tous ces week-ends pluvieux passés chez lui à ne rien faire, enfermés dans sa chambre miteuse et étroite devant la télévision ou devant la console. Quel désastre ! Quel ennui !
J’avais toujours souhaité une vie mouvementé, imprévue. En échange de cela, j’avais opté pour une vie monotone, routinière, fastidieuse. Je devais décider de tout, prendre toutes les décisions pour éviter de sombrer dans cet ennui chronique et pathétique qui me valait quelques polarisations sentimentales. Il fallait donc que je prenne sur moi pour aiguayer un peu ce quotidien macabre.
Seule, dans cette relation soporifique, je devais tenter de le secouer, de le motiver, de lui donner envie de vivre alors que moi-même je ne souhaitais qu’une chose : mourir. Je tentais désespérément de communiquer avec lui, malgré son éternel mutisme, mais il n’y avait rien à faire, il n’était pas enclin à me faire ce privilège.
Pour le bien de notre relation, je devais inlassablement me déplacer à son domicile, parce qu’il n’en avait pas les moyens, sortir avec lui et décider de la soirée, parce qu’il n’en avait toujours pas les moyens !
Tout nos projets…que dis-je, mes projets semblaient impossibles, surréels. « On ne pouvait pas », « on devait attendre ». Alors, j’attendais, imperceptiblement les années passaient, et j’attendais…
Dans mon engrenage de solitude, j’avais beau me torturer psychologiquement, il ne comprenait pas. Même lorsque je lui expliquais, la seule réaction que j’ai pu attendre de sa part fut : « j’ai l’habitude maintenant, tu sais… ». Blasé, saoulé de tout ce que je pouvais faire pour tenter de m’en sortir. J’avais le droit de me taire et de souffrir en silence car « il ne comprenait pas ce que je ressentais ». J’avais beau tenté de lui expliquer ce qui se passait dans mon crâne, il ne voulait pas savoir. Il se disait « impuissant » face à mon état…Et moi alors ? Qu’étais-je censée faire dans ces moments où je souhaitais qu’il m’aide, qu’il me réconforte ?
Alors devant son habituel silence, son stoïcisme fréquent et sa passivité agaçante, je me débrouillais seule, encore une fois.
Toujours là, à se victimiser et à dire que tout était de ma faute, que c’était moi qui déclenchait toujours cette guerre incongrue ! Vomitive situation continuelle qui ne faisait que m’isoler un peu plus chaque jour dans mon esprit...
Quand j’arrivais à lui pardonner son état végétatif, il fallait qu’un autre problème me ramène à la triste réalité. Son ami d’enfance, omniprésent dans notre relation, ne pouvait m’empêcher de constater, impuissante, qu’il s’échappait de mon emprise.
Est-ce donc ça ma récompense ? Est-ce donc cela que j’avais mérité pour tous mes sacrifices ?
Je lui pardonnais tout, sans concession, et en contrepartie je ne faisais que subir son ignorance au quotidien, le moindre de ses faits et gestes me paraissant superficiels, dénués de tous sentiments. Sa vie sur un trône, la mienne dans la fange, à ses pieds…J’attendais indiscutablement qu’il s’intéresse à moi, me fasse sentir qu’enfin, je pouvais vivre prés de quelqu’un...Echec, incommensurable !
J’avais alors à cette désagréable impression de vivre seule, mais pas totalement seule, parce qu’il y avait toujours cette présence…cette présence funèbre, celle…d’un lapin mort.
Enfermée, emprisonnée, enchaînée même...je ne pouvais m’empêcher de songer qu’il tentait de m’étouffer. C’est pour ça que cette nuit là, à mes côtés, je l’ai laissé s’endormir le premier. Je venais juste de terminer mon dossier lorsque j’ai entendu son éternel ronflement. Enfin, j’allais pouvoir exorciser ce mal être qui rongeait mon corps depuis des années...
Précautieusement, j’ai tiré sur le fil pour éteindre la lumière et surtout pour débrancher la lampe. Je l’ai observé un instant dans l’obscurité, satisfaite de voir avec quelle facilité il pouvait s’endormir si vite. Puis, je me suis redressée lentement sur mes oreillers, en position assise, et j’ai quitté délicatement ma couche. J’ai empoigné fermement ma lampe de chevet, dont le poids conséquent me fit forcer d’avantage, et je l’ai posé contre ma poitrine. Lentement, silencieusement, j’ai fait le tour du lit et je me suis positionnée au dessus de lui.
J’ai attendu un instant.
Toutes ces années passées à ses côtés, à attendre qu’il se passe quelque chose. Mon cœur s’était mis à battre furieusement la chamade, mes gestes paraissaient moins sur que dans mes fantasmes. Etait-ce la peur où la haine que j’éprouvais à son égard qui me faisait douter ?
Toutes ces années perdues pour rien…
J’ai abattu l’ « arme » sur son crâne avec une agressivité inconnue. Un étrange bruit m’est parvenu à l’oreille, le mélange d’un son mat, étouffé, combiné à un craquement furtif. J’ai répété le geste plusieurs fois, pour être sur qu’il ne se relève pas et je suis restée devant son corps, une minute ou deux.
Je pouvais sentir mon coeur marteler furieusement ma cage thoracique. Les mains tremblantes, j'ai posé la lampe de chevet sur le sol glacial, puis, j’ai couru dans la salle de bain. J'ai ouvert le tiroir noir, à gauche de l’entrée et empoigné la bouteille inflammable que j’avais préparée au préalable, avant de revenir dans la chambre.
J’ai alors déversé le contenu sur le lit, sur le corps…et j’ai craqué l’allumette.
Ardemment, le feu a glissé sur lui comme de l’eau, et tandis que je regardais avec une fascination malsaine les flammes dévorer son corps, je n’ai pu m’empêcher d'ouvrir les yeux brusquement…
Haletante, je me suis redressée dans mon lit, le coeur battant et le corps en sueur.
- Un cauchemar ? Marmonna le Lapin mort, à ma droite.
- Non...un simple rêve...
Il se retourna en boule dans les coussins avec un grognement à peine perceptible. Complètement subjuguée, je restais là, dans le noir, durant deux bonnes minutes...
...Et inconsciemment, mon regard se posa sur la lampe de chevet...
Je ne sais plus pourquoi je lui ai donné ce surnom, tout ce que je sais, c’est qu’à l’origine, nous étions fusionnels.
Aussi, lorsqu’il a voulu me tuer le premier, je n’ai pas su quoi faire…Pour moi, il est passé du stade de Lapin blanc, à Lapin mort…
Aussi, lorsqu’il a voulu me tuer le premier, je n’ai pas su quoi faire…Pour moi, il est passé du stade de Lapin blanc, à Lapin mort…
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C'était vraiment utile que la narratrice nous raconte son enfance ?
Oui en fait pas plus inutile que tout le reste je suppose. Non mais c'est quoi ce fatras de conneries mièvres ? Qu'est-ce qu'on a à braire des déboires sentimentaux de cette pétasse lambda ? Une chialeuse infoutue de vivre seule et de penser pour soi, toujours dans l'attente de ce que le Mâle décrète et qui soulage sa déception dans la haine (uniquement en rêve, bien sûr). Putain de victime. Franchement, je compatirais volontiers, si c'était pas si pleurnichard, ou au mieux si c'était un peu mieux gaulé. Pour avoir écrit un tel tonneau de stupidités gémissantes, c'est bien la narratrice qui méritait de crever.
Bon pff... pour l'instant c'est le texte qui me donne le plus envie de brûler l'auteur, et en un sens, c'est plutôt une réussite pour la Saint Con...
Plutôt pas mal, ça vaudrait un bon 12 en rédac' en 5ème.
Sinon c'est mortellement chiant et on a rien à taper de ce qui est écrit...
Ha si, j'ai relevé ça :
"Son immatérialité s’était modifiée et avait pris une consistance solide, envahissant organiquement mon esprit. "
Définition d'invasion organique de l'esprit STP
Moi je veux la définition d'une immatérialité consistante.
on dirait du Arkanya quand elle ovule. Bien sûr y a des orthogaffes à droite à gauche mais bien sûr ça prend pas. J'aime bien. Je pense que tous ces seniments mieleux tartinés sur la copie sont justifiés dans le sens où ils servents à planter le décors. Je voterais bien pour lui mais faut dire que ma lecture de chevet c'est de la collec Arlequin en ce moment.
Bon, pardon, je réagis probablement comme un con, ou bien non, je sais pas ; mais pour moi un texte en langue française c'est en langue française, et ça, c'est du gloubi boulga. Faut pas utiliser des tournures ou des mots qu'on maîtrise pas ; on fait juste de la merde.
"j’étais nulle en matière de relation sociale" : bravo, aussi lourd que les maillets sur la gueule de Nikky Larsson. Je suis Nikky Larsson.
"Des échecs sentimentaux consécutifs, comparables à une lamentable succession de fiascos pitoyables, qui n’avaient engendrés chez moi, qu’un dédain pulsionnel pour cette maudite race qu’était les hommes" : non, ils sont pas comparables à, ils sont, tout court, connasse. Ensuite, que la succession de trucs pitoyables soit elle-même lamentable, ça fait pas un peu beaucoup de chialerie et de pléonasmes ? Résultat, illisible.
Je fais un effort et j'essaie le troisième paragraphe, et paf : "Notre relation avait commencé depuis l’aube des temps et s’était inconsciemment ancrée à même mon essence." Ah ouais, l'aube des temps, quand même. La narratrice, c'est Chaos ? Ou le Dieu des monothéistes ? Connasse. Et sa relation s'ancre à même son essence, ah bon.
Ajouter et surajouter des mots kifonbien, ça fait juste con.
Et ça donne un texte de merde.
C'est vraiment nul à chier.
oui mais on écrit Nicky Larson
Nul
Nicky Larson, oui, mes excuses. J'étais trop jeune pour me soucier d'orthographe, à l'époque.
c'est vrai que ça avait rien avoir avec la st con, c'est pour ça que j'l'ai retiré...mais il a été publié entre-temps, autre chose, j'emmerde les gros cons qui ne comprennent rien au lapin lambda...
plutot que de les recouvrir de caca, tu ferais mieux de les flamber... c'est l'occasion ou jamais, puisqu'à la St Con, tu peux tuer autant de cons que tu veux par crémation, tu as l'immunité judiciairement parlant.
A jeter.
Aux oubliettes.
Pendant toute ma lecture j'ai pensé au texte "le lapain" de Mentalfactor. Je m'attendais à ce que ça parte en délire stupide à tout instant.
Eh ben non.
Rien à dire. A chier.
Ouais je l'avais sauté aussi celui là, mais bon c'est pas très grave : trop sombre, trop psychologique, trop de mots. Trop tout court en fait.
C'est chiant les gens qui trouvent tout chiant.
Moi j'ai lu jusqu'au bout comme un petit polar.
C'est vrai que Arlequin c'est pas dans mes chants !
Tu voulais sûrement dire un petit poney ?
Hein quoi?? Qui parle de poney?? Y'a une gang-bang d'organisée avec un poney??
...domie ?