C’est la seule solution si on veut pouvoir s’en sortir un jour, de cette nuisance sentimentaliste bon marché et de ces régurgitations communistes obsolètes. Je m’en tamponne qu’il ait fait de la taule pour un braquage digne d’un vol d’orange sur un étal de province : c’est pas comme ça qu’il va s’en sortir, ça serait trop facile. Non non, pas avec moi en tout cas. Aucune chance que je tombe dans le panneau ‘repris de justice au grand cœur’ et si on me pose des questions, j’ai mon permis de chasse aux acteurs sudoripares.
Le couplet de l’humaniste africain ne prendra pas, monsieur Opération Bol de Riz, vous êtes un buriné d’opérette, une aberration comme on en voit peu, à peine positionnable dans un clip de Yannick Noah. Toute autre définition s’en verrait superflue et je me fais un devoir de régler ici même le sort qui vous échoit.
Six lignes sur Wikipédia : intercalé de justesse entre Bogut - joueur de basket australien obscur sanctionné lors d’un match contre les Toronto Raptors pour avoir insulté un spectateur de sa propre équipe - et Boia Chi Molla - la devise italiano-fasciste d’antan qui fait dorénavant loi dans les virages du Stadio Olimpico romain, faute de mieux -, si c’est pas une preuve de statut bas de gamme, je veux bien m’envoyer des tartines de sperme tous les matins jusqu’à ce que Dakar devienne la capitale culturelle du monde libre.
Ben ouais, je me renseigne, il faut bien quand on veut éviter de dire des conneries ; à ceci près que dans le cas du chamane fripé détenteur du chapelet à boules touristique, avancer n’importe quoi ( catégorie ‘sidaction et consorts’ ) permet de tomber quand même juste huit fois sur dix.
A l’entendre, on pourrait croire qu’il a guidé le peuple sénégalais sur la voie des accras de morue mais c’est une erreur puisqu’il a préféré s’illustrer au sein de démarches un tant soit plus majeures au nombre des desquelles on soulignera ses brillantes participations au consternant ‘Subway’ de Besson et autres ‘Tykho Moon’ pseudo-revendicatifs du dessinateur Enki Bilal, l’underground de la glande mammaire monochrome en deux dimensions.
Une appellation balancée en coulisses par Jolivet, la première pierre sur laquelle on bâtit les mauvais sketches, bien placé pour disserter sur le sujet lui aussi puisqu’il n’a pas reculé devant la déferlante de la présidence aiguë, gratifiant l’auditoire de Campus en sommeil larvé de sa nouvelle trouvaille sémantique ‘je ne suis ni sarkophile, ni sarkophobe mais sarkophage’, récupérant au passage le créneau ‘écharpe immaculée et lit à baldaquin’ du défunt Brialy, qui lui n’en demandait pas tant. Présent ce soir-là, Bohringer exprima son ravissement, ce qui laisse à penser - au vu des éléments oculaires qu’il exorbitait avec l’aisance des lémuriens sentinelles les plus agiles en la matière - d’une part que l’invention terminologique de cave a conquis son cerveau reptilien coupé au manioc et d’autre part que le cancer du larynx est somme toute une pathologie d’utilité publique.
Mais revenons aux agissements plus aériens du penseur tribal qui, entre deux réalisations cinématographiques abyssales tout droit sorties de la moule à Candy si ce n’est celle de l’ancêtre éthiopienne Lucy - ce en quoi elles font honneur à la qualité de la production systémique française à n’en pas douter -, ne trouve rien de plus perspicace à faire que de distiller ses sécrétions casamançaises dans quelques ouvrages de saltimbanques crasseux où l’on peut y lire les divagations frileuses de marxistes paumés.
Faut lui coller une balle entre les yeux, à Gérard Miller
C’est la seule solution si on veut pouvoir s’en sortir un jour, de ce marasme total et de cette reptation des synapses restantes. Je m’en tamponne que son père ait tenté de creuser un tunnel sous le mirador ouest, un soir d’automne quarante et un : c’est pas comme ça qu’il va s’en sortir, ce serait trop facile. Non non, pas avec moi en tout cas. Aucune chance que je tombe dans le panneau ‘juif sinistré’ et si on me pose des questions, j’ai mon permis de chasse aux sociologues de square.
Le couplet du rescapé ne prendra pas, monsieur Culture Pub, vous êtes une raclure, un triste palmipède au coin-coin qui sonne comme un appel au meurtre, à peine un Gérard du Café des Sports. Toute autre définition s’en verrait superflue et je me fais un devoir de régler ici même le sort qui vous échoit.
Dix lignes sur Wikipédia : intercalé de justesse entre Miguelito - rasta inconnu notoire lui-même sanctionné par deux lignes absconses - et Mimaland - parc d’attractions malais trop tard disparu lors d’un éboulement salvateur -, si c’est pas la preuve d’un statut bas de gamme, je veux bien m’envoyer un bol de glaires tous les matins jusqu’à ce que Robert Hue devienne Ministre délégué aux stands et tréteaux.
Ben ouais, je me renseigne, il faut bien quand on veut éviter de dire des conneries ; à ceci près que dans le cas du conférencier ès freuderies au petit théâtre des Guevariens périmés, avancer n’importe quoi ( catégorie ‘affliction et consorts’ ) permet de tomber quand même juste huit fois sur dix.
A l’entendre, on pourrait croire qu’il a rédigé la version Temesta de Germinal mais c’est une erreur puisqu’il a préféré s’illustrer dans des œuvres un tant soit plus majeures au nombre desquelles on soulignera sa brillante participation au fameux ‘Le tennis et la sexualité’ de Saretsky qui depuis fait loi à proximité des courts pendant le passage du filet.
C’est Guillaume Depardieu qui a lâché l’info en tout cas ; bien placé pour disserter sur le sujet puisqu’il fréquente lui aussi le milieu de la raquette, pas étonnant quand on sait qu’il a affirmé chez le vieux partouzeur du faubourg Saint-Honoré, ignorant superbement La Baffouille qui essayait encore de placer son gag-piscine avec l’abnégation qu’on lui connaît, que ‘même avec sa prothèse, il pouvait encore prendre n’importe qui par derrière’. Présent ce jour-là, Miller était ravi ; ce qui laisse à penser - au vu de l’application qu’il porte désormais à monter sur les tabourets des divers plateaux télé qu’il fréquente - d’une part que la patte en uréthane n’a qu’une parole et d’autre part que la source dudit renseignement est fiable.
Mais revenons aux agissements plus aériens de la menora de Paris VIII qui, entre deux clins d’œil lubriques à destination du lofteur up & down hérissé - pourtant sarkosyste ambitieux autant que Tolstoï est un écrivain passionnant, le tout sans le savoir - pendant les quotidiennes du rachitique porteur exclusif du t-shirt manches longues qui a tout essayé hormis l’utilisation synchronisée de ses deux hémisphères, ne trouve rien de plus perspicace à faire que de distiller sa bave humaniste sur les ondes radiophoniques.
On laisse beaucoup trop de créneaux d’expression libre à ce genre de spécimens selon moi ; à vrai dire, une censure panoramique les concernant serait largement apte à satisfaire mon instinct répressif primaire, néanmoins voir circuler librement cette coalition de protagonistes toute prête à servir les besoins de mes insatiables offensives ne peut que me réjouir dans une vision sur le long terme. Voilà au bout du compte le bénéfice primordial que tout être sensé peut retirer de l’absurdité environnante, dès lors que l’on admet être un contempteur planqué et que l’on se permet l’indécence de s’en glorifier.
Faut lui injecter le paludisme en intraveineuse, à Richard Bohringer
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Chouette ! je suis le premier !
Ne lisez pas, c'est comme d'habitude. De la sauce, de la sauce et encore de la sauce pour cacher la misère d'une bidoche gonflée au jus de parlote. Le plus amusant reste encore d'échanger les adjectifs et les soi-disantes saillies spirituelles qui constituent à peu prés tout le potentiel littéraire du monsieur. La platitude lourdingue de cette diatribe forcée n'y perdra rien.
Quelle objectivité remarquable.
Une outre de suffisance disserte sur deux de ses collègues...
C'est lourd mais lisible, avec de bons morceaux que j'ai la flemme de repêcher...
+1 pour Caboche.
J'avais tapoté un article du même genre sur Drucker, mais j'ai eu plus de chance qu'Oméga, je n'ai pas été publié, on a direct mis mon texticule dans la poubelle, maintenant je cherche l'autre...
Waw, des putains de pamphlets !
Il y a comme un effet de perfection dans la juxtaposition de l'image et du texte, on peut pas dire que ce soit toujours le cas.
En conséquence, c'est très satisfaisant.
tu faiblis tant dans la critique que dans le style,
quelque part je préférais encore tes textes lourds, pompeux et autosatisfaits mais qui pouvaient par miracle tourner autour d'un vrai sujet
parle de toi j'aime mieux, à défaut...
et puis éteins la TV
commentaire édité par LCBeat le 2008-4-8 9:2:51
Moi j'aime bien, c'est ce qui compte. Ce sont des pamphlets pusillanimes mais pusillanimement vrais comme dirait l'autre. C'est exactement le genre de textes facilement démontable qui fait sourire, comme le modèle de canapé 'Klinggebrük' d'un magasin scandinave que je ne nommerai pas mais avec des coussins en tête de clown : objet familial, trouve sa place dans tous les foyers, caustique mais soft, alliage subtil de positionnement subversif tendant vers le conventionnel du moment et de séparatisme léché.
Bon après, on reste pudique et on montre pas trop son enthousiasme quand on décide de cracher trois lignes laconiques en-dessous, ligne éditoriale oblige : un peu de tenue, on est sur la zone quand même...
Et en l'occurrence, t'arrives à te fondre dans la masse avec souplesse à ce que je vois : belle adaptabilité.
Bon, en allant pisser, je vais dunker tes conseils de vilain grenoblois chapeauté dans ma poubelle qui dégueule des filtres à café en voie de décomposition.
Tchuss.
Bisous.
Doigts dans le cul.
commentaire édité par Omega-17 le 2008-4-8 11:4:15
C'est toujours attendrissant une réponse qui commence par "moi je".
Heureusement que j'ai amorcé cette réplique de première main avec " moi j' ", alors.
Putain, je suis passé à une voyelle de la tendresse : quel feinteur je fais.
commentaire édité par Omega-17 le 2008-4-8 11:6:24
Soit il est con, soit il est de mauvaise foi.
Remarquez, on peut cumuler.
Deux phrases sans un mot d'anglais. Bravo,mon lapin !
Vous reprendrez bien un peu de musellement, non ?
Faut profiter : c'est happy hour.
commentaire édité par Omega-17 le 2008-4-8 12:9:28
La partie "Gérard Miller", je m'en serais passé, vu que je ne sais même pas qui c'est. Le principe et la réalisation de l'attaque virulente et dérisoire contre un personnage comme Bohringer, notamment l'allusion très visuelle au lémurien, m'ont plu et fait marrer. Quand un texte est suffisamment bien écrit, je deviens très bon public, peut-être. Ou c'est juste que le ton d'écriture d'Omega-17 me convient, quand il sort du racontage de vie sur des pages et des pages.
Je suis persuadé que ce texte aurait été bien accueilli il y a deux ou trois ans, mais je ne sais pas si on est vraiment submergés par les connards grincheux ou si c'est moi qui le deviens.
Texte pour trentenaires, voire plus, je me suis pas fait chier à chercher. Du coup j'ai rien compris, mais j'ai au moins souri à de nomreuses reprises, ça doit être plus drôle quand on connait. Bref.
Le mot littéraire : trop de périphrases, rendant le texte lourd. Discour redondant et usité du gars qui s'amuse à écrire. Non mais on a pas idée.
Le sentiment de ne pas comprendre la moitié des vannes frustre un tantinet, cependant.
"Connard" ça ferait pas mal comme nom pour un huitième nain.
"Connard" ça ferait pas mal comme nom.
"Connard" ça ferait pas mal.
Connard.
Gérard Miller est très bien, j'ai pas lu le texte pour cette simple raison.
Connard
pas mieux
J'ai bien aimé le premier paragraphe, bien écrit et enlevé, et j'ai même souris avec l'histoire du clip de Yannick Noah.
Apres ça ne décolle pas. Même si c'est bien écrit ça devient complaisant dans l'écriture, ça ne se développe pas. Le deuxième paragraphe n'ajoute rien. Du coup j'ai décroché...
Bah Lemon, tu sais ce que c'est : dans le milieu du jeu vidéo, du cinéma ou de l'écriture, on essaye toujours de vendre des add-on alors que ça n'apporte pas grand-chose à la version de base.
Dans cette optique, ça reste fidèle à l'idée.
L'idée reste fidèle à l'optique.
La fidélité reste idéalement binoclarde.
Mes lunettes sont solides.
Je crois que ce brave garçon essaye vainement de faire croire que cette phrase était incorrecte.
Quel dommage qu'il ait tort et qu'il passe pour un niais, cependant il a pour lui la force de l'habitude.
bonne journée.
Encore raté, ma caille !
Je me gaussais de l'amusante vacuité (un mot qui te plaît, n'est-ce pas ?)de ta dernière phrase. Bien écrire, ça n'est pas seulement écrire correctement.
"Je crois que ce brave garçon"....
Toute la différence entre nous : tu crois, alors que je m'efforce de penser.Mais je ne suis pas persuadé que tu saisisses la nuance.
"Toute la différence entre nous : tu crois, alors que je m'efforce de penser.Mais je ne suis pas persuadé que tu saisisses la nuance."
Chocolatine Award, indéniablement.
Tu aurais pu rajouter "nananère" : ça m'aurait rajeuni de 20ans et ton discours aurait conservé tout le bénéfice de son affligeante puérilité.
Enfin, c'est déjà pas mal comme ça.
commentaire édité par Omega-17 le 2008-4-9 9:57:9
héhé, j'ai trouvé ça très amusant.
Et plutôt assez juste pour Miller (mais si Dourak, c'est le psy préféré de ruquier et drucker. sûre que tu l'as déjà vu), sans doute parce qu'en dehors du grand chemin et d'un vague feuilleton Boringer m'interpelle assez peu.
La structure pourrait être appliquée à beaucoup de gens, l'habitant du faubourg Saint Honoré mériterait bien un pamphlet à lui seul, et les comparaisons sont souvent jubilatoires.
Même si je ne trouve pas que ça soit vraiment dans l'optique de la zone, j'ai trouvé ces deux pamphlets très chouettes.
Moi aussi je fais partie de ceusses qui préfèrent quand tu n'étales pas ta life.
commentaire édité par Marquise de Sade le 2008-4-9 12:11:54
Ma vie n'a aucun intérêt : il faut que j'en parle pour m'assurer que les gens soient bien au courant, c'est essentiel. Ils me remercieront plus tard, je m'en fais pas pour ça.
P.S. : Je viens de lire 4 épisodes de n3rDz, je suis bouleversé d'apprendre qu'il y a des caméras chez moi. En conséquence, je mène une action en justice afin de réclamer 1% symbolique des droits d'auteur.
commentaire édité par Omega-17 le 2008-4-9 13:25:3
Bah, moi, je trouve ça zonard. Bohringer, étiquettable "artiste au grand coeur", a donc plutôt le profil "personnalités préférées des Français", le genre de personnage qu'un public applaudit a priori, quoiqu'il puisse débiter comme discours supposé généreux et en général découplé de la réalité. Donc, l'agresser, ça ne se fait pas. Donc, le faire, c'est zonard, catégorie anticonformisme dérisoire. CQFD (DTC).
Le pire, c'est qu'en fait, je le trouve vraiment sympa, Bohringer.
Le pire c'est qu'il est Vraiment sympa Bohringer en fait.
Et c'est vrai que dans le grand chemin...il joue bien.
Il est con Miller, c'est peut-être pour ça que j'ai plus aimé la seconde partie.
En gros bien écrit et amusant mais boff quoi!même pour "une trentenaire voir plus".
Parce que putain Miller t'aurais pu j'sais pas mais lui péter la gueule mieux que ça
quel gros con cet omega 17. arrête de te cacher derrière un pseudo pauv cloche, le jour où tu vivras d'un art quelconque tu seras moins frustré par la réusite des autres. Le paludisme j'l'ai déjà eu et j'en suis pas mort. Toi par contre, tu l'es déjà mon pauvre zombi!
Omega 17 je pense très sérieusement que vous devriez vous allonger sur le canapé...c''est triste de lire de votre propre plume que votre vie n'a aucun intérêt...avez vous été u enfant désiré? hum...surement pas...un frère jumeau mort dans mort dans le ventre maternel dont vous porteriez la culpabilité et du même coup cet envie de donner a mort aux figures masculines illustrant une part de vous même que vous ne serez jamais...
pauvre oméga, passez donc aux omega3, il parait qu'elles donnent la forme.
c'est bien mais maintenant faut plus venir, hein.
Me faire faire le déplacement pour lire ça, non mais enfin, les gens ne respectent plus l'ennui d'autrui, c'est pas croyable ça..