Il s'arrêta deux minutes, s'étira. Des articulations craquèrent douloureusement, phalanges et lombaires. Il fit voler son regard fatigué autour de lui. La secrétaire installée au bureau en face de lui lui sourit vaguement. C'était une pauvre connasse, celle-là.
La politesse de ses collègues de bureau était de toute évidence feinte, il aurait voulu s'en foutre, mais pas moyen de penser à autre chose. Des sourires vides de substance, qui méritaient d'être fracassés à coups de marteau, des visages de porcelaine vitriolés de néant...
Des banalités affligeantes volaient au ras du sol. Dans une demi-heure, il lâcherait cette saloperie de machine qui lui dévorait le cerveau et se jetterait entre les rues obscures...
Il ricana tout seul dans son coin.
- Alexandre, je peux te parler une minute ?
Lex sursauta légèrement et tenta de chasser la vague de colère livide qui venait de le prendre au ventre. Il leva la tête le plus naturellement possible, style le mec chargé de boulot, les os de sa nuque se mirent à répercuter le rythme accéléré des artères.
Michael Saül jetait son ombre entre l'écran bleuâtre et les reflets morbides du crépuscule.
Lex se composa une expression correcte, fronça légèrement les sourcils, tenta de canaliser cette foutue accélération respiratoire vers les naseaux, mais il avait du mal à se concentrer sur cette foule de détails compliqués.
C'était un vrai merdier ce soir.
(je peux te parler deux parler deux minutes, c'était ça la question)
- Euh oui... Bien sûr.
Saül s'assit sur un coin du bureau de Lex. Il avait un tas de feuilles entre les mains et Lex reconnût avec un frisson ses tableaux de la semaine passée. Saül, de toute évidence peu pressé d'en finir, faisait semblant de les passer en revue à la volée. Son accent anglais chuinta à nouveau entre les tympans de Lex :
- J'ai commencé à regarder tes résultats...
Lex connaissait la chanson.
- L'ensemble a l'air correct, mais j'ai encore relevé plusieurs erreurs. Ca commence à devenir assez pénible...
Lex baissa les yeux, pas de soumission mais de rage.
- Tu comprends bien que mon boulot, c'est pas de passer deux heures à vérifier les listes chiffre après chiffre, pour y trouver une faute de frappe éventuelle.
- Ouais...
- Vérifier ça, c'est ton boulot, hein ? Depuis un mois que tu a commencé d'installer ce foutu programme, y a pas eu une semaine sans que je trouve d'erreur, c'est systématique. Je crois pas que le chef va supporter encore plusieurs mois de ne pas avoir de réseau potable dans cette boite, ce que je t'ai demandé, tu pouvais le faire en deux semaines. N'importe qui d'autre l'aurait fait en deux semaines. Alors je commence à en avoir un peu marre.
Lex tenta de se recroqueviller plus encore, mais c'était difficile.
- Tu vas me récupérer ça et me le rendre demain, nickel et sans bavure, compris ? Ce que tu me donne doit être intact, qu'il ne me vienne même pas à l'esprit qu'un deux ait pu remplacer un trois par erreur dans un tableau de dix mille cellules. C'est à cette seule condition que la confiance s'installera dans notre équipe. D'accord ? Et je passerai voir où en est le réseau.
Lex hocha piteusement la tête.
- Bien... Tu sais que j'ai la possibilité de t'adresser un avertissement écrit. Un C.D.I., ce n'est pas forcément éternel. Alors fais quelques efforts et corrige ça. C'est les dernières fautes de ce genre que je tolère. Entendu ?
Pas une seule fois la voix de Saül ne s'était élevée. Lex s'acharnait à ravaler les déferlantes de colère qu’il exhalait à la ronde lorsqu'il aperçut du coin de l'oeil le complet gris de son chef s'éloigner. Je vais finir pas te le faire bouffer, ton accent à la con.
Lex sentit son squelette se défroisser petit à petit, même si la menace continuait de planer dans son cerveau. Dans son dos, il imaginait ses collègues qui le regardaient à la dérobée. Ceux à qui il lançait des regards douloureux faisaient semblant de discuter ou de travailler, mais il était persuadé qu'ils avaient été aux aguets pendant la scène, qu'ils l'observaient dès qu'il détournait les yeux. Qu’ils l’observaient tous...
Putain, il les détestait, clair, mais il aurait été si content que l'un d'entre eux prenne la peine de lui adresser la parole. Mais ces enfoirés affectaient une sourde indifférence, ils faisaient comme s'ils ne le voyaient pas, comme toujours depuis qu'ils avaient compris qu'ils avaient affaire à un dépressif plutôt qu'à un clown.
Il laissa ses vertèbres se reposer contre le dossier molletonné du fauteuil et son regard glissa sur le tas de feuilles déposé par Saül, sur son bureau. Des nuées de mouches bourdonnaient furieusement dans son cerveau et il voyait ces sales merdes d'ordinateurs exploser et flamber, tomber en cendres. Il respira profondément par la bouche pendant que des vagues blanches perturbaient ses yeux. Les derniers employés du grand bureau s'apprêtaient à partir. Ils déconnaient gentiment, sans lui accorder un regard, mais Lex sentait toute leur attention braquée sur lui.
On avait fini par comprendre qu'il était particulièrement fragile, qu'un mot déplacé pouvait lui gâcher sa journée, et tous en profitaient outrageusement. Derrière l'écran, l'étoile morte plongeait dans le néant, il était encore là pour quelques heures.
Deux francs dans la fente.
Une vibration, un clac quand le gobelet se met en place au dessus de la grille d’évacuation, et le café soluble brûlant qui se déverse. Lex surveille la surface noire monter le long du plastique, ses remous qui créent de la mousse à la périphérie, et la vapeur qui s’échappe.
Un bip aigu qui indique que le café est prêt.
Servez-vous.
Deux francs dans la fente.
Une vibration, un bruit de plastique maltraité et de café renversé alors qu’un second gobelet tente de prendre la place du premier sans que celui-ci ait été enlevé. Le second gobelet n’est pas en place, il est couché en travers de l’autre, le café gicle du ventre de la machine et éclabousse l’amas de plastique. La grille d’évacuation dégoutte de café.
Bip.
Deux francs dans la fente.
Cette fois, le gobelet glisse sur les autres et tombe à terre. Le café recommence son manège, son odeur envahit la salle de pause. Lex à les jambes de son pantalon constellées de tâches marrons, mais ne recule pas. Il suit le mouvement d’un oeil attentif, pendant que les gens qui traversent la pièce s’écartent de lui, l’air effrayé.
- Comment est-ce que vous interprêtez le fait que vos collègues de travail vous rejettent et vous créeent des ennuis supplémentaires ?
Lex haussa les épaules, les yeux rivés à la fenêtre. Le silence s’étira et se tordit autour de lui. L’autre attendait sa réponse, mais Lex n’avait absolumment aucune envie de l’aider. Le psy soupira et reprit enfin :
- Vous comprenez bien que dans un groupe, une micro-societé bien organisée et hérarchisée, comme peut l’être un service, une entreprise ou une administration, il y a des règles tacites à respecter...
Toujours rien.
- Le fait de ne pas les respecter vous exclut d’emblée, c’est certain, toutefois ce n’est pas irrémédiable.Votre situation peut revenir à la normale, ce sera moins simple que si tout avait été bien dès le début, mais vous pouvez encore rattrapper le peloton. Vos collègues garderont dans un coin de leur mémoire votre attitude présente, mais ils finiront par vous acceptez si vous leur donnez des gages de bonne volonté, et si vous allez vers eux bien sûr... Vous comprenez ?
- Ouais ouais...
Il s’en foutait, il en avait marre et ses yeux le brûlaient.
- Vous n’avez pas l’air vraiment convaincu. Et tout le problème repose là : c’est à vous de faire les efforts, pas aux autres, à-vous-seul. Seulement est-ce que vous le souhaitez vraiment ? Celà ne me parait pas sûr. Mais rien n’ira mieux si vous refusez de faire les efforts.
Faire les efforts, faire les efforts... Il ne savait dire que ça, cet abruti de psychiatre. Depuis que Lex le voyait (celà faisait des années, et avant lui, il y en avait eu un autre) il répétait la même chose, comme si il espérait qu’un jour ses conseils porteraient.
Mais en fait il s’en cognait. Lex le savait, il n’était qu’un client de plus dans une journée déjà bien chargée, le psy lui administrait des sermons appris par coeur, sans conviction aucune et sans même y penser. Il n’était pas son ami, pas son confident, juste un agent de l’ordre chargé de casser les volontés et de ramener les marginaux dans la douce voie de la sacro-sainte Normalité.
Pourquoi ses collègues le rejettaient ? Lex n’avait pas eu besoin d’un attardé de psy pour se faire une opinion sur la question. Ils le détestaient parce qu’il était différent, et qu’il refusait de se fondre dans le moule. Contrairement à eux, il n’était pas un employé-modèle, souriant, bien habillé et complètement décervelé. Il ne se laissait pas briser par ses supérieurs, il ne se mettait pas à genoux et haïssait le compromis et tout ce qui allait contre ses idées. Pour celà, jamais on ne l’intégrerait à ce troupeau de bétail bêlant les mêmes banalités à longueur de vie, s’accroupissant de terreur face au marteau de l’équarisseur.
Le but ultime d’un groupe est d’en formater les membres, de les faire plier, abdiquer toute responsabilité et toute humanité, la différence était bannie, les opinions personnelles pourchassées. De la lobotomie à grande échelle. Comme si le ventre des mères avait été remplacé de toute éternité par une effroyable chaîne de montage d’où sortaient en file indienne des centaines de clones au sourire immense, aux yeux vides et aux gestes mécaniques, tous les mêmes. Comme si la construction de nouveaux petits humains était assurée par une entité décidée à ce que rien ne change, jamais, depuis que la race était devenue grégaire.
Et ce psy n’était qu’un envoyé de cette pseudo-société à la con, chargé de lui laver le cerveau, de lui inculquer les principes d’une fausse réalité, bref de le détruire.
Ce pauvre con avait raison : jamais Lex ne ferait l’effort de devenir comme eux.
- Bon, alors tu peux m’expliquer ce qui se passe ?
- Qu’est-ce que vous voulez dire ?
Saül était bien assis tout au fond de son fauteuil rembouré de chef, il se balançait doucement de droite à gauche, la suspension produisait un léger grincemment irritant à chaque allée et venue. Lex avait refusé de s’assoir sur les chaises de réunion en face, il restait debout, les mains dans les poches, un peu appuyé contre le coin de l’immense bureau.
- Ferme la porte, s’il te plait.
Lex s’éxécuta en ricanant doucement. La porte donnait sur l’open-space où il travaillait.
- Ce dont je parle, c’est de ce... comportement que tu as décidé d’adopter depuis quelque temps.
- Oui.
- Tu vois de quoi il s’agit ?
- Oui.
- Le retard systématique les matins, le manque de motivation dans ton travail, qui se traduit par une... productivité toujours en baisse, des résultats de mauvaise qualité, je t’en ai fait plusieurs fois la remarque, ton attitude envers tes collègues et moi-même qui se détériore...
- Et vice-versa.
- Tu ne dis plus bonjour les matins, tu évites les pauses avec les autres, tu vas manger seul dans ton coin, tu n’adresses la parole à personne, tu réponds avec agressivité.
- Je ne savais pas que c’était répréhensible à ce point.
- Ca compromet ton intégration dans le service, et si certains s’intègrent mal, c’est tout le service qui fonctionne mal. Et je ne te parle pas de ta tenue, une preuve évidente de laisser-aller inacceptable. Je ne te reconnais plus, tu n’es plus le jeune homme créatif et dynamique que nous avions recruté.
- Une chance pour moi. Les choses changent, voilà tout.
Lex s’assoit sur l’accoudoir d’une des chaises et regarde ailleurs.
- Cette explication ne me suffit pas. Tu as beaucoup d’efforts à faire, maintenant. Rien n’est irrattrapable, mais je te conseille de changer d’attitude immédiatement pour remonter la pente et ne pas compromettre définitivement l’opinion que nous avons tous de toi.
- C’est plus un bureau ici, c’est un camp de réeducation par le travail ?
- Comment ça ?
Lex désigne l’open-space derrière la baie vitrée.
- Si vous pensez que je vais faire le moindre effort pour ressembler à ça, à ces petits bureaucrates interchangeables, vous vous gourrez complètement.
- Attention...
- Désolé, j’ai bien peur que vous ne deviez m’accepter dans mon ensemble, comme je suis.
- Et j’imagine que t’accepter dans ton ensemble signifie égalemment fermer les yeux sur ton laxisme permanent et la médiocrité de ton travail ?
- Déduisez-en ce que vous voulez, ça m’est égal.
- C’est très bien. Tu as ton premier avertissement.
- C’est ça.
Lex se lève et claque la porte en sortant.
Les week-ends étaient un cauchemar, vraiment.
Son appartement lui faisait horreur, mais il était si difficile de bouger, de le quitter, même pour, mettons, aller se balader. La poussière envahissait tout à une vitesse inquiétante, à tel point qu’il ne se sentait plus maître chez lui, et que sa redition était signée après une maigre résistance. Son tapis était constellé de miettes et de cendres et les murs de la salle de bains et de la tête de son lit commençaient à choper des traces de moisissure.
Dès qu’il ouvrait un peu les volets, des flots de particules et de fils de toiles d’araignée lui sautaient au visage. Il avait plus une serviette sèche, des tâches bizarres s’étalaient sur ses draps et ça sentait le renfermé là-dedans.
Il avait des cotés assez maniaques, il aimait la propreté et l’ordre, mais bon il fallait bien reconnaitre qu’il était trop abattu et puis aussi trop feignant pour faire mieux que s’étaler comme une flaque sur son canapé, devant la télé, chaque fois qu’il rentrait chez lui. Il avait honte, mais bon, faut bien assumer ses contradictions.
Laxisme permanent. Médiocrité de ton travail.
Espèce de sale con va, va relire ton dictionnaire français-anglais, c’est absolument pas du laxisme, c’est plutôt... je sais pas moi, de la mauvaise volonté, au pire.
De toutes façons, qu’est-ce que j’en ai à foutre ? Qu’il pense ce qu’il veur, ça m’est égal. Et puis il peut même me virer si il le souhaite, comme ça tout le monde sera content.
Productivité en baisse, attitude envers les collègues... Ah le salaud, il m’a laminé ? Putain mais il se croit où, à l’usine ? C’est ça que j’aurais du lui dire en fait, je suis pas assez bon à l’oral. C’est sur que au niveau «productivité», ses petits robots en costard de collègues doivent être au top.
Mais il se prend pour qui, ce mec, pour me juger ? Juger ce que je suis et mon comportement ? Ah ça me gonfle, je te jure. un jour ça risque de vraiment mal tourner cette histoire. Ah ouais et tu vas faire quoi ? J’en sais rien, mais j’en ai marre qu’on me parle comme à un chien. Je supporte plus. Dis pas de conneries, à chaque fois tu courbes l’échine. Là, j’ai pas courbé l’échine, j’ai pas osé dire tout ce que j’aurais voulu, mais je me suis pas laissé faire. Ouais ouais ouais.
Bon allez, ça suffit maintenant, pense à autre chose.
...
Ces petits bureaucrates interchangeables... C’est «ces pauvres pantins rangés dans leur tiroir» que j’aurais du dire, ça aurait plus marqué.
Et lui là : je te conseille de remonter la pente rapidemment avant que ton intégration soit compromise. Non, attends, c’était pas ça. C’était plutôt : ne pas compromettre notre opinion de toi, ou quelque chose comme ça.
Enfoiré va.
«Non, laissez-moi terminer. Je ne saispas si la richesse et le dynamisme d’une entreprise repose sur la diversité de ses employés ou au contraire sur leur uniformité, et je ne veux pas le savoir, mis moi je décide ce que je dois être, et aucun chef n’aura son mot à dire là-dessus.»
Ca lui aurait cloué le bec, ça.
Ou alors : «je décide ce que je dois être, vous allez devoir faire avec.»
Et encore, c’est pas assez offensif. J’aurais carrément du l’envoyer. Lui dire ce que je pensais de lui, lui m’a bien dit ce qu’il pensait de moi, pourquoi le retour serait impossible. C’est un être humain comme moi, bordel, encore que des fois...
Allez arrête de penser à ça, pense à AUTRE CHOSE, PUTAIN !
LA ZONE -
/ Dossiers / Manipulation
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on devrait plus souvent ressortir les trucs ki trainent sous la poussiere....
Vu le nombre de fois où je l'ai lu, je pense pas que ce texte ait pris la poussière.
Et à chaque fois que je le relis, il me laisse ce sale petit-arrière goût de réalité que je trouve presque jouissif.
Y a quelques textes comme ça sur ce site que je sais où aller chercher pour les lire et relire sans attendre qu'ils soient mis en articles souvenirs et celui-là est définitivement un de mes préférés.
C'est un peu ce qu'il serait arrivé à Jack s'il n'avait jamais rencontré Tyler durden ?
Pourquoi toujours haïr le fait de sembler se fondre dans la masse ? Pourquoi se couler volontairement ?
Pourquoi critiquer notre société ? Si elle fonctionne ainsi, c'est par nous. Quelqu'un n'est pas content ? Eh bien, il a qu'a se bouger le cul et se débrouiller pour ne pas subir ce qu'il exècre. Au lieu de se laisser traumatiser par les autres, au lieu de rester plus bas que terre par anti-conformisme, il vaux mieux se servir du Système pour se propulser le plus haut possible. Se laisser aller, c'est carrément pathétique. C'est être faible.
Être différent, trop différent, c'est volontairement se suicider socialement. Et l'homme est un animal qui a besoin du groupe. La solitude total, c'est un fantasme. Donc au lieu de se dire que sa vie est merdique et que c'est la faute à la société qui veut que l'on se coule dans le moule, il vaut mieux réagir merde ! Se donner des objectifs. Et ensuite tout faire pour les atteindre.
Je n'irai pas jusqu'a dire qu'on a la vie que l'on mérite, car certains mauvais évènements arrivent alors qu'on ne les a nullement provoqués. Mais il ne tient qu'a nous de rebondir, d'être fort.
C'est beau de critiquer le fondement de notre société. Ça, n'importe qui à les capacités de le faire. Critiquer, dénigrer, c'est quand même improductif. Il faut proposer quelque chose en échange, quelque chose de réalisable. Et les gens mécontents de leur sort n'ont qu'a prendre leur vie en main. C'est de leur faute.
Et bon, ça va faire cliché, mais c'est vrai : je préfère être française plutôt qu'africaine orpheline avec mes parents morts du SIDA.
Faut arrêter de sans arrêt se plaindre.
Marre des gémissements.
Tiens ? la genèse de l'enfance des commencements de Lex.