Toujours dans mon ombre, la nuit en particulier, je ne sait si elle me suit ou m'entraîne vers les zones obscures où je me rend, chaque soir. Pendant ce rituel nocturne, elle est là, tantôt sous mes yeux, devant moi, tantôt dans mon ombre, discrète et insidieuse. Je n'ai aucun besoin de la siffler ou de l'appeler, elle sait qu'à partir de 23 heures, je l'attends, la désire même. Elle se nourrit de noirceur, et quand je sors de chez moi, elle ingurgite chaque atmosphère qui se dégage de chacun des lieux que je visite. Je lui en donne, du sombre, j'y plonge même, dans les rues désertes où seul un clochard gémit lamentablement sur le sol, en frétillant comme un poisson agité de convulsions pré mortelles, dans les plaines éloignées de la ville, où la nature rugie l'asphyxie, dans les bars où toujours les mêmes habitués s'enfoncent chaque soir un peu plus dans la médiocrité, dans les cimetières, car je crois y entendre de sourdes et longues plaintes qui s'élève de chaque sépulture. Chacune différente. Avec ma chienne, nous parions sur les auteurs de ces plaintes, homme ou femme, avocat ou chômeur, nous devinons en devisant sur leurs futur. Et le notre.
Il arrive pourtant qu'elle me dérange, la majeure partie du jour, où elle s'impose et me rappelle la nuit, elle réclame du noir, quand bien même je l'insulte, je l'exècre, je la chasse, elle revient et me dit qu'elle a faim. Pour qu'elle me laisse en paix, parfois, je cours dans un endroit que je sais isolé, et je la laisse se gaver par le prisme de mon corps. D'abord, elle me fait toujours vomir, elle me vomit moi, parce que j'ai essayé de l'étouffer, puis elle me malmène, me jette contre le sol, m'agite de convulsions, je fais semblant de ne pas apprécier, au début. Elle sait s'adapter ma chienne, elle utilise tout ce qu'elle trouve pour me punir : au bureau, c'est souvent aux toilettes qu'elle m'emmène, elle me noie dans l'eau des urinoirs et me force parfois à ingurgiter mes déjections et mes reflux, et termine la plupart du temps en projetant ma tête contre les dalles des toilettes à la turque. Elles sont solides ces dalles...
Elle n'a peur de rien. Et elle m'amuse aussi, elle danse en moi et me chatouille, me gratte les côtes, les brise parfois. Quand je me masturbe les yeux dans le blanc des siens, elle pompe le sang de mon sexe en érection, et le recrache dans ma bouche. Alors, un sourire éclaire mon visage, et quand je sens les larmes qui dégoulinent le long de mes joues blanches, je ris, d'abord doucement, puis de plus en plus fort, jusqu'à hurler mon maximum, comme si je l'appelais et qu'elle ne répondait plus.
J'ai donné un nom à ma douleur, et je l'appelle "chienne".
Elle est aussi fidèle, aussi importune et impudente, aussi divertissante que tout autre chien, et je peux passer sur elle mes mauvaises humeurs, comme le font d'autres avec leurs chiens, ou leur femmes.
Elle est aussi fidèle, aussi importune et impudente, aussi divertissante que tout autre chien, et je peux passer sur elle mes mauvaises humeurs, comme le font d'autres avec leurs chiens, ou leur femmes.
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Euh.
aUR3 a fé dé prograit !
c'est joli comme visite guidée du chien en vadrouille, ici, là, encore ici y a ça, et patati et patata...
mais bordel ! ou sont les tripes ? les tiennes ! on ne les entends pas. avec cete super idée de personifier y a de koi se dégorger...
c'est ça, tarlouze. tarlouze avec sa caniche naine.
C'est très émouvant parce que je suis en train de lire la Possibilité d'une île où Houellebecq dit des choses bouleversantes à propos des chiens.
Et je trouve absolument génial cette idée de personnifier une part de soi-même par un chien. Quelqu'un dans l'esprit de qui germe une telle idée mérite de donner son nom à l'étoile Sirius (Canis Majoris, si ma mémoire est bonne ctm).
Pour le reste, la forme, l'usage, c'est plein de fautes et ça me semble assez pataud comme un grand Danois cloné pendant une panne d'électricité, mais je ne suis pas en état d'avoir un avis bien pesé sur ce genre de choses, là.
Convergence de thématique et possibilité de fautes trop grosses pour être vraies, suce Pission.
dodo
L'opinion sur rue d'un gars qui lit Houellebecq doit être salutairement employée à emballer des entrailles de maquereau.
Mouais bof...Ce texte me fait ni chaud ni froid, quoi...
J'ai eu l'impression de relire Obténébration avec le coté hentaï satanique en moins.
Ça a presque la même valeur à mes yeux : De la merde précieuse.
("J'ai eu l'impression de relire Obténébration avec le coté hentaï satanique en moins.")
" Quand je me masturbe les yeux dans le blanc des siens."
Autant pour moi.
Géométriquement ça suppose une éjaculation super précise, ça, si faut toucher juste le blanc. Voire un jet de sperme tubulaire. Le narrateur a tout mon respect s'il arrive à gicler de façon tubulaire.
Bon, c'est naze, du gothique plat, bravo, de l'exaltation ennuyeuse, c'est pas facile à réussir, ça. Y a même pas d'élan. Beuarf. Même Goethe c'est mieux.
Comprendre "les yeux dans les yeux", pour les lecteurs trisomiques.
"L'opinion sur rue d'un gars qui lit Houellebecq doit être salutairement employée à emballer des entrailles de maquereau."
On en déduit que l'on n'a même pas le droit de le lire pour se faire une opinion ? Les esthètes ont dit qu'il fallait chier dessus, alors on chie dessus ?
Je chie sur toi, pauvre merde.
Je ne te reproche pas de lire Houellebecq mais d'y trouver des choses bouleversantes.
Quant à "personnifier une part de soi-même par un chien", c'est tellement "absolument génial" que ça a déjà été fait 245879 fois,au minimum et sacrément mieux.
Je ne te donne pas d'exemples, tu n'as qu'a en chercher dans l'intégrale de Paul Lou Sullitzer.
Tu ferais mieux de répondre à mon copain Ronsard, aimable abutyrotomofilogène.
Je sais pas si j'ai une opinion pour ou contre qui ou quoi, mais je sais que Dourak a indéniablement craché plus loin que l'autre combattant. Je vote Dourak et je reprends des chips.
Tu m'étonnes.
Copinage, mauvaise foi ou connerie basique ?
Un subtil mélange des trois, peut-être ?
Dame Anastasie affute ses ciseaux.
Non non : Dourak crache plus loin.
P'tite bite.
Relis-toi, Caboche à kirsch. C'est bien sur le simple fait de lire Houellebecq que tu t'es laissé emporter par ta connerie, comme conditionné à réagir à un mot-clef. Ce n'est pas une opinion, ça, c'est un réflexe pavlovien. Quant à l'emploi des mots "émouvants" et "bouleversant" dans une même phrase, si, dans le contexte zonard, tu n'es même pas capable de comprendre qu'il s'agit d'ironie, tu es donc effectivement incapable de comprendre ce que tu lis.
Indépendamment du fait que j'étais également ironique à propos du chien, je ne crois pas que ton affirmation soit tellement évidente qu'elle se passe d'exemples (au pluriel).
Et, pardessus le marché, je n'ai pas regretté ma lecture du Houellebecq en question. Pourquoi je prends le temps de te répondre tout ça, moi petit troll ? Ha oui, mes pâtes cuisaient.
Ronsard. Question ?
T'excite pas ma grosse, tes panzani vont faire de la colle.
Deux petits zonards de plus qui se croient les seuls à manier l'ironie et le second degré.
T'as pas regretté ta lecture ? T'es une merde irrécupérable.
J'entends déjà le feulement de désir des ciseaux.
Mon cher Putchniz,
Tout d'abord, ne te laisse pas influencer par ces raboteurs de sang séché qui chient sous eux, par la lourdeur de leur esprit trop étroit, jusqu'à nous faire vomir - ces eunuques à la rose...
Ils essaient de se prouver qu'ils ont du goût - car ils n'en sont pas convaincus eux-même - et pour cela ils étalent leur culture sèche et mal digérée, n'ayant tellement pas d'avis sur la question qu'ils en viennent à se bouffer le nez sans même se connaître et qu'ils ne comprennent pas plus ce dont il s'agit qu'ils ne savent lire
Ma foi, il leur faudrait apprendre à lire, et à penser un peu, s'ouvrir aux mots, ça ne leur ferait pas de mal et ça leur éviterait de tourner dans le vide de leur médiocrité post pubaire (on sent sous leur langue dégouliner le pus sirupeux de leur acné tardif).
Je leur donnerai cette leçon en toute humilité : un lecteur aguerri et constructif doit juger dans un texte la pertinence du style et de la pensée qui s'y développe et les faiblesses qui la contrecarrent, peser le tout en un jugement déterminant et ensuite exprimer son propre goût en un jugement réfléchissant, plutôt que d'adorer ou de s'insurger contre ce texte et de se dissiper en remarques fades et insipides, ce qui n'est que le reflet de sa propre insuffisance.Il faudrait aussi qu'ils sachent que l'originalité, c'est la chose la plus vieille qui soit.
Mais que veux-tu? Démocratie oblige. Tout le monde a le droit de donner son avis! Culture de la médiocrité infondée et sans saveur... Quel danger de soumettre son texte a ces charognards analphabètes, radoteurs de leurs pensées de couloir.
Bon, je me suis emporté,mais je ne supporte plus ces indigents sub-existants qui sont convaincus qu'ils savent de quoi ils parlent alors qu'ils vont même jusqu'à ignorer qu'on n'émet pas un avis, mais qu'on produit et appuie une pensée, ne serait-ce d'abord que sur soi.
Quidem. Un peu de critique constructive:
La pensée est là, c'est sûr,un petit voyage célinien, au bout de la nuit(la douleur comme compagnie, animal qui nous égale à la fin; et la fréquentation de près ou de loin de tout ce qui a trait à l'échec), et le petit relent nietzschéen de celui qui ne vit que pour aller à sa propre chute, et qui creuse sa pensée vulgaire et sa joie malsaine dans les profondeurs de l'abîme.
Mais tu es trop limité par le style, ce qui empêche de "penser" ton écriture. Des lourdeurs de constructions, des maladresses et un choix parfois trop confus des adjectifs parasitent la lecture et empêche à ton texte de décoller, car on sent que la pensée et la forme du langage ne sont pas nées simultanément. Là , tu restes comme un muet qui serait capable de sentir (c'est à dire de penser) de grandes choses, mais sans pouvoir les formuler.
Une bonne approche, mais encore lire, et surtout écrire, écrire encore, jusqu'à s'en désespérer, et enfin affiner...
Pardonne-moi pour la prose un peu précieuse, mais c'était voulu. CHARAL!!!
Voilà un bien belle et inepte exaltation, j'avais pas vu ça depuis ma première année de prépa (le premier mois, après les gens comprennent), ça fait plaisir, nostalgie, tout ça. Ce fut tout à fait divertissant.
Resterait à s'interroger sur le statut du texte lorsqu'il est publié sur écran ; sur la notion de littérature en général, et ses effets, étant donné qu'on est sur la Zone, pas dans la revue Esprit, t'vois ; sur la pertinence d'un jugement - y a-t-il des surhommes littératureux et une plèbe de sous-merde, et si oui pourquoi ferais-tu partie des premiers, mon jeune ami ? - ; sur la taille de ta bite.
Resterait aussi à s'interroger sur la notion de copinage, ou non, et le faire relativement.
Ah, et sur la pertinence autre que comme cri de type "J4EXIIISTE ET JE T4AIIIIIME" d'un commentaire comme le tien.
En l'attente de telles réflexions, dont je ne te crois guère capable - bénéfice négatif du doute, on est misanthrope ou on l'est pas - veuille sucer ma bite.
Bienvenue dans le nouveau backroom de la Zone, le plus huppé rendez-vous de tarlouzes du web. Dress-code strict : vous ne pouvez rentrer que si vous avez une plume dans le fion.
On est sur la zone, énéfé, mais quelle vocation a ce site?
Aucune. Faux. La destruction? A l'ouest.
Moi je m'interroge sur un site qui croit avoir tout dépassé, mais qui en réalité n'a pas dépassé son propre nihilisme. Vous revendiquer comme tels est absurde : Vos créations (photos ou littéraires, que j'apprécie beaucoup du reste) en sont la preuve. Vous êtes bien loin de donner du sens, bien loins du réel, mais le plus affligeant, cest que vous êtes encore plus éloignés d'une destruction effective de ce réel.
Rhaaa, ces faux-misanthropes qui aiment trop l'homme pour le tolérer médiocres.(J'aime les plumes dans le fion)? Glaüx, tu me semblait échapper quand même à la médiocrité qui règne sur ce site, ce qui fait son charme.
Mais c'est dommage que tous n'alliez pas au bout, que la majorité des auteurs ne représente qu'un bande d'attardés qui ne postent que pour catharciser leur haine contenue toute la journée dans leur vie de mange merde, une sorte d'autobiographie fantastique, en devenant le héros de sa vie fictive.
La plupart des auteurs se regardent la bite et le trou de balle, en ajoutant du sang et de la violence pour que ça passe ici. Dommage.
Pandloque est mon ami en effet. Et assez intelligent pour me défendre s'il y lieu de le faire et me laisser crever si je le mérite.
Bref, Je vous aime.
Et vive le fist.
Sans compter la faute d'accord dans le texte.
Une habitude sur tous ces petits forums clonés de littératures interchangeables.
(J'ai déposé ma prochaine intervention chez un huissier.)
Avant d'être entraîné comme un débutant dans le troll de Caboche à kirsch, j'avais pu paraître virulent envers le texte dans ma première intervention. Notamment, il n'y a pas tant de fautes. En fait, oui, je trouve ça un peu pataud, mais j'en garde quand même l'impression qu'avec peut-être juste un peu plus de rigueur et de recul, ou de simplicité, ou alors au contraire plus d'outrance, l'auteur pourrait nous pondre de bons textes sur la zone. Comme le dit bien Pandloque, ridiculement sentencieux et un brin à côté de la plaque mais pas dénué d'arguments, des "lourdeurs de constructions, des maladresses et un choix parfois trop confus des adjectifs parasitent la lecture et empêche à ton texte de décoller".
Et puis, fondamentalement, au bout du compte, dans ce texte-ci, l'image de la chienne elle-même me semble mal utilisée ou mal choisie. Je veux dire : est-ce que vraiment, on ne peut pas écrire le même texte en remplaçant "chienne" par "flamand rose", ou "directive Bolkestein" ? Je ne suis pas convaincu par l'idée de base du texte, et je contredis certes en disant cela l'enthousiasme crétin de mon premier commentaire mais, ce soir, je suis sobre.
En ce qui concerne ton dernier commentaire, Absinthe, ça me paraît confus, ou je suis fatigué, mais, si tu cherches un "sens" à la zone, et qui serait partagé par l'ensemble des "zonards", tu peux chercher longtemps.
Et vive le Fils de l'homme.
OK d'accord. La rébellion des petits auteurs froissés, un grand classique.
Ecoute Absinthe, si je juge ton texte médiocre, de deux choses l'une : soit il l'est, soit c'est mon jugement qui merde. Je peux comprendre que tu préfères considérer la seconde hypothèse, ton ego de merde réfutant d'emblée la première. Mais quand plusieurs personnes jugent ton texte médiocre, nier en bloc leur avis comme provenant d'un groupe sectaire et homogène qui se serait passé le mot, c'est de la connerie. Tu penses qu'on te démolit gratuitement ? Ou parce que t'es le nouveau, ou parce que t'as un pseudo de pétasse batcave ? Hélas non. Ici comme partout, y a un amas disparate d'internautes de passage, avec des opinions divergentes qui s'expriment sans contrôle, dans un grand n'importe quoi général. Quand un texte est valable, il reçoit des applaudissements, même ici.
Mais on est pas obligés de s'excuser et de mettre les formes quand on émet une critique. Si tu voulais recevoir de l'admiration aveugle mêlée de quelques critiques douces et constructives, y a plein de sites pour ça : beaucoup de gens préfèrant le confort de la cajolerie à la sincérité. Tiens tu peux même ouvrir un blog, y poster ton texte et écrire toi-même une vingtaine de commentaires élogieux. On est jamais mieux servi que par soi-même. Je suis sur que ton serviteur sera ravi de t'aider dans cette noble tâche.
En plus tu t'es pas franchement fait descendre sur ce coup. Le résumé concède que c'est bien écrit et pas désagréable. Le premier commentaire de Dourak est plutôt positif également. Et quoi, il fallait qu'on érige une statue à ton effigie ?
Quand à l'autre hydrocéphale qui trouve la Zone interchangeable, ahah. Si tu veux que tes insultes portent, essaye d'en chier d'au moins un peu crédibles. Parmi les gens qui connaissent la Zone, qu'ils l'apprécient ou la détestent, t'en trouveras pas qui la trouve interchangeable avec quoi que ce soit. En attendant que tu trouves mieux, l'indifférence générale me semble de rigueur.
"Tu penses qu'on te démolit gratuitement ? Ou parce que t'es le nouveau, ou parce que t'as un pseudo de pétasse batcave ? Hélas non."
Ah si, pour moi si, le pseudo de pétasse batcave a été la Faute Originelle et jamais je ne passerai outre, même si ça devenait mon seul grief.
Ouais mais toi t'es con, tu comptes pas.
"En attendant que tu trouves mieux, l'indifférence générale me semble de rigueur."
Ce que tu t'emploies à prouver en me répondant.
Çà vous fait mal quand j'appuie là ?
Tous semblables à vous croire unique.
Insulte est un féminin.
Une faute d'accord à "trouve".
Trois fois le mot "trouver" en deux lignes : l'esthétique de la laideur par la répétition bâclée.
Bonne journée mon lapin.
C'est vrai, ne dites pas indifférence, dites commisération.
nihil, tu sais vraiment pas parler, tu connais rien à la littérature, t'es trop débile, regarde, tu fais AU MOINS deux fautes et une répétition en 16 lignes, putain, mais comment tu t'autorises encore à parler. Bon, j'ai caca, oui, encore caca, j'ai pris un abonnement à mes gogues. Au rwâr.
En même temps, critiquer la pertinence d'un argument par son taux de fautes à la ligne, c'est pas le procédé de faible que tu préfères, toi ?
Ta gueule, je pousse.
[et en remontant la page je viens de m'apercevoir que l'illustration aussi. Etonnant. Point de critique crucial. Illumination.]
Ils s'adorent ces deux là, c'est un vrai bonheur.
CMBDTCS
... Déjà lu...
PUTAIN, oublié, faut que je me le tape une troisième fois.
Résumons:
_un texte qui part d'une idée plus ou moins originale selon si le lecteur a lu Beaudelaire, Sullitzer, ou ouelbek (je déteste écrire ce nom, je précise pour les zamis de lortografes); un texte qui ne s'abime pas dans la savante vomissure de mots trash sans pour autant tomber dans le bucolique niaiseux; un texte qui a l'air de prendre son temps mais qui s'attarde dans la superficialité...finalement décevant, à mon avis
_ensuite l'avis des autres qui osent parler littérature au milieu du tas de fumier que constituent habituellement les commentaires de la zone...
_les gens qui se tapent dessus avec humeur pour...et bien pour pas grand chose finalement, j'ai l'impression de tomber sur n'importe quelle page de you tube où les insultent se déversent, protégées par l'anonymat tout puissant qui nous permet de devenir nazi, facho, macho, pute, soi...
en bref, c'est bien parce qu'Absinthe m'a dit qu'il avait écrit un truc que je remet les pieds sur les textes de la zone et que je me les essuie dessus.
Fallait pas t'embêter pour nous, choupinet. Mais c'est gentillou.
je verse un peu d'eau au moulin de la zone, comme ça les amateurs de métaphores ineptes apprécieront.
je ne crois pas que la zone soit un repaire de mange-merde aux vies médiocres et qui les subliment en tartinant des pages et des pages de gore mal branlé et d'éviscerations en dépit du bon sens et des règles anatomiques les plus élémentaires, non, je ne crois pas que la zone ne soit que ça.
en fait, quand on lit les textes, en effet, c'est à ça que ça ressemble à quatre vingt quinze pour cent, hélas. mais, ceci dit, trouver un site à vocation littéraire qui ne soit pas habité par quatre vingt quinze pour cent de merde est un sacré défi.
par contre, quand on lit les commentaires, et surtout ceux des habitués, on se rend compte d'une autre réalité, que les médias corrompus, comme d'habitude, occultent, et que les zonard fiers de l'être (on se demande bien pourquoi), au lieu de l'avouer, préfèreraient ce faire couper la tête, en tout cas je crois, et s'il y a une chose dont je suis sûr, c'est que ma phrase n'a aucun sens. cette autre réalité, c'est que la zone est hanté par une bande d'amoureux de la littérature.
en ce qui me concerne, c'est pour ça que je poste ici. les commentaires, critiques, insultes et autres quolibets ont un certain niveau. les autres occasions où mes tentatives sont commentées avec une telle attention, c’est par les éditeurs.
la zone a eu la chance de lire deux de mes plus mauvais textes, et suite à leur descendage en flamme ils ne sont plus disponibles nulle part.
pour un type qui a toujours craché sur l'avis des autres, ça fait mal au cul de l'admettre mais voilà, admettons-le : sur la zone, il y a quelques lecteurs intelligents, qui ont des avis intelligents, et qui comptent. des gens qui savent lire, et qui savent aussi de quoi ils parlent quand ils causent littérature.
et quand on voit le niveau navrant des textes, on se demande bien pourquoi ils restent.
j'imagine un troisième niveau de complot : les gens qui ont décidé de créer la zone ont cherché, lontemps, quel concept pourrait attirer les plus foireux et les plus mauvais écrivains du web, en sachant que les fleurs, les oiseaux et briney spears étaient déjà disponibles en surabondance ; ils ont trouvé le trash.
le trash, c'est bien : ça attire tous les connauds. et, l'autre particularité, c'est que tous les bons auteurs relèvent, à un moment ou un autre, du trash.
voilà, pour moi, ce qu'est la zone.
Littérature j'écris ton nom.
Avec mon sperme.
et non pas l'inverse
Gemeau?