La stupeur m'étreint quand tombe mon regard nu,
Au fond de ce trou sale que l'on nomme cuvette,
Où gloire est rendue au fruit de mon urètre,
Qui doré ne se montre qu'à mon cyclope cul.
Et nul piédestal ou podium que ce fut,
N'a su rendre l'éclat de mon oeuvre muette,
Je choisis SFA à tout autre poète,
A quelconque fier office de l'Opisse Déhu
Ô viens ma belle, viens boire mon miel,
Quand bourdonne dès l'aube ta rose des vents.
Le nectar divin ne t'attire donc plus ?
Oublié le flot doux qui taquinait Luette ?
Chaude Pisse aurait-elle brûlée ta voix fluette ?
N'aimes-tu plus le goût âcre de mon sexe trapu ?
De toutes manières ma très chère ingénue,
Moi je suis de ceux-là que l'on prénomme Esthète,
Si à ta gorge, pute, je préfère mes toilettes,
C'est juste en attendant que tu ne te lave plus.
Reviens ma belle, viens boire le miel,
Quand bourdonne dès l'aube ta rose de vent.
LA ZONE -
= commentaires =
On dirait du Grand Corps Malade parodié par Mickaêl Youn.
commentaire édité par Mentalfactor le 2008-3-2 21:41:50
L'armée Nord-coréenne est unanime : C'est excellent, vraiment.
Le pompiste aime la poésie d'EvG, c'est sûr !
Premier vers : le -e muet comptabilisé dans la métrique, mais avec du coup la césure qui tombe à un endroit décontenançant. Deuxième vers : on a le choix, à la scansion, entre l'un des deux -e muets. Et ainsi de suite jusqu'à la fin. Bref, de l'inconséquence, ou bien du vers libre. Au poteau, les yeux bandés.
Et pourtant.
Et pourtant, visiblement, ça tend vers la ballade. Et, ça, ça me donne envie de pleurer d'émotion. Mais faut aller jusqu'au bout de la démarche, même si ça prend plus de temps avant de cliquer sur le bouton pour poster un article. Huit, dix, douze pieds, faut choisir. Je conseille huit, pour commencer.
Sur le fond, ça m'émeut aussi, c'est de la poésie merdique en phase liquide, formidable. Mais j'ai l'impression que ça manque de simplicité, tout simplement.
Bref, plutôt foiré, mais louable.
Bon, je m'étais dit que j'attendais 5 commentaires pour m'exprimer...
...Voilà. Donc c'est un poeme merdique dont la première partie fut écrite en environ 47 secondes : merde. Puis le reste, j'ai du me forcer à faire de la merde. Bon, merde, fait chier, fatiguer je suis, demander précisions à nihil.
La seule prcision que je puisse amener, c'est que t'as tenté de te défosser en le postant sous un faux nom, sale traître.
J'arrive pas à me décider entre à chier et vraiment à chier...
Original. C'est tout. Tu aurais dû creuser la poétique de ta pisse plutôt que de faire le marginal pour le marginal, mais on se marre.
Original. C'est tout. Tu aurais dû creuser la poétique de ta pisse plutôt que de faire le marginal pour le marginal. Mais on se marre.
Bien écrit néhemoins.
(Et désolé pour le double post.)
Ah nihil ! Je serais tenté de penser qu'encore une fois nous ne nous sommes pas compris, mais quelque chose me dit qu'il en est tout autrement. Cette attitude dédaigneuse, ce refus de mes présents tels qu'ils sont, ===>sont (oh yeah !) autant de manières que tu as de nier tes sentiments. Si je parle d'amour, c'est de celui d'une mère à l'adresse de sa progéniture.
+++maman nihil.
P.S. : c'est vraiment honteux de dire que j'ai voulu m'en défausser alors que j'aurais pu l'effacer mille fois avant qu'il ne soit publié. J'assume entièrement avec une réserve tout de même : quand je fais de la merde volontairement, je préfère que cela se sache, car le rapprochement serait trop vite fait avec mes autres articles. *
* si je ne le signifiais pas !
Le pire dans tout ça Charivary, c'est que tu as compris. Les deux premiers quatrains sont venus comme une envie de pisser au plus noir de la nuit. Consciencieux, je ne pouvais laisser ce chef d'oeuvre avec cette tête, sans queue, et j'ai donc forcé comme l'on pousse après avoir avalé du smecta pour expulser cette merde divine !
A relire pour la première fois aujourd'hui, je dirais qu'avec quelques corrections ça et là, les deux premiers quatrains pourraient presque se tenir et accepter une suite... Bon il me faudra apprendre à vouer un culte à ma pisse, mais avec votre aide à tous, la puissance du cercle de l'amitié, ce sera facile comme tout.
Dourak, très cher ami,perdrais-tu les pédales
De ton vélo métrique en comptant les syllabes ?
Où donc aperçois-tu un quelconque "e" muet
Dans cet alexandrin au rythme irrégulier ?
As-tu si peu le goût de la césure épique
Pour aller dénoncer l'ambigüité rythmique
De ce deuxième vers à la lecture aisée
Qui n'aurait point contrit Guillaume de Poitiers ?
Demeurent cependant de nombreux vers bancals.
Apprenez à danser avant d'aller au bal.
Parfaitement ! pédales rime avec syllabes !
L'assonance a des charmes que le commun ne goûte.
Il versifie le petit doigt en l'air, il se dandine et dispense une leçon. Ce foutu foc, de la poissonnière, m'a fait salir mon tout nouveau caleçon. Oh' l'bâtard !
Noms de Dieu et du beffroi de deuil-la-barre. Il est splendide ce poème de merde. Un peu d'application en aurait fait une oeuvre d'anthologie. Je ne me fais pas souvent marrer, mais là, je ne puis que me prosterner et m'adonner à l'onanisme tout en louant le Seigneur d'avoir mis sur mon chemin, un soir d'ivresse.