La chute

Tout à commmencer quand mon père est mort, d'une crise cardiaque. C'était l'homme de ma vie, je n'aimais que lui. Depuis toujours nous sommes très complices, très proches. J'allais le voir tous les jours en sortant du travail. On prenait le thé ensemble, je lui racontais ma journée. Il me parlait de la sienne à la maison de retraite. Et puis il me parlait de son enfance aussi, et de ma mere que j'ai très peu connue. Depuis ce jour là plus rien ne va plus dans ma tête. L'autre jour j'ai cru le croiser dans la rue, je lui ai dit bonjour mais il ne m'a pas repondu. Ca m'a fait un choc que mon père ne me reconnaisse pas.

J'ai des amis dans la tête, je leur parle, ils m'ecoutent eux. Ce que je leur dit les interesse. Et ils me repondent aussi. On fait pleins de trucs ensemble. Un jour on a fait un pique nique au bord de la mer. C'était super, il faisait beau, il y avait des bateaux partout sur l'eau. On a voulu louer un bateau pour aller sur l'eau mais le monsieur à la location n'a pas voulu, il pensait que j'étais seule, alors que tous mes amis etaient la, je lui ai dit qu'on était 5, mais il n'a pas voulu m'écouter. Je lui ai dit que maurice (c mon copain maurice) il savait bien faire avancer le bateau, mais il m'a dit le mossieur de la location qu'il ne voyait pas de maurice, et il ne m'a pas donné de bateau.

C'est marrant, on m'a fait déménager dans un endroit tout blanc. Tout est blanc et propre. Je ne suis plus obligee d'aller au travail, c'est bien ça. Et puis on me fait à manger tous les midis et tous les soirs, je n'ai plus à faire la vaisselle ou le menage. Il faut dire que chez moi ça devenait horrible, je n'arrivais plus a ranger, et il y avait des bestioles partout, ça me faisait de la compagnie. Ici c'est trop propre pour les bestioles, elles ne viennent plus me voir. Il y a des gens avec moi dans cette grande maison, ils sont tous hagards, étranges, la bave au coin des levres, ils sont amorphes. Des fois il y en a un qui crie. A ce moment la il y a des gens tout en blanc aussi qui se jettent sur lui et lui donnent des bonbons. Je voudrais des bonbons aussi.

Je crie. Je crie tres fort. J'ai mal aux oreilles. 4 hommes arrivent, ils m'attrapent et m'attachent. Ils me forcent a avaler 4 bonbons bleus. Ce n'était pas la peine de me forcer. C'est ceux là que je voulais, les bleus. J'aime bien le bleu. Je ne me sens pas bien ..... je mache mémoéyeupeupluparléé, le monde autour de moi devient flou.

Et tout s'éffondre.