Le métro vrille mes oreilles et me tire de ma somnolence, il réveille en moi une énergie sans précédent ... Un inconnu de puissance .
Une rue, une avenue, un boulevard ... Je cours !
Au carrefour je traverse sans un regard, j'inonde les passants de relents éthyliques.
J'erre entre les plaques d'égouts rouillées, les lampadaires branlants, les passants hautains ...
Mon élan coupé net, le contenue de mon estomac reprend son indépendance sur mes chaussures, habitués du fait .
J'ai passé pas mal de temps de ma vie à vomir...
Derrière des buissons, sur des planches, contre un mur, devant la porte du bistrot que je quitte ...
J'en suis a venu à me considérer comme un professionnel de la chose, sans prétention aucune.
L'alcool hurle dans mes veines du matin au soir ( tôt le matin et tard le soir ), ivre d'une certaine liberté .... Je cours dans la nuit de bistrot en bistrots, de verre en verre .
Ma liberté est un suicide ... Mais y a t-il plus belle façon de vivre ? J'en doute encore .
Demain quand je finirais en épave finie au fond d'un caniveau anonyme , quand les aléas de l'alcoolisme me jetteront sans même un regards sur les trottoirs la vie, alors comme seul héritage je laisserait ces quelques lignes à la postérité des alcolos
LA ZONE -
L'étiquette proclame fièrement ses 40 % à coté de quelques arabesques censées donner à la bouteille une image médiévale.... Elle est vide cette conne ! ... Déjà vide !
Ses collègues aussi d'ailleurs ... Les carcasses des litrons évaporés dans une gorge aride me cernent de toutes part .
Ses collègues aussi d'ailleurs ... Les carcasses des litrons évaporés dans une gorge aride me cernent de toutes part .
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Mais dans le texte, le monsieur-sans-prétention-aucune il dit pas comment on fait pour se payer les nuits-de-bistrot-en-bistrots-y-a-t-il-plus-belle-façon-de-vivre ; en qualité d'alcoolique à temps plein, c'est une lacune grave du texte, me semble-t-il.
Les points de suspension, c'est une manie d'alcoolique ? Si oui, d'accord, sinon, d'accord.
J'aime pas le rythme du texte, et puis le style donne un genre "alcoolique maudit de comptoir tu vois moi j'suis trop libre et pwaitique", un peu goth sans le sang et le champ lexical associé.
Ho ho ho.
Bon, j'aime picoler mais je ne suis pas alcoolique, donc je suis incapable d'affirmer si ça a du sens d'écrire "l'alcool hurle dans mes veines". Mais, a priori, j'ai un sérieux doute. L'alcool, pour l'expérience que j'en ai, c'est plutôt un effet euphorisant ou un effet ouate. Par contre "inonder les passants de relents éthyliques", ça, c'est franchement drôle, et je te remercie pour ça. D'ailleurs, le simple enchaînement de "du matin au soir" et de "je cours dans la nuit" rend ça incrédible. Non seulement, comme dit Strange, l'alcool coûte cher, mais en plus il ne dispense pas de dormir. Ou alors deux ou trois jours, le temps d'en crever.
Bref, ce n'est pas un témoignage, tout au plus une purge préventive (tout ce qu'y faut pas faire pour éviter certains mots sur la zone), et ça n'aurait donc d'intérêt que si c'était bien travaillé. Et c'est assez faible. Tu condensais à peine un peu plus, ça rentrait dans un sonnet, et ça peut tout sauver, ça.
Et ben bravo c'est bien pourri, mais aux dernières nouvelles aucune semaine de merde à l'horizon, donc plouf.
C'est gratuit dans le mauvais.
Poucrave. Rien à dire.
En fait, j'vois pas trop l'intérêt de raconter un truc pareil...C'est nul, enfin presque nul parce qu'y a des phrases que j'aime bien...En fait, non, j'trouve pô.
Nul. Immonde. L'auteur est un sombre crétin qui écrit contenu avec un 'e' à la fin.
Encore un Ayatollah de langue française, décidément c'est pas une espèce qui risque de disparaitre.
commentaire édité par Advienne-que-pourra le 2008-2-26 19:0:39
Oh, il perd des mots. Peut-être que c'est comme dans La Quatrième Dimension, il perd peu à peu sa substance. Peut-être qu'il se sublime. Peut-être qu'il va disparaître. OH PUTAIN ouais.
et je rajoute un saucisson à l'ail.
Désolé, je ne peux pas m'empêcher de signaler que chaque fois que je lis le pseudo de l'auteur, je lis "Advienne-que-pourri". Désolé, mais ça devait être dit.
Pareil.
Enfin plutôt quelque chose comme Advienne-qui-pourrit.
Semblerait qu'il y ait trop de faux dans le texte pour que ça marche vraiment. J'y ai trouvé quelques agréables tournures que j'ai la flemme de repêcher etqui cessent de vivre après cette phrase : "J'ai passé pas mal de temps de ma vie à vomir..."
La suite pue la gerbe alcoolyrique (oh !) à deux balles. Ca ne ressemble pas à des paroles d'un accro à la boisson.
Puis L'alcool, ça se gère financièrement parlant avec un salaire des plus moyens, le tout est de viser la bonne gamme de produit. Un bon cubitenaire de vinasse bien lourde saura satisfaire les bourses les plus légères si l'on accompagne cette nourriture de quelques pommes de terre sautées !
je suis assez d'accord avec toi, y a une rupture de style qui fait tout chier et je me vautre en parlant de bistrot ( quand on sait le prix de 10cl de vodka dans un bistrot )
C'est à mon avis ce passage qui détruit le texte et la fin un peu (voir beaucoup )trop prétentieuse
Dourak, étant un infâme rimailleur je ne me risquerais pas à mettre ce texte en poésie