Aujourd'hui c'est son anniversaire. Ce soir elle aura 19 ans.
C'est jour de fête.
Levée à midi douze, Claire se dirige vers la salle de bain. Tandis qu'elle nettoie avec attention sa petite chatte (presque ) toute neuve en vue de bien fêter son anniversaire, elle ne peut résister à l'envie de caresser ses jolis seins qui ont déjà durci. Et de flatter son clitoris au passage, ya pas de mal à se faire du bien. Ça monte, c'est bon, ça vient vite, c'est encore chaud et humide , glissant, au sortir du bain. Elle commence à introduire le bout de deux doigts en vue de compléter les sensations de son petit orgasme qui gronde.
« Claiiiire! Descends vite, il y a quelqu'un pour toi au téléphone ! » hurle sa mère assez amusée, l'empêchant de jouir. Cette petite salope se dit que ce n'est que partie remise, elle se doute bien de la provenance de l'appel, et du motif d'icelui.
Elle prend le téléphone et surveille ses mots pour ne pas éveiller les soupçons de sa maman. C'est bien cette bombe de Patricia au téléphone. Rien que le son de sa voix provoque en sa poitrine une rapide vibration, lui rappelant l'excitation que Patricia avait provoqué en elle lors de leur dernière rencontre. Cette fois, ce sera rien qu'à deux.
« Ce sera romantique », lui laisse même rêvasser sa camarade de jeux, avec un petit sourire coquin et lubrique perceptible à travers le combiné.
Ami lecteur, ou salope lectrice, laissons un peu Claire se faire des films toute la journée, et améliorons joyeusement notre connaissance des deux petites garces en question.
Claire. Comme expliqué précédemment, elle n'a que dix-huit ans. Par provocation envers sa mère angoissée et moralisatrice, elle a déjà comme tout le monde goûté aux joies de l'alcool, des hallus à l'herbe, de l'école buissonnière, et sa vie sexuelle s'est limitée pour l'instant à un dépucelage violent par un repris de justice, d'ailleurs compagnon alors de sa meilleure amie, et du viol d'une petite cousine, et de sa meilleure amie, enfin des attouchements et frottements poussés qui pour elle étaient sexuels mais dont cet aspect avait peut-être échappé auxdites partenaires. Bref, on s'en claque, elle a l'âge de croire au prince charmant, a le goût de la provoc genre je-m'habille-comme-une-pute-je-chauffe-les-mecs-en-me-trémoussant-comme-une-actrice-porno-en-boîte-et-je-me-teins-les-cheveux-en-rouge-et-la-chatte-aussi-et-je-me-maquille-comme-si-je-faisais-le-trottoir-mais-je-fais-rien-et-je-vous-emmerde-nanananère. Et là, coup de chance, elle a rencontré une follasse qui va l'encourager à assumer cette partie lolita décérébrée qui sautille en elle. Bien entendu, cher lecteur, Claire est bien foutue, jolie brune aux cheveux longs et aux yeux de biche, assez grande, mince, douce, ferme, sa petite chatte rose et vierge de toute toison est de satin et de soie. De la bonne chair fraîche.
L'autre pute, maintenant. Patricia. Alors, elle, c'est carnaval . Tellement une caricature que j'en voudrais même pas en décoration autour de mon gland. Pétasse blonde de 25 ans, esthéticienne (d'où leur rencontre autour d'une épilation maillot-aisselles....un vrai conte de fée, hein..), 3mm de fond de teint sur tout ce qui dépasse dés vêtement, bien roulée, pour faire simple, mais moins gracile et féminine que Claire. Une bimbo, du genre à flairer le badboy de pacotille à béhème noire et tout en Lacoste. Elle était d'ailleurs avec ce genre de sous-merde quand a eu lieu l'histoire avec Claire, mais il n'était pas au courant de ses attirances pour les demoiselles. Il la battait un peu, l'insultait, mais elle s'y était faite, un bouffon pour michetonneuse, c'est ce qui va avec une michetonneuse. Bien sûr, à 25 ans, toujours pas le permis (trop dur, han: et pourquoi je le passerais alors que j'ai toujours un taxi, han!), ni de voiture, ni de logement, tout le budget passant dans les fringues, les chaussures, les parfumeries. Par contre, elle est jolie, sexy, elle prend soin d'elle, et c'est ce qui plaît à Claire.
L'émancipation féminine, finalement, c'est peut-être le droit de baiser de la viande conne à baiser, comme le connard de base.
Reprenons les festivités.
Elles ont rendez-vous à 21 heures, dans un bar. Claire arrive la première, toute impatiente et joyeuse, dans une tenue qui suscite rapidement l'attention de la faune locale. Sa jupe très courte laisse apparaître l'élastique de ses bas quand elle s'assied , elle tire dessus mais rien à faire, c'est trop court, et tous les crevards la matent, elle fuit leurs regards et ne veut pas imaginer leurs bites poilues , moites et collantes en probable semi-érection. Elle trouve le temps long, gênée d'être seule, elle se demande si Patricia va vraiment venir. Au bout de vingt minutes, celle-ci arrive enfin, offrant un large sourire.
Tout de suite la bien gentille Claire lui pardonne tout, elle oublie l'attente et ne pense plus qu'à mêler sauvagement leurs langues. Elle imagine les vicelards du bar qui les regardent surpris et surement choqués et ça l'excite. Elle se laissent aller à des caresses langoureuses et tendres, les doigts dans les cheveux, sur la nuque, à l'intérieur des cuisses. Presque à jeûn toutes les deux depuis le matin (« normal, régime han.. ») , les verres leur montent vite à la tête. Au bout de deux heures, ivres, elles décident de se rendre dans une boîte à beaufs non loin de là. Heureusement, pas de flics sur la route, pas d'accident non plus, Claire a l'habitude de rouler dans cet état.
Quelques minutes plus tard, après un trajet ponctué de caresses destabilisantes et excitantes, Claire et Patricia s'engouffrent dans le club. Il n'y a pas encore grand-monde, et elles ont de loin le plus haut taux d'alcool dans le sang. Aussitôt , elles se jètent au milieu de la piste, hilares et esseulées, et entament de langoureuses danses à deux, se faufilant l'une contre l'autre comme des serpents , tout en se prodigant force baisers et attouchements. Il fait vite soif, à cette allure, et elle regagnent le bar, se noyant constamment de gestes déplacés et délibérément censés provoquer et choquer la clientèle. Bientôt exaspérés, les jackys quadragénaires célibataires en chemise hawaienne se laissent aller à des remarques et insultes...L'atmosphère devient malsaine, et c'est tout logiquement que Patricia suggère à Claire d'aller finir la soirée ailleurs.
Sans demander plus de précision, toute charmée par sa partenaire, Claire s'exécute, se laisse guider, comme sur un petit nuage. Patricia l'emmène dans des quartiers qu'elle ne connaît pas. Soudain, elle lui indique un parking. Désert, non éclairé. « Là ce sera très bien », lâche-t-elle avec son habituel large sourire. Claire, surprise mais toujours confiante et excitée à la vue de son amie, lui répond par son joli sourire également, les yeux plissés et scintillants.
Sèchement, Patricia écarte les cuisses et ordonne « Lèche moi! »
Claire ne comptait pas en arriver là ce soir, ou en tout cas pas dans ces circonstances. En effet, aimant la provoc et ayant bien l'esprit de contradiction, cela ne l'excite plus du tout, pétée comme une huître qui plus est. Elle refuse d'un petit non accompagné du geste de la tête, comme lorsqu'elle envoie chier un mec en boîte après l'avoir chauffé, habituée à ce que cela suffise.
Patricia lui attrappe alors ses cheveux , très fort, et lui hurle de la lécher tout de suite, et de s'appliquer, sinon elle la tue. Et pour renforcer son argumentation, elle lui envoie un coup de poing plein de bagues sur l'oeil droit, expliquant « et fais gaffe je fais de la boxe thai! ». Dès lors, Claire, effrayée, saoule, obéit consciencieusement, craignant de nouveaux coups voire pire. Elle lèche, lèche, lèche, sa langue et sa machoire fatiguent mais elle lèche, prestement, par peur de représailles de Patricia. Elle se demande comment cela va finir, si elle va s'en sortir, combien de temps ça va durer. C'est curieux de constater comment les circonstances ont joué sur son désir, elle qui toute la journée avait fantasmé à propos de douces caresses buccales sur un sexe féminin et se retrouve maintenant comme une esclave à exécuter une tâche qui la dégoûte presque. Pour en arriver là, elle se dit qu'elle aurait mieux fait de sucer le premier Raymond venu dans les chiottes du bar en début de soirée, ça lui aurait autant déplu, et elle n'aurait surement pas été frappée. Au bout d'un marathon lingual, elle entend Patricia jouir.
Il s'est écoulé peut-être une demi-heure, une heure, plusieurs heures. Patricia ouvre sa portière et jète Claire sur le macadam. La jeune naïve rend alors tout le contenu de son estomac .Ayant savouré son orgasme lentement venu du fait de l'alcool, sa dulcinée sort également du véhicule, et la roue de coups, y compris de talon, portés au visage, au ventre, dans les côtes,le dos. Claire essaie de se recroqueviller afin de prendre moins sévèrement les impacts, paralysée par la peur, n'osant même pas songer à se défendre. Plus Claire pleure, plus Patricia frappe fort , l'insulte, la menace de la tuer, de venir brûler la maison de ses parents, si jamais elle en parle. Fatiguée de frapper, elle sort un couteau et le porte sur la paupière de la petite brunette en lui demandant de jurer de ne rien dire à personne. Claire promet,et ressent comme un soulagement, enfin c'est fini!?
Aussitôt l'autre fait mine d'éloigner son couteau pour la planter, lui frappe le front avec le manche du couteau, comme si elle la marquait au fer rouge.
« Promets mieux que ça petite pute »
Sans attendre elle reprend la volée de coups de chaussures. Quand elle est trop fatiguée, elle va se rassoir place passager, rend ses clés à Claire et lui ordonne de la ramener, toujours le couteau menaçant à proximité de la gorge de sa victime. Sur un ton amusé, le sourire en coin, elle fait remarquer à Claire qu'elle ne sait pas se tenir, qu'elle a, oh surprise, le visage tout gonflé. Claire a mal, elle tâte ses bosses et plaies et regarde dans son rétro intérieur. Horrifiée, honteuse, elle se tient à carreau, ramène sa bourrelle, qui exige comme dernier gage de sureté, afin que Claire n'aille pas au commissariat d'une part, mais aussi d'autre part de manière plus simplement perverse pour conserver un nouveau trophée, le top de Claire, qui se retrouve alors seins nus. Emportant son butin, elle lui crache au visage , et séloigne en ricanant, sans lui jeter un regard.
Claire a honte de rentrer, pas vraiment envie, ..mais démarre. Fait un demi tour, lance sa voiture aussi vite que possible, et serre les dents au moment ou la tête de Patricia éclate en haut du pare brise.
Finalement, elle n'était pas si belle que ça, avec sa machoire de néanderthalien et son léger embompoint.
[ remix de Anniversaire de B52 ]
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En gros c'est de l'ordre de ces hentaïs de pseudo-SF, où les extraterrestres ne déboulent sur terre que pour violer des petites salopes à gros seins avec leurs tentacules. J'aime assez.
On-devrait-interdire-ces-putains-de-lignes-interminables-où-tous-les-mots-sont-reliés-entre-eux-par-des-tirets-parce-que-ça-fout-en-l'-air-toute-la-mise-en-page.
Texte livré avec un cerveau, cette fois.
Fuck You Nihil, vas baiser des chèvres.
Mouais pas mal, j'ai eu une errection c'est déjà ça.
Bien d'accord avec Dourak, fais chier d'utiliser ma barre de défilement
Ca me fait chier de devoir arrêter la lecture après le premier paragraphe, parce que ça commence bien et que comme j'ai eu l'intuition de relie l'original hier je suis trop dans le truc et tout mais.
La mise en page, putain.
J'ai pas envie de faire le tiroir caisse avec la souris pendant 10 minutes.
MF, enculeur de papier peint, va te faire foutre.
uh_çu
Bordel de chiottes ! ça se fait pas de capter un texte au hasard pour ces petits essais. Désolé le postier psychanalyste. Ton prochain je le lis et j'en dis du mal, promis.
Ô putain... le jeu de mot pourri dans le pseudo ...
Ouais j'aime bien. A textes pourris, pseudo pourri.
A propos de pourriture, évite le savon fraîcheur moule pour ta toilete intime, tu refoules puissant de la vulve.
Putain ! deux fucking "t" à toilette.
Bon allez j'ai pas été gentil je te fais une bise ou je te passe le clito au vinaigre framboise, au choix.
La tendresse y'a que ça de vrai
Les mangas hentai, ya que ça de vrai, les deux mongols, là. (ou la mongole et le fake).
Autrement la mise en page est à chier, d'ailleurs: proute!
(j'espère avoir fait rire les bisounours, faut bien faire un peu d'humour à leur niveau, c'est mon côté abbé pierre)
Robert dénie les gros.
147, uniquement en version sport diesel et boîte 6.
Ronnie débite les bières
Bon alors une bise pour la Duchesse de Sodome.
Et une aussi pour l'E-mmental des PTT, y'a pas de raison.
Pas trop aimé ton texte à cause du gros mot "émancipation", sinon.
Tu t'appelerai pas Elia par tout hasard ?
pas d'érection pour moi à la lecture de ce texte.
Je ne suis qu'une sombre merde isocèle.
enculatérale plutot
Il manque de doigté, Massime n'a pas eu d'érection
oui mais je n'ai pas voulu sous-entendre que ce texte est mauvais.
c'est juste que mon seul critère d'appréciation est: ai-je eu une erection ou pas.
Et pour le Fossoyeurs ([url]http://zone.apinc.org/articles/800.html[/url]) ou pour la cathédrale de chaire ([url]http://zone.apinc.org/articles/737.html[/url]) t'as eu une erection ou pas ?
commentaire édité par Le Duc le 2008-1-18 17:8:1
mouais bon je laisse tombé les liens vous avez cas faire copier coller
http://www.jaimelesfrites.vertut.com/#
plutôt une demi-molle
Je n'ai pas remarqué de fautes, la syntaxe est bonne et la construction générale, avec cet interlude-profilage, est vraiment séduisante.
Quant à l'histoire, les deux personnages bien campés nous emmènent jusqu'à son terme avec souplesse, la lecture est aisée. La seconde partie est aussi surprenante que réaliste, la sauvagerie n'étant pas uniquement l'apanage des mâles et post-lecture, je me dis que le comportement final de Claire pourrait être le mien.
Un texte immersif.
Putain on dirait Glaûx qui aurait sucé du Bisounours.
C'est Clair.
Bande de ton
Je vais vous bouffer l'ame mais vous pouver pas me le faire car je suis mort
Ce coup là si j'y suis pour rien !
Une image digne d'Olive et Tom en tout cas.
J'aime bien
T'es un pro du commentaire, toi.
Même sur du foot et sur TF1 c'est plus développé.
Golmon. Sportif. Lépreux.
Il a commenté le texte, lui au moins.
Et meeeeerde, capté.
Demain, j'ai un créneau dans mon agenda, entre la bière et la troisième poignée de pistaches.
Ah non te casse pas, je m'en fous. Mais point autrui ne jugeras.
Je l'ai pas jugé, je l'ai insulté, m'sieur.
Mais mon auto-détecteur intra-anal de multichiantisme vient d'exploser, on m'avertit que ma gueule bordel, et qu'il faut que j'aille m'ôter les éclats de métal et de verre DMCS sur le bidet, je vous laisse, non sans vous avoir fait un bisou.