Les corps déchiquetés autour de vous, exempt de toute blessure, vous ont contaminé. Les entrailles répandus, les axes originaux des membres, les gémissements des mourants qui assaillent et défont les sens. Par dessus tout, s’attaquant à votre sens le plus faiblard, le plus inutile, l’odorat; l’odeur de pisse et de merde, la poussière noyée dans ces humeurs qui vous composent précèdent la pourriture, qui les recouvrira bientôt, vous recouvrira, nous recouvrira. Alors vous vous sentez épandre à l’infini votre corps, vos organes, la bile vous monte à la gorge, la brûlant. Vous agrippez votre œsophage, cherchant à vous reniez, vous touchez vos tubes, plongez vos mains à leur encontre tandis que, saisis d’un mouvement convulsif, vos jambes frappent alentours et écrasent ces corps qui ne sont plus, ces agrégats de matière qui vous insupportent. Vous les broyez, les éparpillant et accroissant votre terreur. Vous suffoquez, renoncez à vous extirper de cette chair molle et fade. Vous êtes honni, vous vous dégoûtez crachant le sang de votre strangulation.
Engourdis par votre souffrance, vous vous étendez sur ces chairs encore moites, presque fœtales; et vous comprenez leur identité, la vôtre, l’essence de ces êtres, de ce théâtre de la cruauté. Mais vous êtes seul, le néant pour vous prouvez votre existence. Enfin vous achevez ce qui a été commencé par la merde et la pourriture à l’extraction putride de votre dégénérescence. Vous n’étiez ni fœtus ni vagin, seulement une exaction, un être qui n’a pas été. La gorge arrachée par vos serres, vous vous détendez. Retourne à la chair, à la viande, à l’os, à la poussière.
Bouffer la merde, écharper, déchiqueter. Besoin, ressentir, connaître, reconnaître son existence par les autres. Je veux vous faire ressentir à tous à quel point j’existe. N’avez-vous pas ressenti dans toutes vos fibres, jusqu’à la moindre parcelle de vos cellules, cette vie douloureuse, ce frémissement de l’être impulsant et expulsant ces corps étrangers vous rognant de l’intérieur quand la bombe éclata? Cette jouissance que le sens commun condamne? L’horreur vous a ensuite accablée alors que vous preniez conscience de l’immoralité de vos sentiments.
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l'atmosphère y est, mais côté contenu narratif, c'est vide
on arrive au bout avec un "oui, et puis ?"
Même après avoir lu ton incipit je n'ai pas retrouvé le message que tu voulais faire passer dans ton texte
une pitite correction orthographique, ça ne serait pas un luxe non plus ...
Et toi c'est quand que tu nous pond un texte ? sale truie
Y'en a un qui vient juste d'être publié, là y'a pas longtemps.
On peut pas en dire pareil pour toi, pute.
chute, moi je suis supposé en écrire un avec la mère de aka si elle t'entend elle vas me demander de m'y mètre malheureux !!
Et pis moi j'ai déjà fais plein de textes tous plus beau les uns que les autres
Raison de plus. T'es pas fort en économie, hein, feignant de camé ?
commentaire édité par Aesahaettr le 2007-12-4 21:13:50
ptain me tente pas salope !
Trop tard par ta faute je vais m'achetté du shit et écrire le texte demain.
il y en a un en attente, le duc
ptit joueur, pas cap d'écrire tout seul ?
faut un petit joint pour stimuler la créativité?
les grands auteurs qui écrivaient sous l'influence de la came ou de l'alcool, faut pas croire, ils avaient déjà du talent au départ, tu sais, c'est pas ça qui va te rendre intelligent.
J'aimerais que tu précise tes sources, sale conne, s'il te plait. En ce qui concerne les grands auteurs et la drogue, bien sûr. La façon que tu as d'uriner, ça je m'en fous.
Ca me chipote.
tu en as une flopée dans tout un tas de genres différents, que tu prennes bukowski, burroughs, P.K. Dick, baudelaire, Wolfe, Thompson, Oscar Wilde, Artaud, ...
Je pense que la liste est longue, vieille pute. tu en connais surement aussi.
P't'être aussi qu'on s'en branle les couilles de ta liste à la con, et des habitudes alimentaires des mecs qui par hasard ont écrit les bouquins qu'on lit ?
Pute ?
Je dirais même grosse poufiasse. Et pis j'en ai rien à foutre de se que tu peu écrire enfaite et je dirais même que j'en ai rien à foutre de ta geule tout court..
Moi j'aime bien celles qui urinent
je t'ai pas dit ce que je pouvais écrire, p'tite tache
t'es con, tu sais pas aligner deux mots, tu sais pas lire et en plus tu ne comprends rien. T'as gagné le gros lot de la connerie à la loterie de Becon-les-gonzesses ou c'est le filet garni que tu t'es pris dans le cul qui est responsable de ta stupidité?
Allez, va faire un tour en mobylette avec ton trois feuilles et ton mp3 sur les oreilles pour épater les grognasses de ton bled, ça te donnera l'air d'exister vâ.
bla bla bla
Tu deviens argneuse je trouve petite mégère. Es ce que j'ai appuyer sur un point sensible ? Tu as du mal à entendre que les gens peuvent être indifèrents face à ta petite personne ? vas faloir t'y faire t'es qu'une pute comme les autres.
De toute façon je vois même pourquoi je m'obstine à te répondre t'as laire télement frustrée de ta petite vie insignifiante que tu rejette ton cas sur les autres tout en jugeant les gens de haut pour te donner l'illusion d'être quelqu'un qu'on remarque. Le meilleur conseil que je puisse te donner c'est d'aller te faire sauter ça te détendra peut être un brin.
Ah oui et j'ai pas de mobylette, alors ferme t'as geule et vas manger des huitres
Tiens, un casting pour la suite de Brice de Nice.
Est-ce que ce texte a mérité ça ?
"L’horreur vous a ensuite accablée alors que vous preniez conscience de l’immoralité de vos sentiments."
On teste le texte.
Rien de tels que les TP.
hi hi hi, tu me fais rire le duc, ça fait longtemps que je n'avais plus rencontré un sujet aussi facile que toi.
Je préférais Oméga, il est spirituel au moins quand il se débat, lui.
J'ai la chatte qui mouille quand je vois Chevènement.
Sois polie avec Le Duc, vous n'êtes pas si éloignés que ça au niveau du raisonnement.
L'Abbé vient de poster et tout le monde s'en fout.
c'est triste effectivement
Je trouve qu'avec une oraison comme ça les enterrements seraient beaucoup plus intéressants
Avec la main mariale en guise de citation biblique, peut-être.
Apparemment ce texte n'est pas sans effet sur la raison!! Il a foutu une bonne dose d'ire dans tous vos coeurs.
Assez bien tourné le texte d'ailleurs j'ai trouvé
Ah, oui. Le duc ta gueule.
commentaire édité par Islington le 2007-12-6 21:36:9
Le Duc doit pouvoir se mouvoir en paix et poster à sa guise, c'est un édit impérial en méleze dtcs.
Espèce protégée, tout ça.
commentaire édité par Aesahaettr le 2007-12-6 23:2:11
Bouhouuuuuuu!
"Ah, oui. Le duc ta gueule."
kel répartie je suis souflé
Le Duc : le 04/12/2007 à 21:06:40 chute, moi je suis supposé en écrire un avec la mère de aka si elle t'entend elle vas me demander de m'y mètre malheureux !!
Et pis moi j'ai déjà fais plein de textes tous plus beau les uns que les autres
Suis là le Duc, suis là!!!
T'en es où ?
(DTC j'ai regardé y'a rien...)
Le combat intra-placentaire entre la Marquise et le Duc illustre bien mieux le texte plutôt que l'empilement de teletubbies dépecés qui a été choisi à cet effet je trouve. Sinon ça ne m'inspire rien.
-Alors ta gueule !
-Ok.
Putain, trois mois que j'ai rien eu le temps de commenter sur la Zone et faut que j'commence par celui-ci. Merde bien torchée mais merde quand même ne suffit pas à illustrer le profond ennui que j'ai ressenti en lisant ce ramassis de clichés. Okay, c'est zonard, okay y a du style, mais ça reste au ras des pâquerettes.
A quel niveau ?
Au niveau de la tige, nihil. Toujours la tige.
Ouais en gros t'es pas philosophiquement d'accord donc tu trouves que c'est de la merde. Ouais. Comme d'hab. Tu nous manquais pas.
Le truc, c'est que je suis philosophiquement d'accord avec le texte. Mais c'est un simple tableau pas trop mal écrit de quelque chose lu ici-même - y compris dans certains de tes textes.
Ah, nihil, toi, tu te me manquais. J'ai encore le goût de ta bouche édenté sur tout le pourtour de mon gland (oui, je ne me lave plus depuis nos ébats, en 72).
Ah pardon. T'as déjà lu des trucs du genre donc c'est mauvais.
Meuh non, oh... Ah dis donc, tu comprends vite mais faut t'expliquer longtemps.
A partir du moment où le machin en question ne me fait rien ressentir au point de vue style et puissance d'évocation, à partir du moment où il s'inscrit dans la lignée de textes déjà existants et extrêmement codifiées et qu'en plus il n'apporte rien au schmilblick, c'est une "merde bien torchée", un jugement qui, évidemment, n'engage que ma pomme, et ne me dis pas que tu n'es pas capable, toi aussi, de te montrer catégorique parce que merde, on en rien à foutre, après tout.
Ou pas?
Ouais ouais, ta gueule pute.
Oui, moi aussi je t'aime, nihil. Mais sois raisonnable. Ce n'est pas possible entre nous.
Ah, et aussi, félicitations pour ton humour. On en fait plus du comme ça de nos jours. Je crois que ce genre de vannes minables n'a plus cours que dans les San Antonio à 50 centimes d'euros chez Emmaüs.
tg, j'ai dit.
?
" ? "
Et Mill, incroyant infidèle insatisfait esseulé, persuadé qu'il s'agissait là d'une contrefaçon d'un genre nihiliste déjà en putréfaction, s'interroge encore sur ce qu'il ressent au fond de sa gorge, faute d'anus.
Mouais... C'était une façon d'avoir le dernier mot malgré la censure éhontée que masta nihil m'a envoyé dans la gueule hier soir, sur cette même page. Le gars m'en veut j'sais même pas pourquoi.
Apart ça, mon anus se porte bien, malgré les boustifailles de noël.