LA ZONE -

Ca ne vole pas haut

Le 07/10/2007
par Omega-17
[illustration] Peu de gens, excepté ceux travaillant dans ma branche, arrive à accepter ou du moins à cerner ma conception de la chose. Pourtant ça n’a rien de fulgurant ni de révolutionnaire bien au contraire : il n’y a pas plus simple. Un coffre en acajou du XVIème estampillé des armoiries d’un roi quelconque avec un cadenas plus ou moins solide : voilà comment je me figure le monde.

Maman me disait souvent : « Quand on est voleur ou menteur, on le reste ». J’ai suivi le conseil avisé de ma chère génitrice et j’ai mis un point d’honneur à ne pas dévier de ma route. J’aurais facilement pu me laisser emporter par le courant vaseux des bonnes fréquentations, sombrer dans l’honnêteté et ne jamais m’en relever mais j’ai tenu bon. Mon parcours fut assez irrégulier jusqu’à ce que j’atteigne ma quinzième année, c’est là que je commençais à acquérir mes premières bases vraiment solides. Avant ça, je ne savais pas sur quel pied danser et c’était assez pénible. J’opérais sur des cartes de basket, des pin’s, des stylos, sur la monnaie du pain ou directement dans le portefeuille de mes parents mais rarement car la crainte l’emportait encore huit fois sur dix. Je volais, je me repentais parfois de gré et très souvent de force, je méditais sur la pertinence de chacun des deux partis, je volais, je me repentais… etc. Bref, j’essayais de trouver ma voie.

L’adolescence eut le mérite de changer cela, je décidai à ce moment-là que la situation était trop ridicule pour être maintenue. De toute manière, quinze ans, c’est l’époque où on voit fondre sur les jeunes de cet âge toute une cohorte de conseillers d’orientation aux termes barbares et ils avaient réussi à m’inquiéter à propos de mon avenir. Je les haïssais, donc. Il fallait débuter un circuit professionnel d’après eux et comme je n’avais aucune confiance en ces individus, je choisis la deuxième option, celle qui n’était pas clairement proposée et même pas proposée du tout. Appropriateur de biens externes au patrimoine individuel, ça s’appelle. Le néologisme était un peu de trop mais je me suis dit que ça allait passer. Je devais bien donner un nom à mon plan de carrière, personne n’y avait pensé avant et voleur c’était trop flagrant, même pour les quatre-vingts de QI de mon père. Quand j’en ai parlé en rentrant à la maison, je m’en rappelle encore, il m’a dit que l’immobilier était un boulot intéressant. Ca me changeait des claques dans l’oreille.

Autodidacte total. Pas de formation prévue, tout sur le tas avec quelques romans. D’ailleurs, à ce sujet, j’ai appris à me méfier : Arsène Lupin était très loin du compte, beaucoup de choses sont différentes en fait mais je m’en doutais un peu quand même parce que le coup des roses sur le piano avant de mettre les voiles, ça induit de les amener au départ et pour lancer un grappin sur le toit avec un bouquet dans le dos, il faut vraiment entretenir un sentiment d’impunité colossal. J’avais bien étudié le problème sous toutes les coutures : j’allais m’en tenir aux petits appartements et à la libre circulation des citadins. Oui, pickpocket mais en appliquant ma stratégie, ça donnait délesteur de poids superflu dans le secteur vestimentaire. Ma mère faisait un peu couture et s’est proposée pour m’aider bien que surprise par ce qu’elle pensait être un changement de cap soudain, mon père quant à lui se borna à une expression de mépris quand il apprit ma permutation professionnelle vers le prêt-à-porter, repaire d’homosexuels notoires faisant semblant de travailler et habillant les femmes mondaines à prix d’or. Enfin, un sale boulot de pédés et de branleurs qui fringuent les putes pour des millions, pour reprendre son analyse. Finalement, j’abandonnai cette branche d’activité assez rapidement, comme je devais m’en rendre compte plus tard, car trop sociale et inadaptée à mes exigences en matière de conditions de travail. Quoi qu’il en soit, je bénéficiais donc d’un soutien relatif au cœur du noyau familial, j’évoluais dans un contexte suffisant de me lancer sereinement et je le fis avec un succès que j’estime aujourd’hui mitigé mais fondateur.

J’ai très vite compris que s’attaquer aux gros poissons comme les banques ou les villas d’industriels aboutissait souvent à des situations à haute teneur en crispation comme une balle dans la tête ou huit ans ferme. Et puis, ce n’est pas mon genre d’arriver cagoulé en gueulant Personne ne bouge, je ne vous veux aucun mal, restez allongés et tout se passera bien en tirant deux coups dans le plafond et en priant pour que la femme du guichet n’ait pas déjà actionné l’alarme silencieuse. Je suis un garçon pudique et l’exhibition ne m’a jamais vraiment attiré. Tous ces regards braqués sur moi m’auraient rendu incompétent et donc probablement pensionnaire à la prison du coin sans avoir amassé le moindre billet : c’était à exclure, je n’aurais pas supporté la proximité qu’offre ce genre d’habitat.

Mon mode opératoire est légèrement moins grossier, moins rémunérateur il est vrai et moins risqué, c’est l’avantage. Les petits porteurs sont une clientèle idéale pour tout voleur débutant : à choisir crédules et chétifs pour mettre toutes les chances de son côté et éviter un échec d’emblée, très dévalorisant et ruinant l’ambition d’une façon qui peut s’avérer définitive. Les secrétaires, ça marche très bien. Ne me demandez pas pourquoi, l’expérience me l’a démontré et il se trouve que c’est ainsi. Secrétaires donc, commerçants et fonctionnaires de l’administratif forment la première triangulation dans laquelle il est intéressant d’œuvrer pour favoriser une évolution ascendante mais prudente. Viendront plus tard les juristes et autres avocats, professions libérales, cadres moyens ainsi que les artistes de petite réputation. Les politiques et les cadres de grande distinction entrent dans la catégorie du déséquilibre majeur, c'est-à-dire quand le risque encouru est supérieur au bénéfice estimé amputable au cours de l’évaluation initiale concernant le sujet.

Si la nature de la cible est capitale, il est un paramètre non moins essentiel qui est la préoccupation première de tout voleur sérieux. En effet, quand on choisit comme moi de ne pas avoir recours à la violence et ce par goût personnel et bien-être professionnel, il est indispensable de mettre une méthodologie en place. Et celle-ci commence par une connaissance irréprochable des habitudes du client, de ses horaires et par-dessus tout de son lieu de vie, à commencer par les accès communs. Fracturer une porte d’entrée est suicidaire, même de nuit ; à moins de connaître exactement les moindres gestes à effectuer et d’être très rapide. Trente secondes grand maximum si vous êtes en centre-ville. C’est le délai moyen pendant lequel le badaud peut croire que vous faîtes tourner désespérément votre clé dans la serrure grippée, au-delà la balance penche en votre défaveur. Et la crédibilité aux abords d’un domicile, c’est le minimum requis pour restreindre votre capital danger. On remarquera que certaines portes cochères disposent d’un loquet à la sensibilité réduite et d’un ressort qui a parfois subi les outrages du temps, elles correspondent généralement aux anciennes entrées qui arborent des battants en fer forgé sous forme de barreaux le plus souvent peints en noir, modèle notamment répandu au sein des grandes villes. Les portes de halls d’immeuble vitrées à bordures en aluminium sont aussi susceptibles d’aider l’appropriateur opportuniste et/ou feignant puisqu’il arrive fréquemment qu’elles ne se referment pas complètement par manque d’élan, de proportion adéquate entre la masse du battant et la souplesse du loquet ou à cause d’un ressort manquant d’entretien. Je pousse la porte, je rentre chez moi : qui me posera des questions sur mon identité ? La gardienne ? Je connais ses horaires depuis mon repérage : dix-sept heures trente, elle est déjà devant la télévision, journée terminée. La mienne commence.

Les fenêtres peuvent autant rendre de bons services que de très mauvais. Tentez toutes les autres possibilités avant d’en arriver là. Une fenêtre est un accès direct à l’extérieur c'est-à-dire à n’importe qui, c’est assez simple à retenir et il peut être très utile de s’en souvenir. Jouer les Cliffhanger mène à l’hôpital et c’est une option médiocre : la minerve est gênante dans ce métier. Quoi qu’il arrive, les blouses blanches marchent la main dans la main avec les uniformes bleu-marine. En trois mots, vous êtes cuit. Je suis du genre terre-à terre, inutile de rajouter des risques à une profession qui en comporte par milliers. A ce jour, ça ne m’a pas joué de tours et je suis en un seul morceau. Et comme vous le dira n’importe quel cambrioleur, on ne travaille jamais à un rez-de-chaussée. C’est la meilleure manière de rencontrer les riverains à la sortie qui considèrent que votre effraction chez Mme Courard, l’adorable veuve aux pigeons connue de tout le quartier, est un acte odieux qui mérite réparation. Tout le monde passe par le rez-de-chaussée : j’effectue des opérations financières, absolument pas promotionnelles.

La qualité du matériel est évidemment de première importance. Une perceuse à percutions en fin de batterie ou un pied-de-biche émoussé, puisque c’est parfois l’ultime recours selon la présentation de la porte, et c’est la Bérézina. Plus qu’à remballer et à prendre la tangente en maudissant sa négligence. Nuisible au moral. Un couteau pour les tiroirs de bureaux, un maillet et du carton tapissé de mousse pour atténuer le bruit quand vous passez au buffet si vous éprouvez des difficultés à crocheter la serrure, ce genre de meuble est souvent rempli de documents personnels donc ne vous y attardez pas sauf si vous prévoyez de faire chanter le propriétaire, ce qui est déconseillé pour des raisons évidentes de sécurité concernant la remise du paiement. Des sacs-poubelle : les vases Ming ne se transportent pas sous le bras, c’est mal vu. Je suis rentré chez moi il y a une demi-heure, pas plus, et je descends mes ordures ménagères après avoir mis mon sac à dos à l’intérieur. Crédibilité encore. Je suis un citoyen respectueux et sensible à la cause environnementale. Je suis un type tout ce qu’il y a de banal.

Les saisies sont à sélectionner. Le liquide en premier lieu : dans la pièce de travail, le petit meuble de l’entrée, la bibliothèque du salon ou la chambre à coucher même si elle abrite plus communément le coffre à bijoux, la montre de marque, les tailleurs haute couture, les chaussures en croco et ce genre d’articles aisément écoulables entre vingt et trente-cinq pour cent du prix de vente. Ca peut paraître peu mais ce sont les prix pratiqués, négocier tourne rarement à une prise de bénéfice supplémentaire excepté si le marchand souhaite ardemment acheter l’objet, situation particulièrement exploitable si vous travaillez à la demande auquel cas vous avez toute latitude pour exercer une pression sur le receleur en mauvaise posture car mouillé à un degré supérieur au vôtre. Eux sont de vrais clients par contre ; j’en ai quelques uns et je les tiens en respect, ils sont moins rares qu’on ne le croit mais assoiffés d’affaires juteuses et tenteront toujours de mener leur barque au détriment de votre labeur. Les antiquaires en sont la plus violente illustration. Démontrer sa supériorité dans l’échange commercial devient alors nécessaire pour dégager de substantiels revenus. Canapé et fauteuils ne sont pas à négliger quand ils disposent d’une fermeture-éclair ; le lit est un classique relativement décevant mis à part chez quelques personnes âgées, considérez qu’éventrer le matelas est une débauche d’énergie sans intérêt. Informatique, hi-fi et téléphonie sont de véritables offrandes dès lors qu’elles sont portables : ne cherchez pas plus loin, c’est souvent amplement suffisant pour amortir votre déplacement et plus encore. Pour les bibelots, assiettes, couverts et carafes, ne vous chargez pas sans être sûr de leur valeur. L’argenterie est ce qui se vend le mieux en la matière et de manière générale, ignorez si ce n’est ni en cristal, ni en peinture à la feuille d’or : vous n’en tirerez pas grand-chose et sûrement rien qui soit à la hauteur de votre investissement personnel. Pas de tableaux, même réduits : beaucoup trop traçables. Abandonnez aussi l’idée d’emporter le petit persan que vous avez aperçu dans le salon : les marchands de tapis portent leur nom à merveille et le rapport poids/volume/bénéfice est aléatoire. Vous n’êtes pas expert alors ne faîtes pas semblant. J’ai fait la même erreur sur un deuxième étage dans un quartier haussmannien, à la sortie de l’ascenseur j’ai du me justifier à un voisin curieux en prétextant une histoire alambiquée comme quoi j’étais le frère de Melle Terrier chez laquelle je devais emménager et que je la croyais rentrée du bureau. L’improvisation : c’est salvateur en certaines circonstances.

Travailler avec des gants, placer la discrétion en tête de liste de ses préoccupations, choisir ses clients intelligemment et être rigoureux : le reste est affaire de goût, d’audace et de chance. Tout cela et bien d’autres choses encore s’apprennent, bien entendu. Ce genre d’informations m’auraient permis de progresser plus rapidement sans doute mais indéniablement, mon vécu en aurait été moins riche d’anecdotes ; il n’y a donc pas lieu de regretter. Pour ma part, j’ai commencé en faisant participer mes proches. Mes parents possédaient peu d’argent et d’objets de valeur à la maison et peu ou rien, c’était du pareil au même pour un couple d’artisans modestes. Faire abstraction de toute forme de culpabilité a été mon premier réflexe professionnel, le négliger aurait été rédhibitoire. On sombre dans la torpeur, la remise en question perpétuelle, la lutte du Bien et du Mal, tout ce genre de conneries : c’est symptomatique des très courtes carrières. On se retrouve caissier de superette en moins de deux et au revoir la délicieuse désinvolture du voleur assumé. Tout est ma potentielle propriété dès l’instant où j’en fais le souhait et que je me donne les moyens de l’obtenir, je ne cesse de me le répéter, c’est mon leitmotiv.

Dès lors que ma vocation était devenue évidente, j’ai pris la décision de m’expatrier pour éviter de travailler sur mes terres, c’était prendre un risque inutile surtout que toutes les régions sont également exploitables quand on sait localiser le bon district. J’ai débuté en développant mon activité deux puis trois jours par semaine au cœur des villes moyennes, j’ai planifié mes saisies, je me suis informatisé par la même occasion et je suis devenu mon propre patron, celui d’une entreprise organisée à mi-chemin ente le cabinet d’analyse et les Déménageurs Bretons. Certains jours, je souris à l’idée que jamais je n’aurais cru devenir commissaire-priseur et c’est vrai : il y a cet aspect-là dans ce que je fais. Cinq ou six années en arrière, j’aurais été incapable, même à trois cents euros près, de donner une fourchette de prix à une assiette d’époque de confection de Limoges ou à une montre à gousset XIXème par exemple. Et si vous m’aviez prédit que j’aurai une pile d’Hôtel Drouot dans mon appartement pour étudier le marché des pièces convoitées et leurs prix d’adjudication aux ventes aux enchères internationales, je vous aurais envoyé au Diable dans la seconde. Vous serez étonné d’apprendre que j’y suis abonné depuis bientôt deux ans. La vie est un petit animal cynique, n’est-ce pas…? Mais il serait présomptueux de croire que j’ai de tout temps soigné mon bronzage au soleil des voleurs opulents : j’ai été arnaqué et de la plus ironique des manières, durant une période où je n’avais pas acquis autant de certitudes sur les tenants et aboutissants de mon métier. Loin de moi l’idée de me poser en victime mais il est clair que ceux de mon espèce sont les premiers à se faire avoir, juste après nos clients. Le revers de la médaille me direz-vous : peut-être mais il serait illusoire de penser que j’œuvre dans la facilité. L’évaluation, la préparation, la peur omniprésente même si atténuée par l’expérience, le recel : ce n’est pas de tout repos. Il m’est arrivé de travailler plusieurs jours sur une affaire prometteuse et au final de remuer ma perplexité devant une porte blindée ou un T5 vide pour cause de déménagement ou plus cocasse, de saisie par ordre d’huissier. J’ai régulièrement changé de secteurs, à chaque fois en quête d’un nouvel éden pour m’installer façon fixe et vivre sereinement. J’exerçais mon art dans des périmètres réduits et en visitant deux fois chaque appartement car on m’attendait ailleurs et partout mais jamais là où j’étais déjà passé, voilà au moins un classique qui détient un véritable écho dans la réalité. Par la suite, j’ai étendu ma zone de prospection, me déplaçant pour des missions ciblées et bien plus rémunératrices qu’à mes débuts. Maintenant, j’ai plus de temps libre, je suis désormais à l’abri du besoin, j’ai persuadé une jeune femme de m’accompagner dans cette vie simple et originale à la fois et j’ai élu domicile dans un trois-pièces tout à fait correct, à l’écart de l’agitation de nos cités.

La conjoncture m’atteint pourtant comme elle le fait vis-à-vis des personnes intègres : quand ça va mal pour eux, mes revenus chutent et inversement. Je suis le mouvement, j’ai un statut de thermomètre, un véritable indice local de confort de vie. Savez-vous combien pèse la France, la Belgique ou les Etats-Unis en milliards de dollars ? Quel est le PIB annuel moyen de votre pays ? Je n’en sais rien non plus, comme la quasi-totalité des citoyens. Pourquoi ? Parce que ça n’a aucun impact sur le réel de l’homme. Par contre, quand il y a moins d’appropriations de biens externes au patrimoine individuel de chacun, c’est tout de suite ressenti. Lorsqu’elles sont en augmentation également. Observable, admis et reconnu car ancré au quotidien de tous. Dans les sociétés prospères, les voleurs le sont aussi, c’est à ça qu’on reconnaît une nation qui a le vent en poupe. Dans les pays en voie de développement, on coupe les mains des gens comme moi, résultat : ça ne fait qu’empirer les choses, plus d’indice auquel se référer, les habitants se relâchent, laissent dégringoler le PIB sans le savoir et on se retrouve dans une situation dramatique pour toute une population. Dramatique et dans de nombreux cas irrémédiable. Idem pour le chômage : moins de travail, moins d’argent, moins d’escrocs. Quoi de plus logique ? Des fonctionnaires dévoués et faisant preuve de la plus remarquable des abnégations, voilà ce que nous sommes. On ne court ni les récompenses ni la reconnaissance du public ou de l’Etat qui nous condamne, nos revendications sont inexistantes, nous ne formons aucun syndicat, nous sommes la discrétion personnifiée et nous œuvrons depuis que le monde est monde.

Le voleur, à l’instar de l’écrivain, est un parasite sacré plus que nécessaire dans le maintien d’une société progressiste, telle est la vérité à partir de l’instant où l’on approche le phénomène avec franchise. Evidemment, vous me direz que ça ne vole pas haut comme justification mais il faut bien passer sous le radar, je dois stabiliser ma carrière sur le moyen terme. La crainte de perdre son emploi n’épargne personne sauf que chez nous, on subit des périodes de vaches maigres assez prolongées lorsque ça arrive. De quelques mois à quelques années avec le dentifrice du voisin de cellule ou les fourchettes de la cantine comme seuls entraînements pour garder la main. Pour l’instant, j’ai esquivé les balles et je suis passé entre les gouttes, je ne me plains pas. Je souhaite juste délivrer un message d’espoir aux jeunes adolescents craintifs des aléas de l’existence et angoissés à l’idée de leur avenir général : l’alternative existe, celle dont on ne vous parlera jamais mais qui n’en demeure pas moins à votre portée. Courage et confiance en sont les maîtres mots.

= commentaires =

Omega-17

Pute : 0
    le 08/10/2007 à 00:25:53
L'image est remarquable.

Je poste pour tester la capacité de ce site à illustrer mes textes

pour l'instant, le bilan est positif.
nihil

Pute : 1
void
    le 08/10/2007 à 00:30:58
Et toi, ta capacité à pondre des textes qu'on peut lire sans risquer la momification à chaque paragraphe, c'en est où ?
Omega-17

Pute : 0
    le 08/10/2007 à 00:40:04
à l'étude.

mais compte pas trop dessus quand même.
Putsch

Pute : 0
    le 08/10/2007 à 17:55:19
Ou l'art de pinailler.
Il ya une difference entre frapper quelqu'un et lui exercer une pression sur un point précis du corps dans le but d'endolorir la zone visée.
voila
Omega-17

Pute : 0
    le 08/10/2007 à 17:57:15
brillante démonstration du but recherché.
Putsch

Pute : 0
    le 08/10/2007 à 18:07:30
merci merci

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