Edito écrit à contre-coeur

Désolé pour les quelques jours d'inactivité sur le site. J'étais occupé dans ma vraie vie, ce week-end : il fallait que je me coupe les ongles des pieds, et aussi que j'aille chasser des rats pour nourir mes petits frères moins favorisés par la nature que moi (je les enferme à la cave pour éviter le scandale).

Non attendez, cet édito commence mal. C'est pas en déroulant ce genre de délires psilocybés aux entournures que je vais rameuter du monde.
Pour que la Zone attire de nouveaux lecteurs dans son giron empoisonné, ils faut les lobotomiser à coups de grands discours publicitaires dans leur gueule de tafioles, les fidéliser à la matraque, les rendre dépendants. C'est comme ça que ça marche aujourd'hui.
On recommence.

Ce week-end, donc j'étais occupé. Fallait que j'aille secouer les puces de ma tribu de tanches à Paris, pour les décider à devenir de bons vrais petits esclaves pour la Zone. C'est comme les viets, ces vermines de potes : faut leur coller un canon sous le nez pour qu'ils se rendent. Mais résultat, les auteurs de la Zone sont surmotivés et prêts à tout casser. On attend plus que Monsieur Goret (en attendant qu'il choisisse un pseudo, je le désignerai sous ce doux nom) pour commencer la baston.

Cet édito est parfaitement incompréhensible je sais, mais bon, c'est pas vous qui avez eu à subir ce que j'ai vécu non plus. Moi j'ai vu l'horreur quand même, ne l'oublions pas : mon meeting de recutement-enrôlement de ce week-end s'est en effet changé en soirée de boeuf musical. On ne dénoncera jamais assez les propriétés défoliantes des maracas sur les neurones humains. Les ravages occasionnés au système nerveux par des baguettes chinoises labourant les tomes d'une batterie en carton.

Alors j'ai eu droit à une vision de l'enfer entre une reprise flamenco de "Bouge de là" de MC Solaar et un hymne américain arraché (je devrais même dire excisé) d'une guitare sèche désaccordée. En moi j'ai décidé de ne jamais plus dormir pour ne plus jamais connaitre ça même en cauchemar.
Seigneur Dieu, libérez-nous du délire gentil, pardonnez-nous nos vélléités de "viva la fiesta", rendez-nous notre envie de meurtre et l'étincelle de folie au fond de nos yeux de veaux morts. Ecartez de nous la tentation de la variétoche française ululée en choeur par un troupeau de brebis en rut, rendez-nous indifférent au joint partagé et aux vannes débiles, noyez dans l'ombre du lointain les mecs qui draguent dans les coins, les nanas qui jouent avec leur portable, ceux qui causent de bagnole ou qui ondulent du cul devant trois musicos imbibés.
Rendez-nous notre solitude.
Et pensez aussi à changer ce foutu tas de bulles à deux balles contre de la vraie bière, si c'est pas trop demander.
C'est décidé, demain, je vais empaler Patrick Sébastien.

Si avec ça, j'ai pas perdu tous mes potes, c'est qu'ils possèdent une certaine résistance au stress post-opératoire et à la calomnie gratuite.

J'ai la tête viiiiiide. Je crois qu'il est temps de passer aux nouvelles du jour :

- j'ai plein d'idée d'articles, un peu comme des cellules cancéreuses qui métastaseraient dans mon cerveau à vitesse grand V. Pas une de drôle dans le tas, ça promet. Je crois que j'ai surtout intérêt à en trouver une pour remplacer cet édito et le virer le plus vite possible de la une, parce que comme anti-commercial, on fait pas mieux.
Ma première idée : un appel vibrant au civisme et une ode gracieuse à notre belle démocratie. Ah ah ah.
Ma deuxième idée : le lancement d'une nouvelle fête destinée à remplacer la Saint-Valentin. Cette merveilleuse cérémonie sera dédiée à nitnelaV, saint-patron des sodomites et des invertis.
Ma troisième idée : développement de la doctrine nihiliste.

- mon livre de chevet du moment : "Intuitive biostatistics" par Harvey Motulsky, un pavé de 600 pages tout en anglais. Pour le boulot. Si ça c'est pas appliquer le "carpe diem" à la lettre...

- la cloture du dossier "manipulation" est finallement repoussée à une date ultérieure, Amanite s'étant déclarée intéressée par le sujet sur la manipulation sentimentale (comment jouer sur la jalousie, la frustration et le sentiment de culpabilité de l'être aimé), voire par un autre article capable de se retrouver dans le dossier en question. J'attends ces articles avec impatience, ainsi que la réponse éventuelle de Gwen sur le sabbat.
Par contre je suis en grand manque de textes marrants. Avis aux auteurs : si vous avez quelque part, sur votre boite mail ou ailleurs, un truc rigolo (un peu violent si possible), voire une blague longue et ignoble, renvoyez-moi ça, même si je l'ai déjà eu (avec ma manie de faire du ménage sur mes boites, je perds plein de trucs). Merci d'avance.

- Cet après-midi, j'uploades deux ou trois articles. Rien de bien transcendental : une ou deux images marrantes et un truc un peu plus sérieux pour faire contrepoids : l'ouverture de la rubrique la Bible du néant. Je vous laisse découvrir par vous-mêmes.

- Paul, un Aspro !

- allez soutenir Monsieur Scorbut sur http://www.webzinemaker.com/scorbut
Dans sa croisade contre la cyber-connerie, il se heurte à tout un tas de boutonneux anonymes qui bombardent son forum d'insultes mal orthographiées. Bon d'un autre coté, c'est vrai qu'il les a bien chauffés avec ses articles tré tré maichent.

- Comme vous l'avez pu voir sur une news sur le site, l'adresse de la Zone change : http://www.lazone.fr.fm
Plus de détails dans l'article "changement d'adresse", section actu du site.
On a même un adresse mail pour le site : lazone@fr.fm

- J'ai la bizarre impression que ce que j'écrit en ce moment n'est pas drôle. Rendez-moi mes médicaments pour la tête bordel de merde !

- Y a toujours pas grand-monde, ni sur le site, ni sur nos deux forums réguliers (celui de la zone et un autre), ni dans mes boites mail. Mes potes doivent encore être en train de cuver quelque part, ou bien ils m'en veulent pour quelque chose.

- Le nouvel album d'Hocico est sorti !!! Avis aux amateurs : ça s'appelle Signos de aberracion, ça reprend les bonnes petites recettes des albums des albums précédents, ça révolutionne rien (sauf tes tympans) mais ça hocicotte de partout, ça castagne dans tous les coins et ça fracasse à tout va.

Rien de mieux pour aujourd'hui.