C’est pas une doctrine.
C’est quelque chose qui exclut le désespoir et la remise en question.
C’est agir sans se soucier des conséquences, sans s’imposer la moindre limite, et surtout pas cette soi-disant “morale” qu’on s’acharne à nous inculquer dès la naissance.
C’est “refuser”, simplement parce que “accepter”, c’est déjà plier.
Pas de respect, de rien ni de personne, rien ne compte.
Je suis ce que je suis et aucune contrainte sociale ou quoi que ce soit ne m’obligera à devenir ce que vous êtes.
Ca peut nous conduire à l’auto-destruction, mais on s’en fout, parce que envisager l’auto-destruction, c’est déjà envisager une conséquence.
Ouais, c’est ça en fait, se foutre de tout, et de rien, c’est pas une doctrine ni une discipline qu’on s’impose, non c’est un état d’esprit. Et pas un état d’esprit qu’on doit se forcer à acquérir, mais quelque chose qu’on a ou qu’on a pas. C’est tout.
Agir sans but, sans intêret, juste au gré des envies.
C’est le coté sombre du “carpe diem”, en fait.
On se fout des ordres établis et de toutes ces conneries de bienséance et de normalité.
Pourquoi est-ce que je me fait chier à suivre toutes ces conneries de règles imposées d’orthographe, de syntaxe et de langage par exemple ? Je pourrais écrire n’importe quoi ou même rien du tout, l’important c’est pas que ça signifie quelque chose pour vous, mais que ça signifie quelque chose pour moi.
C’est comme ça que je veux vivre et vous ne pourrez rien y changer, j’éxècre tous ces principes de merde qu’on voudrait m’obliger à suivre, allez savoir pourquoi. J’éxècre votre monde débile.
La fin est proche.
Je le sais. Vous le savez.
Je ne serais pas ce boeuf châtré qui passe volontairement son encolure dans la masse immonde d’un carcan, et si vous voulez que j’y passe comme les autres, il va falloir m’y forcer. Mais ne vous attendez pas à ce que je vous facilite la tâche.
C’est pas une foutue putain de doctrine, c’est ma vie.
Toutes les dernières barrières auront bientôt cédé.
C’est pas une doctrine, c’est pas un dogme. C’est une sorte de vision du futur, mais croyez-moi ça n’a rien de poétique ou d’optimiste. Je ne veux pas qu’on réorganise la société, mais qu’on la détruise, que tout soit mis à feu et à sang. Je ne veux pas le bien de l’humanité mais sa perte.
C’est pas une saloperie de doctrine, c’est ma philosophie, la philosophie de la haine totale.
...
= ajouter un commentaire =
Les commentaires sont réservés aux utilisateurs connectés.
= commentaires =
tu veux être hors du temps? isolé des causes et des conséquences, tu veux être hors de l'espace qui t'entoure? ne plus être dans cette société qui ne se justifie que par l'argent et le pouvoir.
C'est proche de l'anarchisme mais sans l'être complètement, c'est proche du nihilisme, mais tu attaches encore de la valeur à ta vie.
Pour moi ce que tu a c'est la rage ... la rage d'avoir les yeux ouverts .... mais contrairement aux voyants qui béni les aveugles ... toi tu les exècres... et cela devient de la haine qui ronge, qui touche tout le monde ... mais qui sait ... cette rage t'épargne peut être toi même ?
T'épargne de te salir... de t'avilir... te donne le courage de voir encore ... ce qui alimente ta rage ... et comme chaque cercle vicieux pourra te conduire à ta perte... courage ... la fin est proche oui .... mais peut être pas la fin du monde... l'avenir seul nous le dira.
Et vive les canards.
Les canards, on les aura.
C'est pas un peu normatif de tenter une définition du nihilisme ? chez moi ça se vie et meme en l'expliquant c'est dur à transmettre.
Oui,mais non.
"l’important c’est pas que ça signifie quelque chose pour vous, mais que ça signifie quelque chose pour moi. "
Et c'est pour ça que tu le montres, l'exposes même sur internet...
Si tu accordais si peu d'importance au regard de l'Autre, tes textes ne seraient pas ici.
,dit-il, alors qu'il était tombé sur ce texte par le plus grand des hasards.