"Ma ptite reum,
et toi le reufré,
aussi le daron,
et toi le reufré,
aussi le daron,
Je vais clamser ! Ce qu’est ce que j’vous d’mande, toi, en particulier la reumda, c'est d’pas trop liseba. Wesh le quetru, j’ passe à la télé et tout mais ça craint veugra comme pour tous les lascars qui y sont resté avant oim. Sa race, comment qu’j’aurais trop kiffé la life. Mais ce qu’est ce qu’j’aurais voulu, c'est que ma mort ben qu’elle serve pas les intérêts de tous ces baletringues de politicards . morfales qui dealent mes derniers mots pour niquer le cerveau des djeun’z comme quoi j’suis un exemple et un symbole et tout ! Fils de tepus qui instrumentalisent ma mort, ouais, pour faire passer leurs idées de patriotisme à balles-deux qu’a rien à voir et que même eux ils y croivent pas !
J’ai pas eu le temps d’te bizzz Jean. J'ai embrassé mes deux reufrés Roger et Rino. Ma rolpa le vrai je peux pas le faire, zarma ! J'espère qu’ils vont te donner tous mes quetrus, mes sketbas, les nike, mon survet coq sportif qu’est trop secla qu’ils ont pas intérêt à saloper. Toutes ces merdes pourront servir à Serge, qui va s’la péter grave en les portant, sa race comment qu’il va méfri et tout. Et toi le daron, comment qu’j’ai été relou avec toi et la reumda, ça craint, un vrai boulet de sa mère… j’suis trop degue. Allez ciao . J’ai fait tout qu’est ce que j’ai pu pour pas finir comme oit dans la téci.
Tchuss les potos et à toi mon reuf que j'kiffe aussi. Apprends bien, fais gaffe aux batards et dans pas longtemps t’auras des yekous, p’tete même un taf mais on s’en branle.
17 ans 1/2,comment qu’ma vie aura été speed. Je regrette dalle que, à part p’tete de me tirer là et d’vous laisser comme des cons. J’vais y passer avec Tintin, Michels. La reum, ce qu est ce j’ te dis, c’est qu’zyva jure que qu’tu vas pas te pisser d’ssus et qu’tu vas être plus forte que ces bouffons.
Bon c’est bon. Je me casse. Ciao les gars, les meufs , la daronne, Serge, le reup, j’vous kiss comme un morveux… Peace.
Votre Guy qui vous aime.
Guy
Juste un truc comme ça : toi qui restes, fais pas ta tepu : respecte les 27 qui allons clamser, te baisses pas devant laswui qui occupe le terrain et qui veut faire de mes derniers mots une prière !"
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L'original est là :
http://www.histoire.edres74.ac-grenoble.fr/spip/spip.php?article112
Niveau langage, ça fait très "mec qui parle pas comme ça mais qui le fait exprès".
le 22 ocobre, je crois, tous les morveux vont en bouffer de l'original... ça craint, en plus qu'il doivent se lever dès que les profs entrent en classe maintenant... ils appellent ça du respect pour moi c'est du dressage. enfin bon tant qu'on leur demande pas de tendre la patte ça va encore... j imagine...
Le 22 octobre 2007, le président de la République commémorera le souvenir de Guy Môquet, cet élève résistant du lycée Carnot arrêté à 16 ans en octobre 1940, puis fusillé le 22 octobre 1941 après avoir adressé, la veille de sa mort, une lettre poignante à sa mère. Cet épisode n’est malheureusement pas le seul moment tragique de cette période sombre, mais il fait partie des temps forts de l’histoire de notre pays et, à ce titre, mérite de servir d’exemple à la jeune génération.
La commémoration de la mort de Guy Môquet, de ses 26 compagnons d’infortune et de tous les autres fusillés est en effet l’occasion de rappeler aux élèves des lycées l’engagement des jeunes gens et jeunes filles de toutes régions et de tous milieux qui firent le choix de la résistance, souvent au prix de leur vie. Tous méritent que l’on se souvienne : ainsi Gilbert Dru, cet étudiant de lettres engagé très jeune dans le combat contre l’occupant nazi assassiné le 27 juillet 1944 par la Gestapo ; ou encore Jacques Baudry, Jean-Marie Arthus, Pierre Benoît, Pierre Grelot et Lucien Legros, élèves de première au lycée Buffon à Paris, qui furent fusillés par les Allemands le 8 février 1943 pour faits de résistance accomplis depuis l’âge de 15 ans.
Tous ces jeunes Français d’alors, passion nément attachés à la liberté au point de sacrifier leur propre vie pour défendre celle des autres, constituent un formidable exemple pour les jeunes d’aujourd’hui. Leur mémoire évoque les valeurs de liberté d’égalité et de fraternité qui font la force et la grandeur de notre pays et qui appellent le sens du devoir, le dévouement et le don de soi. Ce sont ces valeurs que le Chef de l’État a souhaité honorer le jour de son investiture, lors d’une cérémonie au Monument de la Cascade du Bois de Boulogne en évoquant le souvenir de Guy Môquet : “Soyez fiers de vos aînés qui vous ont tant donné ; aimez la France car c’est votre pays et que vous n’en avez pas d’autre”.
Ces valeurs de courage et d’engagement furent partagées par d’autres, à l’instar de ces jeunes allemands comme les fondateurs de la “Rose blanche”, Alexander Schmorell, Hans et Sophie Scholl décapités le jour même de leur condamnation pour avoir lutté contre le nazisme dans leur propre pays ou de tous ceux qui, un peu partout en Europe, surent faire passer leurs idéaux de liberté et de justice avant toute autre considération.
Individuelle ou collective, nationale et européenne, la mémoire de la Seconde Guerre mondiale est encore aujourd’hui une condition du vivre ensemble et c’est pourquoi le ministère de l’éducation nationale entend s’associer avec force à la commémoration du 22 octobre. C’est pourquoi je demande aux chefs d’établis sements de mobiliser les équipes éducatives autour de ce souvenir et de ce qu’il signifie.
La commémoration au cours de la matinée du 22 octobre commencera par la lecture, en classe ou en grand groupe selon le choix des établis sements, de la lettre de Guy Môquet. Cette lecture pourra être confiée à tous ceux qui, résistants ou déportés, peuvent aujourd’hui encore témoigner directement des sacrifices consentis. J’invite à cet effet les équipes éducatives à se rapprocher des fondations et associations de mémoire afin d’établir ce lien tangible entre les générations. Il sera également possible de solliciter toute personnalité dont l’engagement, le rayonnement ou la notoriété pourraient sensibiliser les élèves. Cette lecture pourra être suivie d’autres, laissées à l’initiative de chacun et choisies par exemple parmi les textes ci-joints.
Le programme se poursuivra par une réflexion collective menée dans le cadre de la classe. On exploitera notamment les thèmes liés à la mémoire de la Seconde Guerre mondiale dans les programmes d’enseignement notamment d’histoire, de lettres, de philosophie. Ce sera également l’occasion de mobiliser les équipes éducatives sur l’édition 2008 du Concours national de la Résistance et de la déportation : “L’aide aux personnes persécutées et pourchassées en France pendant la seconde guerre mondiale : une forme de résistance” (B.O. n° 17 du 26 avril 2007).
Enfin les établissements pourront mettre en place d’autres initiatives à leur convenance (évocation de lieux de mémoire, jumelages interculturels, expositions, productions de documents, etc.). Afin d’aider à la mise en œuvre de ces projets la direction générale de l’enseignement scolaire met en ligne, en partenariat avec l’association Civisme et Démocratie, des ressources pédagogiques dédiées
(http://eduscol.education.fr/D0090/parcours_liste.htm).
J’invite les chefs d établissements à adresser, à titre d’information et à fins de valorisation, copies ou descriptifs de leurs projets à la direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO B2-3, 110, rue de Grenelle, 75357 Paris SP 07).
Je remercie l’ensemble des équipes éducatives de s’associer à cette commémoration et je demande aux corps d’inspection territoriale de suivre avec attention les modalités de sa mise en œuvre.
Putain, cette histoire de merde, je pensais être tranquilouze et pas en entendre parler sur la Zone.
Faudra penser à lire des lettres de tirailleurs sénégalais aussi, par exemple, histoire de faire voir à nos chères têtes blondes aux yeux bleus qui c'étaient, les ancêtres de la "racaille".
Faudra aussi penser à lire des lettres de prisonniers algériens pendant la guerre d'Algérie.
Tas de cons. L'Education Nationale, vraiment que des cons. M'font gerber.
Lapinchien il a regardé "L'Esquive" sur ARTE y a pas longtemps, sinon je vois pas.
Hey m'sieur, Hey m'sieur, Hey m'sieur... Vu qu' tout l'monde se lève maintenant dès qu'tu rentres en classe et tout, on peut t'appeler Dannette, bouffon ?
Un peuple, une république, un yatchman.
C'est vrai que ça sent un peu le forcé sur le ton, mais bonne idée de base, encore que je me dise que ça aurait pu être plus construit ou plus clairement argumenté, en tout cas dans l'hypothèse où le texte sous-entend ce que j'ai l'impression qu'il sous-entend, c'est-à-dire que la France qui parle comme ça est dans la même situation vis-à-vis d'un gouvernement UMP que la France de Guy Mocquet vis-à-vis de Vichy, ce qui me paraît vaseux.
S'il ne s'agit que d'énervement sur la récupération de l'Histoire et de l'histoire (d'un homme) à des fins de communication politique, rien à dire.
rien de tout çà. c'est une pierre de rosette et j'encourage tous les profs a l'utiliser pour que leurs élèves y captent quelquechose à la lecture du 22 Octobre. ou même pourquoi pas qu'ils y captent encore moins si jamais y a quelquechose à y capter et pis la France ne l'aimez pas et restez y pour la changer.... arrrgghhh dodo
Ça me rappelle fort à propos un titre magnifique d'une nouvelle d'un auteur anglo-saxon et protestant : Comment aimer l'Amérique et la quitter en même temps.
Si l'éducation nationale arrive à faire changer les mentalités avec une telle lettre. Je veux bien tuer sarko en direct.
Guy Mocquet, il aurait pu faire carrière chez Saint Maclou.
Le yatchman de la République aussi, d'ailleurs. Il est la caricature du vendeur de tapis.
Ca me rappelle la réponse d'une instit en devenir à son examinatrice qui lui demandait comment faire pour faire bien comprendre l'ambiance de la guerre 14-18. Facile, répondit la couillonne, on leur fait creuser des tranchées dans la cour.
L'éducation nationale, c'est ça aussi.
A part ça, le texte est marrant.
Kwizera le 04/09/2007 à 16:43:34
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Niveau langage, ça fait très "mec qui parle pas comme ça mais qui le fait exprès".
T'as raison, faut recycler, c'est bon pour la planète.
Niveau langage, ça fait très "mec qui parle pas comme ça mais qui le fait exprès".
J'me suis dit que pour une parodie çà le ferait plus.
C'est sur que c'est plus facile de faire exprès que de se formater le cerveau et d'appendre le verlan comme langage par défaut juste pour pondre un texte.
Je m'suis dit que çà avait des chance de compromettre d'éventuels futurs entretiens d'embauche si jamais çà me restait... les gens que je reçois préfèrent comprendre ce pourquoi ils sont engagés en général.
T'as qu'à pas travailler et vivre de cueillette. Et puis bon, ça va, c'est pas forcément infaisable, stylistiquement, de passer pour un vrai gros débile.
Là ça rend juste la lettre illisible, moi j'aime pas trop.
i bah moi j'aime pas c'est d'une vulgarité, ca shlingue la tite tète. beurk
hydrocephale surshampouinée