Une plaine rouge comme le sang, comme la Vie et la Mort.
De cadavres.ll est entouré d'un tas de corps
Sans vie.Entouré de mouches qui les picorent.
Des troupes ténébreuses de corbeaux aux Morts
Viennent se repaîtrent, eux aussi, ils picorent.
Le sang, le sang, à tout rompre, lui bat les tempes
Le sang, le sang s'écoule le long de ses tempes
Le sang, le sang, le sang, le sang, le sang, encore.
L'astre Soleil n'en fini pas d'agoniser
Son règne se termine,.en lumière rouge
Comme le sang qui a coulé en longs flots, rouge
Abreuvant la terre de la steppe glacée.
La nourrissant de ces existences perdues
De ces ämes arrachées dans la dure douleur
Par la Très Gourmande Faucheuse. Elles sont perdues.
La Terre a avalé le feu dans sa noirceur.
La nuit avale les cieux, les étoiles - lumières
perdues tentent de rappeller l'espoir très tendre.
La Lune escalade les cieux pour trôner,
La cendre succède au feu, au sein de l'obscur.
Le froid saisi l'être perdu. perdu. il est perdu.
Dans les cadavres, dans la foule de ce charnier.
La Faim gronde. Les tripes se tendent. Un appel.
Une voix. Un cri. Un Hurlement, qui l'interpelle,
Qui déchire, qui viole la réalité.
Les sens s'affolent. Dans les yeux, des éclairs.
Un souvenir qui tape. Un coeur blessé voit clair
Placé face à sa propre monstruosité.
L'appel de tout ce sang. Qui tape, tape, tape
Aux portes de la folie, le tambour-sang tape
L'horreur du futur présent. Et la soif du sang.
S'abreuver? il le veux, l'a voulu, l'a fait....Sang!
LA ZONE -
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Ton poème est très bon et excitant .
Magistral
Oh bordel, invasion d'emogoths
https://www.youtube.com/watch?v=q022INSZ4Vw