Je ne peux pas t'atteindre, mes chaînes m'empêchent de bouger, mais un jour je les briserais, et alors tu paieras. Oui, viens me narguer, moque-toi de moi haha, "mais qu'il est drôle celui-là à s'agiter comme ça en bavant !" Moque-toi de moi, tire-moi la langue et exhibes tes dents blanches en souriant. Vois comme je n'oppose aucune résistance, vois comme seuls mes yeux et mes mains s'agitent dans des mouvements convulsifs. Et sois de plus en plus imprudent, rassuré par mon immobilité.
Un jour, mes doigts s'enrouleront autour de ton cou, et tandis que tu étoufferas, ce sera à moi de sourire. Mais je ne sourirai pas. Mes yeux fiévreux se fixeront au fond des tiens, jusqu'à te brûler le cerveau, jusqu'à ce que tu supplies la mort de te délivrer. Je plongerai en toi pour lacérer ton âme. Il se rapproche, le jour ou je te ferai ravaler tes sarcasmes, en t'enfonçant mon poing dans la gorge, en faisant reculer tes dents jusqu'à ton estomac ! Je te hais.
Rapproche ton visage du mien, encore... que je puisse t'arracher les joues. Oui, souris, comme un clown. La contraction de tes zygomatiques offrira une meilleure prise pour mes dents. Et puis ça ne changera pas grand chose, puisque tu souriras toujours après mon attaque. Je ne peux pas bouger, les chaînes me retiennent, seuls mes yeux et mes doigts s'agitent dans des mouvements déments. Un jour je les briserai, ces chaînes. A partir de ce jour, plus jamais les larmes de l'humiliation ne couleront sur mon visage.
Face de hyène, repais-toi du spectacle de ma souffrance. Aboie donc pour rameuter les autres rieurs, qu'ils contemplent le spectacle de ma misère. Chacune de vos moqueries, chacun de vos regards lancés à la dérobée comme des flèches empoisonnées me fortifient. Ma haine ne cesse de croître, et un jour elle sera assez forte pour briser ces chaînes qui me retiennent. Chaque larme qui aura coulé sur mon visage se transformera en un dard de diamant, qui transperçera vos chairs.
Chien hideux, tu connaîtras la douleur de celui qui subit sans pouvoir agir, mais tu n'auras pas le plaisir d'espérer une vengeance comme moi, et je pourrai me nourir de ton désespoir pour trouver de nouvelles forces, et te torturer longtemps...longtemps...
Je ferme les yeux. Ils me brûlent. Je suis malade. Ma raison hagarde, fixée trop longtemps sur un même objectif, commence à s'étioler. Je...Je vois ton visage derrière mes paupières closes. Et ton sourire...ton maudit sourire. A cette vision mes yeux s'emplissent de larmes à nouveau, que je ravale dans un sursaut de fierté
Je ne peux plus parler. Un filet de bave coule de mes lèvre entrouvertes. Fils de pute, je te détruirai... Mais je suis faible à cet instant. Je dois attendre que la maladie quitte mes membres, rendant leur vigueur à mes muscles, pour qu'ils puissent broyer et déchiqueter.
Mes mains cessent de s'agiter. Ma tête retombe sur l'oreiller, roulant d'un côté et de l'autre sous l'effet du délire. Je sombre peu à peu dans une inconscience où seul subsiste ton sourire...ton maudit sourire.
LA ZONE -
Approche, fils de pute, que je te crève les yeux. Approche, approche, plus près de mes mains tordues, plus près de mes dents...que je te déchire...
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Heu... si vous pouviez détailler ce qui cloche dans mon style...
Je voudrais savoir quels sont les défauts, d'un point de ue strictement littéraire, parce que pour ce qui est de pondre un texte avec des insultes je sais pas faire. Les fioritures sont dans ma nature, j'en mets dans mes textes depuis que je suis gosse.
Le problème à ce niveau vient du réalisme. C'est mignon les fioritures mais j'ai jamais vu un mec s'enerver en faisant " Chaque larme qui aura coulé sur mon visage se transformera en un dard de diamant, qui transperçera vos chairs. " Donc pour le coup, ça fait poète goth qui gratte le papier peint au fond de sa chambre en chouinant.
Pour bien intégrer les préciosités au texte t'aurais pu faire dans le texte haineux calme et déconnecté. Mais face à un tortionnaire, ça manque tellement de rage que ça devient risible.
Nan, franchement "dard de diamant", mais mouarf quoi.
Attendez, attendez, je crois que ce texte est encore plus mal écrit que ce que vous dites...
Le personnage n'est pas face à un tortionnaire. Le personnage est libre de ses mouvements, dans la mesure où la société peut le permettre.
En fait les chaînes sont une métaphore des règles sociales, des lois, et de tout ce qui l'empêche de déverser sa haine sur la cible de ses obsessions.
En fait c'est une métaphore de ce qui se passe dans la tête d'un psychopathe obsessionnel narcissique. Ce texte est parfaitement réaliste, je vous le garantis.
Le visage rieur est lui aussi une métaphore. Le héros se sent exclu de la société, les autres le stigmatisent et se moquent de lui. Il exprime ce ressentiment à travers un poème en prose.
Je ne m'étais pas rendu compte qu'il était impossible de voir tout ça sans que ce soit explicité, au moins un peu. Je comprends mon erreur.
Lynchez-moi.
Je suis sûr qu'Osiris fait la femme dans des partouzes sadiques.
Merde. Je suis découvert.
Plus sérieusement, si le texte intitulé "de la violence pure et gratuite" ne fait pas l'unanimité, je...je ferai quelque chose de très horrible. Vraiment très horrible. Comme me labourer le bras gauche jusqu'aux muscles pour lécher le sang et manger les lambeaux de chair (vous comprendrez quand vous aurez lu le texte sus-cité).
Ah... et je changerai de style.
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Ouin ouin.
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Approach, wire of whore, that I burst you the eyes. Approach, approach, more close to my twisted hands, more close to my teeth… that I tear you… I cannot reach you, my chains prevent me from moving, but one day I would break them, and then you will pay. Yes, come me narguer, makes fun of me haha, “but that it is funny that one to be agitated like that while dribbling!” Make fun of me, draws to me the language and exhibes your teeth white while smiling. See as I do not oppose any resistance, only see like my eyes and my hands are agitated in movements convulsifs. And increasingly imprudent, would be reassured by my immobility. One day, my fingers will be rolled up around your neck, and while you will choke, it will be with me of smiling. But I will not smile. My feverish eyes will be fixed at the bottom of hold, to you to burn the brain, you beg death to be delivered. I will plunge in you to lacerate your heart. It approaches, the day or I will make you plaster your sarcastic remarks, by inserting you my fist in the throat, while making move back your teeth to your stomach! I hate you. Bring your face closer to the mien, still… that I can tear off you the cheeks. Yes, mouse, like a clown. The contraction of your zygomatics will offer the best taken for my teeth. And then that will not change large thing, since you will always smile after my attack. I cannot move, the chains retain me, only my eyes and my fingers are agitated in movements demented person. One day I will break them, these chains. From this day, never again the tears of humiliation will run on my face. Face of hyena, repais myself spectacle of my suffering. Thus bark for rameuter the other laughers, whom they contemplate the spectacle of my misery. Each one of your mockeries, each one of your glances launched secretly as of the poisoned arrows strengthen me. My hatred does not cease growing, and a day it will be enough strong to break these chains which retain me. Each tear which will have run on my face will transform into a diamond dart, which will transperçera your flesh. Hideous dog, you will know the pain of that which undergoes without being able to act, but you will not be pleased to hope for a revenge like me, and I will be able to nourir myself of your despair to find new forces, and to torture you a long time a long time…… I close the eyes. They burn me. I am sick. My reason hagarde, fixed too a long time on the same objective, starts with étioler. I… I see your face behind my closed eyelids. And your smile… your cursed smile. With this vision my eyes again fill up tears, which I plaster in a start of pride I cannot speak any more. A net of dribble runs my lip half-opened. Wire of whore, I will destroy you… But I am weak at this moment. I must wait until the disease leaves my members, returning their strength with my muscles, so that they can crush and shred. My hands cease being agitated. My head falls down on the pillow, rolling on a side and other under the effect of is delirious. I sink little by little in an unconsciousness where only your smile remains… your cursed smile.
Le premier qui sort le débilitron, je l'encule.
Osiris est un peu trop ironique pour être honnête.
Au final, si il y a une dimension superieure au texte, très bien, je l'avais pas vu, je suis une burne, mais même avec ce que t'explique ça me parle toujours pas. Biensûr ça reste un avis personnel dont tout le monde se balance.
Avec l'explication psychologique, c'est encore pire que sans, alors tant qu'à faire j'aime encore mieux oublier cette info. Parce que l'idée d'un prisonnier qui s'énerve contre un geôlier qui vient se foutre de sa gueule est plutôt plus sympa que celle d'un psychopathe à la con et des symbôles psychanalytiques de goth. De toutes façons ça change rien, c'est le style qui chie, pas le fond.
Je suis honnête. Si mes posts sont empreints d'auto-dérision c'est parce que je ne peux pas ne pas saisir une occasion de me moquer de moi-même. Toutefois, croyez-le ou non, le texte était réellement créé dans le but que j'ai dit. C'est entièrement ma faute si cela n'est pas compréhensible, et je me méfierai de cette tendance à tout métaphoriser par la suite.
Et je changerai de style.
Le problème c'est pas de changer de style (et en plus les auteurs qui se renient aussi facilement sous l'influence de leurs contemporains, ça me fait pas mal rigoler), c'est de progresser. Parce que dans ce genre-là y a moyen de faire de chouettes trucs, voir les textes de 222 pour exemple. Mais là y a des lacunes, des mots mal choisis, des tournures qui coulent mal, des phrases mal foutues qui font grincer des dents. Genre : "en faisant reculer tes dents jusqu'à ton estomac !", c'est pas que c'est mal tourné, c'est juste que c'est comique comme phrase, donc en gros décalage avec le reste.
Les vieilles insultes à la noix, genre Face de hyène, ça passe pas du tout, ça fait comix de super-héros des années 60.
Et surtout c'est bourré de phrases-clichés, qui font immédiatement penser à un vieux black-métalleux ringard ou un bouquin d'épouvante de série Z, elles ont été ressassées mille fois et en deviennent parodiques : "je te détruirai", "tu supplies la mort de te délivrer", "des mouvements déments".
Putain je fais dans le pédagogique ce soir. Je suis probablement un humaniste congénital.
C'est vraiment dégoutant.
Enfin une critique qui pourra m'aider. Dorénavant je demanderai directement à Nihil de m'expliquer.
Et si je me suis renié c'est parce que j'ai compris que c'était la totalité du style qui n'allait pas. Nihil vient de me faire comprendre que ce n'était pas ça. D'habitude, lorsque quelque chose ne fonctionne pas dans sa globalité, je suis du genre à opter pour une solution radicale. Mais si c'est juste les clichés, c'est facile à régler comme problème.
Pfff...Quelle tapette cet Osiris. Allez rebelle toi ! C'est les faibles qui sont coulants. Pète la gueule à nihil, ce pédérastre de merde qui a osé te critiquer. Viens te battre petite pute de goth !
Mais la violence, c'est mal ! On ne doit l'exprimer que contre des personnages imaginaires ! Je croyais que c'était pour ça que ce site avait été créé ?
Lynchez-moi (bis)
Je ne sais pas trop quoi dire sur ce texte. Contrairement à la majorité des commentateurs, je ne suis pas totalement insensible au style d'Osiris, même si je pense qu'il faudrait l'épurer davantage, ou au contraire, le ciseler bien plus s'il souhaite demeurer dans une préciosité à laquelle je ne suis pas allergique. L'histoire, en revanche, m'emmerde terriblement. C'est creux. Insulter pour insulter, ça ne fonctionne dans aucun texte, à mon avis, même quand le texte se veut zonard. Osiris, lis Petit Oiseau de Glaüx, ça peut te donner une idée de ce que peut être un texte zonard violent, absurde et apparemment creux - note le "apparemment".
Pourquoi il dit pas "enculez-moi (bis)", plutôt ?
C'est probablement un déviant.
Des mots ou tournures que j'aurais coupés :
"A partir de ce jour, plus jamais les larmes de l'humiliation ne couleront sur mon visage."
"à la dérobée"
"...longtemps..."
"hagarde"
"dans un sursaut de fierté"