Ce qu’elle peut m’énerver à stresser comme ça ! Remarquez, j’en mène pas large non plus, du coup je retourne vérifier à la cave. La femme et ses deux gamins sont bien sagement ligotés contre le sol. Ils pleurent tout bas, comme s’ils avaient épuisé leurs cris pour la soirée. Tant mieux, ça nous fait des vacances.
- Alors ? me chuchote Fanny.
Je joins mon pouce et mon index en un rond parfait pour lui indiquer que tout est ok, réflexe débile, elle voit rien du tout. Je grogne vite fait pour marquer le coup.
On entend toujours ces putains de grattements, ils doivent avoir des bestioles dans les boiseries, c’est pas fait pour nous détendre. On reste là dix bonnes minutes, la respiration de Fanny est régulière, mais légèrement tremblotante. A un moment, j’ai envie de lui attraper la main, autant pour la rassurer elle que pour moi, mais j’ai peur de la faire flipper.
Et puis on voit les phares dans l’allée, on entend la porte automatique du garage s’ouvrir et la voiture s’y engouffrer, et c’est comme la première fois. Ce calme olympien qui s’empare de moi, soudain je sais exactement quoi faire, où me placer, je n’ai plus d’hésitations, je ne suis plus que vengeance. Je sais que Fanny ressent la même chose, elle a des gestes soudain très précis comme elle va se placer juste dans un coin sombre, le tisonnier dressé dans ses mains. Même pas besoin de se parler, c’est comme si on avait fait ça toute notre vie, on est comme connectées, deux font une.
La porte qui mène au garage s’ouvre sèchement, il tape ses chaussures sur le rebord de la marche. Un morceau de mon esprit se détache pour se moquer du ridicule de ce comportement si routinier dans le tableau grotesque de ce qui va arriver. Aussi rapide qu’un chat, Fanny assène un coup franc et précis, en plein dans la gueule de ce fumier. Il s’écroule aussi sec en travers du chambranle, avec à peine un cri étouffé.
En bas, ils ont dû entendre, ils se mettent à brailler comme des perdus à travers leurs baillons. Quelle bande de cons, ils auraient moins attendu, ça aurait pu le sauver, il se serait douté, mais là, c’est trop tard. Il est déjà en train de morver dans son propre sang.
Même s’il est pas mal dans les vapes, on est pas trop de deux pour le transporter jusqu’au fauteuil. J’espère bien que c’est son préféré, celui dans lequel il regarde ses matchs de foot pendant que sa bonniche lui apporte des bières. Même si c’est un peu trop cliché. On a du bol, il y a juste assez de chatterton pour le faire se tenir tranquille. Je balance le rouleau vide dans mon sac, surtout ne rien laisser au hasard.
Il gémit, il gargouille, il pleurniche. Et puis il renifle, fait deux ou trois bulles, et nous tance de sa voix de canard :
- Bande d’enculés, c’est du fric que vous voulez ? Vous étiez pas obligés de me frapper putain ! On peut s’arranger.
- Ta gueule ! fait Fanny.
Et puis c’est parti tout seul, je lui ai filé un bon gros méchant coup de tisonnier dans le bide en hurlant. Je sais pas ce qui de la douleur ou d’avoir entendu nos voix l’a le plus surpris.
- Salopes, qu’il se met à marmonner. Je vais vous en foutre plein le cul.
Cette fois, c’est Fanny qui lui explose les genoux. Et cette fois, il hurle. Elle, très calme, elle attend qu’il se taise, et elle lui sort d’une voix fluttée et posée :
- C’est marrant comme tu redeviens très vite un porc. J’avoue que j’avais du mal à te reconnaître en bon petit père de famille.
- Fanny ?..
Sidéré le mec. Moi, pas mal sciée aussi qu’il puisse se souvenir de son prénom, dans le fond. Pourvu qu’il ne sorte pas le mien, pourvu… Il gémit comme un gamin malade.
- C’est toi Fanny ?
- Bin ouais connard.
- Gaëlle ? Non, c’est pas Gaëlle. Lucie ?
Putain, ça fait mal. C’est parce que ça surprend que ça fait mal. Je sais pas comment j’ai pu me mettre aussi vite à pleurer, c’est un truc qui ne devrait plus jamais m’arriver dans cette vie, en tout cas, j’ai déjà les joues trempées quand je m’apprête à lui éclater la tronche, et c’est Fanny qui me retient.
- Pas tout de suite, pas tout de suite, qu’elle me souffle.
Alors je réajuste le tir et je lui détruis les tibias.
- Claire, arrête, arrête, je t’en supplie, arrête !
Il pleure, comme un môme, il me fait pitié, je lui crache dessus, un gros molard comme ceux qu’on apprenait à faire quand on était plus jeunes, qu’on passait toutes les quatre nos après-midi sur les bords de la rivière qui passait derrière le collège.
- Mais pourquoi vous faites ça ? Pourquoi ? Pourquoi ? Laissez-moi partir.
- Et pourquoi toi tu nous as fait ça, hein ? hurle Fanny en lui attrapant les cheveux.
Dans la cave, on entend que ça chouine, mais ça n’a pas l’air de bouger. Il continue à pleurer et à supplier.
- Mais je vous ai rien fait, bande de putes, je vous ai rien fait ! Pensez à mes gamins merde !
- Thomas, continue Fanny en secouant la tête de cet enfoiré d’avant en arrière, combien tu as d’enfants.
Il se calme un peu, et crache :
- Deux. Deux garçons.
- Tu es bien sûr ? Tu en as deux ?
- Qu’est-ce que vous leur avez fait ?
- Oh, ces deux-là, on leur a rien fait.
- Mais qu’est-ce que tu racontes pauvre conne ?
J’allume une petite lumière posée à côté du fauteuil. J’ai envie de voir sa gueule quand il va comprendre. Il cligne un peu des yeux, il nous regarde réellement ébahi. Fanny prend un peu de recul et lui demande d’un ton grave :
- Thomas, et si je t’apprenais que tu avais une fille, tu dirais quoi ?
- Que tu t’es certainement mise à la coke, sale chienne.
Elle lui colle une baffe bien sentie qui lui projette la tête en arrière. Il se redresse avec un sourire à la con.
- C’est vous qui avez buté Rémi l’année dernière hein ?
Après un rapide échange de regards, on lui adresse à notre tour deux sourires éclatants.
- Tu comprends vite toi, fait Fanny. Tu vois que tu te souviens.
- Je me souviens surtout que vous êtes des putains de menteuses et que personne n’a cru à votre histoire débile.
- Ah oui ? hurle Fanny en s’acharnant à nouveau sur ses genoux. Et Claire, elle l’a inventé peut-être son accouchement ?
A ce stade, je suis assise sur le canapé, en face d’eux. Je la regarde faire, abasourdie, bien plus triste qu’en colère. Lui a l’air de se perdre dans sa propre tête à chercher des excuses bidons. Je n’écoute même plus, j’ai juste envie de le voir souffrir, le plus possible. Fanny n’en a plus trop rien à foutre de ce qu’il peut raconter de toutes façons, alors elle commence à méthodiquement lui démolir sa sale gueule, jusqu’à ce qu’elle ait l’assurance que c’est bien fini.
Et puis elle vient s’asseoir près de moi, essoufflée comme jamais. Il nous reste tout le côté chiant à faire, se laver, brûler nos vêtements dans l’évier et en enfiler d’autres, effacer scrupuleusement toutes les traces de notre passage, ne rien laisser au hasard. Dehors, on brûlera aussi les gants et les filets qui retenaient nos cheveux. Tout ça nous prend plus d’une heure. Fanny ne parle pas. La haine est retombée. On est exténuées toutes les deux, plus trop sûres d’avoir envie de se regarder dans les yeux. Avant de partir, on balance le téléphone dans la cave, au hasard, s’ils sont malins, ils sauront bien l’attraper. Et si elle est plus fine que la moyenne, elle arrivera à épargner le spectacle aux gosses.
Quand je ramène Fanny chez elle, le ciel commence à pâlir. Elle ne me propose pas de monter prendre un café, tant mieux, ça m’aurait gêné d’avoir à refuser. On se quitte avec un demi-sourire, même pas la force de faire semblant. Je lui tends une main qu’elle serre du plus fort qu’elle peut, elle ferme la portière avant d’avoir les yeux humides. Sur la route jusqu’à la maison, j’ai tout le temps de repenser à ce jour-là, de repenser à la façon dont ils nous sont tombés dessus, comme s’ils savaient qu’on serait là, comme s’ils nous avaient espionnées, guettées. Tout le temps de repenser à nos réactions mitigées, à Lucie qui était tellement contente qu’on rencontre un peu de monde, de parler à quelqu’un qui ne soit pas nous trois. A Gaëlle, toujours tellement plus peureuse que nous, qui n’aimait pas trop l’idée d’aller faire une balade comme ça en forêt avec des garçons qu’on ne connaissait même pas. A Fanny qui s’en foutait, qui avait juste envie de profiter de leur pack de bières. A moi enfin, qui était sous le charme des yeux bleus de Thomas.
Je ne saurai jamais si Gaëlle a tué Julien. Elle a cherché à fuir, après ça. Elle a demandé à ses parents de l’envoyer très loin, et l’ironie de la vie l’a fait épouser là-bas un type qui s’est révélé être le cousin de son violeur. J’ai toujours trouvé bizarre cette histoire de freins qui lâchent. La police a abandonné l’enquête, faute d’éléments concluants. Il y a deux mois, j’ai croisé Gaëlle sur le quai d’une gare, et quand elle m’a appris la mort de Rémi, j’ai vu un je-ne-sais-quoi de connivence dans ses yeux, comme si elle avait compris, comme si elle approuvait. C’est ce jour-là que j’ai commencé à penser que Gaëlle n’était peut-être pas si différente de nous qu’on avait voulu le croire. Elle a quand même volontairement oublié de me laisser une adresse ou un numéro de téléphone. Toujours dans le déni, elle ne pouvait pas me regarder en face, je ne cadrais pas avec sa vie d’oubli. Je peux pas lui en vouloir.
Les derniers kilomètres sont difficiles à avaler. Ça fait plus d’un an depuis ma dernière nuit blanche, déjà à l’époque, j’ai mis deux bons jours à récupérer. Il faut dire que quand on a tué Rémi, c’est moi qui me suis farci tout le travail, Fanny n’a pas été aussi efficace qu’hier soir. Elle s’est contentée de le regarder droit dans les yeux et de lui déverser pendant des heures tout le mal qu’il lui avait fait, après coup, à quel point elle s’était sentie seule toutes ces années, à quel point elle avait peur qu’un homme l’approche, à quel point elle était envahie par une terreur de la vie. La Fanny d’aujourd’hui n’est pas celle qu’elle aurait dû devenir. J’ai gardé un contact épistolaire avec elle, mais ce n’est plus l’amitié qui nous lie, c’est ce besoin de partager notre traumatisme, sans en parler, jamais. C’est con, mais hier soir, j’ai eu l’impression de la retrouver un peu dans l’ardeur qu’elle a mis à frapper toujours plus fort. Hier soir, j’ai vu le pendant sombre de mon amie d’autrefois, comme dans un miroir tragique et noir.
J’ai réussi à me construire un bonheur tout relatif. J’ai une belle maison, un mari qui m’aime et qui montre une patience exemplaire. Il sait, il doit savoir, que j’ai vécu une chose horrible, mais il n’a jamais posé de questions, je crois que ça lui va comme ça. Je lui lui en pose jamais non plus, sur tous ces trucs qui me paraissent bizarres, qui font partie d'autres histoires, d'autres temps, dont je n'ai rien à foutre dans le fond. J’ai une fille fantastique qui m’emplit tous les jours de fierté. Elle porte sa part de fardeau, un jour elle règlera ses comptes avec mon mari, ça ne me concerne pas. Bien heureusement, elle ne ressemble pas beaucoup à son père biologique. Combien de fois dans les premières années de sa vie j’ai cherché les traits de ce salaud ! Combien de temps je l’ai rejetée ! Aujourd’hui, notre relation est plutôt équilibrée. Je viens d’ajouter un secret de famille dramatique à son vécu, mais jamais elle ne saura que sa mère a tué son père. Et jamais elle ne saura de quelle saillie sordide elle est née. Elle aura assez de choses à régler avec l'inceste pour que je n'en rajoute pas une couche.
Finalement, c’est certainement ma fille qui m’a aidée à survivre. Sans elle, j’aurais certainement fini comme Lucie, qui a arraché les rideaux de sa chambre et s’en est servi pour se pendre, pendant que sa famille entière vaquait à de saines occupations à l’étage du dessous. J’ai eu ce que les autres appellent beaucoup de chance, je me suis sentie moins seule, j'avais une présence.
Il est déjà presque midi. Mon homme me sourit à la fenêtre de la cuisine. Je vais bientôt entrer dans ma maison, leur sourire, passer du temps avec eux. Je vais reprendre ma vie au-dessus de tout soupçon de ménagère appliquée d’un petit quartier résidentiel tranquille. Je vais essayer d’oublier, je vais même y arriver un temps, jusqu’à ce que je reçoive une nouvelle lettre de Fanny, avec quelques mots : “Je l’ai trouvé” Et on mettra fin à ce cauchemar. On endossera à nouveau nos jolis costumes de meurtrières, une dernière fois, pour venger la mort de Lucie. Et quand on sera soulagées du poids de notre souffrance, quand on aura touché au but, quand on ne sursautera plus de croire reconnaître un de nos tortionnaires sur des visages inconnus, alors, peut-être, je reparlerai.
LA ZONE -
- C’est quoi ce bruit ?
Je hausse les épaules. Fanny tend l’oreille. Elle tend tout son corps en fait, je crois bien. J’ai du mal à la voir dans le noir, mais je sens tous ses muscles, la tension qu’ils dégagent.
- C’est bizarre, on dirait comme quelqu’un qui gratte. T’es sûre que tu les as bien attachés ?
Je hausse les épaules. Fanny tend l’oreille. Elle tend tout son corps en fait, je crois bien. J’ai du mal à la voir dans le noir, mais je sens tous ses muscles, la tension qu’ils dégagent.
- C’est bizarre, on dirait comme quelqu’un qui gratte. T’es sûre que tu les as bien attachés ?
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J'ai un peu du mal avec l'avalanche de révélations sur le passé et de souvenirs tous jetés un peu en vrac sans trop être mis en scène, alors que ça aurait pu éventuellement être l'occasion de quelques bonnes scènes sympas, je sais pas. Sinon pour le reste, nickel.
Espérons que Tulia ne revienne pas.
pas besoin de compliments.
Premier texte d' Arkanya que je lis.
Ca me plait enormement.
Felicitations.
commentaire édité par Saintshaka le 2007-6-5 18:2:47
"Elle aura assez de choses à régler avec l'inceste pour que je n'en rajoute pas une couche."
Gnn ?
Je dois dire que j'ai pas vraiment compris ça non plus.
Le texte aurait du être un peu plus long, le temps d'approfondir vite fait le vécu de chacune parce le tout balancé en moins de dix lignes c'est un peu dur à digérer.
Heu pour la phrase que vous comprenez pas, elle est en référence à celle là je pense :
"Elle porte sa part de fardeau, un jour elle règlera ses comptes avec mon mari, ça ne me concerne pas."
En gros le père baise sa fille, voila.
Bon sinon c'est bien écrit, intéressant et intense.
Putain, quel bande de lèche cul (lèche culs?)
QuelLE bande, pardon( merci à mon oreillette)
"En gros le père baise sa fille, voila."
C'est ce que j'avais compris, mais j'ai du mal à voir comment ça s'intègre avec ce qu'on entrevoit de la psychologie de la mère.
Après, je suis juste peut-être con.
Voilà bien le seul intérêt d'avoir des enfants.
On peut aussi les faire bosser dans une mine de sel.
avorter c'est cool aussi
Avorter c'est comme se préparer un pique-nique, le jour où vous serez coincé dans un ascenseur en panne vous serez bien contentes mesdames d'avoir un en-cas tout prêt, plein de proteine et facile à partager entre amis pour peu que vous l'ayez gardé en vous bien sûr.
Pardon... CMB
D'habitude, j'ai tendance à dire des textes d'Arkanya - bon, avec des pincettes, j'en ai pas lu plus d'une dizaine - qu'ils sont trop courts. Celui-ci atteint sa longueur idéale. Le ton est bien, vivant et tout. L'histoire n'est pas des plus originales mais la narration rattrape tout. Vraiment bien.
Il ne manque plus que l'avis de Bernard Pivot.
D'habitude, j'ai tendance à dire des textes d'Arkanya - bon, avec des pincettes, j'en ai pas lu plus d'une dizaine - qu'ils sont trop courts. Celui-ci atteint sa longueur idéale. Le ton est bien, vivant et tout. L'histoire n'est pas des plus originales mais la narration rattrape tout. Vraiment bien.
Il est totalement illogique que la mère, dont la vie à été détruite par un viol, laisse le père violer la fille, alors qu'elle prétend l'aimer.
A moins qu'elle rejette toujours le fait que ce soit l'enfant d'un viol, et que, malgrès l'amour qu'elle aurait réussi à construire pour sauver les apparences, elle veuille inconsciemment se venger du violeur à travers sa fille.
Finalement ce n'était pas aussi illogique que ça.Très bon texte donc, et les souvenirs balancés en dix lignes ne me gênent pas plus que ça.
Excellent.
C'est tout.
Pas excellent.
Faudrait, pour que ça me plaise, virer cette fin misérable pétrie de bons sentiments moraux et psychanalytiques de mes fesses ; j'ai sauté des mots à toute berzingue dans les trois derniers paragraphes, j'en pouvais plus.
Faudrait éviter des trucs comme "Hier soir, j’ai vu le pendant sombre de mon amie d’autrefois, comme dans un miroir tragique et noir" ou, pire, "Il sait, il doit savoir, que j’ai vécu une chose horrible". "Une chose horrible". Putain, mais.
Bref, faudrait virer cette grosse part de psychanalyse Biba de merde.
C'est vraiment con parce que les deux premiers tiers tiennent parfaitement la route, ça m'a même plu et accroché l'attention. C'est froid et assez exact.
Mais c'est sabré par des bons sentiments, de merde.
Amen.
Glaüx-le-chouette, vous me donneriez presque envie de lire cette chose.
C'est une bonne chose, mais à me relire je ne comprends pas du tout pourquoi j'ai fini par "Amen". Je crois que je crains.
Ce qui craint, c'est surtout le fait de se relire.
Amen.
Ohlalala c'est vrai.
Je vais me pendre en fait.
ARKANYA JE T'AIME!!!
C'est bien sur excellent comme toujours.
ô put1...
Notons qu'il a une dizaine de jours de retard ce coup-ci, Arkanya a presque réussi à le semer en se cachant pendant un an et demi.
c pas drole
Django, Django... J'te remets pas. T'es le gars qui gratouillait la caisse de résonance avec deux doigts à droite et trois à gauche? Ou le héros des westerns spaghettis les plus pourris qu'j'ai jamais vus? Ah, ben non. T'es une marque de tabac. T'es fumeux.