Je pense que le SIDA est bien parti pour anéantir l'espèce humaine, avec de la chance. Ou du moins en réduire considérablement les effectifs, en attendant que d'autres maladies se chargent d'éradiquer les derniers survivants.
Ce n'est pas que les êtres humains soient foncièrement mauvais. Certains sont capables de grandes choses, bien qu'ils soient tous motivés par leur unique égoïsme.
Ce n'est pas qu'ils soient stupides. Ils ne se complaisent pas tous dans leur merde. Ce ne sont pas que des ventres guidés par une société de consommation qu'au reste je ne critique pas totalement (j'en profite moi-même, car nous avons tous des besoins qu'elle permet de satisfaire). Ils ont tout de même l'esprit critique. Ce ne sont pas que des légumes qui se laissent laver le cerveau à coups de jeux télévisés et de séries niaises.
Ce n'est pas qu'ils soient tous superficiels. Certains sont capables de sentiments d'une grande noblesse, comme l'amour fou ou la haine absolue. Ils ne se contentent pas tous d'être de simples machines à procréer se cachant derrière des masques d'émotion, pour que le plaisir soit plus complet, la pénétration plus facile. Certains ont une âme.
Ce ne sont pas que des sacs d'ordures, avec çà et là quelque pierre de pacotille jetée par erreur. Chacun a une part de beauté, plus ou moins grande en lui. Rares sont ceux qui n'ont rien.
Simplement je les hais. Ils me dégoûtent. Rien de ce qu'ils font ne les rachète à mes yeux. Leurs plus grands génies...je crache dessus. Leur musique, l'expression du plus haut degré de beauté imaginable, je la hais tout autant que je l'admire. Quelque chose dans leur chair me fait frissonner de dégoût. Ce ne sont que des assemblages de viscères, de fluides et d'excréments. Ils ne sont pas gracieux. Les pirouettes de la meilleure danseuse ne sauraient égaler le vol d'un oiseau ou d'un papillon dans le ciel. Et pourtant, l'oiseau et le papillon sont stupides. Ils n'ont même pas conscience de leur beauté. Par là même, celle-ci devient sans valeur.
L'homme, lui, en a conscience. Pourtant il se croit plus beau encore. Il est orgueilleux et fier. Fier de quoi ? Peut être de son intelligence, de ses réalisations, de ses victoires sur la nature, plus vieille et plus forte, mais moins rusée. Tout cela, je l'écarte d'une main irritée. Je n'y vois pas de quoi se monter la tête. Ce ne sont que des châteaux de sables. L'homme n'est peut être pas assez ambitieux.
Quelque chose dans leur chair me fait frissonner de dégoût. Peut être parce qu'ils me ressemblent. Peut être parce que je veux être plus. Plus qu'un peu de boue qui marche. Les hommes sont marron, quelle que soit leur couleur. Ils puent, quel que soit leur nombre de bains quotidien. Ils puent de l'intérieur. Quelque chose en eux évoque une insupportable décrépitude. La puanteur reprend petit à petit ses droits, au fur et à mesure qu'ils vieillissent. Ils naissent puants et baignant dans leur merde. Ils meurent dans les mêmes conditions. Cycle de la pourriture, la puanteur ne les quittera pas.
Je peux voir la beauté en eux. Cette beauté elle-même me dégoûte. Ils ne trouveront pas grâce à mes yeux.
Ils ne voient pas. Ils sont aveugles et sourds à mes appels. Ils n'ouvriront pas les yeux. Quelque chose en eux est pourri. Ils doivent le sentir eux-même, car sinon pourquoi auraient-ils inventé des dieux qui les rabaissent ? Dans leurs prières, ils se répètent à eux même qu'ils ne sont rien, mais ils sont sourds et aveugles. Tout cela ne vaut rien.
Il semblerait que je sois le seul à être pour le SIDA. J'ai un jour ouvert les yeux. J'ai une plus grande ambition. Quelque chose dans leur chair me fait frissonner de dégoût.
LA ZONE -
Il semble que je sois le seul à être pour le SIDA. Une longue enquête parmis mes connaissances n'a fait qu'étayer cette impression. Je n'ai pas essayé de les convaincre. Mon opinion est basée sur des motifs trop personnels.
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Je veux pas être méchant avec l'auteur, qui est plutôt sympa au demeurant, mais hormis quelques passages à visée un poil plus artistique, l'ensemble du raisonnement vaut celui d'un gamin de 14 ans diminué mental. Un bon gros mélange dégueulasse de morale, de misanthropie du pauvre, de naturalisme de hippie. Bref, du délire d'ado qui s'est pas encore bien débarrassé de la crasse qu'il a derrière les oreilles et qui confond tout. Qui se veut différent alors qu'il se contente de suivre des prédécesseurs dont il n'a pas compris le discours.
Quand on pratique ce genre de style, faut essayer de se situer au dessus de la masse au niveau de la vision des choses, sinon c'est pas la peine. Ou à la limite de faire semblant, en embrouillant un peu le discours pour que les demeurés du coin supposent qu'il y a plus derrière les mots que ce qu'ils y lisent.
Et puis c'est plat, je veux dire, de la propagande nihiliste qui se lit en se disant "ouais, bof...", c'est de la mauvaise propagande nihiliste. Un peu de colère serait bienvenue, au moins on attribuerait la faiblesse du raisonnement à l'élévation de la température cérébrale. Quand on est en rogne, on a le droit de dire des conneries, pas quand on débite ses arguments sur un ton posé.
Par contre dès que l'artistique vient un peu déborder le propos, j'aime déjà plus. Sans surprise, je crains pas trop des phrases du genre : "Quelque chose dans leur chair me fait frissonner de dégoût. Peut être parce qu'ils me ressemblent. Peut être parce que je veux être plus. Plus qu'un peu de boue qui marche. Les hommes sont marron, quelle que soit leur couleur. Ils puent, quel que soit leur nombre de bains quotidien. Ils puent de l'intérieur. Quelque chose en eux évoque une insupportable décrépitude. La puanteur reprend petit à petit ses droits, au fur et à mesure qu'ils vieillissent. Ils naissent puants et baignant dans leur merde. Ils meurent dans les mêmes conditions. Cycle de la pourriture, la puanteur ne les quittera pas."
Dommage que l'auteur se prenne pour plus qu'il n'est, ça rend certains passages franchements agaçants.
Quelques jolies phrases, et c'est à peu près tout. Le reste n'est que remplissage à deux balle nihiliste-coin-du-feu.
Il reste malgré tout une impression plutôt agréable, provenant sans doute de l'écriture maîtrisée.
"l'oiseau et le papillon sont stupides. Ils n'ont même pas conscience de leur beauté. Par là même, celle-ci devient sans valeur."
Je ne suis pas d'accord.
A part ça, rien.
J'ai pas aimé, c'est un mauvais article de blog.
Tu pourrais faire un effort pour le crâmer.
J'ai déjà fait un effort dans un texte où je brûle des individus de sa sous-espèce.
Si j'recommence dès que j'en croise un je vais y passer ma vie.
Et merde. Tant pis, j'abandonne la propagande nihiliste.
Par contre le but n'était pas du tout d'argumenter. Ce texte est une litanie lyrique, évoquant plus un dégoût mêlé de désespoir que de la haine.
Je publierai demain un texte vraiment violent (intitulé : "De la violence pure et gratuite") qui devrait satisfaire vos penchants les plus vils. Enfin...j'espère.
Sinon pour les critiques, ça ne me dérange pas. Au contraire, plus c'est méchant et direct mieux les défauts sont mis en valeur, donc ne vous gênez pas.
Autant j'adhère pleinement à tes deux dernières phrases, autant j'ai envie de chier vastement sur les trucs de pleureuse au-dessus.
En quoi le fait que ton texte n'ait pas été apprécié par trois clampins condamne tes prochains textes de "propagande nihiliste" à être du même acabit ? T'as l'air de le penser ; et du même coup, de t'imaginer que l'auteur est naturellement limité à tel ou tel genre d'écriture. Bah non, jeune présomptueux. C'est sûr, tu peux coller là ou là une métaphore toute mignonette qui illustrera bien ton idée, mais c'est pas ça qui fera quelque chose de bien. L'écriture c'est pas seulement de jolies phrases qui font bien. Parce qu'une belle phrase peut illustrer le plus niaiseux des propos. Et là, ton propos, niais, il l'est. Ah putain oui. Et c'est à peu près ce qu'on te reproche ici, je crois.
Tu nous livres un texte tout plein de misanthropie infantile, avec une bonne grosse couche de fausse concession pour faire mine de te démarquer ("moi je trouve pas que l'homme soit le produit d'une société de consommation, une machine gnagna, a pure and unique snow flake pouet tralala the decaying organic matter"), mais non en fait. Et après, tu te heurtes aux critiques que tu mérites, et "tant pis, j'abandonne". Bah va chier.
Écris quelque chose de bien, et tu auras les fleurs, la coke et les majorettes. C'est pas en livrant au lecteur un texte avec tripes et sang que tu vas le satisfaire (enfin, tu espères). Pas si c'est aussi chiant que ça, en tout cas.
Et puis putain, puisse la morale Glaüxienne sortir de ma tronche.
Pareil que nihil et Winteria. Je gagne un peu de temps, j'ai mon alambic qui déborde. N'empêche, y a deux ou trois petites choses qui m'ont plu, dans l'idée, dans l'intention. C'est vrai que le SIDA est une aubaine pour les misanthropes, après tout. Dommage qu'il se limite à certaines portions de la population : les noirs, les juifs, les homosexuels, les SDF, les poissons-chats, les drogués, la canaille socialo-communiste, etc. Dommage, vraiment.
Pour le porno de ce soir, j'ai toujours pas de réponse.
La Ligue des poissons chats m'a délégué en ces lieux pour transmettre le message que la population des poissons-chats est en pleine santé, l'élection présidentielle récente en témoignant.
Je suis un peu déçu.
Je tout court
Ah, Titine... Tes commentaires, c'est du grand art. Tu peux m'envoyer un lexique?
Impossible, tu serais perdu dans cet océan de long discours et je veux te l'épargner.
Comme c'est gentil...
La méthode d'écriture que j'utilise ne se plie pas à la propagande, elle n'est efficace que pour le lyrisme (j'utilise la méthode de l'écriture automatique : je me prive de sommeil jusqu'à ce que l'inspiration vienne. Ou que le sommeil vienne). Je dois en trouver une autre pour réussir à dépasser le stade de la niaiserie. Jusque là, je préfère me diversifier avec un texte qui, s'il contient bien des tripes et du sang, est surtout une incursion dans le domaine de la folie socio-psychopathe. Enfin. Je ne sais pas exactement ce que c'est mais ça a l'air bien. Je vais le publier.
Et puisque ce que dit Winteria me semble être tout à fait fondé, je vais m'atteler à dénicher une nouvelle méthode d'écriture et à pondre un bon texte de propagande nihiliste, dès que ma misanthropie atteindra le niveau souhaité. Pour le coup des métaphores, tu me conseilles de moins en utiliser ? D'être plus direct ? Pourquoi pas. Je vais essayer.
Mon but serait, à long terme, de créer une sorte de monstre littéraire. Un texte qui puisse exprimer la haine à l'état pur. Je suis encore loin, mais bon...
Osiris c'est Mill ?
Hypothèse à vérifier. J'en appelle à toute la vindicte zonarde pour confondre cet hérétique protéiforme.
Ca me fait un peu penser au scénario de The Thing tout ça. Des gens qui prétendent être ce qu'ils ne sont pas...
Qui est Mill et qui ne l'est pas ?
Je propose de brûler tous ceux qui ont moins d'un an d'âge en fût de chêne sur le site, par prudence.
Osiris n'es pas MILL. Sinon, je pense que je serais au courant. Par contre, je trouve ça amusant d'avoir déclenché un début de psychose avec mes quatre pauvres initiales.
Pas compris.
Je vais lire les textes et la fiche de Mill pour trouver un semblant de logique dans ce que vous avez dit.
Ouais ben accroche toi alors.
Osiris, tu ferais mieux de fouiner dans les forums. La trame est un peu décousue.
"Les pirouettes de la meilleure danseuse ne sauraient égaler le vol d'un oiseau ou d'un papillon dans le ciel."
Cette phrase est interdit par le traité de La Haye.
pirouette - danseuse - oiseau - papillon - ciel
NOUS NE POUVONS PAS ACCEPTER CELA.
Outre ce, le fond, là, à l'instant i du moment m de maintenant m, j'en ai rien à foutre ; en revanche c'est musical, du moins sans fausse note ni accroc au rythme naturel, ça se lit très bien, j'ai rien de mal à dire, en tout cas ren de grave.
Oui en fait, c'est ça.
C'est pas mauvais, pas excellent non plus, c'est bénin.
Mais [ATTENTION GROSSE RUPTURE DANS LE CONTINUUM GLAÜXOBORGESIEN]ça laisse augurer du meilleur, vu en comparaison avec le texte précédent d'Osiris[OK C'EST BON ON RESSORT DE LA PORTE DES ETOILES DE TON CUL].
J'ai honte de ma dernière phrase.
"Mais [ATTENTION GROSSE RUPTURE DANS LE CONTINUUM GLAÜXOBORGESIEN]ça laisse augurer du meilleur, vu en comparaison avec le texte précédent d'Osiris[OK C'EST BON ON RESSORT DE LA PORTE DES ETOILES DE TON CUL]."
Oh le connard.
Oh le gros connard.
OK tu veux jouer ? Osiris c'est moi. Et Nicolas Sarkosis (le président d'Indochine) aussi.
Ca c'est pas intéressant, on sait déjà tous qu'on est des voix dans ta tête, je vois pas l'intérêt de ce coming out dmc.