Des mois que je suis là. Des années, même, je crois. Je ne sais pas depuis combien de temps Maman est morte. Je suis innocent, c'est elle qui me poursuit, je suis innocent. Je l'entends rire. Elle ne cesse de rire. Elle est en train de me rendre fou !
- Ahahahahahahahahahaha hahahahahahahahahahah !
- CATIIIIIIIIN ! SALE PUTAIIIIIIIIIIIIIIIIN !
Le regard du professeur Tchekov me transperce, pointe ma psychose du doigt pour m'exhorter à prendre conscience de sa grandeur. Je suis malade ; on me l'a souvent dit. Mais lui ne prononce pas un mot : il observe, et je le vois conciliant ou sévère, selon mes besoins. La même empathie qu'exprimait l'attitude de mon père, et qui, quand je le regardais, réduisait à néant les déclamations continuelles de ma mère. Mon père - je me tasse dans le coin de mon univers cubique -, mon père. Il y avait entre nous cette alliance tacite, qui n'avait lieu d'exister que dans les galimatias d'injures et de railleries que nous adressait maman. L'unique lien tendu entre nous, oublié par inadvertance dans le ravage matriarcal. On plongeait l'un dans l'autre, et la vieille n'avait plus d'importance.
Papa m'a finalement laissé ; j'ai oublié quand. J'ai subsisté entre les murs bâtis autour de moi par ma mère, finalement peu différents de ceux qui me cernent aujourd'hui. Des murailles où l'on ne peut se tapir, contre lesquelles on ne peut se blottir, malgré leur confort apparent. Les cloisons de l'immense labyrinthe qui débouche ici. Je ne peux pas me plaindre ; la rigidité de ces lieux n'est rien en comparaison du carcan maternel. Le psychiatre acquiesce, et je réalise que je parlais à voix haute.
Il se lève, me tourne le dos, et frappe à la porte pour qu'on vienne lui ouvrir. Je le supplie de rester, tandis que je rampe dans sa direction. L'air me manque.
- Attendez.
Le claquement de la porte résonne en moi, et je me sens partir en arrière, au milieu des chuchotements de ma mère, qui vont crescendo. Ça recommence.
J’en ai marre qu’elle cogne contre le mur sale contre le plancher dans le béton partout, salope, SALOPE, faut qu’elle arrête Maman. Des semaines des mois des années même qu’elle ricane inlassablement. Ces rires accompagnés de chocs sourds et souterrains me replongent en enfer, et je voit ma PUTE de mère morte venir me chercher. Excédé je hurle dans le vide, j’en ai ma claque.
Je m'éveille au son du monologue haineux de la voix stridente, qui semble sourdre de toutes les faces de ma prison cubique. Je glisse lentement vers le coin le plus confortable, et m'y appuie difficilement. Le fiel de ma mère éclate à mes oreilles bourdonnantes. Je m'efforce de détourner mon attention des violentes et incompréhensibles déclamations, mais ma vision ne se heurte qu'aux six cloisons refermées sur moi, toutes semblables. La symphonie venimeuse est faite des murmures menaçants que ma mère me glissait à l'oreille dans les lieux publics, de ses hurlements qui me parvenaient toujours, où que je me cachasse ; de ses répliques dévalorisantes qu'elle me jetait en public. Je m'efforce de ne pas céder - le moindre cri ameuterait les gardiens. Je me balance d'avant en arrière, en attendant la fin de cette cacophonie infernale.
Et ça continue :
- Ahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahah !
Et en cœur, je réponds aux murs, mécaniquement :
- SALE PUTAIN ! PUTAIN !
- Ahahahah !
- T'as pourri ma vie.
rhhhhhhhhhh
Un froid intense se saisit de moi, et je suis emporté par une violente crise de convulsions. Je me sens happé de toutes parts par d'innombrables mains, qui me secouent en tout sens. Un visage émerge des ténèbres, littéralement fendu en deux par un horrible sourire béat, d'où s'exhale un gémissement plaintif. C'est ma mère. Elle saisit mon visage entre deux mains, m'écarte les mâchoires, et vomit sa bile dans ma bouche. Je m'étouffe, éructe, je geins. Les deux mains s'agrippent à mon oreille, alors que la bouche sans fin s'en approche. Un cri sauvage. L'obscurité oscille, ondule, je hurle à mon tour. Une vaste lumière blanche envahit soudain mon champ de vision, et je me sens roué de mille coups. C'était un cauchemar ; j'ai crié dans mon sommeil. Les gardiens me corrigent.
Abandonné abandonné abandonné abandonné.
Le corps endolori, je profite pleinement du silence qui plane dans ma geôle, que rien ne semble pouvoir percer. Les cent voix même se sont tues. Je suis seul, définitivement. J'ai rêvé ; ma mère ne peut plus rien. Elle est morte. Morte. Putain catin putain catin.
Vient notre nuit factice. Je peux entendre, à travers les épaisses parois des cellules, le bruit des lumières qu'on éteint une par une. Clac, clac, clac. Rien ne trouble ce rituel sonore, pas même les innombrables gorges du mégaphone matriarcal. Pour la première fois depuis que je suis ici, je pressens que cette nuit sera une bonne nuit. Clac. Putain catin putain catin putain catin putain catin PUTAIN CATIN.
Je suis pris d'un horrible vertige ; autour de moi règnent des ténèbres absolues et impénétrables : la nuit ici est une mort à elle seule. Mon regard n'est confronté qu'à la nébuleuse opacité des lieux, et nul repère ne se présente pour m'aider à me situer dans ma geôle. Je suis perdu dans l'espace, noyé dans ce calme absolu. Un mur, n'importe lequel, il faut que je trouve un mur, pour savoir où je suis. Les bras tendus en avant, j'avance accroupi à travers la pièce, à la recherche d'une rigidité salutaire. J'ai l'impression de parcourir des kilomètres.
- Ahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahah !
- PUTEPUTEPUTEPUTE DE SALOPUTE DE PUTAIIIIN !
Une odeur de crypte envahit l'espace. La lumière revient peu à peu, par à-coups, par chocs souterrains. Claquements et vrombissements. Ma mère se tient devant moi, immobile, la bouche grande ouverte. Elle tombe, comme au ralenti, comme au jour de sa mort, et s'effondre au sol sans un bruit. Elle se décompose en accéléré, je vois les diptères faire d'elle un repas frugal. Je fixe sa dépouille qui se ratatine, ainsi que je l'avais fait jour après jour. La regarder pourrir, payer, laisser les vers se délecter de ses tripes, chasser régulièrement les insectes qui s'agitent sur mon propre corps. Sans même une émotion. Sans même m'en rendre compte. Attendre. Il n'en reste plus rien maintenant, les charognes en ont fini. Je les respire, je les avale. Je mange ceux qui ont vu le jour dans la chair inerte de ma génitrice ; les chairs de sa chair. Je mange mes frères. L'ampoule éclate. Noir absolu.
***
Le jeune Hériot reposait aux cotés de sa couche. Un garçon courtois, poli et qui recevait l'aide du professeur Tchekov avec force remerciements. Que se passait-il ? Le psychiatre ne le voyait ni bouger, ni respirer. Avait-il eu un accident ? Ou dans sa détresse avait-il trouvé un moyen d'en finir malgré les précautions dont on l'entourait ?
Il entra dans la chambre capitonnée et s'approcha du corps. Le jeune homme, couché sur le ventre sur le béton dur du sol, ne réagissait pas aux stimuli, mais respirait faiblement. A nouveau les cris des mille damnés enfermés dans leurs cases respectives, empilées les unes sur les autres dans cet enfer de béton, vinrent le harceler. Mille gémissements infinis, mêlés, mille prières par-delà les murs, adressées à des déités intérieures, mille chants et rires de déments déconnectés. Pas un seul de ces tarés ne devait en réchapper. Pas plus celui-ci qu'un autre. Le professeur leva son arme. C'était trop facile. Il était déjà mort de toutes manières. Mort intérieurement. Ce n'était que lui administrer un coup de grâce salutaire.
Résumé : Winteria et Glaüx ont eu du mal à travailler ensemble pour écrire cet épisode successivement abandonné par l'Abbé Pierre, Dourak et Lahyenne. Le premier m'a pondu une contribution sombre et sérieuse, le second a fait dans le déjanté quasi-humoristique. J'ai eu un peu de mal à rapiécer les deux ensemble et le résultat est plutôt hétérogène, et hormis quelques passages psychopathologiques de la fin, peu satisfaisant.
= chemin =
= résumé =
[ Winteria et Glaüx ont eu du mal à travailler ensemble pour écrire cet épisode successivement abandonné par l'Abbé Pierre, Dourak et Lahyenne. Le premier m'a pondu une contribution sombre et sérieuse, le second a fait dans le déjanté quasi-humoristique. J'ai eu un peu de mal à rapiécer les deux ensemble et le résultat est plutôt hétérogène, et hormis quelques passages psychopathologiques de la fin, peu satisfaisant. ]
= biblio =
16/06/2009
16/04/2009
26/01/2009
21/11/2008
17/11/2008
01/01/2016
21/11/2015
20/04/2014
28/03/2012
23/01/2011
Cellule 217 - Hériot Gaëtan, 22 ans
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= commentaires =
En gros, je suis responsable des passages en majuscules du texte. Est-ce que ça justifiait la présence de mon pseudo au générique, je ne sais, même sir le PUTEPUTEPUTEPUTE DE SALOPUTE DE PUTAIIIIN ! est vraiment stylistiquement magistral, c'est vrai.
Raaah l'image en jette, vraiment.
Le texte un peu moins certes, mais ça reste bon et nous laisse hungry for more.
Avec ces deux pauvres connards sur deux longueurs d'onde complètement différentes, j'avais l'air malin. Winteria dans le freudien avec plume dans le cul et Glo monté en boucle avec 75% de son passage à base de majuscule. J'ai fait de mon mieux pour rafistoler. Du coup c'est passable, sans plus.
Reste surtout ce passage, qui correspond bioen à l'idée que je me fait du style psychopatho zonard :
"Une odeur de crypte envahit l'espace. La lumière revient peu à peu, par à-coups, par chocs souterrains. Claquements et vrombissements. Ma mère se tient devant moi, immobile, la bouche grande ouverte. Elle tombe, comme au ralenti, comme au jour de sa mort, et s'effondre au sol sans un bruit. Elle se décompose en accéléré, je vois les diptères faire d'elle un repas frugal. Je fixe sa dépouille qui se ratatine, ainsi que je l'avais fait jour après jour. La regarder pourrir, payer, laisser les vers se délecter de ses tripes, chasser régulièrement les insectes qui s'agitent sur mon propre corps. Sans même une émotion. Sans même m'en rendre compte. Attendre. Il n'en reste plus rien maintenant, les charognes en ont fini. Je les respire, je les avale. Je mange ceux qui ont vu le jour dans la chair inerte de ma génitrice ; les chairs de sa chair. Je mange mes frères. L'ampoule éclate. Noir absolu."
Une putain de chouette fin. Le reste, un peu trop de défauts.
Très décevant, ça pourrait être un très bon texte sans les passage délirant " grosseputecatin " ça, ça m'a vraiment lourdé. Avorter le coté psychopathos avec des vannes c'est vraiment dommage. C'est mal mixé en plus, mais bon j'imagine que ça à dû être une galère à faire, donc on oublie. Mais sinon dans l'ensemble il reste ce gros concept bien oedipien sus la couche de conneries et cette partie tient vraiment bien la route. On évite la casse de ce coté là et c'est ça qui sauve le texte. La fin aussi, bien foutue, je suis d'accord avec nihil de ce point de vue.
Au final c'est pas mauvais mais c'est frustrant de voir qu'il y avait toutes les possiblités pour lire un (Glo le) chouette truc et que non en fait, ça veux pas démarrer.
Ben c'est que moi, la psychobitologie freudienne à deux francs papa-maman-zizi-caca, ça me broute, pour pas dire plus, c'est ni neuf ni à faire, ni fouillé en plus ; alors la seule solution pour participer c'était tout casser. Ce que j'ai tenté avec entrain mais il en reste pas grand chose.
Le jour où on me verra faire du sous-freud c'est que je serai bourré et forcé par des preneurs d'otages sodomites.
Ouais ben t'es meilleur quand tu fais des trucs plus investis, c'est tout. Le sabotage ça a déjà été fait plein de fois et en mieux.
Ceci dit, je sais pas si j'aurais réussi grand chose sur une base freudienne.
Base freudienne.
Imaginez un peu, une base freudienne... En Afghanistan si possible.
Je répète, juste pour les gogols à crête qui savent pas encore trop bien lire, que je me suis pas DU TOUT investi là-dedans, et que vraiment, les seules parties qui m'appartiennent, c'est les majuscules et en gros la plupart des parties dialoguées/monologuées ; et que mon sabotage à moi ne ressemblait en rien à ça, y avait plus qu'une page et une seule dizaine de lignes de prose simple.
D'ailleurs en fait ça me fait un peu chier, comme je l'ai dit plusieurs fois, mon nom dans les auteurs. C'est limite de l'auctorial-rape.
Bon très bien. Alors voilà Winteria, tout ce que t'as fait c'est de la grosse merde purulente.
Voici la proposition de Glaûx, complètement antithétique de celle de Winteria donc :
"
PUTEPUTEPUTEPUTEPUTEPUTEPUTEPUUUUUUUUUUUUUTESALOPUTE
Tu m’entends ! Pute ! PUTEPUTE !
T’as pourri ma vie !
rhhhhhhhhhh
Des mois que je suis là des années même je crois ohlala PUTE SALOPE je sais pas depuis combien de temps Maman est morte PUTASSE je sais plus ce mur est pas propre ahhhhhhhhhhhrh. Elle était pas belle hein Maman elle était sale. Moi je croyais elle était belle moi. PETASSE CONNE PUTE TU VAS PAYER mais en fait pas du tout. Elle était, plutôt, disons, sale. Sale avec des bouts qui se détachent mais là POURRITURE DEGUEULASSE je mélange avec après quand elle était morte je crois hahaha haaaaaaaaaha PUTEPUUUUUUUUUUUTE.
J’en ai marre qu’elle cogne contre le mur sale contre le plancher dans le béton dans mon cul partout, salope, SALOPE JE DIS, faut qu’elle arrête Maman. Des semaines des mois des années même je crois qu’elle ricane inlassablement. Ces rires de GROSSE CATIN EN BUIS, accompagnés de chocs sourds et souterrains, me replongent en enfer, et je voit ma PUTE de mère morte venir me chercher. Excédé je hurle dans le vide : "salope, sale pute, tu as pourri ma vie" et ce genre de choses, mais fort, et d’une façon répétitive et MAINTENANT TU VAS MOURIR PAYER PRENDRE TA PART SALOPE parce que j’en ai ma claque.
Elle était belle avant mais après elle était morte et quand elle était morte elle était sale Maman très sale. Très très sale. Elle m’a laissé la SALOOOOPE TU VAS CREVER c’était dégueulasse me laisser seul à la ferme. Elle était belle et cruelle.
Abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné PUTE abandonné abandonné abandonné abandonné abandonné SALOOOOPE CREVE abandonné.
C’est du sperme et du sang je crois sur le mur je crois je vais lécher avant dodo.
Et là direct un froid intense se saisit de moi, et je suis emporté par une violente crise de convulsions. Je me sens happé de toutes parts par d'innombrables mains, qui me secouent en tout sens. Un visage émerge vivement des ténèbres, littéralement fendu en deux par un horrible sourire béat, d'où jaillit un gémissement plaintif. C'est ma mère. Elle saisit mes joues entre deux mains crochues, m'écarte les mâchoires, et vomit sa bile dans ma bouche. Je m'étouffe, éructe, je geins. Les deux mains s'aggrippent à mon oreille, alors que la bouche sans fin s'en approche. Un cri sauvage. L'obscurité oscille, ondule, je hurle à mon tour. Une vaste lumière blanche envahit soudain mon champ de vision, et je me sens roué de mille coups.
MAIS EN FAIT PAS DU TOUT SALOPE T’ES DEJA MORTE HAHAAAA PUTE et c’est juste le Professeur. Il apporte la grosse seringue.
Et du coup je dors."
Putain mais putain mais LOL.
Précisons, pour le déduit,
que "Ces rires, accompagnés de chocs sourds et souterrains, la replongent en enfer, et elle voit sa mère morte venir la chercher. Excédée elle hurle dans le vide : "salope, sale pute, tu as pourri ma vie" et ce genre de choses", c'était le sujet,
que "un froid intense se saisit de moi, et je suis emporté par une violente crise de convulsions. Je me sens happé de toutes parts par d'innombrables mains, qui me secouent en tout sens. Un visage émerge vivement des ténèbres, littéralement fendu en deux par un horrible sourire béat, d'où jaillit un gémissement plaintif. C'est ma mère. Elle saisit mes joues entre deux mains crochues, m'écarte les mâchoires, et vomit sa bile dans ma bouche. Je m'étouffe, éructe, je geins. Les deux mains s'aggrippent à mon oreille, alors que la bouche sans fin s'en approche. Un cri sauvage. L'obscurité oscille, ondule, je hurle à mon tour. Une vaste lumière blanche envahit soudain mon champ de vision, et je me sens roué de mille coups.", c'est la seule partie que j'avais gardée dans mon sabotage,
et que "sale, très sale", c'est © Stupeflip.
Merci de votre attention.
Je me dédouane totalement de ma propre connerie. C'est pas moi c'est la société.
Ouais c'est pas ta faute Glo tes parents sont cousins.
Et ce que t'as fait c'est mieux présenté en entier.
"GROSSE CATIN EN BUIS"
Ah ouais, ah ouais ah ah ah.
ah ah ah.
Ah ouais.
C'est le seul truc qui aurai dû être conservé.
C'est con.
Variation de "grosse pute en bois" je suppose... Vous n'êtes que des suiveurs. Moi j'innove.
Help, help aidez moi à rire de rien comme vous faites.
j'te calcule pas
C'est parce que t'es en retard.
Sinon, pourquoi ne pas poster le texte de Glaüx à part, en hors série ?
J'hésitais, je ferai ptêt ça oui.
Et hop, un bonus DVD gratuit en vraie marquetterie de caca.
(Notez la nouvelle et subtile variation sur le thème [truc] en bois)
On commence à avoir honte de ses écrits ?
hinhinhin
Quand c'est pas moi qui les ai écrits, ouais.
Vu les explications fournies par le résumé et les commentaires de nihil, je considère qu'il y a là un tour de force en matière de collage. Mais je ne suis pas convaincu par l'histoire. Ca ressemble beaucoup trop - dans sa structure, voire dans le style - à Asylum 1. J'imagine que tout ça dépendait du canevas défini au départ. Plutôt pas mal.
Bien vu, je me suis aperçu après coup que comme un gland j'avais foutu 222 traumatisé par son papa juste à coté de Winteria traumatisé par sa maman. Ca fait un peu beaucoup d'un coup. Pissez-moi dessus, c'est ma faute.
La fin a sauvé la lecture. J'ai trouvé le reste du texte assez confus et très redondant par rapport au précédent. Je pisse donc effectivement sur nihil.
"Je pisse donc effectivement sur nihil." J'espère qu'il y a des photos.
J'avoue un soupçon de rancoeur à l'endroit de l'individu Glaüx (tu pourriras en enfer enculé), qui a bien amoché mon passage déjà claudiquant. Ceci dit j'acquiesce vastement devant "la psychobitologie freudienne à deux francs papa-maman-zizi-caca".
Moi j'aime bien mon SALOPUTE DE PUTAIN.
Vous êtes méchants.
Hé que les internautes sont vaches avec l'auteur. Moi j'ai lu complètement par hasard et c'est le beau dessin du début qui m'a incitée à lire jusqu'au bout. J'ai trouvé ça horriblement troublant. J'ai travaillé dans des hôpitaux psychiatriques, j'ai connu des gens qui ont eu des mères affreuses et ça m'a fait de la peine de pénétrer ainsi dans la tête de quelqu'un qui souffre autant. J'ignore comment ça fonctionne votre jeu, mais on dirait que les lecteurs tirent surtout leur plaisir de la vacherie.
Et pourtant on a argumenté, pour une fois.
Bien trop similaire au texte de la même rubrique écrit par [222], tant au niveau des insultes que des causes (ici, le cas Oedipien, presque semblable) . Et aucune explication quand au dernier geste du professeur, c'est dommage, il me semble être un personnage important et peut être plus dingue que ses patients.
C'est léger, il n'y a pas grand chose à en retenir, mais lisible, grâce à une première partie tout de même réussie.