Tu n'as rien compris à cette vie qui s'offre à toi, te complaisant dans une nausée provoquée par le manque maternel. Comment réussis-tu à respirer et à vivre dans cette non existence. Tu veux vivre dans l'abnégation? Ta mère a définitivement plus d'importance que ce que prétend ton ego. Ah c'est vrai, à ce stade de putréfaction, il n'en est plus. RIP à ta mégalomanie. Je suis tiraillée entre la haine et la pitié. Mais il serait peut-être trop te considérer.
Existes-tu? A part vomir une bile de mots, es-tu capable de ressentir? J'en doute, j'en suis moi même la victime. Je voudrais me dresser devant l'oppression et crier que j'ai de la personnalité. Mais soit, pour l'heure, je me rabaisse à ton profit et fais de toi l'héroïne de ces maux. Ressens-tu de la joie à voir que pour tu as encore de l'importance, pour toi-même, du moins? Là, vois comme tu ne touches pas le fond! Idiote! Réveille toi! Et j'en oublie la distance qui nous sépare. Je te sens admirative devant la vivacité de l'espoir qui t'anime? Mais attention, ne vas pas trop vite, nous savons toutes deux qu'il n'y rien d'autre que la médiocrité de mon être, qui puisse te donner de l'importance. Pourquoi n'es-tu pas capable de créer autre chose que la banalité? Tu n'es rien, tu ne crées même pas de haine.
Même moi je ne te hais pas. Et je le voudrais tant. Tu es un malaise. Tu n'es rien. Regarde toi! Tu connais trop bien l'univers dans lequel tu évolues, aucun intérêt de décrire. Tu n'es rien d'attractif, de déroutant. Tu n'es déroutante que par ce vide que tu provoques. Une loque, un parasite. Rends-toi compte! Et frustration, ah toi douce existence! Prends possession de la nouvelle égérie de la médiocrité. C'est la fureur qui m'habite à l'instant précis. Ah oui! Ca y est! Voilà que tu réussis dans ton inactivité, physique et morale, à m'inspirer répulsion!
Réveillons-nous! Claquons cette tête très fort contre la dite table basse, destinataire improvisée de cette lettre. Entre nous, je sais très bien que n'est pas couillu qui veut. Tu n'as en rien la carrure pour assumer cette lettre que tu t'écris. Tu es gerbante? Non, n'exagérons rien et plongeons les doigts dans l'abomination qui te sert d'antre. Que voie-je? De l'excitation à l'autopsie? Petite idiote, Penses-tu un instant que cette introspection ne mériterait pas plus d'implication? Hâtons-nous donc!
A cette table basse, pourrie par les années.
LA ZONE -
Destinataire: une table basse en bois pourrie par les années.
Il est temps je crois. Mais j'angoisse déjà de devenir le lecteur de cette litanie que je m'impose. Dois-je me tutoyer? Il faut que je me sente visée alors, oui je dois créer l'interaction. Je vais me vouvoyer. C'est comme ça que l'on parle aux étrangers, à défaut de les respecter. N'exagérons rien, le ton pompeux avec moi-même va me déconcentrer.
Il est temps je crois. Mais j'angoisse déjà de devenir le lecteur de cette litanie que je m'impose. Dois-je me tutoyer? Il faut que je me sente visée alors, oui je dois créer l'interaction. Je vais me vouvoyer. C'est comme ça que l'on parle aux étrangers, à défaut de les respecter. N'exagérons rien, le ton pompeux avec moi-même va me déconcentrer.
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Ce qui m'a particuliérement gonflé, dans ce texte, c'est son hermétisme, dans le sens où on a l'impression qu'il faudrait connaître l'auteur pour tout entraver. Par exemple : ses rapports avec sa mère, développés sur deux phrases, et qui, il me semble, ne mènent à rien ici.
Moi, l'hermétisme pour raisons personnelles, je trouve ça chiant. Ça me donne juste envie de lapider l'auteur qui se pose au centre de ses écrits, et de me foutre de sa gueule dans des diatribes ultra-longues en résumé (pardon nihil). Putain d'égocentro-nombrilisme.
En sus, je refile un peu de matière à branlette à Glaüx, pour me faire pardonner d'avoir mis un australopithèque en illustration du dernier texte de 222.
ET QUE CELA N4EMPËCHE PAS L4AUTEUSE? CETTE PUTE? DE ME DIRE SI? OUI OU NON? ELLE SUSSAVAL §
OH OUAIS PUTAIN OUAIS DE LA BONNE EN ILLUSTRATION OUAIS §§
Pour le texte, je ne sais que penser.
C'était bien parti, "table basse" et "pourrie" dans les sept premiers mots du texte, c'était bien joué, vraiment. J'avais espoir.
Hélas, "j'angoisse" dès la deuxième ligne. Et paf. Puis des PAF à répétition avec des phrases tout à fait merveilleusement dépourvues de sens comme "Mais il serait peut-être trop te considérer", comme "Et frustration, ah toi douce existence!" (ah bon), "C'est la fureur qui m'habite à l'instant préci" (lequel, je ne sais, mais il est précis, on sait déjà ça, allez, c'est une info, agrippons-nous à elle pour éviter de sombrer dans l'absurde), ainsi que d'autres en équilibre au bord du portnawak.
C'est donc chiant à lire parce que sans travail, sans élaboration, magmatique.
Sur le fond, je ne sais que penser non plus, d'une part parce qu'il faut aller le chercher avec ses petites mains au fond de tout le magma, justement, le fond ; le texte complique tellement le jeu des pronoms et des dédoublements, à plaisir, qu'on s'y perd. C'était peut-être agréable ou exaltant à écrire, mais à lire, putain, c'est lourd.
Ca ressemble à du regardage de nombril.
Alors moi je dis MAIS MONTRE6LE BORDEL TON NOMBRIL JEUNE FILLE et si possible aussi le verso du nombril, une vingtaine ou une trentaine de centimètres plus bas. Format .jpg, je préfère. Ou un .mpg.
Ou bien fais des fictions, c'est mieux.
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah.
C'est marrant, mais j'ai tellement pas envie d'écrire un commentaire à Ça (alt + 0199 pour cessez d'ille majuscule) que du coup je suis en train d'écrire quand mêmeuh.
Ouais non en fait fuck sarko.
C'est NUL.
En fait si.
Beaucoup de gens sont débiles profonds, et même pas drôle, un peu comme moi. (non pas cmb parce que tout le monde rigole)
Et du coup, quand ils écrivent des textes, c'est inutile, ça gache la bande passante, ça tue même pas des bébés chats, et en plus pauvre Glaüx Malheur à lui seigneur prend pitié de noos pauvre Glaüx qui est si gentil d'écrire des commentaires pour de vrai à chaque fois en appuyant bien sur toutes les touches du clavier et PAF ça fait tous les mots
et merde je dois fonce je passe le troisième tour du conservateur national TG OSEF
prout prout
C'est pas inutile, ce texte, ni nul, c'est juste inabouti.
Mis sous une autre forme, fictionnelle, avec des mots qu'on comprend, ça pourrait même être bien.
C'es loin d'être nul, ça manque juste de finition, y a encore tout un tas de saloperie à dégrossir, mais dans le style Tulia / 222, j'ai déjà vu pire.
j'aime le chocolat
Cf Glaüx et nihil. Ce qui ne m'empêche pas d'aimer aussi le chocolat.
C'est mal cadré.
Ce texte manque totalement de précisions: quelle est la marque de la table? La tête, tu te l'auto-pètes contre les coins ou tu te l'écrases à coups de pieds? (de table)
Sinon à part ça j'ai trouvé ça pas si mal.