LA ZONE -

Comment sympathiser avec un vautour en lui jetant des corn-flakes

Le 31/03/2007
par Omega-17
[illustration] Eh bien, on ne peut pas.
Pourquoi ?
Parce que la vie est injuste, nous le savons bien.
Mais parfois, elle est un peu plus que ça.
Enfin, il me semble.
Non : j’en suis sûr.
En battant le pavé humide du centre-ville de Mons, capitale hautement symbolique du cinéma fripé s’il en est puisque étape incontournable du « festival international du film d’amour » composé en majeure partie de projections de longs métrages turcs divers, je repensais aux quelques péripéties désolantes qui m’avaient une nouvelle fois amené en des lieux surprenants, à l’image de cette fameuse place Léopold aux proportions très inutiles par ailleurs, qui faisait face à la gare locale - elle-même à la structure bien chaleureuse si l’on réfléchit un peu au fait que Speer pouvait très bien avoir eu une résidence de campagne ici et aller construire les camps pendant la semaine : encore un qui devait ramener du travail à la maison -.
Péripéties contenant des éléments humains de l’ordre de l’aberration, là encore.
Comme ce jeune contrôleur dans le train qui opérait la liaison entre Montbéliard et Belfort m’expliquant durant tout le trajet que le fait de me mettre une amende pour défaut de compostage le désolait au plus haut point et qu’il abhorrait foncièrement effectuer ce genre de choses mais que là, il était bien obligé.
Ou comme cette vieille baleine diaphane, échouée sur une baraque à frites dans une gare franc-comtoise qui me beuglait que les sandwichs mixtes étaient servis sans serviettes et que c’était comme ça.
Ou ce vigile bouffi en gare de Lille qui m’interdisait de boire ma bière près des quais en prétextant fièrement qu’un plan Vigipirate de la plus haute importance était en cours. C’est drôle si on a déjà vu la gueule de la gare de Lille. Uniquement.
Il y a eu également cette femme dénuée de sens en gare de Paris Nord qui s’efforçait de me convaincre que si le Thalys n’avait pas attendu la correspondance, c’était de ma faute et que je n’avais qu’à échanger mon billet au guichet et que de surcroît je ferais mieux de me dépêcher, sinon, je serais en retard.
Et puis tous les autres.
Comme autant de poissons morts sur une plage des Cornouailles.
Auxquels on pourrait administrer des coups d’extincteur dans le front que ça n’y changerait absolument rien. J’aurais pu ici même évoquer, comme l’auraient fait certains, une double fracture des avant-bras ou un tailladage en règle des ovaires mais que voulez-vous, j’ai été marqué par la méthode de résolution des problématiques face à l’individu capricieux instaurée par Dupontel.

Bref, encore un peu d’absurdité dans un monde de décérébrés.
J’y apporte ma contribution avec le sourire.
Je ne voudrais pas paraître mesquin.

Ils sont peu farouches, les belges et j’irais même jusqu’à dire qu’ils peuvent se montrer accueillants et supportables s’ils n’avaient pas cette habitude grotesque de dire ‘s’il vous plaît’ au lieu de ‘je vous en prie’. Quand même pénible de se questionner en permanence sur la probabilité contextuelle pour qu’ils soient en train de vous demander quelque chose. Et ce, principalement quand vous vous envoyez des Jupiler et autres Leffe locales pour essayer de soigner une gueule de bois d’un fort beau gabarit conséquente à l’absorption inspirée d’une bouteille de Chivas douze ans d’âge, élément prédominant de votre soirée de la veille.
En milieu montois, on retrouve dans un style tout à fait vernaculaire l’ensemble des catégories socio-démentielles connues mais les meilleurs de tous, il faut aller les débusquer chez Belgacom.
Ils sont sympas, c’est sûr.
Mais ça ne va pas plus loin.
Leur parler du concept pourtant peu récent de l’Internet à haut débit sans fil revient globalement à essayer de sympathiser avec un vautour en lui jetant des corn-flakes, ce qui marque d’autant plus l’aspect exacerbé de l’inutilité de la démarche ainsi que le considérable taux d’échec auquel on est légitimement en droit de s’attendre.

Il y a un début à tout.
Et en l’occurrence, je dois celui de cette anecdote à un autre volatile : l’ibis.
Noble échassier transméditerranéen sur Planete Geographic mais un quatre étoiles belge sur ce coup-là.

A peine passé les portes vitrées automatiques, l’œil dépressif et l’haleine du ragondin nantais ( Si, si, y en a à Nantes. Ils sont même chassés par des types spécialisés et mandatés par la mairie locale qui se déplacent sur la Loire en canoës-kayaks, armés d’arcs et de flèches étant donné la proximité des habitations. Eh oui, quand même, hein ? ) suite à l’expérimentation des divers alcools locaux à chacune de mes précédentes étapes, j’eus droit au spectacle surnaturel d’une jeune femme pieds nus et en jogging sale démontrant de façon très burlesque mais néanmoins fort virulente son désir inextinguible d’arracher le cuir chevelu d’une pauvre vieille toute rougie par cet évènement bien inattendu. Le grand désordre dû à ce notable fait divers montois augurait d’une escale des plus vivement cocasses, vous vous en doutez bien.
Détrompez-vous.
Je vous rassure immédiatement : je me suis emmerdé comme un tapir mort pendant quatre jours.
Enfin, j’exagère toujours délibérément pour donner du retour - et particulièrement ici pour placer mon délectable tapir mort -, il y a eu du très bon pendant mon séjour, voire plus si bien distillé.

Du genre erreur fatale.
Du genre à créer une large parenthèse, à générer une distance intime entre soi et l’existence.
Du genre à aller dans tous les bars possibles pour voir si on peut y noyer quelque chose dedans.
« Il n’y a pas de solutions au fond de la bouteille »
Ces gens-là, pour la majeure partie, ne savent pas ce que c’est que de boire.

Les auteurs talentueux à moitié vivants savent prendre le temps d’un verre en milieu semi hostile entre deux tranches horaires dédiées à une certaine méditation concernant le choix de l’aimable troquet en question. Il faut développer une certaine continuité en la matière, sinon vous ne pourrez jamais vous convaincre que ce mode de pensée est le moins inutile.
Ce qui est déjà relativement corsé lorsque c’est le cas.

Quoi qu’il en soit, ça ne règlera jamais d’autres problèmes de l’ordre de la dépendance, de l’attachement et du sentiment. Eh oui, la théorisation a ses limites. Surtout la théorisation.
Je le sais très bien, alors j’écris.
Pour continuer à développer mes idées, pour arrêter de penser.
J’oublie de boire.
Seulement quand j’écris.
C’est un symptôme révélateur : je suis fait pour ça.
Entre autres choses mais surtout pour ça.

Pour la regarder, pour la sentir écrire, pour percevoir l’éclair noir qui la traverse lorsque la machine se met en branle.
Je sais tout cela : je vis la même chose.
Je sais ce qu’elle ressent à ce moment-là, je sais le pouvoir qui entre en nous quand, touchés par l’alchimie du verbe et l’implosion du style, le mot se pose sur la vie.
Je sais tout cela.
Je veux vivre pour cela mais je veux essayer de vivre aussi.
Ce n’est pas possible, j’ai choisi, je n’aurai pas tout car cela ne se peut.
Le dilemme est grossier, imperturbable, honteux, inhumain et incroyable.
Vis ou écris.
Choisis mais choisis vite.

Alors, que faire ?

J’aurais pu trouver une voie autre, si les circonstances l’avaient été elles aussi.
J’aurais pu décider de changer quelque chose mais je n’en ai pas eu le courage.
J’aurais pu agir inconsciemment et ainsi faire des choses regrettables.
Des choses vraies.
Lui dire qu’avec elle, je sentais mon statut de deuxième plus grand écrivain français vivant se sublimer, acquérir la dimension totale, celle de l’Omega, que le Rien et l’ensemble des introspections fondamentales fusionnaient alors pour créer la symbiose éthérée, profonde, du sens relatif en sa majestueuse omniscience.
Qu’aurait-elle dit ?
Ou plutôt que peut-on répondre à une telle affirmation si inapte au Réel qu’elle en devient mythologique ?
Je n’ai aucune envie de le savoir.
Ou sûrement beaucoup trop.
Heureusement, elle est partie et ne saura jamais cela.
Toutes ces conneries ineptes de script allumé au Cabernet Sauvignon, à poil devant son ordinateur, perdu dans ses aspirations envolées sur les coups de quatre heures du matin.
Tout cela est mon bien.
Le monde m’appartient, donc.
Je conserve le pouvoir du malléable, je forme à ma guise, j’assassine et j’érige, pour le temps qui m’est imparti, le monument de ma gloire instantanée, pour être encore convaincu que mes mots ne connaîtront que la sensation de la fin car je prends personnellement la responsabilité de leur invocation.

Un dernier coup d’œil à la chambre 508.
Non, je n’ai rien oublié.
A part l’odeur musquée de son sexe quand les draps étaient encore un peu tièdes.
A part l’expression de son visage quand elle jouissait sous mes doigts.
A part son air rêveur quand résonnaient les cloches de l’enfer.
En fait, j’ai pris tout ce qui était inutile et j’ai laissé l‘essentiel.
C’est ce que je me suis dit en claquant la porte.
J’ai envie de pleurer un peu mais ça, c’est l’alcool combiné à ma sensibilité originelle.

« Mais non, tu sais bien que ce n’est pas l’alcool, arrête ton cirque, tu la feras à d’autres mais épargne-moi ton numéro d‘Aryen nihiliste, s’il te plaît ! Elle est partie et c’est fini. C’était bien et plus encore mais tu te rends compte que la page a tourné et qu’elle ne t’a pas attendu pour le faire. Voilà pourquoi tu essayes de te concentrer sur le vide pour ne pas pleurer dans l’ascenseur qui te mène droit à la réception. Et le vide, tu le ressens maintenant. Tu es toujours le maître ? Tu contrôles la situation ? Alors pourquoi un frisson mêlé de dépit et de désolation te parcourt alors que tu voies la cabine arrêter sa course à mi-chemin ? Des gens vont rentrer, oui. Et ils vont voir le deuxième plus grand écrivain français vivant. Je pense qu’ils seront déçus de constater quelle loque effrayante cela représente. Et tu sais pourquoi ils le penseront ? Parce que ce sont des gens sans intérêt. Tu es grand. N’aies pas peur. Les humains dignes de ce nom ne peuvent que saluer ta démarche. Sois-en convaincu. Tu n’échapperas pas à ton Destin, Jean-Marie et toutes les syntaxes du monde n’y feront rien. ‘Rien’ puisque tu aimes mettre des majuscules pour paraître plus grand alors que tu n’en aurais pas le besoin si tu détenais une telle confiance en toi, non ? Tu as surpassé pas mal de choses, ces derniers temps et c’est plutôt prometteur pour la suite mais mélanger tes médocs et la picole, ça finira par te faire sauter dans les fleuves opaques du haut des ponts de Vienne, une sale nuit de dépression et celle-là, tu ne la géreras pas comme les autres, tu rentreras dans les stats de l’INSEE et c’est tout ce que tu auras gagné quand les gens feront le bilan en parlant de toi. Tu vois, ça te fait quand même sourire… Allez, sors et dépose ta clef au comptoir. Bien. La gare est juste en face, ce n’est pas loin. Il faut que tu te reposes, Bruxelles sera parfait. Tu passeras à Marseille plus tard, tu as le temps. Tu as toute la vie. Et tu vas me faire le plaisir d’arrêter ces spasmes bizarres de ‘culpabilité notoire’, tu sais parfaitement que ça n’a aucun sens véritable. Toi plus que nul autre. Et composte-moi ce billet ! Espèce de petit rebelle… Tu vas pouvoir dormir à l’hôtel, ce soir. Ca ira mieux demain et surtout ne me sors pas que c’est ’rampant’ parce que je sens que ça va m’échauffer les oreilles ! C’est pas rampant, c’est la vie. Allez… »

Ce type, là, dans ma tête, il est ressorti de son tiroir comme un vilain génie mais il n’a pas toujours tort.
Je voudrais bien le lui reprocher si j’en avais encore la force.
Mais je suis trop fatigué.

Avant de partir de l‘hôtel, j’ai laissé la fameuse capote de Montbé - devenue très populaire à la suite de cet évènement - bien en évidence sur le questionnaire satisfaction ( faisable en moins de quinze minutes, paraît-il ; essayez, vous me direz ), une manière explicite et évidemment bien néo-réaliste de signifier mon contentement vis-à-vis du service en chambre puisqu’ils semblaient de fait en être très inquiets.

« Ca te servira sûrement plus tard ou peut-être jamais, en tout cas rappelle-toi que j’aie choisi de mettre la vie au service du mot et non l’inverse mais qu’aujourd’hui je ne suis plus aussi persuadé de la grandeur du geste »
Mon message au prochain dompteur de vautours qui passera par là.
Par cette ville.
Par cette chambre.
Par ce microcosme où j’ai vécu quelque chose qu’il ne saura jamais.

J’aurais tout aussi bien pu le graver au couteau à huîtres sur le mur, au-dessus du lit en bataille.
Comme une apothéose, un hommage à la belle tristesse, à la toute-puissance des finalités.
Mais non.
Je l’écris ici, ça perdra en inédit et en impact mais j’y gagnerai sans doute en terme de sens.
Du moins, je l’espère.
Viscéralement.

= commentaires =

Carc

Pute : 0
    le 31/03/2007 à 23:26:06
"C’est drôle si on a déjà vu la gueule de la gare de Lille. Uniquement. "

Je connais la(les) gare(s) de Lille, et je vois pas ce qu'il y a de drôle à part les cons qui te disent que le train c'est quand même vachement mieux que la bagnole parce que t'as pas à te farcir les bouchons. et j'ai lâché à la fin du même paragraphe, ça m'a pas plu et que quelqu'un se dévoue pour l'allumer à la saint con serait pas mal.

sincères condoléances à ceux qui ont réussis à lire jusqu'à la fin. Ils ont dû en comprendre, des choses.
Ceacy

Pute : 0
    le 01/04/2007 à 12:40:06
Pas vraiment.
Narak

Pute : 2
    le 01/04/2007 à 13:35:16
Etonnament, j'ai adoré la façon d'écrire. Vraiment super bien foutu je trouve. Il reste des passage ou ça se viande un peu mais dans l'ensemble j'aime beaucoup le ton.

Par contre grosse critique: c'est bien joli d'écrire, mais pendant tout le texte ma seconde personnalité répétait à chaque phrase " Ok, cool, mais pour en venir où ? "
Pas de fil conducteur, c'est le bordel, et ça a beau être bien écrit c'est chiant, enfin surtout à la fin.


Autre chose,
"A part son air rêveur quand résonnaient les cloches de l’enfer. "
J'ai eu du mal avec cette phrase.
Tu écoute ACDC en baisant ou c'est une métaphore testiculaire ?
dwarf
    le 01/04/2007 à 13:38:40
Prétentieux, pas intéressant, avec du style mais limite illisible (?), bref : à chier.
Asa
    le 01/04/2007 à 20:21:54
Ah beh non, moi j'aime bien, finalement y'a que l'auteur qui se prend la tête. Et puis il a du se mettre au défi d'employer certaines expressions (notamment la phrase relevée par Narak, mais encore "lit en bataille" ou bien "service en chambre") qui font un peu... euh... brochure, voila.
Omega-17

Pute : 0
    le 02/04/2007 à 10:50:07
Je baise sur des musiques variées, oui.

J'aime bien la photo.

La gare de Lille a un aspect comique, en effet.
Faut avoir un humour bizarre, c'est tout.

commentaire édité par Omega-17 le 2007-4-2 10:51:7
LH
    le 02/04/2007 à 13:39:33
Toi tu es prof.

Viscéralement.




(J'aime bien la fin en passant)
Omega-17

Pute : 0
    le 02/04/2007 à 14:24:44
Prof de sport en chambre d'hôtel.
Pas plus que ça.
Omega-17

Pute : 0
    le 02/04/2007 à 15:58:32
L'intégralité de ma pensée à 15h53:

http://www.frxxx.fr/index3.cgi?id=58085

Pas plus.
_________________
"Soyez abjects, vous serez vrais"
Carc

Pute : 0
    le 02/04/2007 à 19:32:45
mais je comprends toujours pas l'aspect comique de la gare de lille, et pourtant j'ai un humour bizarre. mais quand j'y étais, j'ai pas vu de gosse se faire enculer près des quais, et ça m'a pas fait rire. je veux savoir
Omega-17

Pute : 0
    le 03/04/2007 à 11:14:01
La saucisse-frites est indispensable pour apprécier un quelconque enfournage de cornet.

Là réside le secret lillois.
N'ébruite pas l'info, après, on se fera encore plus chier à Lille Flandres.
Mill

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Pute : 0
    le 03/04/2007 à 14:28:15
Fait chier, j'ai pas le temps de lire en ce moment. Quelques lignes m'ont gentiment mis l'eau à la bouche. Pour le style surtout. Ce texte m'intrigue. I'll be right back.
Winteria

Pute : 0
    le 03/04/2007 à 18:56:11
"En battant le pavé humide du centre-ville de Mons, capitale hautement symbolique du cinéma fripé s’il en est puisque étape incontournable du « festival international du film d’amour » composé en majeure partie de projections de longs métrages turcs divers, je repensais aux quelques péripéties désolantes qui m’avaient une nouvelle fois amené en des lieux surprenants, à l’image de cette fameuse place Léopold aux proportions très inutiles par ailleurs, qui faisait face à la gare locale - elle-même à la structure bien chaleureuse si l’on réfléchit un peu au fait que Speer pouvait très bien avoir eu une résidence de campagne ici et aller construire les camps pendant la semaine : encore un qui devait ramener du travail à la maison -."

Première phrase, hors intro. C'est comme crier "bienvenue dans mon sida" quand on se fait enculer : ça fait fuir loin, très loin. Je me retire donc du texte jusqu'à son dépistage.
Winteria

Pute : 0
    le 03/04/2007 à 18:57:46
Remarque, je sais pas si Omega-17 bat mon record :
http://zone.apinc.org/articles/1553.html
Omega-17

Pute : 0
    le 04/04/2007 à 15:46:52
Tu crois quand même pas que je vais le lire ?

Où est le rapport ?
    le 04/04/2007 à 19:10:51
Mais dans ton cul, mon ami. Comme d'habitude.
Omega-17

Pute : 0
    le 06/04/2007 à 10:20:49
Dis moi, pauvre naze, tu devais pas arrêter de commenter mes textes ?

Stabilise toi, on dirait presque que t'as du mal à trouver ton positionnement.
    le 06/04/2007 à 12:49:47
Hihihi il a confondu textes et commentaires hihihi il est vraiment très très con hihihi


Ceci dit c'est signifiant quant à ta notion de la littérature.
Omega-17

Pute : 0
    le 06/04/2007 à 17:05:24
Putain, mais tu sais seulement parler intelligemment aux oiseaux sur ta terrasse, memere ?

Mon texte en est un.
Ton commentaire, non.

Mais tu persistes à venir donner ton avis à la con après avoir affirmé que ça ne t'intéressait plus et que tu branchais ton répondeur, espèce d'enculé d'Alois Alzheimer.

T'es aussi fin qu'un moteur de Lada, mon pauvre garçon...
    le 06/04/2007 à 20:17:23
Ah merde, un "avis" sur un "texte"...
Moi j'avais toujours cru qu'un DTCS c'était juste du flood ludique et malveillant en réponse à une réplique, sans compte aucun du texte qui traîne là-haut par hasard ; putain, mon univers s'écroule.

A part ça je te saurais gré d'éviter dorénavant des insultes aussi violentes que "memere" ou "mon pauvre garçon".

Y a quand même des limites à ne pas dépasser.
Omega-17

Pute : 0
    le 08/04/2007 à 23:33:52
Lâche ton radar, l'ami au képi.

Commençons pas à limiter l'absurde, sinon tout le monde risque de grosses peines d'incarcération tout à fait incompressibles.
Mill

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Pute : 0
    le 09/04/2007 à 22:44:55
Enfin trouvé le temps d'aller au bout du texte et je ne le regrette pas. Un narrateur désabusé, égocentrique, un peu lourd mais relativement flamboyant dans sa façon de tout mépriser... J'adore. On dirait maman.
Dommage qu'il n'y ait pas de réelle intrigue, mais le style est vivant et je ne me suis pas emmerdé. Bon texte, en définitive.
    le 09/04/2007 à 22:56:48
Je m'aperçois à l'instant que je n'ai pas lu ce texte.
Fascinant.
Mill

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Pute : 0
    le 09/04/2007 à 23:01:45
Bon et là, tu l'as lu?
    le 09/04/2007 à 23:27:31
Non, pourquoi ?
Mill

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Pute : 0
    le 09/04/2007 à 23:30:35
J'attends ton commentaire avant de rentrer me pieuter. Histoire de me marrer un coup. Tu vois. J'ai pas la télé non plus.
Mill

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Pute : 0
    le 09/04/2007 à 23:33:47
De rien, Glaüx. Je crois que je me suis fait avoir quelque part... Dame Ned!
Mill

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Pute : 0
    le 09/04/2007 à 23:34:58
Ca bug. Ma réplique fulgurante (hem) a été insérée avant ton (brillant) commentaire.
    le 09/04/2007 à 23:35:25
La privation de sommeil, c'est excellent pour l'écriture.

C'est décidé, je lis pas ce texte. Merci Mill.
Mill

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Pute : 0
    le 09/04/2007 à 23:35:47
Bug repetita. A+ masta G.
    le 11/04/2007 à 14:33:05
C'est encore un gâchis lamentable.

J'ai beaucoup apprécié la première partie, ce qui devient une simple introduction à un texte globalement de merde au fil du temps, et qui aurait pu rester, isolé proprement, une page sympathique de sociologie, un pendant des poèmes sur la Belgique de Baudelaire, en à peu près ausi rigolo, en prose, et sans trop d'ambition - et ça c'est bien.

Puis l'ambition et les états d'âme rappliquent, et c'est la bérézina.
Mais on s'en BRANLE que le narrateur ait du mal à vivre sa vie de petit bourge écrivaillon imbu de sa grosse plume en peau de zob tannée à l'eau de source et au WD40. C'est chiant à lire, le style léger se casse la gueule, ça devient lourd et sans élan, d'ailleurs les paragraphes eux-mêmes s'en ressentent, c'est là que ça commence à retourner à la ligne comme on va pisser à la fin d'une soirée trop biérique.

Du coup, alors que la structure est assez établie, avec le retour à la narration belgocentrée et à l'hôtel, à la fin, en revenant des considérations nombrilistes pauvrs et inintéressantes, la fin ne redevient pas aussi bonne que l'était le début. C'est contaminé. C'est pénible, c'est plat, c'est naze. Ca donne envie de jeter une pièce. Si possible d'artillerie, si possible entre les sourcils du narrateur.

Gâchis épouvantable.

Faut se relire et faut apprendre à tenir une ligne, merde.
Ou bien faut en rester au journal intime et pas publier en ligne.
    le 11/04/2007 à 14:33:21
Mill, tu me dois un bonbon.
Omega-17

Pute : 0
    le 11/04/2007 à 16:09:02
"Technique antikstrkstrkt.

Poser un premier commentaire inflammatoire, si possible circonstancié. Puis, pour tous les autres textes postérieurs, sauf accident qualitatif, se limiter à un confer.

Au revoir, je branche le répondeur."

tu aurais pu mettre ta menace à exécution.

dommage.
    le 11/04/2007 à 17:51:35
Il a pas compris que j'en ai rien à foutre de ce qu'il pense, le monsieur.
Omega-17

Pute : 0
    le 12/04/2007 à 11:26:19
Belle manière de montrer ton indifférence, en effet...
    le 12/04/2007 à 13:09:33
"Sauf accident qualitatif".
Bonjour.


[édition] Sans compter les remontrances habituelles sur j'en-ai-rien-à-foutre-de-l'auteur-je-commente-les-textes-avant-toute-chose, bien sûr, au pyrograveur et dans ton cul salope.

Commentaire édité par Glaüx-le-Chouette.
Omega-17

Pute : 0
    le 13/04/2007 à 13:16:40
Arrête de parler de l'auteur alors, ton discours deviendra plus crédible et moins incohérent.

enfin peut-être.
Dès que Pol Pot sera revenu d'entre les morts pour créer une île de démocratie tout à fait libertaire.

En gros.

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