Après des heures de jeu, j'enroule mes jambes autour de celles de Pibestat. Ses bras restent froids.
Pendant une pause, je retrouve Darifa dehors. La vue est magnifique. Peut-être des montagnes tropicales. Elle est assise sur un parapet. Nous devisons comme de vieux amis. Son rire est chaud et rare. Elle s'agite un peu sur son parapet. Pas à cause de nos rires, mais parce qu'il fait chaud. Trop chaud. Ça fait 30 ans qu'il n'a pas plu. Elle s'agite, recule et tombe. Je ne vois pas son corps écrasé. Le temps que je me penche, l'âme au comble de l'horreur, des gens l'entourent déjà. Son sang, une tâche lointaine que je distingue à peine, est noir et orange. Des papillons et des chiens y viennent boire.
J'appelle Zilta, je crie, son cerveau est encore connecté au jeu. Il ouvre tout de même ses grands bras et je m'y jette, pour l'illusion du réconfort. Ses bras, ses bras immenses, ses bras de saule pleureur. J'aimerais qu'ils puissent me consoler.
Nous partons. La chambre est plein de cendriers, de cigarettes mal éteintes. Nous avons une heure précise de départ. Une famille est déjà là pour jouer aussi. Nous cédons la place sous les électrodes encore chauds de nos cervelles.
Quelque chose s'accélère. Peut-être le temps.
J'ai charge d'un enfant. Je ne sais pas pourquoi.
Pour partir, nous marchons dans une jungle luxuriante, malgré la sécheresse de nos bouches et de nos coeurs. J'abandonne l'enfant qui pleure au bas du rocher aux gorilles. Un grand mâle me regarde méchamment. Je ne suis pourtant pas ...coupable...?
Nous nageons vers l'autre rive. J'entends et vois, au ralenti, sous l'eau, un énorme caillou blanc s'approcher. Les gorilles nous caillassent. Nous nageons un moment.
La rive, chaque fois plus proche, semble s'éloigner.
Je porte en moi une grande souffrance, un grand chagrin en bonde de fond, roche intérieure qui me noie. Chaque évènement martèle et sculpte mon corps.
Je propose à Zilta de l'aider à payer la chambre d'hôtel pour le jeu. Pibestat ne propose rien.
Je veux creuser la terre de mes mains et y plonger mon corps, m'y ensevelir tout à fait. Être à mon tour l'argile, la forêt, le gorille, le bébé abandonné. Je ne sais plus comment tout cela finit.
Je me réveille.
Le ciel est gris.
Je regrette la sensation de nos jambes emmêlées
Les genêts sont en fleur malgré l'hiver.
Les hommes machines décapitent au loin les restants d'arbres et de terre.
Nous souffrons. Nous ne savons plus de quoi mais nous souffrons.
Nous jouons au jeu des neurones déconnectés. Avec Zilta et Pibestat. Pour ça, nous louons une chambre d'hôtel. C'est une réserve, un peu sauvage.
Les hommes machines décapitent au loin les restants d'arbres et de terre.
Nous souffrons. Nous ne savons plus de quoi mais nous souffrons.
Nous jouons au jeu des neurones déconnectés. Avec Zilta et Pibestat. Pour ça, nous louons une chambre d'hôtel. C'est une réserve, un peu sauvage.
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"Nous souffrons. Nous ne savons plus de quoi mais nous souffrons."
HAAAAHAHAHAHAHAAAAAAAARHRHAAAAHAHAHARRAAAAHAHAA
Bon ben c'est de la merde. On dirait que ça a été écrit avec du schamallow à la place de l'encre. Impression niaise et douceâtre, avec de gros courants d'air à la place du sens.
C'est con sur le concept je trouvais ça cool moi, anticipation et onirisme mêlés, j'aurais bien vu une partouze d'androïde avec des ailes de papillons et des becs de pingouin qui copulent avec des aliens en robe de chambre.
ben justement j'y ai pensé à la partouze d'aliens ailés avec des godmichés pingouinés mais là j'me suis dit qu'ça f'rait trop...!
Eh bien la prochaine fois tu ne te diras pas et tu feras un vrai bon texte qui fait plaisir au kiki.
et ouais mais c'est po facile d'ecrire avec du schamallow!!!!!
C'est le scénar de Myst 25 en avant première ou vraiment de la crotte de bique ?
Pour la partouze, je recommande de se vautrer dans des fientes de pingouins pour rester dans le ton.
C'est nul, mais ça pourrait tout a fait se vendre.
cf Imax.
cf Imax.
Je trouve ça pas mal pour le style vaporeux et les impressions, par contre j'ai rien compris.
La fiente de pingouin ?
Ben oui quoi. Un pingouin ca bouffe. Donc théoriquement un jour ca doit ressortir. Mais on dérive loin du sujet.
J'aime bien la gonzesse qui tombe et qui s'éclate par terre comme une conne. Mais stoo.
aaaah de l'impressionnisme littéraire aaaAAAAAH
Je me suis fait vomir le cerveau par tous les orifices possibles pour être sûr d'oublier ça très vite.
cf Winteria
commentaire édité par Aelez le 2007-3-22 18:54:44
Je trouve ton commentaire tout à fait cohérent.
Et très juste, en y réfléchissant bien.
Veux-tu m'épouser ?
Comment peut-on "enrouler" ses jambes autour de celles d'un autre ? J'ai beau essayer avec mon canard slovaque depuis une heure je n'y arrive pas.
Faut d'abord préparer la jambe à la masse de chantier.
Ça a sans doute un rapport avec les schamallows.
Le problème avec la masse, c'est l'atrophie résultante des muscles. Le mouvement devient difficilement controlable.
Ou avec les machines à guimauve plutôt.
Winteria, officiellement j'ai quand même réussi à placer deux 'cf Imax' avant que le Imax en question ouvre sa gueule, forcément ça crée des liens. Alors je pense que je vais l'épousailler lui. Navrée.
C'est dommage pour quelqu'un de prometteur de finir avec un poète à moitié mexicain.
Ha ouais merde, j'avais oublié qu'il était non seulement basané, mais en plus publié dans la section "poèmes de merde".
Imax, c'est le Cristobal de Marcel Amont.
Sauvez-moi.
Quelques jolies formules parmi les lourdeurs, une intrigue inexistante, une atmosphère feutrée, un peu molle. Se lit vite pour passer à autre chose.
Bande de trous du cul. Vous devez tous être super moches. De partout.
cachez donc ce cerveau que je ne saurais voir.
C'est trop court ma jolie! C'est du repompé alors?
commentaire édité par B52 le 2008-2-2 22:43:49