J’ai dit à la nourrice : je joue sur les pierres chaudes et humides.
Car on y trouve souvent, des bêtes d’or et de couleurs !
(C’était donc en des temps lointains)
Ici l'oeil pousse quelque lézard au ventre gonflé.
Ha... cette peur qui délivre les jambes... comme les cris d’oiseaux des bouquets verts.
(Dieu! Si la mémoire est fertile les mouvements l'étaient aussi)
Le combat fut bref.
Et les livres, terribles plaintes des hautes gens, les livres, avaient mentis...
Car le corps tremblant, l’animal s’écoule, sans flammes ni trophées
Sous les courbes des mangroves.
Que l’air était donc tiède et insouciant !
(Il faut dire qu'en ces âges, on ne souciait point des sentiments du coeur)
Mais portée par le vent se répandit la nouvelle honteuse,
Jusqu’au front des arbres hautains et nonchalants,
De celle d’un crime d’enfant.
LA ZONE -
...Puis, quand levaient au ciel les grandes voûtes, dans la senteur des palmes,
Au soir hurlaient les singes, sur les rames immenses et sombres.
Et le soleil crevait doucement, asphyxié par l’ombre…
Au soir hurlaient les singes, sur les rames immenses et sombres.
Et le soleil crevait doucement, asphyxié par l’ombre…
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Le seul truc vigoureux et vivant de ce texte, c'est l'envie de chier qu'il m'a procuré.
A part ça, "trophées", ou mon poing dans ton cul.
Ca sonne comme n'importe quel demi-poète du milieu XIXe qui aurait trop bouffé de ses contemporains et de sa bourgeoisie littéraire en stuc rose.
De la littérature à la crème.
Je déteste.
J'ai l'impression de me lire du temps où j'avais pas encore découvert la merveilleuse autocensure.
Mais j'aurais jamais écrit "trophés".
C'est vrai que t'as fait des trucs bien pires, toi.
MAIS J'AURAIS JAMAIS ECRIT "TROPHES".
Putain on dirait le faux articles de blog qu'avait pondu Nourz, du coup j'ai trouvé ça très drôle. Puis j'ai pris conscience que c'était du premier degré ici et donc j'ai eu très peur.
L'image est jolie.
L'image me rappelle quelque chose ...mais quoi ?
Une très forte impression de déjà vu
Un livre ?
Un chemin à chercher dans un jeu ? je ne me souviens pas
merci de me renseigner Nihil ou Imax ?
Sinon le texte...euhhh j'aime bien certains mots pour la musique : mangroves, palmes, or, chaudes et lézards mais...c'est tout.
Piquée l'image chez Deviantart, donc aucune idée.
C'est le trou aqueux de Monsieur Maurice en zoom en lumière naturelle avec les poils autour et leur garniture de légumes.
Ambiance glauque, moite, fétide.
Cette mangrove me fait penser à la copulation déchirante d’un couple de lamantins mâles dans un marigot vaseux.
Finalement j’emm… bien.
ben moi j'aime pas. c'est un peu le genre de trucs qu'on poste sur un skyblog pour montrer qu'on est plus intelligent que la pouf de base qui met aussi tout son intellect (proche du néant, forcément) dans son skyblog. non, vraiment, je me suis fait chier.
Toutes ces mangroves, ça m'a rappelé l'Etranger (commentaire semi-aléatoire).
Dourak, tu surfes dangereusement on the edge of une grosse anal sex à la hache si tu persistes à fucking mal parler de L'Etranger. Je vais finir par nervous breakdown.
Ha mais merde ''Trophées'' que j'ai honte putain. Mais vous pouvez pas corriger cette bordel de faute pour éviter que je ne me suicide? Alors aussi il faut dire que c'est le html du .doc et le clavier QWERTY qui a... Et mes doigts aussi. Ouais.
Bon ma gueule.
(en ces temps là on ne souciait point trop de la gueule)
J'ai vu.
Loin.
ET par delà les monts aux sommets de pourpre
Un GLAÜX suruntrophé
commentaire édité par Imax le 2007-3-7 10:55:51
J'ai jamais vraiment lu quoi que ce soit en poésie, donc j'ai pas de grosses références en la matière. C'est peut-être pour ça que j'ai aimé.
Ça m'a vaguement rappelé "Cent ans de solitude" par l'ambiance tropicale, mais la seule différence c'est que dans le poème d'Imax, y'a pas de putes pédophiles qui enlèvent la chaleur dans le bas-ventre des jeunes enfants.
Winteria je t'aime. Pour la peine je vais te faire une version dédicacée si tu le veux bien.
''Pour winteria''
Souvenirs de putes pédophiles.
...Puis, quand levaient au ciel les grandes voûtes, dans la senteur des palmes,
Au soir hurlaient les putes, sur les rames immenses et sombres.
Et la pute crevait doucement, asphyxié par l’ombre…
J’ai dit à la pute : je joue sur les pierres chaudes et humides.
Car on y trouve souvent, des putes d’or et de couleurs !
(C’était donc en des temps lointains)
Ici l'oeil pousse quelque pute au ventre gonflé.
Ha... cette peur qui délivre les jambes... comme les cris des putes des bouquets verts.
(Pute! Si la mémoire est fertile les mouvements l'étaient aussi)
Le combat fut bref.
Et les putes, terribles putes des hautes gens, les putes, avaient mentis...
Car le corps tremblant, la pute s’écoule, sans flammes ni putes
Sous les courbes des putes.
Que l’air était donc tiède et pute !
(Il faut dire qu'en ces âges, on ne souciait point des sentiments des putes)
Mais portée par le vent se répandit la nouvelle honteuse,
Jusqu’au front des putes hautaines et nonchalantes,
De celle d’un crime de pute.
Je vais l'afficher sur mon papier peint Astérix, une fois que j'aurais cessé de cracher mes quelques centaines de décibels de rire.
Putain j'aime beaucoup plus ce remix.
J'aime pas du tout.
Ha, le remix est excellent, si j'ose dire. Finallement je ne regrette pas mon clic.
J'adore le mot "mangroves". En fait, on aurait pu laisser juste ce mot, tout seul.
C'est ça, continue à leur refiler des idées pour pourrir mon site, comme s'il était déjà pas assez pourri comme ça.