Papa ne veut pas que j'aie un chien, il dit que ça ne sent pas bon, que ça coûte cher, et que ce n'est qu'un caprice. Il ne veut pas me croire quand je lui dis que je m'en occuperai, qu'il n'aura rien à faire. Je l'aurais appelé Spoky. Je hais Papa.
Sophie a accepté de venir avec moi au ciné samedi soir ! J'ai un peu peur, je ne sais pas comment ça va se passer. Elle est brune, avec des jolis yeux bleus, et elle sourit toujours quand je la regarde. Je crois que je suis amoureux d'elle.
Ça y est, j'ai mon bac.
En deux mois, j'ai dépensé plus de cinq cent euros, je viens de faire les comptes. Je crois bien qu'il va falloir que je trouve un boulot à côté de la fac. Il faudait que je demande à Alex s'il n'a pas un tuyau à me refiler.
Gueule de bois. Bordel, je ne me rappelle plus rien de ce qui s'est passé après deux heures, et j'ai un vieux goût de whisky dans la bouche. J'espère que je n'ai pas fait de conneries.
Le service du personnel de ******* vient de me contacter : ils acceptent ma candidature. Je commence lundi.
Une bougie de plus. Tous mes amis sont mariés, certains ont même deux ou trois gosses. Ma soeur m'a appelé pour me dire que papa avait peut-être un cancer de la prostate. Merde.
Fini de rembourser l'emprunt pour mon appartement. Je suis désormais chef de service, et j'ai une grosse voiture. Mon poisson rouge vient de mourir, c'était le troisième cette année.
L'état de papa est critique, les docteurs disent qu'il risque de ne pas passer la nuit. Je rentre le voir.
Je perds mes cheveux. Ce matin, dans le miroir, j'ai vu qu'il ne m'en restait plus beaucoup. Note : penser à racheter du bourbon. Où j'ai encore bien pu mettre mes lunettes ?
Quand j'étais petit, je voulais être astronaute. Quand je lève les yeux, la nuit, je n'arrive même plus à voir les étoiles. Foutue ironie.
Aujourd'hui, ma maman est morte.
LA ZONE -
Aujourd'hui, ma maman est morte. Elle me tenait dans ses bras, parce que j'étais effrayé et que j'avais faim, et il y a eu un bruit dehors, alors elle m'a posé sur le lit et elle est allée voir.
Du coup, je pleure.
Du coup, je pleure.
= ajouter un commentaire =
Les commentaires sont réservés aux utilisateurs connectés.
= commentaires =
Euh y'a un truc à comprendre dans le "Aujourd'hui, ma maman est morte" de la fin?
J'aime pas quand je comprend pas.
Putain lire du ceacy ça vous dérange. T'as jamais pensé que tu pourrais ébranler les bases du monde avec de tels brulots ?
C'est tellement mou du gland que ça me rappelle l'Etranger. Je crois même que c'est un peu fait exprès. Sauf que ça manque de mortitude sur la plage au soleil. Sinon, le "maman est morte", je suppose que c'est parce ce qu'il a bien fallu une raison valable au narrateur pour s'infliger une telle introspection dans son cul. Et parce que, les maman, ça meurt, Aelez, et puis ça schlingue. Bref, ça ne mange pas de pain, mais la marche rapide du magnéto fonctionne bien, nous voilà rassurés.
bla bla bla bla bla ricoré bla bla bla cloporte bla
c'est de la merde
Dourak, redis du mal de L'Etranger et je fais mon Oedipe.
J'aime bien quand tu m'insultes, Glaüx. Ça me donne l'impression d'appartenir à une sorte de club fermé. Tu sais, le genre avec des fouets et des combinaisons en latex.
commentaire édité par ceacy le 2007-3-1 12:42:57
En ce sens que ce texte est supposé être celui d'un grand enfant qui voit sa vie défiler par bribes, c'est mignon.
Pas très fouillé, une fin façon "je suis strange, mon art vous dépasse, houhouhou vous comprendrez pas", mais bon, si ç'avait été une rédaction d'élève de CE2 ça vaudrait bien entre 16 et 18 sur 20.
Je ne vais pas prétendre que je m'en moque, vous me démoralisez un peu.
Ça coûte 267.90 ¤, bordel.
http://www.reference-lingerie.com/achat-lingerie/produit/3319/
commentaire édité par ceacy le 2007-3-1 12:48:46
Je ne t'ai pas insulté BORDEL j'ai dit que ce texte c'était de la merde.
Le "ricoré", c'était pas pour toi, je sais bien que c'était un peu violent mais c'était pas pour toi.
Aelez : la mère, au premier paragraphe, n'est pas morte. Simplement, le bébé, la voyant disparaître par la porte - et donc de son univers, qui se restreint plus ou moins à son champ de vision - éprouve du chagrin, car il la croit partie à jamais, morte.
Le dernier paragraphe, lui, évoque une mort réelle.
Putain d'intellectuel à dreadlocks.
En tout cas, son père a raison. Les chiens c'est de la merde.
Le principe du texte, quoique relativement classique, fontionne plutôt bien. Mais c'est trop court. On aurait pu développer certaines étapes de la vie du bonhomme pour lui donner un peu plus de consistance et contraster ainsi dacvantage avec la phrase de fin, glacée, glaciale, glaçante, car, hélas pour nous autres, pauvres mortels de merde, c'est une phrase ordinaire.
"Quand j'étais petit, je voulais être astronaute." Ca me rappelle une vidéo qui circule pas mal, ça.
Ca m'a un peu donné la gerbe, en fait, ce texte. J'aime bien mais c'est le genre de délire qui me fait un peu flipper.