Résumé : C'est texte n'est pas psychopathologique, comme on aurait pu le supposer, c'est plutôt de l'anticipation entre Cube et 1984. Enfermement, manipulation et expérimentations de masse. Bon, c'est pas franchement brillant, les scènes marquantes sont presque esquivées et la psychologie des personnages pas très profonde. Ca se laisse lire, sans plus.
= commentaires =
Rostoff, ça c'est du nom.
Je saisis pas le raisonnement du narrateur.
Quand les serpents lui montent sur la jambe, ils sont faux, mais quand il ressent la douleur ils sont vrais? Pourquoi les 5 sens seraient-ils manipulables par le casque et pas la sensation de douleur?
A mon avis, ça manque de cohérence à partir du postulat de départ pour faire un bon texte de SF.
En plus dire que l'être humain est uniquement gouverné par la peur, ça arrive un peu comme un poil de cul sur la langue...
Faut plus de développement pour se permettre d'affirmer un truc pareil (d'ailleurs trop ciblé à mon avis, la peur n'est qu'un moyen d'action de l'instinct de survie).
Ca m'a pas déplu, alors que j'avais une mauvaise impression en lisant le tout début, les espèces de définitions (merci, ça va, une phobie, on sait ce que c'est) et le style un peu plat. Ca reste plat, mais l'intrigue est pas mal, avec un arrière-goût de Cube, et c'est un compliment. Faudrait juste en faire quelque chose de vraiment écrit, pas juste une ébauche rapide, et j'aimerais probablement beaucoup.
Glaux il est de bonne humeur.
Putain, Marvin est de retour.
Ouais, c'est parce que je regarde Allemagne année Zéro en faisant mon repassage.
il y a 3 manières de réagir face à la peur :
-la fuite
-l'attaque
-la paralysie
çà dépend de la menace, çà dépend de celui qui a peur,
mais ces 3 stratégies de survie peuvent tantôt s'averer payantes et tantôt être fatales.
Quand on veut aservir les foules, utiliser la peur n'est pas la meilleure des garanties de succès. Certains vont s'organiser pour fuir, d'autres pour nous renverser.
L'open-bar et les putes gratuites, c'est tellement plus efficace.
paralysie aka "inhibition de l'action"...et ça pour gouverner c'est de l'or en barres..
- Le style, t'es la le premier à le critiquer, c'est donc sans doute vrai. Je bosserais dessus.
- Il sait qu'il est manipulé la première fois ( le narrateur ), le casque étant programmé pour le faire réagir physiquement à un faible degré.
La morsure, c'est un vrai choc physique qui lui fait comprendre que là, c'est la réalité.
- Pas faux sur la fin arrivant trop vite. Cf ma première réponse donc.
4/10, c'est pas cher payé mais au moins vos réponses sont intéressantes. Ce qui me gène le plus c'est d'avoir une note moins bonne que Sirius, mais bon, that's life...
Je peux pas dire que j'ai détesté, c'est sur que c'est pas un texte du Duc non plus, et qu'avec un remaniement conséquent, ça peut valoir le coup. L'histoire est loin d'être pourrie elle est juste mal exploitée à mon goût... D'abord ça va un peu vite, ça manque un peu de développement et de description. Notamment au niveau des scènes qui devraient être marquantes, par exemple les invasions de serpents, t'en profite pas pour insister sur l'horreur supposée de la situation. On saute très vite des observations aux conclusions sans que tu entretiennes un suspense. Il sait dès le début qu'il est manipulé, c'est gâcher un effet de surprise. Et puis oui le style est léger, disons consommable mais un peu fade.
Résultat on rentre jamais trop dans le texte, il est pas captivant. Tout ça restant de l'ordre du subjectif bien sûr, de l'imparfait du subjectif même.
Pourtant effectivement sur le fond c'est pas idiot et y a une bonne histoire en germe.
Le seul truc qui m'a plu, c'est la référence à Peter Cushing et à Christopher Lee. Le reste, c'est brouillon et compagnie.