Rien foutu. Ni boulot ni rien d’autre.
J’écoute ma playlist de punk et trash en boucle, je bois mon café, je me fais chier moi-même à me répéter dans mon crâne qu’il faut que je commence à bosser, que j’arrête cette playlist, que je ferme ces sites, que j’arrache cette foutue touche F5, que j’aille pisser.
Faut que j’aille pisser.
* * *
Pisser. Allez. Pousser la chaise, me lever, un pas vers la droite, tout droit deux pas et demi, tout est et demi par ici, à gauche à angle droit, un pas, tirer le rideau, un pas, lever la lunette, ouvrir la braguette, sortir la bite, pisser.
J’ai les couilles qui collent au haut des cuisses, c’est dégueulasse, et très énervant. Insupportable et répugnant. Le seule solution consiste à faire des amorces de mouvements de squat, répétées, tout en me vidant du café filtré par le Brita organique qui me sert de corps. Burnes collées, décollées. Collées, décollées. C’est presque un bruit, schlap, floup, schlap, floup. Je ne l’entends pas, entre Punks Not Dead et le bruit flasque de mes peaux, c’est Punks Not Dead qui gagne ; mais je le sens, comme on sent un bruit de fracture osseuse en dedans de soi : un son organique, comme si les viscères entendaient.
Stigmata, Riot part en trombe ; on accélère, un squat par riot.
Je finis, je remonte ma braguette et je tire la chasse. En me lavant les mains, je continue à demi mes mouvements, machinalement. J’y mêle ensemble un dégoût pour la sensation, l’envie de m’en débarrasser en décollant la peau, et une espèce de fascination.
Un pas à droite, refermer le rideau, un pas, droite à 90°, deux pas et demi, squat squat, un pas, s’asseoir.
* * *
Mon thermos est fini. Je n’ai rien fait de plus depuis le dernier événement notable de ma vie, il y a une heure, à savoir aller pisser.
Je sens toujours la peau de mes bourses collée à mes cuisses, avec un énervement certain. S’ajoute à cela un nouveau phénomène que je connais bien : le prépuce qui flirte avec le bord du gland, le rasoir d’Occam version bite, un coup sur le gland, un coup sous le gland, mais jamais en équilibre. De l’inconvénient d’être à moitié circoncis. Tout est à moitié ici. Même ma bite. Mais je l’ai déjà dit. Ca n’est plus qu’à moitié dingue.
Les deux sensations conjointes me rendent fou. Je me rends compte que mon genou gauche s’agite au double du temps de Dare Dare Devil, je l’arrête dès que je m’en aperçois, et il recommence à la piste suivante.
Il faut que ça cesse. Et faut que je bosse, bordel.
* * *
Je me suis levé pour me refaire un café, ça je m’en souviens.
J’ai fait ce putain de café avec ce putain de porte-filtre qui m’oblige à rester comme un con devant le thermos, la bouilloire à la main, comme un trou du cul de servant de messe, pendant les dix minutes du filtrage, en reversant régulièrement de l’eau bouillante sur le marc. Ma vie s’écoule avec une régularité magnifique, au fond.
I’d Rather Be Sleeping, ouais, je m’en souviens aussi, et c'est pas faux.
J’ai passé ces dix minutes à faire des squats de plus en plus vigoureux, de plus en plus répétitifs, ça je m’en souviens. En espérant que mon enculé de boxer se mettrait enfin entre mes couilles et mes cuisses, et qu’il y resterait. Ca, oui, je m’en souviens aussi. En rentrant le bide que je n’ai pas pour tirer sur la peau du prépuce et le faire revenir sur le gland. Schlop bloup, schlop bloup. Ca, je m’en souviens parfaitement, et je continue.
Par contre j’ai oublié quand j’ai quitté mon froc, et pourquoi et comment j’ai rapporté avec moi le couteau à lever les filets.
* * *
Oh putain ça fait mal.
J’ai dû me passer la lame effilée à travers la peau de la cuisse, juste sous le derme, avec une dextérité qui m’étonne et dont je n’ai aucun souvenir : je vois l’artère de l’aine battre sous le muscle, mais elle n’est pas touchée. Je serais déjà mort sinon, saigné comme un porc.
J’ai scalpé mes testicules sans blesser les glandes. Magnifique. Ca ressemble à des spaghettis ensanglantés et perdus dans une sauce jaunâtre et grisâtre et granuleuse.
J’ai aussi réussi à me trancher le gland avec le prépuce, et j’avais pensé à me garrotter le sexe au préalable. J’ai oublié tout ça, merde. Pour une fois, j’ai fait les choses bien.
Meatman, Hellstomper, qui finit.
MAIS BORDEL POURQUOI J’AI AUCUN SOUVENIR ?
* * *
Faut que j’aille à l’hosto. Dix minutes que je me dis qu’il faut que j’aille à l’hosto.
Je perds assez peu de sang. J’ai vraiment bien fait les choses. J’ai juste mal. Atrocement mal. Je sens chaque fibre des muscles de mon aine, et il y en a des centaines, des putain de fibres tendues. Avec chacune un petit cri d’ongle gratté sur du fer noirci.
Je commence à revenir à moi, et je commence à sentir la sueur qui trempe et glace mes aisselles. Je commence à me sentir stupide. Je commence à réfléchir.
Chacun de mes mouvements me coûte un cri de douleur. Mon sexe est noir et violet sous la compression, couronné par un disque de sang figé. Les plaies de mes cuisses et de mes testicules à vif se rejoignent, s’accouplent et se séparent à nouveau, en tirant à chaque fois un peu plus sur une fibre, ou sur un tube séminifère, au travers des épaisseurs de chair. Si je me lève, je ne sais pas si je vais supporter la douleur. Je ne sais pas non plus si mes testicules vont rester entiers ou se défaire et pendre sous moi. Ni si le garrot de mon pénis tiendra. Je ne sais plus rien, mais il faut bien que je fasse quelque chose.
J’ai peur et j’ai froid.
J’arrête enfin cette connerie de playlist.
* * *
La fin de la musique me laisse apeuré comme un cobaye débile. A présent, lorsque je bouge, j’entends le bruit organique de succion des chairs les unes contre les autres. Comment ai-je pu être aussi stupide, mon Dieu, comment ai-je pu. Je tremble et je me sens faible. Je commence à pleurer d’impuissance. Je tente de me lever, au prix d’un hurlement inhumain qui sort de plus bas que de ma gorge. Mes muscles sont déjà collés à la toile de la garniture de ma chaise. Les fibres se tendent, réagissent d’elles-mêmes par une sorte de sursaut frémissant qui me tord le ventre ; je retombe assis, les yeux exorbités, pas tant sous l’effet de la douleur que de la surprise et de l’incompréhension.
Je me sens comme un gosse.
Quelqu’un...
* * *
Une heure que je suis assis. J’ai décidé de rester immobile et de laisser la douleur se taire. Après, on verra. Je m’en fous. Je veux que ça cesse.
Je prie. J’ai recommencé à croire, merde, tant pis, je m’en tape, j’ai trop peur.
Je n’ose pas appeler à l’aide, ni au téléphone, ni sur le net. Qui ? Pour dire quoi ?
J’ai honte et j’ai peur.
J’ai froid, de plus en plus froid, et des taches noires au fond des yeux.
* * *
*tududu*
Je me réveille en sursaut. J’étais affalé sur mon clavier. Un enculé de contact msn qui me réveille. Qu’est-ce qu’il me veut, l’enfoiré.
Il veut me raconter sa vie. Ouais, c’est un contact msn, quoi. Fait chier. Vas-y raconte, ça m’occupera l’esprit critique. D’autant que j’ai fait un sale rêve, là.
J’ai les couilles qui me grattent.
* * *
J’ai crié de douleur, et mon cri s’est éloigné de moi-même en même temps que je m’évanouissais. Etrange. Mais je me suis réveillé presque immédiatement. En gueulant tous les noms de pute que je connais. J’ai un amas de chair coagulée dans les doigts de ma main gauche, avec des tubes, de la masse graisseuse, de tout, putain, c’est mes couilles, un morceau de mes burnes, je l’ai arraché d’un coup d’ongles.
Ca suffit. Je m’essuie la main sur mon t-shirt.
Je reprends le couteau de cuisine. Je le pose sur le bout du manche, vertical, pointe en haut, juste devant moi, sur le sous-main. Je tiens le manche fermement de la main gauche. Avec la droite, je relance ma playlist au coup de bol. Enceintes à blindes, bordel. Puis couteau à deux mains. Je me redresse et je vise le bout de la pointe avec mon oeil gauche. Je ferme le droit. Je fais en sorte de ne voir qu’une ligne grise et hurlante à la place de la lame. Salope de lame.
Riot City, Total Chaos.
Je gueule et je lance mon crâne vers mes poings.
Faut que je bosse.
Deux heures et demie que je suis là, devant mon écran, à siroter mon thermos de café noir mug après mug, le front penché vers l’écran. Je me suis refait un thermos il y a vingt minutes et je le bois encore mug après mug. Il m’en reste les deux tiers, et je me demande pour m’occuper l’esprit combien de mugs mon thermos peut bien contenir, et combien d’heures je peux passer à tourner de site en site, pour un thermos, ou pour un mug. Tout s’accélère, de mug en mug, même le temps sensible, et tout se rétrécit, même l’espace entre mes murs, même ma tête, et même la texture des sons devient plus crissante. Pourtant tout reste identique.
Deux heures et demie que je suis là, devant mon écran, à siroter mon thermos de café noir mug après mug, le front penché vers l’écran. Je me suis refait un thermos il y a vingt minutes et je le bois encore mug après mug. Il m’en reste les deux tiers, et je me demande pour m’occuper l’esprit combien de mugs mon thermos peut bien contenir, et combien d’heures je peux passer à tourner de site en site, pour un thermos, ou pour un mug. Tout s’accélère, de mug en mug, même le temps sensible, et tout se rétrécit, même l’espace entre mes murs, même ma tête, et même la texture des sons devient plus crissante. Pourtant tout reste identique.
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Astarté dit :
c quoi la touche F5 sur l'ordi, elle set à quoi ?
Astarté dit :
sert
Myrä dit :
actualiser
Myrä dit :
toi aussi tu lis glox
Astarté dit :
ah ok
Astarté dit :
vi
Myrä dit :
j'ai adoré
Astarté dit :
tu le commentes pas ?
Astarté dit :
écris le
Voilà.
Fais croire à tout le monde que tu as une vie sociale avec la zone.
J'ai vérifié le titre du texte, pour m'assurer qu'il ne s'intitulait pas "Tranche de couille".
Enfin.
Je donnerai mon opinion plus tard : là, faut que je bosse.
Le titre originäl était "Tranche de vie", pour le jeu de mots phonétique, là il a disparu, suite à une modification piratesque, mais ça fait pas partie des textes que je défendrai bec et bite au jour du Jugement Dernier, donc on s'en fout.
Si t'as toujours une couille en conserve, tu me la passes, j'ai besoin d'une autre roulette pour ma souris.
En tout cas je remarque qu'il ne pète pas après avoir pissé. C'est pas réaliste. Mais j'ai reconnu le boxer et le filament.
rooo pauvre glaux il se fait mal parce qu'il n'a pas d'amis..
quel gâchis!
viens plutot me raconter ta vie de merde sur msn, je ferai semblant d'etre ton ami, je te ferai des bisous en t'agrandissant l'anus au couteau à pain.
Encore un mec qui a pas compris la différence narrateur - auteur.
Gouzi gouzi ? Calin ?
Tu sais j'ai pas non plus vraiment mené une grande quête contre Adminbot avec les potes de n3rDz, je me suis pas suicidé non plus en me jetant du haut de la cathédrale de Strasbourg, et je suis pas l'ami d'un sculpteur.
Mais si t'as besoin d'amis sur msn je peux t'inviter sur plein de sites de merde, garçon.
Enfin...Ouais c'est bien et pourtant j'ai pas de couilles...mais j'ai eu mal. Bobo Glo? (nan je plaisante).
V'là un bon texte (même si c'est pas le meilleur de Glo)j'ai été accrochée dès les premières phrases. Au passage merci à Myra-belle (je t'aurais...)Original et tout et tout...
Glaüx-le-Chouette le 10/01/2007 à 15:43:34
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Encore un mec qui a pas compris la différence narrateur - auteur.
J'ose espérer que le boxer reste un trait propre au narrateur et pas à l'auteur. Un boxer, quel manque de goût.
Quoi ? un chien qui recouvre la bite je trouve plutôt classe moi.
C'est un chien à poils ras, ca ne tient pas assez chaud enfin!
Rigolo.
J'avais pas compris pour le boxer moi non plus (mais tout le monde n'a pas les mêmes références vestimentaires que glaüx).
Pour le titre, tranches de vie ça pourrait pas passer (haha je viens de comprendre le deuxième jeu de mots)?
Le premier titre, bis repetita placent ou pas, c'était Tranche de vie. Après, un individu lambda, sans que je sache pourquoi ni que j'en sois informé, a changé mon titre et a mis ça. Voilà. Le jeu de mots, oui, il était là avant, maintenant il est plus tellement là, mais c'est pas très grave pour ce texte-là, et surtout j'en ai plein le cul de m'engueuler avec tout le monde.
Et PUTAIN mais pourquoi j'ai les "commentaire édité machintruc" en police "Ado" ?
On se croirait sur clubdorothée.com, là.
Y a déjà un texte qui s'appelle Tranche de vie. T'avais qu'à te renseigner.
ON BRIME MA LIBERT2 ARTISTIQUE
JE ME CASSE EN TERRE AD2LIE
AH NON
EN TERRE DE FEU
LA TERRE AD2LIE C4EST POUR LES PINGOUINS
LES MANCHOTS
BREF
zut, j'avais pas capté pour boxer, ouarffffffffffff.
*reviendra peut-être pour tranche de vie apathique*
http://blogborygmes.free.fr/blog/index.php/2005/09/12/86-du-con-du-cul-du-concupiscent
Un chef-d'oeuvre d'à-propos, ce Mentalfacteur.
Les tirets ne sont pas d'Origine Contrôlée, mais ça me broute les couilles dans ton con de chercher le dictionnaire dans ton cul.
c'etait pour :
reviendra peut etre dans ton con
pour tranche de vie apathique dans ton cul
C'était chercher très loin dans ton con pour pas grand chose dans ton cul, mais soit.
ya jamais grand chose dans mon cul, très cher monsieur.
C'est un tort, il faut y remédier.
Merde "apathique" ça le fait pas, fallait ajouter un s à tranche pour le jeu de mots, non.
*va peut être aller se coucher"
C'est décidé, désormais je ne choisis QUE des titres déjà utilisés qu'il faudra modifier avant publication : y a que ce dont je suis pas responsable qui fait parler, là-dedans.
Je vais faire des wikitextes puis les publier. Et devenir immensément riche et célèbre.
Oh non c'est faux :
Myrä dit :
j'ai adoré
"V'là un bon texte (même si c'est pas le meilleur de Glo)j'ai été accrochée dès les premières phrases..."
de Astarté
Oh les batards !!!(les autres)
Efficace, immonde, et particulièrement traumatisant pour quelqu'un qui a été opéré du phimosis à l'âge de 12 ans. J'ai eu du mal à arriver au bout - je suis particulièrement sensible de la bite ; je déteste la fameuse scène de Cannibal Holocaust, bien que j'adore ce film. J'applaudis d'une main, de l'autre, j'essuie la flaque de bile que mon estomac un peu vide (depuis décembre 2004) n'a pas eu tant de mal à rejeter.
J'ai lu afin de découvrir ce que signifiait "écrire", pour un type pronant une certaine constructivité.
J'ai vu, hélas.
Le verbe, une fois encore, n'est ici que l'instrument d'un quelconque besoin de gesticuler.
Terriblement creux.
Les "couilles te grattent", c'est noté. Fais-en un roman, ce sera passionnant...
(Et c'est toi qui parlais d'intérêt ?!)
Ouais, sur ce texte je suis d'accord.
Je savais pas quoi en foutre, de ce texte, et j'ai pas réussi à en faire quoi que ce soit de bien. Enfin de plein.
Mais c'est très mal, le ressentiment, mon enfant.
Aucun "ressentiment", je ne vous connais pas, "mon père".
Un avis, seulement.
Ben alors parle du texte, et apprends à détacher les remarques ad personam, ou alors fais-le avec humour, mon enfant, quand t'auras fini ma bite.
pour moi c'est un café sans sucre, noir et bien serré. Bon je continue la lecture....
J'ai plus faim. C'est bien repugnant.
"Parler de ton texte" ?! Pour dire quoi ?
Tu n'écris rien : Tu n'inspires rien.
Grandis un peu si tu veux qu'on te prenne au sérieux.
Et surtout, garde ta vulgarité pour tes copines viriles; moi, ça m'excite pas, gros dur.
La fixation que tu fais sur une certaine partie de ton anatomie m'évoque un complexe pré-adolescent, tout au plus.
Pas de quoi jouer les terreurs.
Bref, tes tendances scato et toi me lassez un peu, je crois pas que je repasserai.
Tchao, bouffon. Je te laisse à ta cour de récré et à tes enfantillages.
Ton site est bien à ton image : Nauséabond et vide.
(Des adjectifs qui devraient te rendre fier, vu ce penchant à te complaire dans une médiocrité ringarde qui semble être le tien. J'ai l'impression que t'es un vrai rebelle de comptoir, toi !)
Ce fut un plaisir.
Je l'aime bien Hyde.
C'est pas mon site, petzouille.
Et ce que tu devras apprendre à faire rapidos, c'est lire un texte pour ce qu'il est, pas pour ce que tu crois lire de son auteur en-dessous. Ensuite, si t'avais la moindre honnêteté intellectuelle, t'irais lire autre chose que ça, qui est une bouse, j'en suis bien d'accord. Mais tu le fais pas parce que t'es tout rouge avec la lèvre inférieure qui tremble.
Alors je vais t'offrir une correction de commentaire, j'aime bien faire ça, c'est ma partie t'as vu.
"Ce texte ne m'inspire rien."
Voilà.
Ca suffisait et ça évitait de te faire passer pour un con.
Maintenant suce.
Il a vraiment un taux de testostérone trop élevé ce Glaüx, faut faire quelque chose,sinon il va avoir des couilles qui vont lui pousser de partout.
Si ça fait pousser des poils sur le crâne, même si c'est tout frisé, je prends.
Zut bite couilles. vive glaux la chouette!
Le début, je me le carre dans le fion pour ne pas l'oublier.
Important.
Nécessaire.
A partir du couteau, j'ai commencé à ressentir cette sensation que je connais trop : oui, l'ennui, c'est ça.
Puis il y a eu un rebondissement, derrière une haie de trois étoiles : j'avais pas surveillé le chrono pour ce 110m, je m'étais donné 5mn. Large, quoi.
"Il va pas me faire le coup du rêve, la Pangée, quand même ??"
Oui et non.
Il s'est rattrappé aux branches, la Pangée.
Pas mort d'homme dans la chute, donc.
Il s'en tire avec une cheville cassée.
Voilà pour la Laurasie.
Voyons voir si on trouve du petit continent, maintenant.
Malheureux, y a bien pire encore que cette bouse, si tu savais. Mai je sais admirer le courage où il point, et chez le lecteur volontaire de ce truc, il point dru, forcément. Sois admiré.
Du réalisme pur jus, des bouts réussis (description des tâches annexes pour éviter de bosser : très juste, on sent le type scotché et sa lassitude), d'autres chiés (schlap, floup...).
"Le coup du rêve" comme disait l'autre... ça permet de faire joujou avec la tension qu'elle est montée, qu'elle descend sauf qu'en fait après elle remonte. Passons, y'a pire.
Et les quelques dernières lignes, on replonge dans un réalisme froid, un lexique agressif, et la dernière phrase me ferait penser à un truc si j'avais un cerveau, osef, elle pète.
On s'emmerde un peu, parfait pour perdre son temps, surtout que c'est sans prétention. J'aurais presque envie de citer la première phrase.