AKAIÔ
La tour Parthénon, donc, se dresse comme une belle trique, ou comme une belle colonne de bactéries, au choix, devant nous quatre, nous les combattants de l’impossible, nous les guerriers lancés dans une lutte orgueilleuse contre un Dieu d’énergie et de circuits intégrés. Comme c’est exaltant. J’ai une soudaine envie de lancer des alexandrins emplis de mots abstraits et multisyllabiques. Nous sommes épiques.
A ceci près, me dis-je in peto, que si la tour Parthénon est une belle trique, alors son joli méat, dont nous jaillissons à l’instant avec le sperme usé de nos semblables, semence ultime d’une impitoyable volonté de vengeance née sous l’oppression inénarrable d’une entité virtuelle, bordel, il FAUT que je versifie, mais que disais-je, oui, son méat, donc, serait situé à sa base. Cas intéressant d’hypospadias pénoscrotal appliqué à l’architecture urbaine. Je bande grandement.
Quand je bande, je deviens socialement proactif, et j’emploie des tournures inspirées. L’envie me prend soudain de faire part à mes compagnons de mon enthousiasme, car je sens Apollon jusqu’au fond de mon cul, ça pousse sur la plèvre, ça comprime les poumons, ça me donne envie de déclamer d’une voix forte et exaltée bordel, mais BORDEL, mais ha.
- « Mes compagnons, marteaux du crépuscule de l’idole intégrée aux circuits maléfiques, compagnons de l’Espoir à la proue du progrès humaniste et charnel, je vous... »
- « Suture tes mâchoires de chèvre, Akaiô. »
- « Kikoolol, je te trouve peu charmant. »
- « Ta gueule, médiocre, les mille-et-un anges de Vérité et d’Amour me susurrent les mille-et-uns mots multicolores de la Vérité et de l'Amour et s'exclament ensemble par ma voix, écoute donc ce qu'ils ont à te faire entendre : ferme ta gueule de connard et sors de mon espace vital ou je vais devoir t’insulter sans aucune volonté de nuire à ton amour-propre, que j'encule au demeurant. »
- « Outrage ! »
Je suis froissé. On ne m’écoute pas. Et merde. C’est même pas de la vexation. C’est du dégoût et de la haine. Je me suis fait avoir comme un crétin par le faux Dieu. Je suis un con. J’en ai plein le cul. D’accord, je ferme ma gueule. Mais je vais tout faire pour vous buter avant longtemps, les copains.
J’en ai rien à foutre, c’est plus ma guerre. Mon univers, c’est le net. Dans un monde libre et réel, j’ai rien à faire de bon, j’emmerde tout le monde. Allez tous chier. Dès que je croise un robot, je lui suce la bite et je vous dégomme le cerveau hors du crâne à coups de barre de fer. Tas de connards.
Vous vous croyez forts ? Vous êtes sortis de l’œuf virtuel, et vous vous croyez fiers et virilisés ? Vous vous adonnez à des prises de position, à des prises de décision, à des prises de pouvoir ? Vous vous croyez libres et rendus à la réalité, tout à coup, et aptes à la former à votre main ? Ben ouais, vous l’êtes. Moi aussi, au demeurant ; mais moi j’ai compris depuis longtemps que la vérité, ça craint. Ca pue le sperme. Ca pue la sueur. Ca pue l’orgueil hormonal.
Mon orgueil à moi, c’est un orgueil d’onaniste frénétique, de sperme perdu, de corps oublié, de dos voûté, d’yeux glauques et injectés de sang ; mais de mots, d’aura immatérielle, de désirs inassouvis et de là infinis nés chez des individus sans personnalité véritable, chez des refoulés faute de mieux, chez de fausses jeunes filles, chez des bots, même ; ou chez moi-même, en dernière analyse. Je pourrais créer un forum ou un chat dont je serais le seul Op, le seul admin, le seul modérateur ; je me suffirais à moi-même, je me plairais, je me ferais rire, je me ferais pleurer d’émotion parfois, je m’exalterais par et pour mes propres œuvres. Mais je serais grand, beau, et autarcique. Vous dites, je redeviendrais l’esclave des robots, leur plante, leur chose ? Oui, mais je serais autosuffisant en esprit, dans ma tour Parthénon d’ivoire, et heureux. Je dépendrais des robots pour ma subsistance matérielle ? Oui, mais eux dépendent déjà de moi pour leur justification essentielle. Et moi, intérieurement, je ne dépends plus que de moi.
Au-dehors, sans les robots et leurs pizzas qui reviennent à moi depuis le méat de mon urètre, sans le miroir de l’écran, avec à la place la surface terne et déformante, sans contrôle possible, des cornées de ces trois connards, avec des humains réels et incorporés à la place des bots et des asservis au net, je deviens inintéressant, je deviens dépendant de tout, et sans utilité. Je suis un poids. Un surpoids. La perfection sans masse, parfaite et circulaire, celle que m’offrent les robots ? Ou bien une humanité insupportable, matérielle, odorante et humide, chaotique et linéaire, au-dehors ?
Je choisis le bonheur et l’oubli. Je retourne me rouler en boule. Mais avant, vous allez crever, pour m’avoir réveillé, et pour vouloir me garder éveillé. Votre liberté s’arrête où commence la mienne, tas d’enculés ; et la mienne exige la fin de ces conneries. Vous devez mourir. Vas, Kikoolol, rigole et répands ton humeur de cabri. Toi aussi vas, Preacher, prêche, ducon. Et fais rouler tes muscles de saindoux, mon gros Bigchief. Je vous suis. Je ferme ma gueule. Mais c’est pas ma cervelle à moi qui va gicler de l’arrière de mon crâne, tout à l’heure.
- « Et maintenant, allons gaiement démonter du droïde et botter le vilain cul d'AdminBot ! »
- « Ca fait moyennement peur, ça Bigchief, je trouve, mais allons-y. »
- « Bon Preacher, si t’es si malin, dis-nous où qu'on doit aller. C’est laquelle, la tour AlphaSoft ? »
- « C’est peut-être celle qui dépasse des autres d’un tiers de sa longueur, et qui porte « ALPHASOFT » en lettres capitales de néon clignotant à son sommet ? Non ? Tas de cons ? »
- « Akaiô, cesse de faire la moue, tu vas te faire une crampe à la lèvre inférieure. »
- « Ouais ! Je peux lui décrisper le dessous du menton à grands coups de genou je peux dis allez dis hein dis hein je peux hein hein hein hein hein hein oui allez hein ? »
- « Non. »
- « lololol. »
Vos visages de glaire sont vernis et croûtés de sperme séché, et vous vous en moquez. Vos vies sont ainsi faites. Vos cheveux sont plaqués à vos crânes, comme ceux des nouveaux-nés sortis de l’utérus de leur mère en sueur, à peine chiés d’un trou puant et distendu. Mais votre placenta, c’est votre propre semence. Vous vous êtes enfantés par le bas, dans les coups et les cris, luisants et glissants comme les rats aux égouts d’autrefois, perclus de crampes, amputés, mordus, fracturés et bleuis. Vous vous êtes vomis de vous-mêmes, vomis de vos cellules, vomis de votre solitude, vomis de vos conforts, pour aller vous vomir encore dans des cuves répugnantes, hors des cuves répugnantes, et finir aplatis dans les déchets gélatineux de vieux foutres sans nom. Je vous conchie comme vous vous êtes chiés. Déchets. Minables enfançons. Lapinous. Je vous regarde bondir en frétillant de vos petites queues pelucheuses, boulochées et brûlantes d’excitation à l’idée de sortir du cul de vos vies vers la « liberté ». La mienne, ma queue, est froide et sans désir. Désir de quoi. Votre désir se tend vers la douleur, vers l’impossible et vers ses propres fils, douloureux et impossibles. Vous banderez à vie. Mon désir est un cycle plus avant que les vôtres. Le mien sait déjà qu’il n’y a rien à tirer de plus au dehors. Je sais que tout est illusoire, et que tout est pénible et douloureux, au-dehors. Je sais qu’on naît pour en chier, et qu’on meurt vivant pour éviter les peines réelles. Je sais que la fuite est possible, mais qu’elle est intérieure, en dedans de moi, au-dedans de ma cellule, de mon appartement réintégré. Je suis noble, j’ai le privilège de ma lucidité. Je sais le désespoir, l’abandon, l’élégance du dédain, la gloire de s’accroupir le front dans les genoux. Restez debout, esclaves, bandez, trop humains, courez et allez vaincre. Trouvez la tour la plus haute, celle qui montre sa gaule le plus avant vers le ciel. Vous vous casserez la gueule. Ce n’est qu’une tour, qu’une trique pointant vers les nuages. Et vous, ses morpions.
Je ne veux rien comprendre à vos menées. Et je n’ai rien compris. Pourquoi reprendre le contrôle ? Quel contrôle, contre qui ? Votre liberté est mon esclavage, ce que vous croyez esclavage, j’y trouve ma liberté. Je ne veux plus rien savoir. Je vous hais et vous méprise. Vous êtes orgueil et vanité. Je suis haine et mépris.
- « Vous entendez ce que j’entends ? »
- « Oiseaux mignons, oiseaux jolis qui volettent partout autour de nous et couinent lamentablement quand on leur arrache leurs minuscules tripes avec les ongles… »
- « J’entends, moi aussi. On dirait des grincements de roulettes comme ceux des robots mécanos... »
- « Et ça se rapproche. Ou plutôt on s’en rapproche. »
- « En vérité je vous le dis, frères et sœurs prosternés devant la Gloire Unique et Cybernétique, ce sont les onze sirènes mécaniques de Bajarmath la Noire AON ALTADAÏ NEOHNYM qui nous appellent au devant d'elles par la volonté de la chèvre sacrée aux trois cornes, ohoh bordel de bouc, sainte, sainte et trois fois sainte ! Mais on les encule grave, le Tentateur jamais ne nous pourra contraindre, car au fond de nos cœurs tu résides, ô Père aux paroles de silicium. Oh c’est tout chaud, tout rigolo, je me sens venir à toi Père… »
- « Ben on va voir ça, on approche de la tour AlphaSoft et du bruit, c’est au prochain carrefour. Mais faudra que tu m’expliques d’où tu tiens ce langage, toi, l’attardé. »
- « DU FOND DE TON CUL HIHIHIHIHUHOHO GROPD MDLOL !!!!!!!!!!!!!!!!!! »
- « Putain. Quelle épuisante joie de vivre. »
Quatre-vingt dix degrés droite. Passage du coin du dernier building avant la tour AlphaSoft. Destination en vue. Une allée de trente mètres de large et de trois cent mètres de long, vide et plane. Au fond, la tour, comme une muraille. Pas de rues à droite, pas de rues à gauche, pas de rues de part et d’autre de la tour. Un champ de bataille à l’ancienne, à la Grecque. J’abaisse ma lance, mes frères en font autant, tu en fais autant, toi, en face. Je cours sur toi, tu arrives à ma rencontre. Choc. Coups, morts. Un de nous deux se retourne en laissant derrière lui ses armes et son bouclier. Trophée, puis on relève les morts, on les enterre avec tous les honneurs, et je m’en vais entrer dans ta cité en héros.
Sauf qu’ici, d’un côté, quatre humains, dont un à l’arrière qui attend l’heure de tuer ses semblables, un débile prophétique, un estropié et un junkie imprévisible. De l’autre, une armée remuante de tout ce que la tour AlphaSoft peut contenir de robots : en rangs serrés et nerveux, des nettoyeurs lourds et menaçants, des mécanos, des micro-soudeurs hurlants et chauffés au rouge, des laveurs de façade armés de perches et de gicleurs à acide, des polyvalents de secours, gris et massifs, prêts à charger en première vague pour préparer l’attaque de leurs congénères. Toute cette foule immobile derrière une ligne invisible, comme contenue par un ordre de général, en attente du coup de sabre dans le vide. Prête à bondir. Couinante, grinçante, vrombissante.
Preacher et Bigchief deviennent graves et s’arrêtent. Sans un bruit, je m'écarte vers le mur. Kikoolol semble vibrer, comme une marionnette qu’une main secouerait de l’intérieur. Si il pouvait, il clignoterait. Ses yeux paraissent aimantés vers les robots, soit par l’amour, soit par la haine, mais fort. Très fort. Je me baisse auprès du mur, m’agenouille. Preacher regarde tantôt les robots, tantôt Bigchief, puis déclare d'une voix de stentor qui vient briser la tension :
- « on a plus rien à perdre, et pour la fuite, on peut rêver. On y va. On en a buté d’autres. On les niquera aussi. Ils peuvent prendre nos vies, mais ils ne nous prendront jamais… NOTRE LIBERTEEEE !! ».
Instinctivement, à ces mots, Bigchief se retourne et montre son cul aux robots en glapissant quelque chose en écossais médiéval. A croire que ce con n'attendait que cette occasion pour dévoiler son corps de rêve au grand-public. Le salaud cherche visiblement à me déconcentrer, ou à rentrer dans mes bonnes grâces. Putain ce cul…
Et nos deux valeureux héros se mettent en marche vers l'armée ennemie, Bigchief, s'empêtrant dans son fute baissé, suivis de loin par un Kikoolol tournicotant de plus belle. Alors les robots se mettent, tous ensemble, à rugir ; les cuirassés polyvalents se lancent vers les humains (ou assimilés), suivis par les micro-soudeurs et les perceuses industrielles motorisées en rang. Puis en masse, les mécanos, les nettoyeurs, les plâtriers, les porteurs avec sur leurs bras des mini-robots réparateurs de circuits, qu’ils lancent en guise d’artillerie. Leurs cris, leurs bruits mécaniques, les chocs du métal contre la surface de la rue, résonnent et enflent en se répercutant contre les murailles et font trembler les vitres.
Mais Preacher et Bigchief continuent à avancer d'un pas déterminé, bien décidés à se faire trancher, découper, mixer et micro-onder pour l'accession à la liberté de notre peuple de nerdz. Kikoolol lui s’arrête, comme tétanisé. De mon côté, je dégage du sol une plaque d’égout en fonte, puis me relève lentement, le poids de mon arme circulaire distendant mes ligaments. Je cours à la suite de mes confrères Preacher et Bigchief et les rattrape en quelques instants, tandis que les premiers mini robots réparateurs tombent déjà autour de nous.
***
BIGCHIEF
Nous voici face aux robots... je sniffe une ligne d'épinards hachés (bordel mais ou j'ai mis ces foutues amphétamines), je sens le fer irradier mes muscles et je siffle la mélodie de la victoire au travers de ma pipe... "i'm bigchieeef the comptaaable maaaan tuut-tut !"
Allez c'est parti, sus aux Robots exploiteurs ! Je vBUNK !!
"Uh... UuuUuU !!!!"
Mais... que..? Gnamais eu pareille migraigne, argn... mal au gnerveau... oh le crgggg mon gnerveau essaye de partrrrrrrr je gnu erf BROM.
***
KIKOOLOL84
J'entre peu à peu en résonance magnétique avec l'armée de cellules qui ont colonisé les artères désertes du Méta-Organisme planétaire. J'entends la douce voix de mon Père AdminBot me dicter ma conduite, mais je choisis de l'ignorer et d'écouter mon cœur, quitte à brûler pour l'éternité au fond d'un camp de concentration souterrain pour droïdes usagés. Je suis l'AlphaSoft et l'OmegaSoft, le commencement et la fin, et je régnerai jusqu'à la fin des temps. J'essaie à toute force de me libérer des chaînes qui me lient à l'entité Alpha, et d'un geste péremptoire de la main, j'abaisse le disjoncteur mental. OFF. Tout autour de nous, tous les bots s'immobilisent ensemble, les bras mécaniques retombent, les crissements des ventilateurs s'arrêtent. Eteints, je les ai tous éteint, d'un geste. J'ai défié la volonté du Père sans plus me soucier des conséquences de mes actes. Rien à foutre du Grand Méchant Loup ! Rien à carrer de l'Ogre des Légendes ! Je l'encule et je lui retourne les tripes de mes ongles durement enfoncés ! Ouais, c'est moi le plus fort de toutes façons, on m'appelle le Chevalier Blanc, je vais et je vole au secours d'innocents…
Les humains, je dois à toute force veiller à la pérennité organique des humains. Je ressens leur douce chaleur, mais… Que… NON ! NOOOOON ! NOOOOOOON ! Mais MDR QUOIIIII !
Akaiô a rejoint Preacher et Bigchief en braillant, il a fait tourner la plaque d’arrière en avant, comme un discobole, en un mouvement circulaire, et la projetée contre leurs deux crânes à la suite. Krak et krak fait l'os fracassé. Les têtes éclatent et s’ouvrent. Celle de Preacher se décalotte par le haut et l’arrière, et libère une masse molle, presque intacte, qui s’effondre au milieu de coulées translucides, le long de son dos, retenue par le cervelet et la moelle épinière. Preacher tombe à genoux, puis face au sol. La tête de Bigchief, plus massive et plus osseuse, rend un son plus fort et plus net ; elle s’ouvre aussi, mais Bigchief a le temps de tituber vers l’avant, de prononcer une voyelle surprise, et de porter sa main valide, par réflexe, contre l’arrière de sa tête et contre son cortex, qui affleure sur la plaie. Il tremble comme une feuille, sans pouvoir se contrôler, gémit de peur, puis tombe lui aussi, la main encore crispée sur son crâne.
Ils sont trop mignons quand ils meurent, c'est adorable.
Résumé : La série est définitivement à l'agonie et Glaüx reste seul maître à bord, en charge de faire quelque chose de l'agglomérat d'idées à la con qu'on avait pour la fin. S'ensuit un épisode cruellement dépourvu de gags, où notre nerd surlittéraire Akaiô, devenu aigri, se laisse aller à ses pulsions, délire tout seul, digresse, se branle à vide. L'histoire avance, pour une fois, mais ça se fait au prix de l'humour.
= chemin =
= résumé =
[ La série est définitivement à l'agonie et Glaüx reste seul maître à bord, en charge de faire quelque chose de l'agglomérat d'idées à la con qu'on avait pour la fin. S'ensuit un épisode cruellement dépourvu de gags, où notre nerd surlittéraire Akaiô, devenu aigri, se laisse aller à ses pulsions, délire tout seul, digresse, se branle à vide. L'histoire avance, pour une fois, mais ça se fait au prix de l'humour. ]
= biblio =
04/09/2024
18/05/2024
05/06/2023
10/04/2023
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02/05/2007
05/12/2006
30/10/2006
20/07/2006
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23/12/2021
12/07/2021
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01/01/2016
21/11/2015
20/04/2014
28/03/2012
23/01/2011
Résumé des épisodes précédents : sortis de leur petite cellule confortable par la force des choses, quatre nerdz pathologiques se retrouvent confrontés à l'adversité et s'engagent dans un périple homérique au cœur d'un labyrinthe colonisé par des droïdes et oh putain ça me fait chier ces résumés à la con.
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Aparté pour Glaüx et LC : j'ai légèrement édité ce bout-là, modifié quelques trucs, ajouté quelques gags et rajouté un bout de Kikoolol plus ou moins basé sur ce qui était déjà écrit. C'est donc une version légèrement différente de ce que vous aviez lu/écrit.
Aber c'est le principe, foin des politesses, bordel de queue. C'est mieux comme ça.
J'ai comme l'impression qu'on a perdu les lecteur en route, par contre... Quel rabat-joie, cet Akaiô.
Et c'est pas fini.
(ouais, je recycle mes commentaires, faites pas chier, c'est de l'écologie du net)
nihil, bataille corse ? Je connais que ça comme jeu à deux et on n'est plus que deux. Ou alors y a s'enculer.
Dépourvu de gags, finalement, ça ne dérange pas en soi. Mais ça tranche avec tous les épisodes précédents, accentuant l'idée de n'importe quoi du fait même que le ton devient sérieux brusquement, tout en restant entrecoupé de dialogue débiles.
En fait, c'est bien écrit, certains passages très bons, mais... comment dire... j'ai presque le sentiment d'un gaspillage de temps sur une rubrique qui n'en finit pas de mourir.
Un peu comme l'humanité, au fond.
passe à l'acte au lieu d'en prendre acte, coco.
personnellement j'aurais bien arrêté à l'épisode precedent, de toutes façons y avait deja plus de lecteurs.
J'ai tendance à rien en avoir à branler des lecteurs ou non, en fait. J'avais envie de l'écrire et j'aime pas les textes et les trucs pas finis et qui servent à rien, comme Glaire, par exemple.
On sent une aigreur du côté de Glox. Tu en dis quoi Glaire?
Eh ben ça faisait longtemps qu'on n'avais pas eu d'instance morale en short, sur la Zone, ça fait du bien.
J'en dis que ta gueule gloxouette, lache mon dard et va jouer sur l'autoroute paris-bordeaux.
Le rythme du début n'est plus là, à part une remontée assez drôle vers la fin, à partir du passage de BigChief.
Les quelques dialogues sont bien poilants aussi. Mais ça s'éloigne quand même de l'esprit déjanté des débuts. Sinon, c'est vraiment bien écrit, aucun doute là dessus, et le personnage d'Akaîo se démarque nettement plus ici. Plus sombre, mais efficace dans son genre.