- Laisse-toi faire, on est cinq, ça suffit maintenant, tu trembles comme une dingue ! Mais pique-la, toi, t’attends quoi, qu’elle mousse par le nez ??
- JE VOUS ENCULE JE VOUS ENCULE AVEC MON POING JE VOUS HAIS TAS DE GLAIRES, JE VOUS DETESTE, TAS DE FIENTE, DECHETS, JE VOUS CHIE MA HAINE AU FOND DE LA GORGE, AH CA FAIT LONGTEMPS QUE J’AI PAS CHIE, CA VOUS MANQUAIT TELLEMENT, BEN VOUS ALLEZ ME GOÛTER LE CUL ET LES ENTRAILLES, PORCS, SALES PORCS !
- Mais tenez-la, tenez votre fille, bon sang !! Vous croyez quoi, que vous allez la casser ? Tenez-la, bordel !
- Je suis calme.
- Tu... Comme ça tout à coup, tu nous pète tout, et là tu t’arrêtes en deux secondes ? Chier.
- Vous êtes fort peu polie, madame. J’en réfèrerai à vos supérieurs hiérarchiques. J’ai que ça à foutre, ici, depuis qu’on m’a enfermé, faire chier le monde. Croyez bien à l’assurance de ma filledeputitude. J’en connais un rayon. Hein Papa. Vous allez morfler.
- Tais-toi !
- Ah mais mon petit papa, c’était tout à l’heure qu’il fallait se fâcher tout rouge, tapette. Maintenant c’est un petit peu facile, quand j’ai à nouveau les sangles de contention que je me suis laissé remettre. Pédale. Ca te ressemble bien, ça. Je vous ai raconté, à vous, madame ? Comment il
- TA GUEULE ! Tu veux encore tout casser autour de toi, c’est ça hein ? T’en as pas assez fait ? Tu veux encore me foutre en l’air ? Ta mère ça t’a pas suffi ? Maintenant c’est moi, jusqu’à ce que je me foute en l’air ?
- Et lui il a pas de sangles. Ah mais ouais. Lui il mange. Je suis conne. Et il a une queue qui suinte du jaunâtre. Ah ben oui. Bon maintenant foutez-moi la paix, cassez-vous. Toi la grosse fais-moi ton injection, je suis sage, j’ai l’habitude d’être sage quand on m’injecte des trucs, j’ai été bien éduquée sur ce coup-là. Voiiiilà. Ca y est. Maintenant cassez-vous tous.
- Ma fille, pourquoi tu fais ça... Tu nous fais du mal, ta mère et moi...
- Casse-toi.
- Tas de fils de pute de bouffeurs de merde de la merde qui vous graisse le fond des chiottes tas de putain la merde qui laisse une coulée jaune de salopes que des salopes et que des fils de pute avec leurs queues gluantes et leurs coulées de sperme jaunâtre tout ça c’est jaune et crade ça pue tu comprends, ça pue, je les hais ! Des veaux des porcs des porcs graisseux et leurs naseaux gluants frémissants couverts de coulées de morve jaunâtre et de glaires giclées de leur bouche à bouffer la merde de leurs mère de leur père bouffer la merde de leur fille à même son cul sales merdeux putain de chiotte je les hais, tous autant qu’ils sont je les hais, je leur vomis dans la gueule, je leur tors le bide je l’essore je leur écrase la tronche au pilon je les fais cuire dans leur huile jaunâtre sales fils de pute Gabriel toi tu comprends. Je les crâme à ta gloire en ton honneur pour toi mon acier mon homme et toi ma lame. Je les offre à ton pur et ton sec. Je les HAAAAAAA LÂCHE-MOI PUTAIN SALOPE
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Pas mal, je ... enfin, réaliste, finalement.
T'es son père, ou l'infirmière ?
"- 'kulé, je suis ton père."
Je trouve que ces textes sont fait pour être joués. Et que ça passe comme une lettre piégée à l'US Postal. C'est formidable, j'ai envie de me lever et d'aller étrangler des anorexiques au hasard dans la rue.
Comme Dourak, mais je trouve le niveau de celui-là un peu en deçà des premiers épisodes.
Là c'est un peu trop facile. La première réplique, on dirait mon "Domino", le monologue de Jacky. Ça passe pas. Et même si ça se calme plus loin, c'est loin d'être aussi fin que dans les cinq premiers. Les "Casse-toi" me gênent vraiment.
"- Et lui il a pas de sangles. Ah mais ouais. Lui il mange. Je suis conne. Et il a une queue qui suinte du jaunâtre. Ah ben oui. Bon maintenant foutez-moi la paix, cassez-vous. Toi la grosse fais-moi ton injection, je suis sage, j’ai l’habitude d’être sage quand on m’injecte des trucs, j’ai été bien éduquée sur ce coup-là. Voiiiilà. Ca y est. Maintenant cassez-vous tous."
Ça c'est nul.
Et le plan "oh mon dieu ça fait tellement mal à ta pauvre maman et à moi, si tu savais !", je le conchie jusqu'à ce que mes tripes se retournent comme une chausette.
J'ai l'impression de penser comme nihil. J'ai peur.
Méfie-toi. Même moi je pense jamais comme moi.
Ah oui le texte. Bah effectivement le trip insulte à rallonge pourrait être hilarant si y avait une once de second degré et si ça se terminait par "fils de pute carcasse de poulpe pianiste". La froideur agressive qui suit est plus agréable, mais moi ce que j'aimais dans les premiers épisodes, c'est le coté déclamatoire et ultra-boursouflé du discours. Ca a beau être kitsch au possible, genre Maldororien attardé, j'aime le baroque, le symbolisme outrancier et la grandiloquence débile. Là y en a pas, tant pis.
Bref j'ai l'impression de penser comme Winteria.
Commentaire édité par nihil.
Est-ce que c'est fait exprès le manque de ponctuation des premières phrases ?
Faut que j'aille voir un psy car j'en suis encore avec la même question, qu'elle est le rapport avec l'anorexie et la merde ?
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