Elle m'a gardé quelques jours puis, profitant d’un moment d’inattention, j’ai bondi dans un bus. J'étais venu au Brésil explorer l'hypothèse environnementale, et je trouvais réducteur de la confiner à Alexandra, sa chute de rein et l’éclipse filiforme de sa lune de rien - qui témoignait il est vrai de la belle météo des plages en cette saison. Par ailleurs je me sentais vraiment trop mal. Même au moment du jouir, -un moment réputé de l'existence s’il en est-, je crois que ça allait trop mal. J'aurais pu vivre 24 heures sur 24 sur le mode de l'orgasme avec Alexandra que ça n'aurait pas suffi à me convaincre de poursuivre ce genre de baise là dans la vie. J’aurais laissé tomber.
Mon bus se rendait à Ouro Preto. Cette ville minière a gardé des vestiges somptueux de l'époque où l'on extrayait des tonnes d'or du Minas Gerais, l’état où elle est sise. Une fille s'est assise près de moi, et s'est endormie illico ; mais pas de partout suffisamment j’ai ressenti. Il s’avéra qu’elle était somnambule de la main gauche et pendant qu’elle rêvait près de moi, sa main vint caresser la mienne sans trop y songer. Je crois bien que c’était onctueux dans mon souvenir, je crois bien oui…mais c'était onctueux sur fond d'enfer si bien que j'en garde un souvenir mitigé. Je me souviens de sa main, je me souviens bien de sa main carioca, langoureuse, et de cette nuit passée à me malaxer les phalanges. Elle insinuait ses doigts partout où c'est osé, dans tous les recoins de ma paluche, elle m'astiquait le pouce et l'index et je la laissais faire après tout, gagné par une énorme lassitude. Je vieillissais, et ce doit être ça la sagesse, la pudibonderie qui s’estompe, l’élastique du caleçon qui se détend, ce devait être ça oui, la faculté de se faire baiser dans la vie (à la bonne franquette) sans plus trop faire de chichis. De fait, je préférais le contact de cette main bien vivace, bien fouineuse, au string mélatonine, à la chatte inerte et béate, toujours affectueuse d’Alexandra. Nous n’échangeâmes pas un mot, de simples et anonymes caresses, tout ce qu'il y a de plus honnête.
Son fiancé l'attendait au pied du bus à Ouro Preto ("Or noir" en portugais) -et nous en sommes restés là par la force des choses, je veux dire tous ces trucs qu’il portait le long des bras et sur le devant de sa cage thoracique en cuirasse. Nous en sommes restés là, stoppés net au pied d’un bus par cette brute soupçonneuse, et nous mîmes un point final à cette romance d’une profonde, d’une ultime caresse du regard qui m’a fait bien du mal, oh oui... Dans Libé à mon retour, je devais mettre une annonce, sans trop y croire : « Toi, cinq doigts tripoteurs. Bus Ouro Preto. Moi cinq doigts tripotés, bouleversés».
Je fis le tour de la ville. Un petit tour disons, pas un grand. En cours de petit tour, j’ai visité des églises couvertes d'or (une fine couche). L'Aleijadinho (un sculpteur du terroir) ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, du moins je conserve suffisamment d’optimisme pour espérer que je l’aurai oublié avant ma mort. Il souffrait d'une infirmité, un pied-bot, je sais plus trop, un sabot qui le désavantageait dans certaines activités comme la marche, le sprint ou la danse ; autant dire le sexe. Ca lui dégageait du loisir, il s'était mis à sculpter des statues de Noël, à les couvrir d'or tel un Lautrec (un peintre du terroir toulousain). Alors il devint un seigneur de ses doigts… C’est plaisant à raconter, pour ceux qui aiment les belles histoires de canard boiteux. Théoriquement, quand on a moins l'occasion de baiser dans la vie, pour une raison ou une autre, cela vous pousse à faire des trucs dans lesquels vous mettez tous les orgasmes avortés, ceux qui auraient dû vous apaiser, théoriquement. C'est une théorie avec des pincettes, j'en sais rien, je laisse les autres s’assurer. L’habit du moine fait pas l’artiste.
Je saute dans un autre bus. « Para Vitoria » m’indique le chauffeur, qui insiste pour que je sache notre destination. Moi, du moment que je connais mon lieu de départ…Vitoria ? Capitale de l’Espirito Santo. Tudo bom. Vitoria. Je jette mes affaires sur le lit d’un hôtel, puis direction « beira mar » (le bord de plage). Des minéraliers énormes croisent au large, avec des bikinis de premier plan. Du Brésil à l'état pur, je contemple. C’est à ce moment précisément que Vantana fit intrusion dans ma vie. Elle me suit avec son bikini, s’improvise guide dans le dédale des rues, suivez la ficelle, j’arrive plus à la lâcher. Parvenu à l’hôtel, elle souhaite voir ma chambre. Parvenu dans ma chambre, elle souhaite explorer l’hypothèse française, sa haute couture tricolore, les parfums de Paris et autres fantasmes de minette brésilienne. Mais surtout -et c’est là qu’on découvre la nocivité des clichés, à quel point on peut faire du mal aux gens à force de tout caricaturer à tort et à travers- elle se met en tête d’aller farfouiner dans mes sacs, inspecter mes broderies et mes parfums Jean Paul Gauthier, ma soie, mon velours Cacharel. Je m’interpose fermement : cela fait deux semaines que je fais le routard à droite et à gauche, cela fait longtemps que les dernières traces (s’il y en a jamais eu) de haute couture Christian Dior ont disparu des fringues pleines de labeur qui traînent parmi mes chaussettes. Soyons sérieux mademoiselle Vantana…Je m’interpose fermement, décidé à en venir aux poings si besoin pour ménager ses rêves de tour Eiffel résilles. Mais elle insiste elle, elle pousse, elle pousse son corps, paralyse mes poings, immobilise enfin sa poitrine contre la mienne, se love et ronronne : « Preciso de carinhos ». Ce furent les premiers mots brésiliens que je compris. Juste à temps, on peut le dire. C’était demandé poliment, je me suis occupé d’elle.
Après je me rhabille. J’avais repéré un bus qui partait vers le parc de la Chiapada Diamantina (sorte de Colorado décoloré) mais on m’avait déconseillé de prendre celui de nuit, qui se fait braquer une fois par semaine en moyenne sans que les pillards consentent à plus de précision et de régularité. Les populations du canton sont encore un peu rustiques. Au fur et à mesure que je déguerpis mes affaires au fond de mon sac, Vantana se fait plus câline. Ca tombe bien, me dit-elle, elle n’a rien prévu pour les trois semaines suivantes, elle consent à venir explorer l’hypothèse environnementale en ma compagnie. On devine qu’elle conserve un souvenir nostalgique (saudade) d’un compte en banque du vieux continent. Sa proposition présente des avantages : puisque c’est ma carte bancaire qui débite, je suppose qu’elle s’engage à mettre son corps à ma disposition toutes les fois que j’en éprouverai la pulsion ; j’ai beau manquer de génie dans le négoce, cela me paraît implicite. Le problème voilà, c’est que la scène de sexe qu’elle m’a jouée plus tôt ne m’a pas convaincue. Donc good bye Vantana, si tu insistes oui, tu peux me donner ton adresse électronique, je t’enverrai un mail postal de la tour Eiffel une fois rentré en Europe, oui oui, c’est promis avec des publicités Cacharel en souvenir de mon hypothèse bancaire. Je déchire un haillon de journal récupéré dans la poubelle. Son écriture tremblote, séquelle de son enfance durant laquelle elle frôla l’illettrisme. Je range encore ma serviette de bain, mon sexe, tout est bien là ? Ok. Direction la gare routière (rodovaria).
J’adore la valse. A Salvador, la police faisait grève, suscitant un net regain d'activité chez la concurrence, les pillards (arrastaoes). J’ignore tout des évènements, je débarque relax, un peu surpris par le calme inouï de cette métropole désertique. Y a-t-il des gens ? Humains, si vous êtes-là, manifestez vous ! Se manifeste en premier, le canon d’un flingue exorbité. "Reste pas là" me dit son maître avec une voix de gros dur du far west. Il protège son épicerie, fantasmée en Fort Alamo. Il se prend pour David Croquette, et moi pour un débile en claquettes. Ca me va, comme portrait. Au fond, j'en ai pas grand chose à cirer qu'on me pille ou qu'on m'assassine. Je suis venu là pour ça justement, pour qu’on me dépouille. L’héroïsme n’est qu’une question de désespoir. Sur le Pelourinho, une quinzaine de gamins se presse autour de moi pour m’exaucer, revendiquant bien haut leurs mines tristounettes. Ceux du devant me supplient l’attention tandis que ceux du derrière attendrissent mes poches d’un imperceptible succès. Un peu plus loin, un peu plus léger, un peu moins con aussi. Ce doit être ça la sagesse encore, la fameuse spiritualité, ce sentiment de légèreté vers les cieux, qu’on ne se fera plus avoir.
Dans l’auberge de jeunesse nous dormons à six dans une chambre minuscule, chacun sur notre planche superposée. Un four, des gouttelettes de sueur pendouillent et cascadent de mon nez, et même des lobes de mes oreilles. Six là dedans : quatre backpackers anglo-saxons, moi, et un bolivien. Personnellement c’est la première fois que je croise un bolivien de ma vie. Celui là en rajoute encore dans l’excentricité, par la puanteur toute tropicale qu’exhalent ses chaussures. Comme il capte pas trois mots d’anglais, les anglo-saxons se permettent de mettre le phénomène en équations, entre eux, à voix haute: « He walked from Bolivia, didn’t he? » suggère un english de Plymouth.
Au milieu de la nuit j'ai commencé à faire des cauchemars. Je ne me réveillais pas franchement mais j'angoissais salement, jusqu’à ce que finalement j’entrebâille ma conscience pour de vrai. L’anglais ronflait à ma droite, et forcément, je l’ai d’abord spontanément insulté. Puis les bruits d’horreur sont revenus, dehors, bien distincts par la fenêtre ouverte. La ville, le jour, était devenue trop dangereuse pour que les habitants s’y aventurent, mais cette nuit là l’obscurité était peuplée de pas, de cavalcades, des courses folles, pire qu’un jour d’abattoir. C’était des hululements bahianais, des cris à vous donner la chair de poule et des silences d’un rouge éclatant barbouillé sur la nuit d’ébène. Des bandes de pillards s’étripaient sous nos fenêtres, profitant du confort qu’offrent les venelles labyrinthiques du Pelourihno. Je me suis mis à regretter mes cauchemars, j’aurais voulu me blottir dans leur giron de nouveau, mais au bout de la rue ils ont entamé une scène de bataille. Ca canardait dans tous les hasards. Je me suis demandé si c’était pas David Croquette qui vendait chèrement la peau de ses boîtes de conserve. Je ne vais pas faire mon fier : je flippais ; j’avoue. Le sang froid de l’english, à droite, m’épatait, j’entendais de la noblesse dans son ronflement flegmatique. Le lundi les journaux firent état de 24 morts par homicide cette nuit là. Un cadavre égorgé avait été ramassé à deux rues de l’auberge. Du Brésil à l’état de siège.
Dans le bus, je potasse mon « poltouguech » grâce aux pages sport d’un canard. Entre Salvador et Rio, une black très moulée rose bonbon quitte sa place pour venir s’asseoir près de moi. Je proteste ; elle travaille dans la police m’affirme t’elle. Je m’incline. Au bout d'un quart d'heure elle m’avoue des choses qui sortent du strict cadre de l’exercice de ses fonctions, elle me dit : "Eu gosto de voce". Mes efforts lexicaux commencent à payer, je récolte déjà mes premiers fruits défendus. Ca veut dire qu'elle a « du goût pour moi », quelque chose comme ça, du positif en tout cas, du menaçant ; mais je ne maîtrise pas encore suffisamment la langue pour savoir si elle veut faire des choses avec moi dans la vie ou bien si c'est juste qu'elle apprécie de faire le trajet à mes côtés. Une connaissance plus fine du portugais m’aurait permis d’adapter mon comportement. On n’est jamais, ni trop cultivé, ni trop subtile, pour le sexe adverse. Si j’osais je lui demanderais en brésilien si elle veut « transar na vida » (baiser dans la vie). Je n’ose pas, mais elle ose, elle. Au bout d’un quart d’heure elle me fait des « beijinhos » (des petits bisous), elle me caresse les cheveux en me racontant que son mari est haut gradé. Elle se plie en z pour mieux poser sa tête sur ma cuisse, elle me prodigue des petits bisous esquimaux (« beijinhos esquimos ») très attendrissants, très affectueux avec son nez sur ma bite à l’étroit.. A force de frotter dans mon entrejambe, les passagers de l’autre côté de l’allée en acquièrent des regards obliques.
Le concept du Motel brésilien est le suivant : vous louez une chambre, puis vous baisez. Dans cet ordre là. C’est concis, c’est pur, c’est 20 reais. D’où le lit circulaire, très affriolant. D’où les glaces, sur les côtés et au dessus, d’où la télé qui diffuse 24 heures sur 24 des films plus affriolants que le lit encore. Et puis le téléphone pour se faire servir bouffe, boisson et capotes, tout ça sans jamais poser un pied sur le sol, comme au tour de France. C’est au tour de ma panthère. Ravitaillés, barricadés, une remarquable autarcie copulatoire. The Empire state building peut bien intercepter un boeing ou deux dans les mailles de ses fenêtres, plus rien ne nous empêchera de jouir. Ils n’oseraient tout de même pas interrompre un film porno. Ma panthère glisse sous la douche la première. Elle trainasse, je ne sais pas comment une fille peut trouver la distraction de trainasser autant au moment où je m’apprête à la prendre. A-t-elle oublié déjà ? Je me retiens d’aller frapper à la porte pour lui demander à quel stade de ses membres elle en est. Ma panthère sort enfin, en string et nuisette moustiquaire. Que dire ? On a, tout simplement, envie d’y tremper un gland. A mon tour, je me mouille, me savonne, je bats au passage mon records de la douche la plus fugace, je me sèche à demi puis, m’immobilise, une fraction de seconde, hésitant devant mon caleçon… Ou la serviette nouée autour de la taille ? Décontracté quoi, mais pas de partout suffisamment là non plus, alors autant assumer : je sors, la bite en fleur. Je fais le coq de mon tournesol.
Je la trouve sur le lit, bouche bée ma panthère. Ce n’est pas de la vantardise, c’est le film qui lui fait cet effet. Je comprends que c’est la première fois qu’elle voit un film de cul. Elle est assise, les mains sur les genoux, et elle marmonne : « Mesmo lugar ! » Je sens que je deviens vraiment bon en petit brésilien essentiel. En parcourant les pages « futebol » de O Globo, je suis tombé plusieurs fois sur le mot « lugar », et par d’habiles recoupements je suis parvenu à la conclusion que cela veut dire « le poste, la position. » Or, si j’analyse les images (une double pénétration anale, une DPA comme disent les parents en présence de leur progéniture), ça colle. J’appuie sur « off », nous raterons la fin certes, mais nous ne sommes pas là pour la cultiver. C’était bien sympas ; on a bien baisé. Très sympathique le concept du motel brésilien. Ensuite on fait une pose, l’occasion de commander une pizza. Un jeune homme nous l’apporte. C’est elle qui l’accueille, en string, seins nus, le sens de l’hospitalité ma panthère. J’étais allongé sur le dos les mains derrière la tête dans la position du type qui se relaxe. Au son de sa voix, le serviteur, j’ai quand même trouvé la politesse de cambrer ma nuque pour lui sourire bonjour. Nos yeux se sont croisés, très sympas ! ça voulait dire, mon sourire, très sympas ! de sa part de nous avoir porté une pizza pour patienter, notre esclave, le temps de réarmer nos orgasmes. Lorsqu’il a refermé la porte, mes muscles se sont relâchés, ma tête a rebondi sur le matelas. Bouffant la pizza, je croque dans un ingrédient en plastique : une capote dans son emballage ; ils en font des fèves ces brésiliens des motels, et ils en truffent leurs pizzas d’épiphanie. On a repris la baise, et ainsi de suite. Je vais un peu vite sans doute, mais c’est grosso modo la même méthode au Brésil et en France.
Le lendemain matin un taxi nous attend au bas de l’hôtel. Le chauffeur jauge la panthère, puis me dévisage. C’est une belle nana bien sexy en effet (« gostosa », ou bien « goûteuse » en français) qui m’accompagne. On la dépose à la « rodoviaria » : good bye ma panthère, puis direction l’aéroport. A peine est-elle descendue, le chauffeur devient bizarrement chaleureux, il cherche à me soustraire les vers du nez. Alors, me suis-je bien fait baiser comme je l’entendais dans la vie durant mon séjour au Brésil? Les panthères roses locales m’ont plu comme je me le figurais ? Bien aimable sur mon séjour le chauffard, il me flatte en la qualifiant de « filé » celle là, un steack quoi, mais dans les morceaux nobles du zébu, une gazelle diraient les Tunisiens. Ma foi dis-je, il est bien curieux dans ma vie (« bem curioso na minha vida »), mais d’un air réjoui que j’ai bien joui (bem gozado). Si bien qu’il me tape un grand coup de patte sur l’épaule, comme un père, fier de son fiston, comme si j’avais fait honneur à la gent masculine, comme si je venais de lui rendre un service personnel à lui aussi, en la baisant. Etait-il con ce chauffeur ? Visiblement, il n’avait rien compris à la théorie synthétique de la sélection naturelle.
Dans l’avion qui me ramenait en Europe, j’avais toujours autant envie de me flinguer. Toutes ces chattes plus décevantes les unes que les autres me confortaient décidément dans mes projets de fin de vie. Au Brésil, ma vie ne pendait qu’à un string.
LA ZONE -
Pour ceux qui n'aiment pas se faire baiser dans la vie je déconseille fortement le Brésil. A l'aéroport de Rio, une fille est venue me trouver. Elle était bien "morena", bien bronzée quoi. "Bom dia », elle me dit, « je m'appelle Alexandra et je souhaiterais vous baiser dans la vie". J'ai cru que c'était une erreur, mais elle a insisté. On a donc pris un taxi et elle m'a conduit chez elle où elle m’a baisé dans la vie (sous la douche). Elle était toute fière de la trace de son string. Elle trouvait ça excitant pour moi, ce qui fait qu'elle le mettait bien en évidence. Elle me montrait son derrière toutes les dix minutes en me supposant perturbé. C’était assez étrange j’ai trouvé, cette obstination à me montrer son cul comme une faveur, ce lieu commun.
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"Caruarú hotel centenario, suite princière, vue sur les chiottes, télé couleur,
courant alternatif.
Les pales du ventilateur coupent tranche à tranche l'air épais du manioc
Le dernier texaco vient de fermer ses portes
Y a guère que les moustiques pour m'aimer de la sorte
Leurs baisers sanglants m'empêchent de dormir
Bien fait pour ma gueule ! J'aurais pas dû venir ...
Calé dans ton fauteuil tu écoutes ma voix
Comme un vieux charognard tu attends que je crache
La gueule jaune des caboclos, Antonio Des Morte
Capangas machos à la solde des fazendeiros
Pour te donner un avant-goût de vacances intelligentes.
Ceux qui vendent du soleil à tempérament,
Les cocotiers, les palaces, et le sable blanc
Ne viendront jamais par ici,
Remarque il paraît que voir les plus pauvres que soi, ça rassure.
Alors allez-y, ici, tout le monde peut venir, ici il n'y a rien "
...
Sertao
Bernard Lavilliers
Déjà que le texte est chiant, c'est pas ce genre de commentaires qui va rendre la page attractive.
Nan, on va améliorer ça.
BHL enculant Britney Spears dans vasque de sperme de gnou caniches sodomisés par Patrick bruel décalé Zidane il a giclé Brazilia carnaval si tu vas à Rio ramène pas tes diapo coco.
Tiens non, c'est chiant aussi.
Je voulais dire qu'il y a des gens qui savent raconter de façon brève et interessante un séjour au Brésil.
En quelques lignes, il décrit sa chambre d'hôtel, les moustiques et surtout les cons qui partent à des centaines de kilomètres pour se regarder la bite..._
Brésil = sexe + mots portugais avec accent de travelot + violence urbaine
Y a pas à revenir là-dessus, ce sont des clichés non négociables.
en plus, c'est pas terrible comme lexique
Même si je me suis fait chier par endroits, quelques détails m'ont bien fait marrer, et puis j'aime beaucoup le style d'écriture.
D'ailleurs, je suis le seul à lui trouver quelques rapports avec Céline ?
Je pense à une baleine, ça me semble assez important pour être raconté.
"D'ailleurs, je suis le seul à lui trouver quelques rapports avec Céline ?"
Ca doit être la photo.
C'est vrai que maintenant que tu le dis, elle a un anus à s'appeler Louis-Ferdinand.
un anus à croquer
C'est une invitation à la pipe par le cul, je crois.
En tout cas ça c'est un sacré ver solitaire, vous pouvez me croire.
En le lisant en trois fois avec deux semaines d'intervalle entre chaque parcelle, ça passe. Assez agréablement, même. Par contre, y a rien à retenir. Pas spécialement bien, ni mal écrit, c'est neutre comme un bon gros plat cuisiné Marie ou Germaine ou Hortense dont on a même oublié la marque. Mais ça nourrit. Ca m'a même fait rire deux ou trois fois, grâce à des notes de ton désabusé. Bref bref. C'est du roman de gare. Ca vaut comme critique négative et positive à la fois, de dire ça. Faut que je me souvienne de cette phrase. Elle est bien. C'est du roman de gare. Ou bah, c'est du roman de gare, quoi. Avec un bras passé par-dessus le dossier de la chaise, une clope qui pend au bec, et un air de lecteur qui a beaucoup vécu.
Attends, j'essaie.
Ah non, en fait, j'ai juste l'air con.
Le brésil c'est bien, y a des douches. Et puis des gens. Dedans.
C'est vrai que t'as un pseudo à sucer des pommeaux de douche toi.
Moi j'ai trouvé ça pas mal du tout. Le style d'Obn me plaît ; quoi qu'il dise je trouverai jamais ça désagréable.
Certes ça ne mène à rien, mais c'était sympa à lire, c'est déjà pas mal.
j'aurais tendance à dire comme Winteria et Aelez, sauf que ce fameux style se détériore pas mal sur certains passages. c'est normal, ça serait pas humain sinon, mais là c'est vrai que du coup ça devient chiant par moments. et puis la dernière phrase est vraiment super nulle.
Si c'est tout ce que tu as vu au brésil mon petit c'est bien triste! Juste un exemple Ouro preto, j'y suis allé plusieurs fois et ta description est stupide et je dirai simplette! peut être venant d'un simplet à la braguette ouverte! et malgré une vie sexuelle plus épanouie les femmes brésiliennes ne ressemblent pas à cela! Peut-être que tu avais des billets verts jaillissant de ta poche!
Tout le monde sait bien que les femmes brésiliennes sont en réalité des hommes, déjà.
Tous les Brésiliens sont des putes.
Merde, je deviens raciste du coup.
en en en
Je sais bien que je devrais virer ce commentaire, mais vraiment là j'ai envie de le laisser, un jour des historiens et des sociologues se branleront sur des trucs comme ça.
"en en en".
Bordel.
c est un sous language primal qui me corèspond bien dans la vie de tout les jours
Ta gueule.
Dans la lignée de cette image, je signale un film très moyen et pas aussi trash que voulu : Teeth
Vagina Dentata, terreur freudienne, bite dans la chatte, tout ça...
meme moi quand jle fais avk ma meuf elle jouie plus quel, c'est video c de la merde mais la jvous laisse psk yen a une derrere moi qui en veu aller branler vous bien
glaux-le-chouette faudrais qu'on se rencontre tu m'exite bien
t'aurai une adresse msn
tu va voir jve te faire du plaisir si t'aime te faire sucer t bien tomber
rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr oresement que j'ai mon gode pour penser a toi
oh ouiiiiiiiiiiiiii aaaaaa aaaaaaaaaaaaaaaaaaoh ouiiiiiiiiii c bon a a a a a a a a a a a a a a a a a rep moi et on se done render vous tres tres bientot
J'habite tout près de chez toi, dans l'armurerie la plus proche ; je m'appelle Winchester canon scié, viens me chercher baby, et ramène-moi chez toi, et suce-moi le bout oh ouais. Ah, et j'aime bien qu'on me chatouille la gachette pendant qu'on me suce le canon.
Pute.