Mais une pluie acide décide de me punir
Nos lambeaux de corps se brisent, les larmes chaudes
Ecorcheuses de plaies de l eau salant mes désirs
Toute vapeur infecte, dans mon esprit rode
Le Saint parmi les Saints aujourd' hui m' avoue
Ses espoirs criminels en son cortège
De haine, l enfant se jette sous ses roues
Le pietine, bloqué dans ce manège
Mais un orage de plomb vient enfin disperser
Ses cents cheveaux funestes et leurs fers assassins
Ils fuient face à la foudre de la fatalité
Car le ciel les balaieraient tous d' un revers de main
Le moins sain des saints demain me chatiera
De mes crimes d' infidelité à Dieu
Justice, grande Justice, mon nom elle criera
Et laver mon corps par le sang et le feu
Mais des vents de glace souffleront sur nos terres
Pour calmer les luttes et imposer l' accalmie
Le gel parfait, total, sur l'eau comme dans l' air
Silence sur les villes alliées commes ennemies
LA ZONE -
Le Saint entre les Saints, hier m' a trahi
A saigné le coeur comme je l' aurais fait
C' est mon dur labeur de briser nos vies
Puis de rebatir sur des ruines de paix
A saigné le coeur comme je l' aurais fait
C' est mon dur labeur de briser nos vies
Puis de rebatir sur des ruines de paix
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Du thiéfaine en plein bas trip. Les poèmes de Saintshaka sont les seuls qui méritent d'être lus sur ce site.
ah
Thiéfaine, c'est celui qui a fait
"la can-can-cancoillotte,
ce n'est pas pour ces Françoués,
quand ils viennent avec leurs bottes,
on leur dit "nenni, ma foué",
la can-can-cancoillotte,
c'est un mets bien franc-comtoués,
tout en plottant la Charlotte,
on la mange avec les douégts" ?
Ah ouais en effet, ça vaut Saint Shaka. Et réciproquement.
attends que je fasse écrire des poemes a Freya sous la menace, ça fera un bon couple ahaha....mais dans des genres très différents quand meme, puisque saintshaka sait parler français correctement.
A part ça notons l'illustration, une photo très rare d'Adolf Hitler arrivant au niveau inférieur de son bunker dans son ascenceur hyper perfectionné, mais un peu trop rapide. On remarquera ainsi que la moustache postiche n'est pas encore retombée, ni la moumoute, hors cadre.
Quand je parlais de Thiéfaine je pensais plutôt à ça :
"Les dingues et les paumés jouent avec leurs manies.
Dans leurs chambres blindées, leurs fleurs sont carnivores
Et quand leurs monstres crient trop près de la sortie,
Ils accouchent des scorpions et pleurent des mandragores
Et leurs aéroports se transforment en bunkers,
À quatre heures du matin derrière un téléphone.
Quand leurs voix qui s'appellent se changent en revolvers
Et s'invitent à calter en se gueulant "come on !"
Les dingues et les paumés se cherchent sous la pluie
Et se font boire le sang de leurs visions perdues
Et dans leurs yeux-mescal masquant leur nostalgie.
Ils voient se dérouler la fin d'une inconnue.
Ils voient des rois-fantômes sur des flippers en ruine,
Crachant l'amour-folie de leurs nuits-métropoles.
Ils croient voir venir Dieu ils relisent Hölderlin
Et retombent dans leurs bras glacés de baby-doll.
Les dingues et les paumés se traînent chez les Borgia
Suivis d'un vieil écho jouant du rock 'n' roll
Puis s'enfoncent comme des rats dans leurs banlieues by night,
Essayant d'accrocher un regard à leur khôl
Et lorsque leurs tumbas jouent à guichet fermé,
Ils tournent dans un cachot avec la gueule en moins
Et sont comme les joueurs courant décapités
Ramasser leurs jetons chez les dealers du coin.
Les dingues et les paumés s'arrachent leur placenta
Et se greffent un pavé à la place du cerveau
Puis s'offrent des mygales au bout d'un bazooka
En se faisant danser jusqu'au dernier mambo.
Ce sont des loups frileux au bras d'une autre mort,
Piétinant dans la boue les dernières fleurs du mal.
Ils ont cru s'enivrer des chants de Maldoror
Et maintenant, ils s'écroulent dans leur ombre animale.
Les dingues et les paumés sacrifient Don Quichotte
Sur l'hôtel enfumé de leurs fibres nerveuses
Puis ils disent à leur reine en riant du boycott :
"La solitude n'est plus une maladie honteuse.
Reprends tes walkyries pour tes valseurs maso.
Mon cheval écorché m'appelle au fond d'un bar
Et cet ange qui me gueule : "viens chez moi, mon salaud"
M'invite à faire danser l'aiguille de mon radar."
C'est une merde sans nom. C'est impossible à mettre en musique, Thiéfaine ou pas. Gérad Blanchard, à la rigueur. Quelqu'un se souvient de Gérard Blanchard ?
Perso je me contrecarre que ce soit musical ou pas, l'ambiance est au poil.
Commentaire édité par nihil.
gérard bouchard?
Dourak >Quelqu'un se souvient de Gérard Blanchard ?
Oui.
Je trouve ça complètement pourri.
De rien.
Je serais L'Antoine de la photo, j'aurais gardé mes six doigts d'origine, parce que là, franchement, le trou entre l'index et le second majeur, ça fait con. Par contre ça doit être commode pour les fumeurs de cigare.
A part ça je me rends compte que j'ai rien dit de net sur le texte. C'est de la daube. C'est l'exemple type, pour moi, de ce où la poési n'a rien à foutre. En quoi ce serait de la poésie, j'en sais rien. En quoi un mètre, faux au demeurant, et mal compris, et malmené, serait utile, j'en sais foutre rien non plus. Le sens, bé justement, il est tarabiscoté comme pour faire poétique, mais c'est de la paraphrase compliquée pour dire des trucs sans intérêt. Bref, c'est de la merde. Bonjour.
ceci dit, en mettant tous les verbes au futur, plus l'orthographe du XVI, Nostradamus t'en vendait au kilo.
voici un commentaire constructif :
c'est beau, compréhensible mais l'image et nul
A titre charitable, j'ai transcrit ce que l'auteur abstrus voulait écrire, mais n'a pas pu écrire, handicapé des mots qu'il est. Il suffisait de changer très peu de choses, pour arriver enfin à ce tragique épisode de rupture à distance, sous un orage de grêle, dans une automobile lancée à pleine vitesse sur une autoroute inconnue, au retour de l'acte de chair. Moralité : faut pas niquer quand t'habites trop loin, la branlette, c'est plus sûr.
Ma bite entre tes Seins, hier a joui,
Au sortir de ton cul que je m'étais fait.
C'est mon dur labeur de vider mon vit
Puis de repartir dans ma ruine de caisse.
Mais une pluie de grêlons décide de me punir :
Le pare-brise se brise, les lames chaudes
M'écorchent et font des plaies que l'eau du truc qui dégivre,
A toute vapeur, infecte, motherfuckin' road.
Tes seins, putain, tes seins, aujourd'hui j'avoue,
- Désespoir...- missiles en ton corsage,
Je les hais, enfant de salope à clous !
Je pietine, bloqué dans l'auto beige.
Mais un orage de plomb vient enfin d'éclater :
Sept cents cheveaux rugissent, et l'image de tes seins
S'enfuit face à la poudre de la post-combustion
Que Marcel m'a monté. Tu ne me verras pas demain.
Le moins sein des seins demain me suffira,
Ou l'écran haute fidelité ; adieu,
Justine, grande Justine, oh non je ne ris pas,
Je vais me branler et me faire un bon feu.
Mais un vent dégueulasse souffle, oh non, c'est super,
Et me défait la crête, explose sa mamie
Au gel parfait, total, waterproof ainsi qu'air :
ouais les pubs trop débiles, c'est de la sodomie...
Putain, Glaüx...
L'ennui, le désoeuvrement, la fatigue, tout ça.
Ah non, mais c'était bien là.
je trouve ça sympa de simuler un ALzheimer avec les mots. Une façon lucide de préparer la retraite. J'aime
Ce texte vaut d'être lu, au moins pour les commentaire de l'illustration ou non par le chanoine en toge sale de service.
Au reste, je vois pas en quoi c'est mauvais.
Y'a de l'ambiance, de la foi, du lyrisme.
Même si ça me fait penser à du Cradle of Filth.
Ambiance hahahahahahahahahahahahaha un peu comme les parfums d'ambiance pour les chiottes, oui, en effet. C'est un poème Wizard fleurs de printemps.
Foi haaaaaaaahahahahahahahahahaha.
De porc, soit.
Lyrisme, faudrait pour ça qu'y ait la moindre musique dans les mots. Là c'est un bambin qui joue avec son clavier Bontempi.
C'est effectivement tout aussi merdique que Cradle of Filth. Je suis d'accord sur ce point.
Putain, je me souviens pas avoir demandé ton avis en gateau des rois provençal pas levé, ol' buse déplumée.
Je trouve que ce texte est beau car il est gratuit.
Et comme tout ce qui est gratuit sur terre, CA S'APPRECIE, PUTAIN.
CMB
Je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais ce poème est particulièrement illisible. Des rimes sans rythme, c'est un calvaire breton. Impossible de danser une gigue là dessus.