LA ZONE -
Autour Du Néant
Autour du Néant nous nous agitons un peu, programmés par la grande chaîne moléculaire. Poussés par notre instinct d'animal colonisateur , nous nous engouffrons un peu plus loin à la recherche du vide entre les étoiles avec l'espoir futile de rencontrer un autre qui nous ressemble, qui nous comprend. L'espoir est vain. Autour du vide, les molécules s'organisent et au sein de nos cellules le programme séquence nos vies matérielles, nos actes inutiles, nos pensées futiles, nos amours superficiels. Nous ne nous aimons pas vraiment, nous répondons aux stimuli des phéromones que nos glandes sécrètent et puis quand vient l'heure du doute, nous crions aux nues notre solitude et le désespoir de mourir seul sous la lumière crue de la raison. Le libre arbitre est une illusion, le déterminisme social en est une autre; car nous sommes gouvernés par une molécule qui trace implacablement le chemin de nos existence sous la course aberrante du soleil qui darde ses rayons cancérigènes. Et pour combler l'ennui, chaque jour plus écrasant encore, nous nous agitons un peu, mollement, pour prouver aux autre notre utilité dans le schéma social. En vain. Car la chaîne d'information qui au sein de nos cellules programme nos vies, ne programme pas notre bonheur mais justifie la pérennité de sa transmission aberrante. Nous trompons notre ennui en nous agitant un peu plus chaque jour, rêvant d'éternité dans un vaste espace publicitaire sécurisé. Mais l'ennui est le vrai vecteur de nos acte, il est l'enfant de la conscience, c'est ainsi; et c'est toujours l'ennui que l'on entend sourdre derrière la colle et le papier de l'affiche publicitaire au sourire salace et aux formes avantageuses. La conscience moléculaire nous guide à travers notre quête d'éternité car nous préférons l'enfer d'un ennui éternel à la peur du néant et de la mort qui ramènent toute chose à sa vérité primordiale. La transcendance n'existe plus, reste le rêve d'une existence éternelle au sein d'un espace publicitaire universel et rassurant, où nous pourrions nous agiter encore et toujours. Dieu est un concept marketing qui sert de détonateur aux enfants des cadres du terrorisme international brandissant le petit livre vert pour recruter sur le marché global des laissés pour compte de la lutte génétique; il justifie la croisade finale contre les impies, so help me god; et la promotion au paradis d'allah ou à la droite de votre seigneur du tas de chair et de viscères sanguinolent de vos enfants victorieux. Pour nous sauver enfin et accélérer la fin inéluctable, il nous reste heureusement l'éclat nucléaire de la raison qui l'espace d'une milliseconde nous libérera par Hiroshima et Nagasaki dans le génocide terminal d'une erreur de l'évolution : cette conscience futile d'exister.
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Je suis parti avec une sale impression de gloubiboulga semi-métaphysique pour les crétins, hélas la suite nettement meilleure a pas suffi à dissiper cette mauvaise impression. Pourtant y a d'assez bonnes choses, et notamment quelques phrases qui claquent bien, de la bonne propagande à coups de slogans ravageurs genre "Dieu est un concept marketing" ou "nous préférons l'enfer d'un ennui éternel à la peur du néant" et surtout les quelques dernières phrases qui montent de plus en plus en puissance dans un style que j'adore. Mais le début est merdique.
"Dieu est un concept marketing qui sert de détonateur aux enfants des cadres du terrorisme international brandissant le petit livre vert pour recruter sur le marché global des laissés pour compte de la lutte génétique; il justifie la croisade finale contre les impies, so help me god; et la promotion au paradis d'allah ou à la droite de votre seigneur du tas de chair et de viscères sanguinolent de vos enfants victorieux."
Super, toi t'es un vrai mec iconoclaste qui refuse le consensus dans ta face. Va chier.
Ouais ce bout-là m'a fait tiquer aussi pour la signification, mais c'est bien tourné, ça pète bien et y a des viscères sanguinolents, donc je suis content.
En tout cas, tu réussis le défi littéraire (très ardu) de rassembler tous les lieux communs pessimistes-nihilistes, ce qui se rapproche un peu de la réflexion d'adolescent névrosé. Ce genre de texte me fait rire, la plupart du temps. Mais pas là, ce qui veut donc dire que tu as perdu le jeu de l'écriture MéTaPhYsIqUe De La Grande Cité Cosmique Du Monde Universel Théologique, dont un auteur français à lunettes noires se fait le représentant (avec un peu plus de dignité, enfin ça dépend). Bref, cela m'ennuie et ça ne mène à rien (ce qui est le but, de toute façon).
Qui ça, Dantec ? Celui qui vote De Villers ? Ahahah, sacré nihiliste, oui.
Ouais, Dantec. Mais là, je parlais de son style, même si Dantec a un taux de majuscules largement plus élevé.
Putain, toutes ces lignes pour sortir cette inanité usée par des générations de pseudo blasés de la vie. Ca fait de la peine. Sans parler de l'enflure du style ; pas d'accord sur la puissance, à mon sens y en a pas un brin, étant donné qu'il faut réfléchir à trois fois pour mettre à plat chaque phrase (et se rendre compte que non, y avait rien à comprendre, c'est toujours la même choe que depuis le début). Qu'il y ait des groupes de deux ou trois mots qui paraissent avoir un petit éclat parfois, soit, mais c'est comme trouver des bouts de verre dans un gros tas de merde de gnou, ça veut dire que le gnou a bouffé une bouteille de vodka, pas que sa merde est en cristal. Ce texte mérite la mort, son auteur aussi, le monde j'en sais rien, il a l'air de croire que oui parce que han c'est trop foutu d'avance, mais comme il va crâmer avant le monde, on s'en branle, de son avis.
D'un point de vue intellectuel et biologique, à présent, j'aimerais que l'auteur explique comment il imagine que l'adn programme la vie tout entière. L'adn fournit les données de base, innées et obligées, pour chaque individu ; après, tout est affaire de rencontres et de hasards, l'adn n'a plus rien à foutre là-dedans, il a fait son boulot. Je trouve ça un petit peu méchant, de continuer à lui en vouloir. Ou un petit peu con.
Bref, aux chiottes.
Et maintenant va falloir faire un vrai texte, bordel.
Je trouve les commentaires un peu rudes, y a quand même toujours un peu à ronger sur les vieux os. Bref ça passe sans rien casser, mais ça passe.
Glaüx, je reconnais que tout ça est confus, mais il ne parle pas que de détermination par ADN, il écrit aussi que "l'ennui est le vrai vecteur de nos acte". D'ailleurs, ça m'a l'air d'un plagiat, ça.
Merde mais elle sont chiantes les mollécules...le texte aussi d'ailleurs
J'aime bien vos commentaires.
ta confusion mentale n'est pas du tout en adéquation avec ma confusion mentale.
heureusement. Non ?
heureusement ne peut pas être bazardé comme çà de manière absolue... le happy end final çà n'existe pas. Quand il y a des heureux c'est forcement parce qu'il y a des malheureux quelque part comme référents... Heureusement c'est relatif à quelqu'un. Precise ta pensée... Heureusement pour qui ?
Malheureusement. Non ?
malheureusement ne peut pas être bazardé comme çà de manière absolue... le unhappy end final çà n'existe pas. Quand il y a des malheureux c'est forcement parce qu'il y a des heureux quelque part comme référents... Malheureusement c'est relatif à quelqu'un. Precise ta pensée... Malheureusement pour qui ?
Pour moi.
moi ne peut pas être bazardé comme çà de manière absolue... l'unicité, la singularité çà n'existe pas. Quand il y a un moi c'est forcement parce qu'il y a des autres quelque part comme référents... Moi c'est relatif à une idée qu'on se fait de l'altérité. Precise ta pensée... Quel toi ?
(Je suis comme l'autre grec à la con je pratique la maïeutique, l'art d'accoucher les esprits... sauf qu'avec moi c'est direct la Cesarienne avec les dents...)
Le petit moi celui qui attend un avis de son lecteur.
Le lecteur n'existe pas.
voici un commentaire constructif :
c nul
Je suis mitigée : c'est super chiant mais y a des bons trucs un peu partout.
je vais faire chier encore,mais étant passé par ma période werberienne je me suis bouffé tout ses bouquins et je vois pas trop le rapport a par peut être dans la (pseudo) réflexion métaphysique parce que bon sa sent le condensé de truc pioché parci parla. Sa me rappelle un épisode de gto ou une gamine suicidaire surdoué explique pourquoi elle arrive pas a jouir comme une salope de la vie,sauf que la monsieur edgar allan freud ne porte pas trés bien son pseudo,parce que sa manque un peu de genie...
après le texte ultra condensé forcement sa passe comme une grosse bite dans une ados vierge c'est a dire pas très bien.
Putain, c'est une perle de connerie, cestui-là. Je suis ébaubi.
l'éclat nucléaire de la raison : pure folie bien sûre
"ce texte mérite la mort", phrase débile par excellence. Le reste qui suit ne vaut pas mieux, deviens critique à France Culture, on sera morts de rire, sûr!
Hey, salut, animal domestique ; t'aimes ta petite roue ? Ta litière va bien ? T'avales ?
toi parler à moi, moi pas comprendre débile mental obsédé de la queue, toi aimer les roues, toi aimer litière, toi demander à moi si avaler, toi pervers, moi acheter hamster pour toi, si toi pas comprendre, toi plus con qu'il n'y paraît!
A sept heures vingt-trois du matin, ton message me semble totalement dénué d'intérêt ; peut-être que je vérifierai si bourré, vers cinq heures du matin sans dormir, avec deux trois options médicamenteuses, il m'inspire davantage qu'une immense fatigue et une absence tragique d'ambitions pédagogiques. J'en doute, ceci étant.
punaise, c'est exactement ce que j'ai pensé du tien quand tu m'as parlé d'animal domestique, de petite roue, de litière et si j'avalais ta connerie, comme quoi tu vois, il peut y avoir du vécu similaire ressenti même si l'on tient compte du décalage horaire, il est 22h34, je viens de lire ton dernier message je me dis qu'il faut effectivement que pour la prochaine fois où tu crèches ici, vaut mieux que tu sois bourré, vu ce que cela donne quand t'es à jeun, ouais mec, bourre toi la gueule sans aucune hésitation, rajoute les médocs sans problèmes aussi, ça me permettra à moi de me soulager sur mon ambition réelle pédagogique!