Les égouts inspiraient l'air de la pièce et y exhalaient un mélange atroce de souffre et autres chose dont on aimerait mieux oublier le nom. Très vite, on semblait se noyer dans les exhalations moites qui rampaient hors de la plaie béante et infectée que formait l'entrée de ces lieux décadents. "C'est pas mon jour de chance" suffoqua Edgar en entamant la descente dans ces enfers peu aérés. Ses yeux larmoyèrent au contact des gaz exhumés qui lui râpaient la gorge. Qu'est-ce qui moisit en bas, il ne le savait pas et n'était pas particulièrement enjoué à l'idée de devoir le découvrir.
Il atterrit dans une caverne humide, poumon qui exhumait l'infâme souffle toxique dont c'étaient plaint les voisins. Suspendu dans le vide par la corde qu'il avait attaché pour assurer sa descente, il balaya de sa lampe-torche le fond, découvrant plusieurs grosses branches flottant dans un lac stagnant et visqueux. Il inspira et s'étouffa brusquement. Où avait-il mît ce foutu masque à oxygène? Pendant qu'il fouillait dans son sac, des pas résonnèrent à l'étage. "Aidez-moi quelqu'un!" cria-t-il d'une voix secouée. Une chance que quelqu'un l'avait entendu, sans quoi il aurait pu y passer, pensa-t-il. Une grande forme beige passa à toute vitesse près de lui et rompit la surface placide de l'eau verdâtre avec un grand "Plouc!" Il criait encore au moment où la corde fut coupée. Il se retrouva au fond, pataugeant dans deux mètres d'eaux au goût de rouille. Il n'avait jamais appris à nager mais il aurait dû. Il tenta d'inspirer mais ne fit qu'avaler avec un dégoût indicible une goulée de l'infâme boue toxique. Il aperçut un morceau de bois flottant à la périphérie de sa vision. Il l'empoigna avec force mais ne fit que l'enfoncer près de lui dans la substance opaque. Ça n'a pas la texture du bois, se dit-il, en regardant la chose.
À son regard révulsé répondirent les orbites vides d'un cadavres pourrissant depuis plusieurs mois. Son cri étouffé monta aux oreilles de la tueuse en série, pendant qu'il se noyait parmi les corps mutilés de ses dernières victimes.
LA ZONE -
[ndla : L'école, c'est mortel. Pour rendre cela un peu plus supportable, j'essaie de m'amuser chaque fois que je peux et ce, de préférence en détruisant ma réputation :D. Alors lorsque mon enseignante de français nous donne comme thème la Nouvelle Litérraire et sujet libre, je n'ai pas plus m'empêcher.]
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Ba merde alors, ce texte m'a donné l'impression que tout se déroulait en vitesse rapide.
Le nouveau stephen king.
L'idée du serial killer qui deguise les cadavres de ses victimes en morceau de bois. Non vraiment. Un chef d oeuvre d ingeniosité.
Prout.
Pas mieux.
Ouais, l'histoire est conne mais pas mal écrite...l'histoire est Vraiment Conne en fait.
Naze
Vox populi, vox dtcs.
Après la phrase : "Très vite, on semblait se noyer dans les exhalations moites qui rampaient hors de la plaie béante et infectée que formait l'entrée de ces lieux décadents.", j'ai cru que les égouts dont on allait me parler étaient les mêmes que dans "Esclave de l'esclave et ruiosseau dans l'égout". Donc, après, déception.
Ensuite, j'ai cru que c'était une plongée dans la cuvette des chiottes.
Au final, j'ai trouvé ça con.
Plutôt bien écrit. Histoire de merde hélas.