Il y aura toujours le nouveau con à coté de moi qui me parlera de ses ventes de camion en Amérique. Je lui demande poliment si en Chine il va ouvrir une succursale parce qu’a ce qu’il parait c’est le nouvel eldorado et j’espère qu’une lueur d’intelligence va percer dans son regard et qu’il comprendra peut-être. Il répond par un taux de croissance tout en rigolant bien fort. Alors je ferme les yeux et j’attends que ça passe ou mieux je fais un putain de Sudoku parce que j’aime bien comment ça sonne et ça occupe mine de rien.
Arrive un aéroport lambda en transit en train de pousser ma mallette bien propre tout en veillant à ne pas froisser ma veste. Je suis en train de déambuler comme un connard, avec ma cravate tellement serrée que je suis comme un pendu et je me demande ce que fout cette putain de foule. Mon collègue me suit comme un chien alors que je presse le pas.
Apres je reconnais l’endroit. Il y a dix ans environ. Au retour d’un voyage j’avais glandé un nombre incalculable d’heures dans cet d’aéroport avec mon meilleur ami a l’époque.
J’ai repense à ça mais pas trop parce que je me serai aperçu que ma vie n’était peut-être pas allée comme je le voulais. Je me suis juste souvenu de nous deux, deux jeunes cons minables pseudo-rebelles quand je prenais l’avion pour la première fois, tant de frissons et de nostalgie d’un coup. Ca donnerait presque envie de chialer de repenser a tout ça.
Au moment de réembarquer dans l’autre avion destination mystère j’ai vu un pauvre jeune un peu moche et nos regards se sont croisés, moi le regard si fier mais l’enfoiré il a compris mon jeu. J’ai perdu la main et j’ai baissé les yeux un peu honteux. Mais j’ai rigolé en repensant à sa misère parce que je savais aussi où il allait.
LA ZONE -
J’aime pas trop l’avion. Parfois dedans on a une impression de flotter dans le vide. Ca me rappelle sans doute mon propre vide. Alors je m’accroche aux sièges, je serre les dents et je me retourne vers les autres pour voir si ils m’ont vu, apparemment non.
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La suite du texte raconte comment il se tape une nymphomane suicidaire.
Nostradamoi vainc toujours.
çà sent le veccu et c'est pas forcement une qualité... On dirait qu'il y a des tas de non-dits qui semblent evidents à l'auteur mais qui personnellement me font perdre le fil de l'histoire.
sinon pour se rassurer avant de prendre l'avion, y a qu'a se dire que c'est comme une saloperie de sous-marin, pasqu'il y a un fluide tout autour que l'on nomme de l'air... c'est con, mais çà fait tout de suite moins vaudoo comme technologie. (nos amis rescapés du Koursk appréciront)
sinon pour les problèmes de transit, y a All Bran de Kellogg's
Putain, ils ont sorti les all-brans chocolat ! c'est pas pour faire le beau mais leurs chocolats sont cool. j'ai essayé. J'en mange là.
Bon, maintenant je sais que tout le monde s'en fout mais je vous préviens à chaque fois que je suis débonze. là quoi. oui.
tu ferais mieux de bouffer du All Brain... C'est mieux pour ce que t'as
Atrophized Batracians. Tu m'incites à la nécro-zoophilie ? ha ha, je suis drôle, ha ha. ha ha...
putain, ça me rappelle ma vie.
ça rappelle la vie
Je le trouve mignon ce texte, sympa à lire en début de journée. J'aime bien les deux derniers paragraphes même si le coté nostagie et retour sur soi méritait d'être plus developpé.
Effectivement, ça remue quand même pas beaucoup les tripes, donc pour le petit déjeuner c'est idéal.
ça me rappelle que moi aussi je suis verte en avion, que j'aime pas les céréales surtout les "spécial K" + 20 % gratuit + 2 semaines pour retrouver la ligne.
Que j'aime bien la photo parce que j'ai bien aimé le film.
Mais du texte (bien écrit)je ne retiens rien.
ça me rappelle que j'ai jamais pris l'avion mais que finalement y'a pas besoin de le prendre pour vivre telle situation. Prenez une cage d'escalier ou un ascenseur ou pire un parc ?
moi j'ai jamais nagé en pleine mer, mais une fois j'ai sauté à pieds joints avec des bottes dans une flaque...
Commentaire édité par Lapinchien.
C'est vide.
Et les phrases avancent comme un pochtron sur une plaque de verglas, un premier mot prudent, deux trois qui suivent à peu près correctement, puis ça s'emballe, on perd le rythme et la ponctuation, ça part en couille, et on finit sur le cul devant un point, on sait pas trop pourquoi.
Y a pas de début, pas de fin, pas de direction, pas de contenu, c'est du vent.
Je retourne lire la composition de mes céréloches.
putain la classe. La prochaine fois j'attends que tu postes (Lapin aussi et d'autres...) je dis "idem" et même que je vous fais une confiance aveugle et que je ne lis plus
C'est la technique d'Aka, c'est dire si elle est bonne.
La technique.
Bon, Aka aussi.
J'ai beaucoup aimé le premier commentaire de LC.
Celui de Gloups aussi, sauf que je ne suis pas d'accord, ça démarre pas prudemment mais tout de suite mal : 'Parfois dedans on a une impression de flotter dans le vide. Ca me rappelle sans doute mon propre vide.'
Mais je suis quand même d'accord avec lui sur le reste parce qu'il dit que je suis bonne.
Ma technique est vraiment infaillible.
Sinon le texte. Quel texte ? Il n'y a pas d'histoire, pas d'images, pas de style qui relève. Rien. A part les poncifs habituels sur "Oh mon Dieu le temps passe et je regarde avec nostalgie et ironie le jeune fou que j'étais". Trop triste.
Je vais écouter Patrick Bruel et je reviens.
Bienvenue Dagus.
Le dernier paragraphe est super marrant, quand on pense que le mec se tape une queue en cachette sur un des sièges de l'aéroport. Et merde, il m'a vu, j'ai perdu la main.
Sinon, c'est nul.
tout aller très bien jusqu'a ce que je tombe sur cette phrase : "Apres je reconnais l’endroit. Il y a dix ans environ. Au retour d’un voyage j’avais glandé un nombre incalculable d’heures dans cet d’aéroport avec mon meilleur ami a l’époque"
J'ai donc arrêté immédiatement la lecture, je deviens vite eritable ces temps ci.
Et eritant.