Il disait que le pénis des hommes n'est qu'une éponge à sang, un truc qui se gonfle et se dégonfle comme une pompe hydrolique... ou un ballon, vous voyez ? Suivez, c'est important. Je sais que l'endroit est assez sordide... Ces néons... ces murs blancs... cette crasse. A priori ce n'est pas l'endroit idéal pour parler d'amour et de plaisir sexuel, mais écoutez tout de même. Vous êtes là pour m'aider.
Le cerveau. C'est lui qui crée tout ça, disait Mr Martin -cela fait des années- tout ce plaisir, ces frissons, cette euphorie, c'est le cerveau.
Tout de suite j'ai eu un fantasme. Je n'avais pas 18 ans à l'époque, mais je pensais déjà à ça. Je me suis demandé qu'est-ce qui pourrait se passer si on couche avec des détraqués mentaux.
Tu vas rire, mais ça a commencé à m'obseder. Alors j'ai fini des études et je suis devenue infirmière. Je me suis approchée des attardés mentaux. Evidemment, ce n'est pas facile de draguer ces gens-là, tu t'en doutes. Mais cela ne me démotivait pas, bien au contraire.
Je repoussais toutes les avances qu'on me faisait. Je suis très belle, il paraît. Ca doit être à cause de mes lèvres, regarde mes lèvres, je crois que c'est ça qui attire autant les mâles. J'ai un visage sensuel, j'en suis consciente.
Moi je ne pensais qu'à une chose : "baiser un attardé, baiser un attardé". Les salles capitonnées et les camisoles de force de l'hôpital me faisaient fantasmer. Je me touchais à leur vue, comme les mecs devant des magazines pornos, tu comprends ?
C'est devenu une obsession. Je me suis mis à travailler dans les asiles psychiatriques. C'est ce que je fais à l'heure actuelle, avec toujours cette même passion, cette envie irrépréhensible : baiser un détraqué.
Peut-être que tu trouves cet endroit blanchâtre répugnant, moi je le trouve follement excitant.
Voilà, je tenais à ce que tu sache tout ça avant. Je sais que tu es attaché, mais décontracte-toi et concentre-toi.
Je veux savoir que CA te fait.
Le principal organe de l'amour, répétait mon professeur de biologie au lycée, Mr Martin, le principal organe de l'amour, c'est le cerveau. Une histoire d'hormone de plaisir, je n'ai pas tout retenu, vous m'excusez.
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Je suppose que le titre, ce serait plutôt sensé être "Cérébral" non ? Ceci dit c'est bien comme ça, ça fait totalement analphabète, c'est parfait.
On sent très bien l'attardé mental fantasmant sur son infirmière en écrivant ce texte. Il en a de la chance, Nico, d'avoir une jolie infirmière. Sinon, aucun intérêt.
J'accepterai de ne pas mixer les ongles de l'auteur ici présent avec du beurre de yak et du thé noir durci au fond de la tasse et de ne pas les lui fourrer dans la gueule pour l'obturer une bonne fois pour toutes bordel, considérant que cette page est somme toute amusante (mais tout juste), à la seule condition que l'auteur susdit s'appelle Blandine.
C'est comme ça.
Sinon, l'auteur s'appellera Esclave, comme prévu, et subira mes foudres et pieds au cul pour le gaspillage de cette orthographe presque correcte dans un texte presque transparent.
C'est bizarre qu'elle n'ait pas pensé à la zone
que celui qui a deja fait l'amour avec autrechose qu'un debile mental me jette la premiere pierre.
moi c'est UNE débile mentale. ELle est coiffeuse, et blonde
c'est pas elle qui me jetera la premiere pierre en tous cas.
Marrant.
Mais les commentaires sont mieux.
ouais. On était même parti pour battre le record de vannes à la suite
Ah! Au fait, jusqu'ici je n'avais pas réalisé pourquoi je l'attachais.
Esclave en plus d'être une salope a un poil dans la main. Il aurait pu être bien ce texte, si ça avait été un texte justement.
Tiens ce serait rigolo, un cerveau dans la chatte. Je garde.
La cervelle dans les couilles ça c'est l'homme.
La femme, elle, a le cerveau branché sur le coeur, et le coeur sur le cul. Voyons MArvin, tu devrais le savoir.
Je trouve ça bof. Hop.
J'aime pas l'anatomie conventionnelle. J'ai eu trop longtemps un Monsieur Patate.
Tu l'a violé toi aussi ?
Non, mais j'ai eu très vite envie de le remplacer par un cobaye humain et pourquoi pas vivant.
Tous les mêmes...