LA ZONE -

Vie de Saint-Con (techno-triso mix)

Le 09/06/2006
par Winteria
[illustration] [ remix de Vie de Saint-Con de Dourak Smerdiakov ]
Pendant le printemps des vingt sept ans de Flavie Flament, l'armée du ouf du slibard Attila, qui en avait une énorme, d'armée composée avec un putain de casting genre la Nouvelle Star, tout ça, a eu envie d'avoir la Gaule. Alors il a creusé une sorte de tunnel en Germanie, machin, tandis que d'autres mecs du coin faisait d'autres trucs dans le coin, mais Dourak, là, merde, j'ai rien pigé. Une super bataille était prévu entre les jeunes cons barbaresques et les vieux cons barbaresques, alors que le destin la Gaule... en fait, y'en avait plus. Toute la Gaule ? Non...

Sinon, y'avait un connard, là. Sodomite récidiviste de différentes civilisations dont le nom, au fond, on a en a rien à foutre, ce jeune trou du cul avait fait une partie de pêche au fond de la fosse septique de l'humanité pour en faire une gigantesque armée, qui serait donc composée de cyclopes boiteux, de bébés encore collants de formol, de divers groupes de rap français, de grenouilles chiées par des blondes, mais surtout, SURTOUT, de Parisiens. Tous avaient un régime alimentaire constitué de jus de champignons issues de leurs orteils, ce qui les rendait ma foi fort bourrus. De beaux bébés, en somme. Pour la petite histoire, on racontait que Conhart - l'enfoiré en question - avait demandé à Cousteau de lui ramener une poufiasse qu'il égorgeait puis recousait chaque soir, pour faire du boudin qu'il trempait de la mayonnaise. Sans pommes ! Putain, quelle ordure. Et donc lui et ses putains de coyotes pillaient, saccageaient, brûlaient, violaient, dévastaient, torturaient, blasphémaient, profanaient, puis s'éloignaient dans un galop dément comme un vol de griffons pour s'abattre sur le pays voisin, laissant après eux non pas les pleurs des survivants mais le silence du désert©. En gros, ils foutaient bien la merde.

Un beau jour, ou peut-être une nuit, près d'un lac... enfin merde ! vers Butane, une ville de foutus monarchistes, Conhart et son armée se perdirent dans les plaines, le truc con. Ils envisagèrent d'aller demander leur chemin à la cité proche, mais c'était décidèment bien trop dur, et ils crevaient tous de fatigue. De ce fait, ils traversèrent le fleuve à la nage - le pont, c'était décidemment trop facile - et entreprirent de démolir la ville brique après brique, ce qui eut pour effet de faire crier les femmes et les enfants, les hommes ayant tout juste le temps de se faire empaler par les chèvres de combat, croisement d'éléphant et de chèvres - oui, elles bêlent à mort et on renforce leur colonne vertébrale avec de l'acier lors de la saillie - chevauchées par les bestiales troupes affamées de cons. Il s'agissait donc bien de conniphages (et non pas de connifères, l'erreur est fréquente, CQFD). Puis finalement, les femmes et les enfants se taisaient, leurs bouches béantes utilisées à un autre escient dont je tairais le principe. Et donc tout le monde s'en foutait, les hommes gisaient dans leur sang souillé par les semances des manchots cannibales, la vue des cadavres réveillant toujours en eux des pulsions révélatrices de leur véritable nature d'éjaculateurs précoces. Cependant, au loin, les hurlements de certaines paysannes, les plus laides, qui avaient eu le temps de s'enfuir dans les bois, résonnaient. Car les ours, laides ou pas, ils s'en branlent, à vrai dire.

Passage descriptif.
Conhart, les mains maintes fois souillées de sang de vaillant soldats ennemis à qui il proférait de viles insultes, avant de leur cracher à la gueule et de leur trancher sympathiquement la gorge dans les poches qui regorgeaient d'oreilles arrachés à ses soldats, sur lesquelles ceux-ci avaient proprement inscrit leur nom à la plume de thon afin que leur chef puisse connaître leurs identités, remontait les rues pavées où s'écoulait un ruisseau dégageant une infâme odeur, mélange d'étrons, de foetus sanglants et d'épluchures de pommes de terre - Conhard en ramassa une, et la croqua -, il observait l'indescriptiblement beau spectacle des massacres urbains à la truelle, à la hache, à la dague, à l'épée, parfois à mains nues, parfois à l'aide de poulets hurlants telles des truies qu'on égorge - le chef barbare trouva cela presque effrayant, par ailleurs -, ses hommes entrant et ressortant dans les maisons aux bordures de la rue, les bras chargés de femmes qu'ils alignaient au pilori, de lubrifiants à la papaye et de tonneaux de mauvais vin. Les pingouins manchots faisaient leur office avec les cadavres étripés des enfants.
Fin du passage descriptif.

Il arriva un moment où la rue principale déboucha devant un temple - toutes les bonnes choses ont une fin. Conhard eut soudain faim, et décida d'y entrer pour aller y réclamer asile car, réfléchissant un instant, il ne vit vraiment pas d'autre solution pour se nourrir. Il s'étira néanmoins devant la bâtisse. Et voilà-t-y pas q'un vieux connard presque chauve l'agresse à l'entrée, avant d'avaler son Valium et de mourir. "Quel con" serait la chose à dire, mais par respect pour le défunt prête, le sale manant puant qu'était Conhart pensa plutôt "Quel vieux con". À l'arrière du temple, il découvrit le bordel du saint homme où la consommation d'opium avait du battre son plein l'espace d'un instant, car toutes les soi-disant vierges bavaient sur les carreaux de la sainte Marie, mère de dieu. Il entreprit vaguement de les violer, d'abord avec une pioche, puis d'une façon plus... naturelle, disons. Mais cet acte nécrophile ne fut pas l'occasion d'une partouze post-mortem avec les hommes du vil personnage, comme le prétend la version officielle.

Mais le dieu, jaloux, s'énerva un brin. Ce que je veux dire, c'est qu'il fit tourner son doigt sentant encore le foutre dans le ciel jusqu'à ce qu'une tempête fit résonner dans Butane toute entière ses absurdes martellements sonores qui réveillèrent les barbares endormis par l'alcool. Conhart, interrompu dans son acte d'une pureté qui me donne encore des frissons, se rendit soudain compte que le tonerre avait déclenché un incendie autour de lui. Enivré par le sang bourré de drogues divers des vierges, et encerclé par les flammes vivaces qui lui chatouillaient le prépuce, il décida de les battre d'une manière originale, et pissa sur les flammes. Il arriva malheureusement un moment ou la vessie de Conhart se retourna comme une chaussette, et où il lui fut impossible de continuer la lutte. Les flammes, dans un effet pyrotechnique digne d'un concert d'Indochine, s'élevèrent vers la clé de voûte de la pièce qui lui tomba finalement sur la gueule.

Les soldats, cyclopes, manchots, bébés, chèvres, tous riaient autour du temple effondré. Tous, bourrés. C'est là que tout devient ridicule. Alors que les décombres fumants fumants roulaient encore sur le sol, alors que d'immenses volutes de fumée s'élevaient vers le ciel où le dieu lisait Penthouse aux chiottes, alors que même les cadavres trempés de jouissances de manchots s'étaient élevés en riant pour voir morte la pourriture qui avait ordonné leur massacre, voilà que Conhart, le corps plus mutilé qu'à l'habitude, le bras d'une vierge avec lequel il se gratte la raie du cul à la main, sort lentement des débris, mine de rien. Ses chaussures Nike fondaient sur les braises, mais ce con s'en fout. Tout son corps brûle, et lui se cure les dents avec l'ongle de la vierge. Finalement, munis de gants fireproof, ses petits copains le portèrent au fleuve, et le jetèrent. Il paraitrait qu'il aurait dit d'un air agacé "Putain, elle est froide".

À partir de là, j'ai un peu perdu le fil. Alors que Conhart s'époussetait sur une table d'auberge, ou plutôt sur les corps inertes de la femme et des enfants du tavernier posés sur la table, il ordonna que tout le monde devienne son copain, que les chèvres arrêtent d'empaler les gentils innocents, que tous se préparent à aller faire la fête à Lyon, puis il s'effondra sur les cadavres, bavant sur les yeux de la mère durant son long sommeil. Beaucoup penseront que Conhart était devenu une tafiole après son petit accident d'église.
Ils ont raison.

Atchoum, qui n'avait pas vraiment confiance en les hordes impies du futur Saint-Con, les fit mettre au centre de la mêlée - la fête avait mal tourné, à Lyon -, où ils firent quelques parties de scrabble avec les dents des assaillants, avant de s'en retourner vers Butane, là où le temple brûlait encore un peu, d'ailleurs les ours faisaient cuire sur les pierres brûlantes les bergères boutonneuses du fond des bois, mortes de la syphillis de l'ours.

Cependant, après les avoir vaqué à coups de pieds au cul, après avoir savouré les cuisses des vieilles filles fraîchement - mais surtout sauvagement - dépucelées, et après avoir fait un dernier touche-pipi avec ses chéris, Conhart se dirigea en zig-zagant dans les flammes, où il s'évanouit dans les airs. Pour de rire, on ramassa ses cendres, qu'on dissémina en partie dans des poivriers pour la bonne blague. On enterra le reste avec son cheval, il paraît que c'est plus rigolo.

Des cathos établirent des théories assez balèses sur sa mort, un peu comme Kurt Cobain.
Mais plutôt que de l'appeler ainsi, il devint Saint-Con. Ma foi, c'est pas mal non plus.

= commentaires =

Ariankh

Pute : 0
    le 09/06/2006 à 23:28:02
Culte. Débile et en plus ca se tient, c'est de l'Art. Avec un grand H.
Aka

Pute : 2
    le 11/06/2006 à 00:39:47
Il a un côté marrant ce texte. J'ai eu l'impression de lire un compte rendu des pensées de mon cerveau juste après ma première lecture du texte de Dourak.
Un bon point pour le premier praragraphe d'ailleurs : apparemment je n'étais pas seule en plein désarroi.

Par contre effectivement, autant la qualité du texte initial sauvait le côté un peu obscur et ne devenait donc pas ennuyeux, autant celui là fait franchement rire au début puis on a de plus en plus de mal à le terminer.

Commentaire édité par Aka.
Astarté

Pute : 0
    le 11/06/2006 à 11:10:33
J'ai plutôt bien rigolé jusqu'au "passage descriptif" que j'ai lu sans respirer (on se demande pourquoi d'ailleurs) là je me meurs. Historiqument parlant rien à dire, c'est fouillé. Après ça devient longuet malgré de bonnes idées comiques, j'ai trouvé le reste du texte baclé. Dommage
Aka

Pute : 2
    le 11/06/2006 à 14:00:14
C'est rien fouillé du tout historiquement parlant, il a juste parodié Dourak donc forcément. Il a justement rien calé au côté historique du texte Winteria, comme beaucoup d'entre nous.
Narak

Pute : 2
    le 11/06/2006 à 14:58:02
J'ai pas eu de difficultés particulières à finir ce texte, c'est bien foutu.
Astarté

Pute : 0
    le 11/06/2006 à 15:14:21
Aka : "C'est rien fouillé du tout historiquement parlant, il a juste parodié Dourak donc forcément. Il a justement rien calé au côté historique du texte Winteria, comme beaucoup d'entre nous".

Tout ça je le savais avant de lire ton commentaire...

"Historiquement parlant rien à dire, c'est fouillé"...c'était pour rire mouarfff
Lapinchien

tw
Pute : 8
à mort
    le 11/06/2006 à 15:27:27
Remix de mon commentaire du texte de Dourak

ce texte est quasi absolument con. Je propose de le prendre comme base d'une nouvelle religion qu'on ferait adopter de force à de petits marsupiaux.
MantaalF4ct0re

Pute : 1
    le 11/06/2006 à 17:03:13
ça roule sur la jante, c'est du bon...
Nounourz

Pute : 1
    le 12/06/2006 à 03:42:33
Quelques répliques amusantes, mais je m'attendais à mieux, allez savoir pourquoi.

Enfin, ça se lit sans effort, et c'est globalement assez divertissant.

Mieux vaut lire ça que le bottin.
Aelez

Pute : 1
    le 15/06/2006 à 22:46:35
Bof

Moi globalement ça m'a fait chier.

Ya quand même quelques bon passages.
J'ai ri comme une hyène à "Alors que Conhart s'époussetait sur une table d'auberge, ou plutôt sur les corps inertes de la femme et des enfants du tavernier posés sur la table, il ordonna que tout le monde devienne son copain" allez savoir pourquoi...

nihil

Pute : 1
void
    le 15/06/2006 à 22:51:49
C'est presque trop stupide pour moi, ce qui en dit long sur le degré de débilité morbide de ce texte (et de son auteur).
Winteria

Pute : 0
    le 15/06/2006 à 23:42:16
Hahahaahahahahahahahahahaha

Enfoiré.

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