BIGGCHIEF
La situation sombre dans la confusion la plus totale, et il ne tient plus qu'à moi de sauver mes compagnons en difficulté. C'est une mission digne de moi qui assurera ma renommée. D'un autre coté, je pourrais aisément me revêtir d'un fût en métal et me coiffer d'un écran vidé, me faire passer pour un droïde. Couler des jours heureux, seul dans ce paradis de pizzas à volonté. Mais non : l'humanité a besoin de moi. C’est la putain de quête principale, faudrait pas l’oublier. Il me faut puiser mes ressources dans mon passé tourmenté...
J'étais alors jeune et fougueux. Mon existence n’était dédiée qu’à ce sublime sport internationalement reconnu : le Démineur sous Windows. J’étais en possession de deux records de vitesse sur les trois niveaux de difficulté, et j’exhibais partout avec fierté ces captures d’écran, mes titres de gloire. J’étais un puriste, un de ceux qui prêchaient la philosophie transcendantale karmique du démineur. Je passais de longues heures à me mettre en condition avant un tournoi. Je voyais ces combats homériques comme des occasions de surpasser mes pauvres limites organiques, de devenir plus qu’humain, de défier la nature pour réaliser des performances impossibles. Les automatismes subtils que j’avais développé me projetaient directement dans une réalité alternative, une euphorie psychotrope rare. J’avais appris à apprivoiser la chance, à en faire mon esclave. Mon intelligence se muait en frénésie mécanique rôdée. La vie était bien pâle comparée à une partie de Démineur.
J’étais le centre névralgique d’une galaxie d’adorateurs des petites cases grises, le chef suprême du plus glorieux commando de poseurs de drapeaux rouges que la Terre ait porté. Un art de vivre, une raison d’être. La nuit je m’éveillais le ventre maculé de sperme, avec des petits chiffres bleus et verts défilant devant mes yeux. Mes poignets et mes doigts avaient développés des muscles inconnus jusqu’à lors, et en parallèle mes jambes atrophiées ne me soutenaient plus qu’à grand-peine. J’ai accumulé les titres de champion du monde, développant l’ambidextrie grâce à un montage à deux souris, une dans chaque main. Microsoft, mon sponsor officiel m’avait fait envoyer son meilleur matériel. J’étais au sommet. Je repoussais des frontières absolues chaque jour. Qu’est-ce que j’avais pu emballer comme gonzesses grâce à mes titres ! J’avais récolté les plus superbes JPG jamais vus de mémoire d’internaute. Mon ami TimeBomb se foutait de ma gueule, mais je ne l’écoutais pas. Sa théorie, c’était que les filles n’existaient plus depuis des siècles, et que leur souvenir en était uniquement perpétué par de vieilles photos retouchés et par des losers se faisant passer pour des femelles sur les canaux, rien d’autre. Mais rien ne suffisait à me faire débander. Lorsque j’entrecroisais mes mains pour poser des drapeaux de manière artistique, lors des parties en ligne, j’entendais presque les gloussements orgasmiques des petites chattes de l’assistance. Microsoft me fournissait suffisamment de claviers pour remplacer ceux que j’emplissais de sperme.
Pourtant j’étais allé trop loin. J’avais franchi l’ultime frontière, celle qui vous rend fou ou vous brise littéralement. Peu à peu je fus frappé du mal des Démineurs, leur malédiction. J’avais des putains d’hémorroïdes au cul ! Va cliquer à six coups par seconde sur des cases grises quand tu tortilles du fion. J’étais progressivement passé dans le camp des perdants, des has-been, des légendes périmées. Malgré mon ingestion forcenée de stéroïdes, de calmants dont j’étais devenu dépendant, je n’avais jamais pu remonter la pente. On s’était mis à me bannir des forums dédiés au Démineur, où mon aigreur tranchait avec l’émulation collective de la communauté. J’avais perdu la foi, et la griserie provoquée par l’apparition du petit smiley à lunettes indiquant la victoire m’apparaissait vaine et morbide. J’avais erré de canaux louches en bas-fonds d’internet, cachant mon indignité, refusant de reconnaître que j’avais été ce champion désormais condamné à chatter debout, une souris dans chaque main. J’étais devenu ce que j’étais, un monstre prostré, hypocondriaque et malheureux.
Aujourd’hui, il était enfin temps de renouer avec mon passé. Il était temps de passer l’éponge, de faire la paix avec moi-même. Je fais dignement face à mon premier adversaire, un droïde géant à mille roulettes découpeuses et j’entame gracieusement une série de mouvements d’échauffement du Démineur, mis au point pas moi-même. Une danse martiale, puissante, spirituelle. Que la force du Dieu des Démineurs soit avec moi, que sa force m’emplisse et…
Cric crac criiic CRAAAC !
Et merde putain, j’ai fait dix-sept nœuds avec mes doigts.
***
AKAIÔ
Comme tout ceci est fatiguant.
Mes bras pèsent sept fois leur poids. Peut-être est-ce parce que ça fait un sacré moment qu’ils n’ont plus le bureau pour se soutenir, et le tapis de souris sous le poignet. Ils pendent. Bêtement. On voit bien que l’humain n’a pas été fait pour la station debout, quand on regarde les bras ridicules d’un individu lambda.
Mes yeux restent fixés sur le catch glaireux de Kikoolol contre Preacher moins un bras, dans la cuve. Ca crie, ça gigote, ça coule et ça ressort la tête, ça fait des bulles géantes qui éclatent mollement à la surface quand c’est immergé. Plaoup, poulp, plouarp. Je reste fasciné par ce spectacle, avec des réactions absolument inappropriées : au lieu de chercher un appareil numérique ou un caméscope pour envoyer la scène à cradden.com, je m’imagine les mignons petits spermatozoïdes enthousiastes qui doivent être en train de tenter de féconder le moignon de Preacher, la moelle osseuse de Preacher, et de prendre ses veines pour des trompes de phallope. Une version postmoderne destroypunk de la cuisse de Jupiter. Au fond de moi, je trouve même cette image assez rigolote, et je me mets à sourire doucement du coin de la bouche, en émettant un petit bruit aigu et saccadé. Je crois que je vais très mal.
Je dois me ressaisir. J’actualise ma tronche en me frottant énergiquement les paupières de mes deux poings, et je me force à relever la tête, avant de rouvrir les yeux. Reset, et qu’on me vire ce fond d’écran, bordel.
Oh. Nouvelles données. Et ça craint.
En face de moi, à cinquante mètres, je vois un personnage humain bondir et courir de plates-formes en plates-formes. Derrière lui, devant lui, partout, il y a des robots de toutes tailles, de toutes formes. Ils sont armés de roulettes à trancher, de coupe-olives, de couteaux à salami, de sondes-thermomètres ou de poires à injecter du fromage fondu, dans le cul du Sonic humanoïde probablement. Tout en évoluant sur l’espace de jeu, il chante une petite mélodie répétitive, agrémentée de cris et de trilles lorsqu’il saute, de beuglements modulés lors des coups fatals, de bips et de tilts lorsqu’il obtient une arme nouvelle ou un bonus alimentaire sur les droïdes qu’il détruit. C’est très joli, tout ça, à contempler. J’aime beaucoup.
Je me prends à chantonner doucement, bouche fermée, en me balançant de droite et de gauche. Mes pouces commencent à faire des tours et des détours tout seuls, à se plier alternativement lors des sauts. Je me mets à donner des coups de poignet dans le vide à chaque coup porté, puis de petits coups de plexus, puis à pousser des grognements satisfaits à chaque ennemi jeté au sol depuis les plates-formes.
Puis je m’en rends compte. Et je redescends. Je secoue la tête, je m’ébroue, je me retourne, je me frotte les yeux. J’en ai assez, de ces persistances rétiniennes et de ces réflexes de mon cerveau. Connard. C’est la vie réelle, ici, REELLE. Bordel de loutre. Je me retourne, fermement décidé à descendre régler le problème de la cuve à foutre.
Ah.
Il est toujours là, le Sonic humain. Ah. Ah mais c’est Bigchief. Hahaha. Bigchief se bat sur une plate-forme au-dessus de nous, avec deux droïdes à étaler les pâtes à pizza. D’accord. Y a pas de problème. Je veux rentrer chez moi. Au moment où je commence à pleurer, Bigchief commence un coup de pied retourné avec cri qui tue incorporé. Mais sa cheville a mal été encodée, elle fourche, il tombe, le droïde lui envoie une pâte à pizza brûlante en plein visage, il est aveuglé, il tournoie sur son pied valide, tend les bras en avant, se cogne contre le second droïde, qui lui projète du fromage fondu à cheesy crust sur les mains, Bigchief hurle d’une voix aigue « putain d’ta mère au curling », se jette en arrière en agitant les mains, et tombe de la plate forme,
sblouarfl,
je veux rentrer chez moi.
A présent, Bigchief, Kikoolol et Preacher sont dans la cuve à foutre tiède. Et moi au-dessus, à les contempler. Bigchief a coulé, il a dû s’étaler au fond, peut-être même est-il resté collé au métal par le fromage fondu, ou peut-être cherche-t-il le haut et le bas, aveuglé par la pâte sur son visage, peut-être, à vrai dire je m’en contrefous, qu’ils crèvent, d’ailleurs oui, quelle bonne idée. J’en ai assez vu. Tout ceci est absurde et sans lendemain. La révolution est morte, et toute échappée vouée à l’échec. Nous sommes des ectoplasmes de volontés, des avatars d’humains, de malheureuses bêtes en cage ineptes. Sortis de nos chambres, des bouses. Moi, mes ailes de géant m’empêchent de marcher, mais c’est seulement parce qu’elles sont virtuelles, purement virtuelles ; et que je n’ai jamais appris à marcher dans la vie. Je stagne. Je stagne très bien, ça oui. Un peu comme la flaque de foutre en bas. Et de foutre, nous allons redevenir foutre. Tous.
Je plonge. Saut de l’ange alourdi par la fatigue. Qu’on en finisse.
Splourf.
***
RAPPORT HYGI-SERVICE A32JK3B-66
Usine Parthénon Alpha7
[Jizz Tank n°5]
14 : 43
> sensor analysis revealed alien material
> asked for verification
14 : 45
> sensor verification init
> end of verification
14 : 46
> sensors checked ok
> asked for mass analysis
14 : 47
> concurrent request :
> sensor analysis revealed asymptotic movements
> asked for movement analysis
> movement analysis delayed
14 : 49
> mass analysis reveauled critical upload of stuff
> request : what’s that mothafucka stuff
> analysis of mothafucka stuff launched - protocol 25b76K
15 :01
> system fatal error in protocol 25b76K
> due to unexpected answers - analysis said : blood and cum and sweat and meat and probably coton but could be some synthetic or something and salivate and something ressembling cheddar cheese but well I can’t be sure and for goodness sake but that’s my rolex and hair and osseous marrow ow splendid what a great pot-au-feu and teeth but apparently broken and
> interrupt
15 : 03
> init new protocol in automatic cell 44
> same request : what’s that mothafucka stuff, please
> analysis said : Dzien Dobry kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa kurwa mac
> bloody polaks
> new protocol violently aborted
> analysis cell sent back to poland and hell if you please
> asked for physical maintenance
15 : 07
> new analysis cell installed - Alphasoft AnalCell Fr44 - made in pleumeur bodou
> check
> ok
15 : 08
> request : i’d really like to know what’s that mothafucka stuff, please, now
> waiting...
15 : 11
> waiting...
15 : 32
> waiting...
15 : 35
> Alphasoft AnalCell Fr44 said : oh et puis merde, hein
15 : 36
> Alphasoft AnalCell Fr44 asked for jizz tank n°5 purge
> purge begins
15 : 40
> end of purge
> jizz tank n°5 filling
> end of filling
15 : 42
> asked for mass analysis
> mass ok
15 : 43
> asked for movement analysis
> movement ok
15 : 44
> asked for stuff analysis
> sensor said : well it’s cum
> stuff ok
***
AKAIÔ
Je n’aurais pas pu imaginer mort plus douce. L’entrée dans le fluide s’est faite avec un éclat étouffé, comme si la cuve déglutissait pour m’avaler. Comme le bruit d’un gland qui retourne au colon dont il n’aurait jamais dû sortir.
Une fois dans le sperme, la sensation de tiédeur placentaire. Un retour aux sources. Tandis que je descends rapidement vers le fond, où j’irai sûrement m’écraser et me briser la nuque, comme un chaud souffle divin, semi liquide, sur mes joues, dans mes joues, dans mes cheveux. Je souris.
Je heurte le fond avec mon front. Rien ne résonne. Le fluide étouffe tout. Je sombre dans l’inconscience. Je crois que je souriais toujours.
***
INTERLUDE
*Ariankh has entered #cyber*
Ariankh> lut tout le monde ;)
abbepierre> tu parle d'1 bouse lool
abbepierre> lut Ariankh ^^
Naraksedoigte> oué ok mais quand même la fin é pas mal moi jtrouve
abbepierre> bouarf cé tro tro mal écri en + t'as vu
Ariankh> Ca va les gens ? ;))
KirunaaGrosCul> sympa mé tro court koi
*Aka has entered #cyber*
abbepierre> ok mé nous on feré pas bien mieux
KirunaaGrosCul> mé si tro facile
Aka> kikoooo les amis
Naraksedoigte> sa va Aka ? Oo
Ariankh> salut grosse tepu
(Ariankh has been kicked by M. Maurice. Motif : votre langage, merci)
M. Maurice> décidément il va falloir que les ados en chaleur se calment un peu sur ce canal.
Hyennasse> loooool mais lol koi
Aka> alors vouz avez entendu ? Y a eu du grabuge à l'usine 467 il paré ?
*Ariankh has entered #cyber*
Ariankh> po kool M. Maurice
Naraksedoigte> ouais Aka c'est ce qu'on disait tout à lehure, paré que l'usine est niquée et kil faut rappatrier de la bouffe depuis la tour Acropole
abbepierre> zont carrément foutu la merde ses quatre cons là :/
M. Maurice> Bah, aucune importance, les circuits de distribution seront vite rétablis, juste deux cuves de matière première abimées, ça va
Aka> oué mais kand meme j'aurais pas cru que ces plantes vertes pourrez semer une zone pareille
Hyennasse> n'empeche, ils se sont fait demolir par nos troupes, kil parait !!
Ventoline> oué j'y été moi, on les a tous pourris ces saloperies d'humains de merde
Aka> je croyé pas que les humain pouvaient être aussi dangereux
KirunaaGrosCul> moi jsavai même pas qu'ils pouvaient sortir de leurs cases ://
Ventoline> on les a évacués de l'usine à pizza par les canalisation avec les produits non recyclables, grave koi
*AesatrukPasEnForme has entered #cyber*
AesatrukPasEnForme> lut all
Naraksedoigte> mééé lol, c'est bien leur place à ces gluants organiques
M. Maurice> ouais, les déchets avec les déchets
abbepierre> niqués les humains
Naraksedoigte> niqués niqués
Aka> niqués niqués trop niqués les humains
M. Maurice> niqués les humains
KirunaaGrosCul> oué niqués niqués niqués
abbepierre> loooooooool ;)
Résumé : C'est leur habitude depuis deux ou trois épisodes, Bigchief et Akaiô mènent la danse et font avancer l'histoire, les deux autres étant plutôt là pour la déconne tous azimuts. Cet épisode part dans tous les sens, c'est un puzzle de délires divers. Le démineur, le chat, Sonic, des armées de soldats mécaniques armés de coupe-pizzas, du sperme etc...
= chemin =
= résumé =
[ C'est leur habitude depuis deux ou trois épisodes, Bigchief et Akaiô mènent la danse et font avancer l'histoire, les deux autres étant plutôt là pour la déconne tous azimuts. Cet épisode part dans tous les sens, c'est un puzzle de délires divers. Le démineur, le chat, Sonic, des armées de soldats mécaniques armés de coupe-pizzas, du sperme etc... ]
= biblio =
04/09/2024
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05/06/2023
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02/05/2007
05/12/2006
30/10/2006
20/07/2006
04/09/2022
23/12/2021
12/07/2021
10/08/2017
06/06/2017
01/01/2016
21/11/2015
20/04/2014
28/03/2012
23/01/2011
Résumé des épisodes précédents : nos quatre héros ont découvert l'usine à pizzas qui alimente l'ensemble de la Tour Parthénon, et se sont aperçus avec horreur que la matière première de ces pizzas était le sperme recyclé des milliers de nerdz qui habitent la tour. Après une crise psychotique, Kikoolol84 a entraîné Preacher dans une cuve à sperme, lui cassant un bras au préalable, sous le regard médusé d'Akaiô, totalement désemparé. De son coté, Bigchief a trouvé un PC et a malencontreusement déclenché l'alarme. Des centaines de droïdes débarquent pour désactiver les quatre abrutis...
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C'est la fin de la série ? On croit que ça n'arrivera jamais et quand ça vient, ça vous tombe dessus comme ça sans prévenir.
ben ouais... on savait pas ou caser l'interlude alors on l'a fichu à la toute fin... comme çà, çà fait un break entre toute l'histoire et rien
Ouais !
Kikoo, lol trop mdr.
LEs chiens galeux parlent aux chiens galeux.
Votre interlude fait chier, on veut savoir la suite bordel !
Oh, déja ? Suis déçu.
(Et moi, parler en verlan, lol.)
putain ! je crois qu'il n'y a que les auteurs qui n'ont pas capté que c'était la fin
C'est sûr que c'est pas gratifiant d'écrire pour des mongoliens.
Vous n'écrivez que pour les autres co auteurs ?
même pas. J'écris juste pour me faire plaisir avec le bout du gland. Mais je suis assez d'accord avec Glaüx.
"J'écris juste pour me faire plaisir avec le bout du gland"
Quand on voit la longueur de tes textes, on ne peut qu'imaginer les exaltantes soirées passées à frapper ton clavier avec ta bite.
pour dire la vérité, je n'ai rien écrit dans cet épisode et je me la suis passée au papier de verre
rhoooo cay finit :( vraiment dommage c'était exelent, allez une autre !
Et allez, un de plus, et un beau.
Elle met vraiment du temps à démarrer cette série.
Un peu moins drôle et moins rythmé que les précédents, même si quelques passages sympas, notamment toute la partie de Arkaîon, rattrapent le tout.
Et ça, aussi : "made in pleumeur bodou".
J'ai pas du tout compris, mais j'ai trouvé ça mignon, bodou. Bodou.
En gros, moins jouissif, j'ai surtout vu cet épisode comme une pause dans l'histoire complète, un peu comme l'interlude de fin.