Cette nuit, j’ai tué un homme, un de mes semblables. Ca peut paraître dingue d’avouer ça tout de go, sur la Toile au vu et su de tous, je le sais bien, mais ce petit soupçon de provocation rajoute un peu de piment à la sauce, et vous savez tous que plus ça pique, plus j’aime ça. De toute façon, vous allez penser que c’est un coup de bluff, un exercice de style, et au fond de vous, vous n’y croyez pas, vous ne voulez pas y croire. Et pourtant, quelque part dans un sombre recoin de Toulouse, il y a un cadavre en train de pourrir, que personne ne retrouvera avant plusieurs années.
Avait-il une famille ? Une femme qui l’attend encore, tandis qu’un plat est en train de se réchauffer dans le four, qui s’inquiète parce qu’il est en retard ? Des enfants qui voudraient entendre sa voix grave leur raconter une histoire ? Je l’ignore, je n’ai pas pris la peine de fouiller ses papiers, ce qu’était sa vie ne m’intéresse pas. Je sais bien que sa disparition - car tant que son corps n’aura pas été retrouvé, il sera porté disparu - provoquera incompréhension, douleur et larmes. Mais c’est si abstrait, tout cela ! Je ne connais pas ces gens qui s’affligeront de la perte de leur proche, donc oui : c’est cruel, c’est ignoble, inhumain. Mais je n’aurai pas à subir la conséquence de mes actes, je n’aurai pas à regarder en face la veuve ni les orphelins : ma conscience est sauve. Peut-être d’ici peu de temps croiserai-je une femme en pleurs, la sienne peut-être, peut-être pas. Devrais-je me sentir coupable devant chaque larme sur chacun des visages que je rencontrerai ? Certainement pas.
Considérons tout cela de façon strictement rationnelle, comme j’en ai l’habitude. Si je croise une personne en larmes, la probabilité pour qu’elle ait un quelconque lien avec l’homme que j’ai occis est si proche de zéro que l’on peut la considérer comme nulle, « aux incertitudes près » pour faire, comme disait mon prof de prépa, un raisonnement de chimiste. Quand on pose les problèmes de façon mathématique, on trouve souvent une solution évidente alors que l’on se croyait dans une impasse, psychologique ou émotionnelle.
Pour des raisons de bon sens, je ne décrirai pas ma victime, je ne dirai pas comment j’ai procédé, ni où j’ai caché ce qui reste de lui (notez que ce qui reste de lui peut tout a fait être son cadavre entier… ou un ou plusieurs morceaux…). Tout ce que vous avez à savoir, lecteurs trop curieux, est qu’il est mort, et que je suis son assassin.
Et si je dois vous avouer une chose, c’est que je n’en retire pas une grande fierté, contrairement à ce que l’on pourrait penser. C’est comme un amour, décevant parce que trop idéalisé : je me faisais tout un cinéma sur l’acte de tuer, sur la montée d’adrénaline, la sensation de pouvoir que j’imaginais grisante, vous pensez bien, ôter de mes propres mains la vie d’un être humain ! Durant les jours qui ont précédé le passage à l’acte, j’exultais, je jubilais tant se rapprochait le jour ou - enfin - j’allais connaître le frisson glacial des meurtriers. J’ai répété des centaines de fois, mon plan était - est - parfait, j’ai imaginé cent fois le regard de ma victime, j’étais, n’ayons pas peur des mots, dans un état second proche de l’extase.
Et comme je l’avais prévu, l’occasion s’est présentée rapidement, le plan fut mis à exécution jusque dans les moindres détails - je remercie encore l’intelligence dont j’ai fait preuve et qui m’a valu et me vaudra l’impunité - et… Tout se déroula si bien et si vite que j’en fus amèrement contrarié. Il n’y eut point de divin frisson, point d’exquise extase ; non, à avoir tant répété, mon geste fut mécanique, chaque étape fut remplie comme une formalité, et au final, je me suis retrouvé empli d’un vide émotionnel des plus frustrants.
Tout ça pour rien, ce pauvre type est mort pour que dalle. Une expérience ratée. Son regard ? de l’étonnement. Nulle trace de ce rictus de frayeur que j’imaginais, que tous nous avons vus dans tant de films. Quand la mort prend par surprise, on n’a pas le temps d’avoir peur : telle est la leçon que je tire de cette aventure. La conclusion finale, sera que l’homicide est définitivement plus grisant en imaginaire que dans la réalité, comme bien des choses d’ailleurs. Il n’y a donc pas à craindre une quelconque récidive : je n’ai aucune utilité à réitérer un acte duquel je ne retire aucun plaisir, aucune satisfaction quelle qu’elle soit. Je voulais le faire, je l’ai fait : je peux passer à autre chose.
Le plus amusant dans tout cela, est de savoir que l’on ne peut m’accuser de rien, sur la seule base de cet aveu. Il me suffit de dire que tout est factice pour invalider toute accusation. Alors, je le fais : c’était pour de rire ! tout est faux ! Et voila, bien malin qui me foutra sous les verrous pour un crime qui n’a peut-être jamais été commis (enfin, qui l’a été, mais qui ne sera jamais connu). De toute façon, vous n’y croyez pas, vous avez à peine un petit doute que votre raison balaie d’un revers de main, d’un « mais non, c’est juste un essai littéraire, Nounourz n’est pas capable d’une telle chose » qui vous rassure, et en commentaire j’aurai au choix des « je n’y ai pas cru une seule seconde » ou des « j’ai eu un moment de doute mais je pense - j’espère - que tout cela est faux » doublés de « c’est bien/mal écrit » suivant votre humeur et la crédibilité que vous aurez accordé à ce récit pourtant cent pour cent véridique. Il y aura peut-être aussi quelques zonards qui pour entretenir leur image de méchants subversifs, pourront dire quelque chose comme « ouais trop cool », genre je fais semblant d’y croire et de trouver fun de lire en direct l’aveu d’un meurtre. Mais je sais pertinemment que personne ne prendra cela réellement au sérieux, et grâce à cela, je conserverai ma liberté chérie. Et c’est tant mieux, j’avoue que j’aurais beaucoup de mal à supporter un séjour en taule, même si d’un point de vue littéraire, cette expérience pourrait être une excellente source d’inspiration.
Si par un hasard tenant du miracle on devait retrouver le corps puis ma trace, j’aurai tout le loisir de vous narrer les détails de l’élargissement de mon rectum dans une obscure cellule de la maison d’arrêt de Toulouse, mais pour être honnête, j’en doute très fortement. Mais bon, comme on ne sait jamais, je préfère prendre les devants et vous prévenir : j’apprécierais qu’on pense à m’apporter des oranges de temps à autres, mais il est de mon devoir de vous informer que je préfère quand même les mandarines.
Ah ah ! Quand j’y repense, la satisfaction, c’est maintenant que je l’éprouve, finalement ! Qui pourrait imaginer que l’on puisse tuer quelqu’un de sang froid, le dire sans faire le moindre effort de discrétion sur cet espace décidément formidable qu’est le world wide web, boire un thé puis aller se coucher sans craindre le moins du monde d’être inquiété pour cet acte pourtant dûment répréhensible par la loi ? C’est absolument énorme, et mon ego de mégalomane jubile tellement cette situation représente une preuve irréfutable de ma supériorité sur vous, lecteurs, humains ordinaires !
De ce fait, j’aurais presque envie de recommencer. En tuer d’autres, revenir vous le raconter sur ces pages, tout en sachant que vous me lirez en croyant avoir affaire à une fiction - et dans le cas le plus probable ou nul cadavre n’est retrouvé, vous le croirez jusqu’à la fin. Enfin, ceux qui me connaissent IRL n’ont rien à craindre : la première condition pour devenir une de mes victimes, est de m’être totalement inconnue, ne serait-ce que parce que la logique veut que si on enquête sur un homicide, on essaiera d’abord de trouver l’auteur du crime parmi les proches du défunt. Faudrait être con pour aller occire un proche et risquer ainsi d’être découvert stupidement…
Enfin, bon. Je crois qu’il sera inutile d’en rajouter une couche, je me suis déjà bien amusé. Bien évidemment, histoire d’aller encore plus loin dans la provoc, je compte bien poster cet aveu sur la zone, ainsi que sur tout site permettant la publication libre de textes. Ca me ferait vraiment marrer si toute la France pouvait être au courant, et que personne ne puisse rien faire contre moi. Oh, et puis je ne vois pas pourquoi je parle au conditionnel : c’est le cas, et ça me fait vraiment marrer ! Oui, bon, je sais, j’ai dit que j’allais arrêter, mais comprenez-moi, c’est si grisant de vous narguer…
Le pauvre type est mort, et c’est moi qui l’ai tué.
LA ZONE -
Eh bien, voila, nous y sommes. Mon ultime fantasme, le rêve qui hantait depuis si longtemps mes nuits, mon désir inavouable, mon dessein secret, enfin abouti, réalisé, concrétisé.
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L'amour fantasmé vaut bien plus que l'amour vécu.
Ne pas passer à l'acte peut-être très excitant.
Ton texte il me fait penser à Dieu.
En y croyant tellement fort t'arrives à faire "être" des choses qui, qu'elles existent ou non, ne changent strictement rien au doux déroulement de la vie, avec ses larmes et ses cacas libérateurs.
Enfin, sauf si Dieu est notre père, ce qui est aussi valable pour le défunt. Auquel cas, on s'en fout plus du tout.
Marrant, c'est un des premiers textes de la Zone que je lis en entier. D'habitude, j'ai toujours des trucs mieux à faire, pour le plus grand bonheur de mon chat. Et puis, là, rien.
Que ce soit vrai ou faux, je crois qu'on s'en fout. Je trouve ça très divertissant.
Mégalo-narcissique mythomane.
Viens voir le docteur et ouvre grand la bouche.
On dit narcissique my duck.
Ca me rapelle ma premiére bagarre (baston? pugilat? quels mots à la con), je m'attendais à un truc fort, une montée d'adrénaline, de la douleur.
Et ben non, un coup de pied dans mon ventre, je tape la tête ce qui se présente, courte empoignade, une bréve insulte de sa part, c'était tout. Encore plus nul que mon dépucelage.
Ouais trop cool !
Paraphrase de la discussion que j'ai eu avec Nourz juste après ma lecture de ce texte :
D'abord d'un point de vue strictement interactif, ne me demande pas si j'y crois ou pas. Je suis en face d'un texte, je le juge comme texte. Tu pourrais avoir vraiment tué quelqu'un ou faire semblant, pour moi c'est la même chose. Je veux dire, je pourrais juger l'acte d'un point de vue moral, le condamner ou l'approuver, mais ça changera pas le fait que c'est un bon texte, ou un mauvais texte.
Donc moi je juge un texte, et le premier point, c'est que t'as assez impeccablement jugé les réactions du lecteur, à ce niveau là rien à dire. On se retrouve même vexé de voir ses différents commentaires potentiels déjà passés à la moulinette. Ceux qui aiment se distinguer chercheront à trouver à autre angle d'attaque que ceux que tu as abordés. Moi je choisis le commentaire composé.
C'est réaliste dans le sens où c'est sur le même ton que tes notes de blog, mais c'est irréaliste dans le sens où ça reste un peu trop distancié. Je veux dire pour ta TS t'as déliré des jours entiers sur le sujet, répétant tes griefs, digressant sur des délires semi-psychopathos voire paranos... Je te verrai plus dans le délire de toute-puissance, dans la colère inextinguible ou ce genre de choses, ça me semblerait plus logique que cette espèce de froideur un peu sarcastique... Ceci étant valable te connaissant bien sur. Ca pourrait être réaliste pour un meurtrier froid et un peu psychopathe, pour toi moins bien.
Je crois que si tu avais tué quelqu'un, tu serais à moitié en train de péter les plombs, rongé par le remords et / ou la jubilation malsaine.
Aucun modus operandi ne permet à un meurtrier d'être à l'aise dans ses baskets de nos jours, les flics ont des gros moyens, et je vois pas un mec qui vient de tuer pour la première fois être aussi cool et se dire que de toutes façons il est peinard, on le retrouvera pas.
L'avantage du texte c'est qu'il permet directement au lecteur de réflechir sur ce que lui ressentirait dans pareille circonstance : dans mon cas je crois que je serais complètement aux abois, paniqué, en plein délire de toute puissance pour retomber dans une peur panique la seconde d'après. En tout cas pas d'humeur à déconner sur les oranges et les mandarines.
Commentaire édité par nihil.
Et vous remarquerez, ébahis, cette superbe retouche que j'ai faite d'une photo de Nounourz, qui a pas une tête idéale pour un assassin (il a toujours l'air ravi d'être vivant ce con), mais on fait ce qu'on peut.
Mentalfactor : le mythomane est de trop.
Nihil : Rien ne dit que je ne suis pas en train de jubiler à la lecture de vos commentaires. Ni d'exulter textuellement sur un quelconque autre blog connu de moi seul.
Moi ce qui me plait dans ce texte, c'est que d'un point de vue strictement logique, il vous est impossible de savoir si j'ai réellement ou non tué ce type. Il y a donc une possibilité pour que cela soit vraie ; aussi infime soit-elle à vos yeux, elle est mathématiquement non nulle.
Par ce moyen, j'affiche - enfin il me semble - le peu de valeur qu'a aux yeux de mes lecteurs une vie humaine. C'est un peu exagéré, mais je trouve assez amusant de constater que l'éventualité qu'un assassin soit non seulement connu mais en liberté, ne provoque qu'un haussement d'épaules.
Bon, pour des zonards, on s'y attendait assez, mais tous mes lecteurs ne sont pas zonards...
Je m'interroge beaucoup aussi quant à ce qui motive les certitudes si fortes quant au fait que cette histoire ne vous apparaisse que comme purement fictive. Mentalfactor, si tu pouvais m'expliquer en quoi tu peux AFFIRMER que ce texte n'est que mythomanie.
C'est peu probable, je peux l'admettre. Impossible, non. Tu n'y crois pas : pourquoi ? Tous les jours, à tous les instants, il se passe des évènement complètement improbables, qui arrivent une fois sur un million. Les exceptions à la règle et les cas particuliers foisonnent autour de nous.
Nihil, les criminels en liberté sont plus nombreux que tu ne sembles le croire. Je ne parviens pas à retrouver la source d'ou je tirais l'info selon laquelle le nombre de crimes non résolus était assez effarant ; google ne me renvoie que des résultats canadiens.
Epictète aurait demandé si cela me regarde en quoi que ce soit, et si j'ai une quelconque emprise sur ces faits ; il aurait constaté avec moi que non. N'importe quel stoïcien aurait fait de même.
Et nous aurions conclu, comme je le fais, qu'on s'en bat les couilles.
Les gens qui s'inquiètent de ce qui ne les regarde pas et s'en font des ulcères sont tout simplement des crétins. Des merdes humaines qui aiment souffrir, et s'en donnent les excuses ailleurs qu'en eux-mêmes lorsqu'ils se découvrent trop pauvres et trop vides pour atteindre à une belle douleur tragique et insoluble.
Nrz un tueur ? j'en crois rien mais par contre je sais pourquoi il préfère les mandarines aux oranges. Il a peur pour son trou de balle alors qu'en taule il verra bien plus gros et de bien plus prés. Mais non, il est innocent comme disent les gens qui le connaissent si bien...
Au fait sur la photo il est hyper beau pour être un coupable.
Nrz, comme je sais que tu es fan de Naruto, tout comme moi, voici un film d'1H20 : http://www.youtube.com/watch?v=Za0m4Sl7FU0
Ha ha ha ! Quel concept génial ! Je trouve ça beaucoup trop court pour avoir vraiment la sensation que le mec qui colle des hellokitty partout ai vraiment tué quelqu'un. Mais reste ce petit doute face à des phrases comme
"en commentaire j’aurai au choix des « je n’y ai pas cru une seule seconde » ou des « j’ai eu un moment de doute mais je pense - j’espère - que tout cela est faux » doublés de « c’est bien/mal écrit » suivant votre humeur et la crédibilité que vous aurez accordé à ce récit pourtant cent pour cent véridique. Il y aura peut-être aussi quelques zonards qui pour entretenir leur image de méchants subversifs, pourront dire quelque chose comme « ouais trop cool », genre je fais semblant d’y croire et de trouver fun de lire en direct l’aveu d’un meurtre."
'culé, il est dans ma tête.
Ca m'a fait réfléchir au moins, c'est déjà ça. Par contre, étrangement même si j'avais la preuve que Nounourz avait buté ce mec, je sais même pas si ça changerait mon regard sur lui. Je veux dire, des gens qui en ont butés d'autres j'en connais rien que dans ma famille, (bon d'accord dans un contexte de guerre c'est peut-être différent). Ca peut paraitre prétentieux de dire ça, mais en admettant que je croise Nounourz, j'en frémirais pas de l'anus pour autant.
Enfin la question ne se pose pas, puisque jusqu'à preuve du contraire, je mets en doute la véracité de ce récit. Si ça avait été vrai il aurait été mieux écrit, enfin d'après moi. J'ai vu ce que ça donnait sur le suicideblog, rien à voir. (d'ailleurs je continue à penser que Nourz n'a jamais aussi bien écrit qu'à cette periode)
Par contre pour l'analyse de la pensée du lecteur, chapi-chapo ! Ca revient souvent dans tes textes et c'est un des trucs que tu fais le mieux.
LC, héhé je l'avais déjà ^^ Le deuxième film doit être sorti mais je ne l'ai pas encore trouvé celui la.
Mimolette > mon narcissisme et moi te remercions de tout coeur.
Narak > En meme temps, anticiper les réaction des lecteurs face à ce texte n'était pas de la plus grande difficulté, y'a pas dix mille réactions possibles. Mais titiller mes lecteurs étant un de mes exercices favoris, tu me vois ravi si j'y suis parvenu ^^
Gloups > les gens qui s'inquiètent de ce qui ne les regardent pas et s'en font des ulcères sont peut etre des crétins mais je suis bien content qu'ils existent ^^
Je suis d'accord !
Pas facile à commenter.
Ca fait déjà trois fois que j'essaye en vain, à chaque fois je retombe sur des poncifs déjà énoncés ou annoncés.
Et donc je vais m'en tenir à signifier que j'ai lu ce texte de bout en bout trois fois.
Et que je le relirai probablement.
C'est marrant mais moi j'ai pas accroché plus que ça. Ca m'a fait passé cinq minutes à la lecture, voila.
Je le trouve ni bien, ni mal écrit. Un texte lambda quoi.
Je suis aussi d'accord avec nounourz, sur le plan psychologique, toutes les réactions des lecteurs qu'il a mises étaient logiques, donc pour moi pas de quoi s'extasier.
J'y ai pas cru une seule seconde, tout simplement parce qu'on doit être trop habitué ici (et sur le net en général) au faux qu'on veut faire paraître en vrai. C'est un peu comme l'histoire du garçon qui criait au loup quoi. Le fait de connaître Nounourz n'a pas aidé.
Après quelques réflexions, je pense que ce texte n'a pas marché, d'une manière générale pour moi, pour une raison. A défaut de se poser la question de sa véracité, il semble qu'il voulait amener le lecteur à ce genre de réflexion "moi je réagirais comment si j'avais buté un mec".
Bah ça, ça me touche pas. Et vu que je suis une connasse égocentrique comme 90% de la population, une question qui me touche pas, je l'oublie. Un texte m'amenant à une question plus vers "qu'est ce qui me ferait tuer un mec ?", ça m'aurait surement plus titillé les neurones, et donc plus marqué.
D'accord, fumelle.
A t'on le droit de ne pas prendre du tout en compte tes propos, étant donnés qu'ils sont chiants, et que tu as une très grosse paire deux seins ?
Une baston ! Une baston ! Venez on fait croire à Nounours qu'on a tué le père noël, ou bien sa mère, mais peut être qu'elle est déjà morte.
La deuxième partie de ce message est pas de moi, c'est mon petit frère qui passait par là en fait.
En parlant de petit frère, je reviens, j'ai rendez vous chez l'esthéticienne.
J'ai pas encore lu le texte, je commence toujours par lire les commentaires, pour augmenter mon vocabulaire zonard, et je viens donc d'apprendre, merci aka, que 90 % de la population est composée de conasses egocentriques. Et ça, c'est chouette.
Ca y es, j'ai lu le texte.
Putain. 90 des gens sont des connasses !! c est le bonheur non ?
"Une femme qui l’attend encore, tandis qu’un plat est en train de se réchauffer dans le four, qui s’inquiète parce qu’il est en retard ?"
Ouais ça m as touché ça par contre, le plat qui s'inquiête. De ce pt de vue la, le texte m'as influencé : je ne tuerais jamais personne, parce que je ne veux pas qu'un plat soit triste à cause de moi. Voila. Bonjour !
Moi j'ai tué quelqu'un...
Je pourrais récidiver sans problème, enfin je pense. Je n'ai pas eu envie d'en faire un texte, mais ça n'aurait sûrement pas été celui-là. C'est pas crédible, c'est un essai traitant de considérations d'un analyste sur un sujet exotique. On dirait que nourz s'amuse de ses souvenirs d'un prépa formé à la méthode statistique, mais le sujet de l'étude n'était pas dans le programme. Sans doute juste un alibi pour dire au passage qu'il sait réfléchir. Dommage, puisque c'est bien écrit, il faut le concéder. Il n'y avait pas besoin de perfuser de la prétention pour maquiller l'ignorance du sujet de l'homicide.
Tout de suite Ange il fait vachement plus crédible, me demandez pas pourquoi.
Bobo > T'auras le droit de me dire ce que tu veux effectivement quand ta voix aura muée.
Il a, d'ailleurs ça peut se prouver d'une infâmante façon, très facilement.
Aka < Ma voix est profonde comme une gorge, et c'est pas moi qui dit.
Au fait, ma douce amie, il paraît que tu es fournie niveau poitrine.
A moins que tu sois grosziziphobe, ça te dit un petit verre en non-présence de Nihil ?
Ah. Merde. On me signale que non je dirais pas c'est trop méchant.
C'est dommage, quand c'est méchant ça t'excites.
Mais t'es définitivement trop drôle pour que la taille de mon coeur puisse éveiller la moindre émotion de ton côté.
commentaire édité par Bobopoint le 2006-5-25 18:11:59
C'est dommage, quand c'est méchant ça m'excite.
Mais t'es définitivement trop jeune pour que la taille de ta queue puisse éveiller la moindre émotion de mon côté.
Je viens de découvrir le bouton "éditer".
Stassécoule.
commentaire édité par Bobopoint le 2006-5-25 18:12:39
tout le monde ne tue pas . . .
Mais tout le monde meurt.
"Les gens qui s'inquiètent de ce qui ne les regarde pas et s'en font des ulcères sont tout simplement des crétins. Des merdes humaines qui aiment souffrir, et s'en donnent les excuses ailleurs qu'en eux-mêmes lorsqu'ils se découvrent trop pauvres et trop vides pour atteindre à une belle douleur tragique et insoluble."
Ce bout de commentaire (de Glaüx) est mieux que le texte lui-même.
Carrément.
On dirait bien que Nrz ne sera pas inquiété, depuis le temps que le texte est sorti. Apprend nous ! Un petit guide "homicide: la méthode violente" ?
et pourtant : Le pauvre type est mort, et c’est lui qui l’a tué...