D’abord, je tiens à me porter en faux contre les mauvaises langues qui, à la lecture de l’article de Nihil « Etat des lieux », ont laissé échappé un « Ouahhh, mais c’est sérieux ça !! ».
Je n’ai pas honte de le dire haut et fort, cet article m’a fait mourir de rire, j’en ai encore des crampes dans les cheveux (faut dire que dès que je ris, je m’empoigne vigoureusement par les cheveux et je me tape la tête contre les murs en émettant des gloussements suaves) !
Pourquoi rire d’un constat si noir ? Pourtant moi aussi je prends peu de vacances, moi aussi, je travaille comme un damné et moi aussi, je me retourne et regardant derrière moi je me dis « putain mais à quoi bon tout cela ! », « C’est ça la vie ? ».
Dans ces forts moments de doutes, deux solutions s’offrent à moi :
1/ Faire comme le commun des mortels, bosser, consommer, « ne pas réfléchir », « surtout ne pas réfléchir », me reproduire, avoir une super télé 16/9ème, une maison, « ne pas réfléchir », « surtout ne pas réfléchir », une grosse voiture, un chien, « ne pas réfléchir », « surtout ne pas réfléchir » et attendre patiemment la mort comme beaucoup le font autour de nous.
« Heureux les simples en esprit ! » … Il avait putainement raison, le bougre !
2/ Développer mon esprit critique pour ne pas gober les sornettes. Jouer du cynisme comme d’une lame acérée, douter de tout, prendre le contre pied systématique des a priori qui jalonnent notre vie, ne jamais être d’accord, le « consensus mou », c’est un concept marketing pour endormir au même titre que le marchand de sable.
Ayant délibérément choisi la deuxième option :
Je suis condamné à être malheureux car toujours insatisfait. Mais j’aime ça !
Je suis condamné à ne jamais me retourner, à avancer, à me mettre en danger sans arrêt. Mais j’aime ça !
Pour apporter des prémices de réponses au flot de questions posées et afin de relancer le débat !
« Ma liberté réside dans le seul fait que j’ai LE CHOIX »
. J’ai à tout moment le choix de décider que je n’en peux plus et donc de me pendre dans une baignoire avec un rasoir électrique branché sur le 220.
Option 1 = Game over salvateur…
. J’ai à tout moment le choix de décider de fermer les yeux et de rentrer dans le rang et de jouir de ce petit bonheur qu’est l’attente paisible de la grande faucheuse.
Option 2 = L’autruche moderne, les fesses tendues vers le ciel et l’inscription « Welcome » en lettres capitales autour de l’anus.
. J’ai à tout moment le choix de massacrer un passant innocent à grands coups de lattes dans les gencives.
Option 3 = Défouloir, le plus dur restant d’assumer la perpétuité…
. J’ai à tout moment le choix de boire les paroles des autres et les accepter comme vérité première ou bien fort du postulat que « Tout est subjectivité » et non pas « Tout est manipulation » (mensonges, omissions, choix d’informations, transcription de faits par l’image ou par l’écrit, publicités « mais qui est dupe aujourd’hui ? », …) de les triturer, de les critiquer, de les dénoncer, …
Option 4 = Chieur de base…
Moralité 1 : Rien n’est sûr, rien n’est vrai, …
Moralité 2 : La révolution est impossible puisque la vérité universelle n’existe pas, seules les vérités individuelles subsistent…
Moralité 3 : La seule solution qui me reste pour faire évoluer les choses, faire que les futurs petits Scorbut soient des êtres pensants et critiques…
Ultime Moralité : Je ne crois pas en l’éveil de la masse mais à celle de l’individu et en bon être subjectif, je crois en Dieu, Je crois en moi !!!!
Etat des lieux PhiloScorbique
Une fois n’est pas coutume, Le Scorbut va troquer ses sarcasmes et son cynisme pour tenter d’extraire quelques pensées profondes de l’abyme qui lui sert de cerveau.
Une fois n’est pas coutume, Le Scorbut va troquer ses sarcasmes et son cynisme pour tenter d’extraire quelques pensées profondes de l’abyme qui lui sert de cerveau.
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Je m'insurge contre la teneur nataliste de ce texte. L'écologie exige le contraire.