Quoi ?
driiiiiing
C'est quoi ce truc ? Je passe en revue tous mes espaces-temps possibles et toutes mes réalités contradictoires pour essayer de localiser cette sonnerie qui vient parasiter mes douces rêveries. Où suis-je, putain ? Driiiiiing.
Oh bordel, le téléphone. J'ai toutes les peines du monde à émerger, à me recaler sur la bonne fréquence. C'est forcément un cauchemar merdique et je vais me rendormir. Je suffoque, je sombre, je coule comme une pierre. C'est parfait comme ça… Je… Gzzz… BRÛle BRûle Brûle…
Driiiiiing, merde c'est bien le téléphone.
Je me lamente brièvement : j'étais en train de faire un rêve merveilleux qui parlait… Qui parlait de quoi déjà ? Raté, j'ai déjà tout oublié. Je sais à peine qui je suis quand j'appuie sur le bouton "décrocher", repéré à grand-peine sur le claver lumineux.
- Gû ?
- Oui bonsoir, c'est le labo ?
- Gû ?
- Oui c'est la maternité. On a un bilan à venir prélever pour une dame sur le point d'accoucher en salle de travail, s'il vous plaît.
- Gûûû ?
- D'accord, à tout de suite. Clic tûût tûût tûût tûût tûût…
- GÛ !
Trop tard. Ils ont raccroché, ces enfants de chienne qui veulent ma mort.
Je renais laborieusement dans les tréfonds de l'ombre. Je suis technicien de laboratoire. Je suis de garde de nuit, et on vient de m'appeler pour un bilan. Gû. On vient de m'appeler, et il est quatre heures du matin. Technicien de sa grand-mère de labo. C'est ça la réalité, dans les grandes lignes en tous cas. Je m'extirpe de sous la couette : le monde est froid, le monde est hostile. Je me remets les idées dans leurs petites cases : quatre heures du matin, prélèvement, salle de travail.
Salle de travail… Quel nom à la con. Se faire réveiller en plein milieu de la nuit pour aller faire des analyses à des pétasses qui ont oublié de prendre leurs résultats avant d'aller enfanter leurs bâtards, ça c'est du travail. Glander étalée sur une table à écarter le cul pour chier un lombric chevelu, j'appelle pas ça travailler.
M'habiller, sortir de chez moi, prendre la voiture, tout ça se passe dans une de ces réalités alternatives dont j'arrive pas encore à me dépêtrer. Je me vois comme dans un film, ça glisse sur moi comme de l'eau. Les brumes du sommeil s'agglomèrent lourdement dans ma conscience. Le chauffage dans la bagnole, poussé à fond, me renvoie peu à peu au néant… Je… Zzzzz…
En pleine nuit, avec ma mallette au bout du bras et ma blouse enfilée en débit du bon sens et de tous les autres sens, j'ai l'air malin. Vraiment. Je cogne à la porte de la clinique, je sonne, je réclame vengeance avec un mégaphone, mais personne ne veut m'ouvrir. J'ai évidemment oublié mes clés et ces salauds se sont barricadés. Ils m'attendent probablement avec des pièges et des chaudrons d'huile bouillante. C'était une mauvaise idée, je savais que j'aurais du rester couché, on me veut clairement du mal et moi comme un abruti de zélote kamikaze je me vautre dans la gueule du loup. J'ai l'impression d'entendre des petits rires derrière la porte, on se fout clairement de ma poire. Je tente d'organiser une manifestation de voisins, pour alerter les autorités locales sur cette violation évidente des libertés individuelles, sans succès.
Après vingt minutes d'acharnement, une sage-pute vient m'entrouvrir le battant.
- Ah, on vous attendait.
- Et bien vous auriez pu préparer un autre comité d'accueil qu'une porte close.
- Pardon ?
- Ferme-la, radasse. Où est l'animal ?
Je suis accueilli par un concert de hurlements bestiaux dignes d'une bande-son de film d'horreur. La femelle a visiblement du mal à évacuer la viande. Y a un paquet de monde dans la salle de travail, on dirait une free-party silencieuse organisée par des fantômes noctambules. On trouve successivement, et par ordre d'apparition à l'écran : le futur papa, un grand abruti mal rasé qui danse d'un pied sur l'autre, le médecin, le comment dire, l'obstétritruc, enfin le proctologue du cul de femmes enceintes. Y a ces sage-femmes de merde et leur cheftaine avec des cernes épaisses comme mon bras. Tout ça juste pour une conasse en train de mettre bas, comme si c'était un exploit inouï. Il manque plus que la presse internationale.
Tous ces tarés congénitaux me regardent sans rien dire, j'ai l'impression d'être devant un étal de poissonnerie, au réveil ça fait pas du bien.
- J'ai… Je… Je viens pour la prise de sang…
Comme si c'était pas évident. Que je suis con des fois. Hormis la grognasse le cul à l'air qui gémit quelque chose qui ressemble à "va te faire enculer" en morse moldave, ils me matent tous sans rien dire. Quoi ? J'ai oublié de mettre un pantalon ou quoi ?
L'animal est de type bovin et flasque, nu et étalé partout sur la table. La taille de son cul me fout le mal de mer. Ses gros seins flasques ballottent de part et d'autre de la citerne grumeleuse qui lui sert de bide. Entre ses pattes arrière écartées, la matrice dilatée, dégoulinante. Son pauvre trou écartelé, rond comme le zéro de sa nullité crasse. Elle bredouille et hurle alternativement, et tout ce que ces nains ont trouvé pour la calmer, c'est de lui tapoter la tête en lui murmurant : "là… ça va aller… tout va bien… ça c'est un bon chien…". Je t'euthanasierais ça vite fait moi, ce serait plus efficace.
Je négocie avec le spéléologue de cul sur les analyses à faire, j'ai pas que ça à foutre moi, il me reste plus que deux heures avant de me lever pour aller bosser demain … Euh non, plus qu'une heure et demie, d'ailleurs. Cette foutue conne a oublié de prendre les résultats de son dernier bilan en perdant les eaux. Résultat, faut tout refaire en urgence. Je me promets de bien tortiller l'aiguille dans sa veine pour la peine.
J'ai jamais rien vu de plus con qu'une conne qui accouche. Qu'on me croit sur parole, c'est la chose la plus bestiale, la plus basse et la plus stupide qui soit. Tout intellect siphonné dans l'utérus, pilonné par la souffrance. Et laid en plus, à verdir. La maternité est une malédiction puante et purulente qui change les femmes en gros tas d'immondice. Tout ça pour quoi ? Pour un con de plus qui viendra polluer l'humanité déjà bien boueuse ? On l'appellera Kevin, il rêvera de jouer dans un groupe de rock et deviendra plombier intérimaire. Il jouera au foot le samedi et engrossera une grosse pute en robe moche, et tout recommencera. C'est le cycle de la connerie perpétuelle.
Je place le garrot sur le gros bras en sueur de la femelle et j'approche mon aiguille, tentant de faire abstraction des spasmes. Elle se convulse d'un coup, contraction de merde, le proctologue lui fout un doigt, sans doute pour l'apaiser. Ca a l'air de marcher, elle se ré-étale laborieusement comme une chambre à air crevée. Le père me scrute d'un œil soupçonneux pour voir si je profite pas de l'occasion pour lui voler des organes ou approchant.
La femelle décérébrée trouve la force de geindre :
- J'ai peur des aiguilles, je veux pas, vous aller me faire mal.
Tiens, elle parle en humain. J'aurais pas cru ça de ce gros tas de merde agité de vie convulsive. Je me redresse, souffle un coup, et lance à la cantonade :
- Bon, je vois. Tout le monde dehors.
Ils me regardent, médusés.
- Allez, de l'air, dégagez, laissez-nous seuls, moi et l'utérus sur pattes.
Sans comprendre, ils obtempèrent et se retranchent comme il se doit autour de la machine à café. Je ferme la porte derrière eux et fais des grands gestes mongoloïdes au père qui tente de mater par le hublot. Enfin tranquille en tête-à-tête avec le mammifère récalcitrant.
- Bon, alors écoute-moi, reproductrice. Que je sache, je t'empêche pas de rajouter un con sur Terre, alors m'empêche pas de te piquer. J'en ai pour trois secondes et puis on se sépare à l'amiable, pour ne plus jamais se revoir. OK ? Ca filtre dans le réseau de neurones ?
"Broutbroutbrout POUET POUET prout proUUAATCH broutbrout PoOuEt. Tzing ding broutburp Pouet."
Ca en gros c'est ce qu'elle a entendu. Non, ça filtre pas. Elle me fixe d'un œil vide, bave aux lèvres. Tant pis, je suis pas là pour réinventer la communication animale. Il faut accomplir ce qui doit l'être, j'ai lu ça dans la Bible. J'avance mon aiguille vers sa veine graisseuse, mais elle se débat à nouveau, elle geint :
- Je veux pas, ça fait trop mal !
Cette pute est en train de s'arracher trois kilos de viande vivante des boyaux, sans péridurale et elle me fout des bâtons dans les roues pour une pauvre prise de sang ? Je pointe mon aiguille vers son œil droit et la menace :
- C'EST FINI CES CONNERIES ?
Rien à faire. Ca bouge, ça secoue, on se croirait en plein séisme. Un tel cul phénoménal en train de faire des vagues, ça fait peur.
Bon.
Je sors de la salle, et je fais un signe de tête entendu aux spectateurs qui m'observent d'un air interrogatif. Je les tranquillise :
- J'ai besoin de matériel, je vais chercher ça dans ma voiture et je reviens tout de suite.
Eux, du moment que je viens pas leur arracher leur café des mains, ça leur pose pas de problème majeur.
J'attrape le bidon d'essence dans le coffre de la voiture et je retourne auprès du tonneau humain. OK, deuxième round.
Je lui fous directement ma main dans le bide, sans préliminaires et sans tenir compte de ses protestations simiesques. C'est tellement dilaté que ça glisse tout seul, je pourrais y mettre la tête sans problème majeur. C'est humide, c'est chaud, pour un peu je me croirais sous ma couette. Je patine un moment dans les muqueuses, faut dire que j'y connais rien à ce genre d'architecture molle. Y a des tissus qui viennent me chatouiller les doigts, je m'arrête contre des murs d'os, c'est une vraie aventure. Je me fraye un passage au travers de ces nœuds de viande. Je sens des poils tout au fond : ça doit être les cheveux du futur con à naître. J'y suis déjà jusqu'au coude et faut enfoncer encore un peu. Je force doucement, les os de la madame protestent un peu mais me cèdent la place. Je chope le fœtus par le cou et je le tire d'un coup sec. Putain, c'est solide ! Ce ténia sur pattes a fusionné avec les chairs de son hôte, je peine vraiment à l'arracher de sa gangue de placenta. Ce con s'est emmuré vivant dans les entrailles de sa mère pour échapper à la lumière du jour. Je vais te montrer la Vérité aveuglante, moi, petit con. Je tire de plus en plus violemment, en accompagnant l'effort de grands coups de mon autre coude dans le bide de la maman pour faire lâcher prise. Ca y est ça sort putain. Le petit étron moche se tortille lamentablement au bout d'un sac de viandasse qui pue. Je tire encore, mais ça résiste. Ah, je suis con : j'oubliais le cordon.
La femelle, à moitié dans le gaz, me voit avec les mains couvertes de sang et un morceau de steak, elle hurle de toutes ses forces. Je lui montre son enfant à demi-mort en rigolant :
- Félicitations, madame, c'est un magnifique mort-né ! Il est tout à fait moche. Longue vie et bonheur dans son bocal de formol !
Des poings se mettent à tambouriner contre la porte que j'ai pris le soin de fermer à clé en revenant. Ca me file un grand coup de chaud. C'est vrai que je suis pas la pour m'amuser moi. Mon poing refermé sur le cordon poisseux du truc, je tire encore, et la matrice se vide d'un coup de ses organes. Cascade poisseuse et gerbante. Oh bordel, j'ai chopé des trucs avec le cordon, genre les ovaires ou les trompes de je sais pas quoi, j'y comprends plus rien, et y a tout l'intérieur qui a suivi. Les hurlements de la gentille madame se sont mués en gargouillements indistincts, on dirait une chanson de François Feldman.
- Tu vas la fermer ouais ? Tu t'es cru sur Chérie FM ?
Me servant du fœtus comme d'une masse d'armes, je le fais tournoyer autour du cordon et en administre des grands coups dans la gueule de la génitrice vide. Ca fait splotch à chaque coup, elle s'en prend plein la poire, j'ai l'impression de revivre. Ca se désosse dans tous les coins, c'est à mourir de rire.
Je laisse pendre le fœtus au bout du cordon. Passons à la suite des opérations, cette salope ex-gravide va payer pour tous mes confrères laborantins morts au combat. Un corps humain, c'est grosso-modo comme un réservoir. Ou plutôt comme plein de réservoirs interconnectés, ce qui revient au même. Des poches, des tuyaux mou, tout ça. Je vais bien la remplir jusqu'à ras-bord, ça va la calmer.
J'ouvre le robinet de la perfusion et je siphonne de l'essence dedans. Je pompe pour bien remplir tout son système veineux d'essence. Elle suffoque d'un coup, devient bleue. Le réseau sanguin a une étonnante capacité d'élasticité, ce qui fait que je peut lui en pomper au moins deux ou trois litres avant que ça commence à déborder de partout. Elle gicle de l'essence par la chatte, elle sue de l'essence. C'est parfait.
Avec la commande, je relève la table d'accouchement pour le mettre tête en bas. Je commence à verser du gasoil dans la coquille vide qui lui sert de ventre, cette salope informe, cette méduse opaque étalée. Je t'en foutrais de la maternité. Je remplis bien, puis je trempe consciencieusement son avorton dans ce qu'il reste de carburant. J'essaie de bien le noyer, des fois qu'il soit encore vivant. Ca doit le changer du placenta.
Et hop, je l'allume avec mon briquet. VLAOUF, le fœtus s'embrase d'un coup. Les flammes se mettent à lécher le cordon imbibé d'essence et à remonter vers la matrice. C'est comme la mèche d'un bâton de dynamite, le feu remonte, remonte doucement. Je me recule jusqu'au fond de la pièce, il faut toujours être prudent avec les explosifs. Des flammèches dansent sur le bide de la femelle, sans bruit, tandis que le fœtus se consume. L'essence dans son gros utérus dilaté prend vraiment feu cette fois, purifiant ce gros tas d'organes malmenés.
Et d'un coup, c'est l'explosion, les flammes se ruent en elle, annexent en une seconde son système veineux et prennent possession d'elle. Elles s'élèvent brutalement dans un grand rugissement, noircissent le plafond et s'emparent des instruments de contrôle. On ne voit plus que l'ombre de la victime au cœur du brasier en fusion. Je vois ses seins fondre sous la chaleur, sa peau se flétrir et partir par plaques. C'est une vision d'horreur infernale, dantesque, cauchemardesque, j'applaudis à tout rompre, je fais la hola.
La tempête de feu se calme peu à peu, et je m'approche. Du sang suinte laborieusement sous la table, sorti de je ne sais où. Je le laisse couler dans une bassine. C'est bien beau de s'amuser, mais il faut bien travailler, les analyses ne vont pas se faire toutes seules. Je remplis le fond du récipient et me détourne du bûcher.
Je sors, couvert de sang et de suie. Aux sages-putes qui se ruent vers moi, en leur montrant bassine :
- Impeccable, j'ai tout ce qu'il me faut. Bon c'est un peu coagulé au fond, mais je passerai ça au mixer, ça ira. Je vous faxe les résultats, à plus !
En chemin vers la sortie, je me ravise et m'approchant du père, je plonge ma main dans la poche de ma blouse et en tire un petit bout de charbon encore un peu chaud.
- Ah au fait, toutes mes félicitations, vous voici papa. C'est un superbe petit carbonisé.
Ah mon petit chez-moi blindé, mes draps ignifugés, ma couverture anti-feu, mon pyjama en titane réfrigéré, que je vous aime… Ma petite tranquillité sécurisée. Ce que j'ai sommeil putain. A moi les doux rêves paisibles de ceux qui se savent à l'abri des cahots du destin… Je m'endors paisiblement.
… brûle brûle brûlE brûLE brÛLE driiiiiing
driiiiiing BRÛLE ?
driiiiiing
Ah mais putain !
… brûle brûle brûlE brûLE brÛLE bRÛLE BRÛLE BRÛLE BRÛLe BRÛle BRûle Brûle brûle brûle brûlE brûLE driiiiiing brÛLE bRÛLE driiiiiing BRÛLE BRÛLE driiiiiing BRU… Hein ?
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Putin c'est encore nihil qui va gagner.
Enfin ce texte le mérite aussi.
Ca fait du bien de revenir aux origines. Grand moment d'hilarité générale de toutes mes dents.
"- Félicitations, madame, c'est un magnifique mort-né ! Il est tout à fait moche. Longue vie et bonheur dans son bocal de formol !" putain le fou rire d'un quart d'heure !
En effet, s'il ne gagne pas avec ce texte, y'a une couille dans le potage comme dirait l'autre (je sais pas trop qui).
Hilarantissime.
Bravo.
Plein de détails drôles, extrêmement réalistes.
Fusion narrateur personnage.
personnage sympathique et style entrainant.
Du sang de la puanteur et du laid.
Du degout.
MAnque peut etre un peu de sperme .
MAis ça claque bien!!!
et la fin ambigue (reve qui se termine?), par contre, C EST LACHE T ASSUMES MEME PAS TES CRIMES!aahaha
espèce de petit appendice.
petit appendice grand inquisiteur
on peut pas tout avoir
commentaire édité par Mentalfactor le 2006-4-12 18:14:0
Franchement très très drôle
La fin m'a amusée...(soulagée?)
Bonne nuit et doux rêves
Dis-donc Nihil, j'espère que t'as pas été faire un petit piquage d'idée(s) sur un de mes textes sans me prévenir. T'as pas besoin de ça, quand même ? hein ?
L'urgence de nuit, Ce doit être une inspiration récurrente.
De toute façon c'est mal torché ...
J'ai posté mon texte avant le tien, loser.
Et je suis vraiment technicien de labo et on me réveille vraiment à quatre heures du mat des foi_s pour faire des bilans sanguins à des gros culs qui ont oublié leurs résultats, donc j'ai pas eu besoin de t'attendre pour avoir l'idée.
On va tout savoir, alors (je vais changer mon métier)
et même que ton affreux vilain patron est un bourgeois qui t'exploite...
Oh merde, si ça se trouve Ange est mon patron...
Hé connard pourri, tu me la files cette putain d'augmentation ou je te fous mon poing dans la glotte ?
Moi je veux bien sa bagnole.
Superbe. J'en ai encore l'eau à la bouche.
Et merde, effectivement, nihil a gagné.
"Glander étalée sur une table à écarter le cul pour chier un lombric chevelu, j'appelle pas ça travailler."
Grand Prix de la Phrase de Fond de Bar de Routiers 2006, médaille d'or. Grandiose.
Qui c'est dans la zone qui a reconnu sa mère ?
et je suis sûr que le père il a un allume gaz entre les jambes
d'ailleurs ça lui pose pas de problème majeur
Je propose qu'on change un peu les règles de la St-Con sinon nihil sera grand inquisiteur chaque année...
On pourrait par exemple decider que quand on est grand Inquisiteur un jour, on le reste toujours. On a juste le devoir de poster un texte pour la st-Con sous peine d'etre excomunié mais le texte en soit reste hors-compétition. çà permettrait de laisser place à la jeunesse et d'accroitre le cercle de ceux qui ont le titre. Un ex- Grand Inquisiteur pourrait devenir archeConnard à vie par exemple. Au bout de 11 ans on pourrait même avoir une equipe de foot.
Sinon je me suis bien fendu la gueule en lisant le texte d'ailleurs si quelqu'un pouvait m'inculquer les rudiments des 1001 façons de s'auto faire des points de suture avec du scotch çà m'arrangerait.
Et sinon ça m'a fait sourire, rire à quelques passages, mais je vois quand même pas pourquoi vois lui sucé la bite à ce point là.
nihil président ! nihil grand inquisiteur !
(C'est mon pense-bête pour les textes pour lesquels je suis suceptible de voter, battez-vous maintenant bande de connards)
Commentaire édité par Aka.
vois lui sucé ? j'ai trop bu ou y'a une subtilité ?
T'as trop du bu d'essence à l'accouchement, je crois.
Texte drôle, enlevé, bien torché, certes un bon candidat mais il y manque peut-être le quelque chose de plus qui le rendrait vraiment original. Une histoire de pétage de plomb en salle d'opération ou d'accouchement, je suis sûr que c'est déjà passé par la tête de tout le monde.
Je ne sais toujours pas à qui ira mon vote, ceci dit.
Bah c'est hargneux et débile, donc ça manque surtout de tout ce qui pourrait en faire un texte de Saint-Con original. Là c'est la base. Ca aurait suffit pour gagner n'importe quelle autre année, mais cette année ça va être léger.
On m'accuse sur lapin d'avoir plagié un truc qui s'appelle le Voyage... Bon j'aurais aimé être au courant avant : quelqu'un sait ce qu'est le Voyage ?
Commentaire édité par nihil.
"quelqu'un sait ce qu'est le Voyage ?"
Peu importe, le plagiat fait partie des coups bas, et c'est tout à son honneur d'en user.
Chouette texte !
"vous lui sucez", au temps pour moi.
petite Capelliste ! C'est vraiment pas sympa de rlancer la polemique sucitant les plus vives indignations sur la Zone pour plomber le texte de nihil. c'est "autant pour mois" on a pas assez fait le tour de la question ?
Oui le tour de la question a déjà été fait, au temps pour moi.