J’ai toujours été très lucide sur ma relation avec Sandrine. Qui est Sandrine ? J’ai d’ores et déjà prévu de la présenter plus longuement dans un prochain blog qui sera entièrement dédié à sa chatte. C’est au fond de cette chatte que se trouve l’atome crochu où parfois je vais amarrer ma queue.
Fut un temps, je n’aurais jamais supporté ce genre de relation fondée sur l’estime réciproque des organes de l’autre. Mais j’ai mûri depuis ces temps nébuleux, et j’ai fini par accepter l’idée que les Sandrine présentent un intérêt général. On devient pragmatique avec le temps, on s’assagit, on accède au statut enviable de séducteur.
Je suis un séducteur. Avec Sandrine, nous filons le parfait modus copulandi. « Le quoi t’as écrit ? ». Entre autres affinités, ni elle ni moi ne parlons le latin.
Le problème, c’est qu’elle n’est pas complètement dans les mêmes dispositions d’esprit que mon corps. On devine, parfois dans son discours, des relents idéologiques féminins. Je la soupçonne d’adhérer au romantisme. Elle a sa carte à Belle du Seigneur.
Quand elle vient chez moi elle a tendance à traînasser après l’orgasme. Elle prend ses aises, sans réaliser que de mon côté j’ai déjà parachevé les miens, j'avais cru que c'était clair. Au bout d’un moment, constatant sa présence obstinée à mes côtés, d’autant qu’elle fait tout pour se signaler (« Qu’est-ce que tu écris ? » qu’elle me demande. Puis, « Dans un couple on doit rien se cacher ». Mais son argumentation ne porte pas semble t’il, du moins Riwoal ne bronche pas). Je lui fais enfin comprendre que sa présence me saoule. Je lui dis « j’ai du boulot », ce genre de motifs de la virer, des motifs pas convaincus c'est vrai, et des fois ça la vexe que je sois chômeur en réalité. Ca n’empêche, j’ai une conception très étendue du boulot.
Il y a quelques années seulement, j’exigeais d‘être « amoureux » avant de coucher avec une nana. Je m’étais laissé endoctriner complètement, subissant à plein la tyrannie sentimentale de la femelle. Les mois passant, je me suis rendu compte que j’étais réfractaire à l’Amour et vierge encore. Je n’avais jamais couché avec la moindre fille, cela ne m’ empêchait pas de vouloir faire des études supérieures. Gonflé quoi, le jeune qui doute de rien.
L'Amour c'était trop grandiose, je devais viser plus bas. J’ai donc mis du vin dans mon eau, ce qui m’a rendu dragueur dans les discothèques, et plus savant au final. J’ai trouvé ça plaisant d’ailleurs, la culture générale sexuelle ; j’ai regretté toutes celles que j’avais laissé passer à cause de mes exigences à la con.
Il y a quelques jours en sortant de ma douche je l’ai trouvée sur mon lit avec un dico. Je me suis demandé ce qu’elle foutait. « Tu cherches quel mot ? » ai-je fait, car elle semblait très à la peine. « Non, non, je ne cherche pas un mot en particulier ». Sandrine ne cherchait pas un mot en particulier, non, elle apprenait des mots et elle le faisait dans l’intention de me plaire. « Je sens bien que tu trouves que je ne suis pas assez cultivée » qu’elle m’a dit et donc elle s’était mise à apprendre le dico dans le désordre, là sur mon lit, pendant que j’étais sous ma douche à rien soupçonner de grave.
Quand elle s’est barrée, j’ai mis le dico au dessus de l’armoire, là où elle pourra pas le choper sans monter sur une chaise. J'espère qu'elle voudra pas me plaire au point de grimper sur une chaise. J'ai prévu d’être faible encore le temps de quelques plaisirs. Je suis un séducteur, c'est incontestable, mais je ne le suis pas suffisamment pour me permettre de pratiquer le "one shot". Et je ne voudrais pas qu’elle profite de ma douche pour abuser de sa sottise.
LA ZONE -
De l'utilité des idiotes baisables
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Bien écrit mais on dirait que le texte est avorté ou que la suite n'a pas encore été publiée. Il manque vraiment un truc pour que ça devienne intéressant.
texte qui se complait dans les clichés les plus éculés mais quelque part le cliché à son fond de vérité (comme celui qui dit que la femme qui harcèle son homme après l'acte n'a donc fait que simuler l'orgasme, ce qui laisse supposer que le personnage principal est un adepte du sprint de dix minutes) mais en bon amateur d'humour machiste, j'ai trouvé ce texte plaisant à lire...bien qu'il laisse quelque peu sur sa faim.
C'est lui qu'il est con. Pourquoi il la cogne pas ?
Une de mes copines, Sandrine, me dis que ça c'est la confession d'un macho qui n'a rien compris aux femmes et qui se la pète encore en les qualifiant d'idiotes.
Bien écrit, d'accord, mais la rhétorique est encore trop confuse pour que ça devienne un mensonge (ou une confession) intéressant(e). Il y a une nébuleuse d'idées à développer. Déjà, "Séducteur", dans ces conditions, ce n'est pas convaincant. D'abord un vrai séducteur séduit de vraies femmes. Il aurait peut-être fallu appuyer l'idée d'un mystificateur, celui qui se trompe lui-même aussi bien que son gibier de basse-cour.
Ou mieux, une chatte non dégriffée pourrait être une alternative à l'alibi de l'idiote qui flatte l'ego d'un éjaculateur de texte précoce ?
J'aime beaucoup le ton, le texte est ni bon ni mauvais, mais l'auteur doit être bon orateur. C'est agréable.
Ah et sinon ... : " comme celui qui dit que la femme qui harcèle son homme après l'acte n'a donc fait que simuler l'orgasme, ce qui laisse supposer que le personnage principal est un adepte du sprint de dix minutes" HAHAHAHhhahahahhHUHUHUHUhihihihihihHOUUUUUUUUUAHAHAHAHAHAHA
Qu'est ce qui faut pas lire...
Il ne faut pas lire : les Mémoires de Greenspan, les contes africains vendus au porte-à-porte par des étudiants noirs porteurs de mystérieux attachés-cases (mais on peut les acheter par charité chrétienne), le Livre des deux Principes de Jean de Lugio, les notices bibliographiques rédigées par des étudiantes asiatiques trisomiques dans les sous-sols des bibliothèques universitaires.
Je propose que Obn enterre Sandrine vivante après lui avoir fait bouffer son clito, et encore, c'est ce que j'ai trouvé de plus constructif.
Moi je propose qu'il l'épouse.
Je vous nique tous sur le concept original là.
Je propose qu'il la vende à Dourak.
C'est vrai, ça fait trop longtemps qu'il est célibataire lui, vu la gueule de ses commentaires.
N'empêche que les siens ils sont drôles EUX.
C'est très desprogiens dans le style, on sent que t'aimes la pierre. Perso j'aime beaucoup l'introduction à l'histoire, la situation d'ennonciation est sympa. Y'a que le discour de frustré qui coince un peu, mais quand on veut se la jouer miso pour déconner un peu ça passe.
En fait ce texte c'est un petit crackers d'apéritif. C'est pas une main mariale, c'est sûr [c'en est même la fonction dérivée y = (u'.v - u.v')/v²]....
Putain encore un con qui parle en langage lapinchien.
N'importe quoi, lapinchien il est marrant.
moi j'aime bien. mais j'aurai déjà oublié ce texte demain.
Lundi soir à Bruxelles
Le brun étincelant
D'un cognac s'écoulant
Au vortex sans appel
J'ai renoncé aux belles
À ces liqueurs brûlant
Mon gosier. Puis, beuglant
"Je ne veux que le sel",
Heureux, j'ai démarré
Vers la lucidité
Qui chevauche en silence
Sobre et chaste je veux
M'en tenir à ces voeux
Jusqu'à tant que j'y pense
Ô toi, des quatre et des
sept, fortuite combinaison,
Toi que sept ou quatre
mettent dans la fièvre
incessament,
Bois ! Je t'ai bien dis
pourtant et plus souvent
qu'à ton tour,
le départ est sans
retour, qui s'en va
c'est pour de bon.
(Non, c'est pas de moi, moi, bien sûr, je suis bien meilleur)
Elle avait quoi, cette Sandrine ?
Elle lisait un dico mais sinon elle avait aussi une chatte comme toute gonzesse.
Bon ben, toi tu dégages.
Allez, allez, suivant, on se magne le fion.
Y a trop de peau autour de ces chattes, d'ailleurs.