Comment un humain pourrait-t-il me vaincre ?
Quoi qu’il fasse, je n’ai qu’à me fier à mon instinct, quoi qu’il fasse, je prendrais les devant. Qu’espérait-t-il, en venant souiller cette terre ? Me vaincre ? Moi ? Moi ? N’as-t-il pas déjà vu ce dont je suis capable ? Je vais l’humilier, le faire ramper à terre, il se prosternera, il devra, lui comme tout les autres, reconnaître ma supériorité sur toutes les autres formes de vie. Cette vérité le frappera plus vite qu’aucune flèche, plus fort qu’aucun fléau, et le fera plus mal qu’aucun instrument l’écartelant, le découpant, le piquant, lui cassant tout les os des doigts un par un, l’étripant, le brûlant ou l’étranglant ne le fera jamais souffrir. Il le sait, et je le sais, alors qu’espère- t- il ? Quel que soit ses troupes ou sa stratégie, il tombera dans chacun des pièges que j’aurais amoureusement préparés pour lui, et j’éviterais chacun des siens avec un ridicule facilité. Je le sais, et il le sait. Je le sais, je le sais !
Je sais que je ne peux pas perdre, je sais que je suis plus intelligent que tous les humains réunis, je sais que je suis le meilleur, le plus fort, le seul dieu vivant, leur idole et tyran à la fois, leur idéal et leur phobie, je le sait, je le sait !
Alors… que ce passe-t-il ??
Pourquoi, cette fois-ci, tout ne se déroule pas tel que je l’avait imaginé, préparé, calculé, anticipé ? Une de ces sous-merdes de sous-fifre n’aurait-il pas comprit une de mes instructions ? Comment ?
Bah, ce n’est qu’un léger contretemps, après tout. Rien de bien grave, quelques pertes, tout au plus. Non, c’est ridicule… Moi, m’en inquiéter ? Tout va bien. S’il croit qu’il suffit de massacrer un régiment pour prendre l’avantage. Ma contre-attaque n’en sera que plus douloureuse.
Ca ne m’était jamais arrivé. Jamais ? Jamais. Un peu de suspense, quelques difficultés pour corser un peu la chose. C’est dangereux. Très dangereux. Il n’y à aucune raison pour qu’il réussisse là où tout ses homologues humains ont lamentablement échoués, aucun raison, il est comme les autres. C’est pas normal ! Il y à un problème, un gros problème ! Un très gros problème ! Ca ne vient pas de moi. C’est impossible, impossible, impossible, impossible !!!
Ridicule ! Il faut que je me ressaisisse, je vais gagner, quel que soit les obstacles, parce que je ne peut pas perdre, il n’y à aucun raison pour que je perde. Je ne peut pas perdre, inutile de m’inquiéter, inutile, inutile… il faut que j’écoute mon instinct, cette voix qui me guidait toujours vers la victoire, la perfection, l’invincibilité. Car je suis parfait, invincible. Mais… comment puis-je être invincible… et… être en train… de perdre ? Donc je ne suis pas en train de perdre, c’est logique, normal. Donc je suis en train de gagner, même si je dois subir quelques chocs. Oui, c’est logique, normal. Donc je gagne, puisque je ne peux pas perdre, puisque je suis invincible. Oui, oui ! Je gagne ! Je… gagne ?
Mais, pourquoi donc est-ce que je n’ai jamais vu ça ? Si je gagne comme toutes les autres fois, pourquoi rien ne se passe comme à chaque fois? Pourquoi ? Pourquoi !? Peut-être suis-je en train de perdre ? Impossible, je ne peux pas perdre, donc je gagne. Oui ! Mais… que vois-je ? Quand cela va-t-il se terminer ? Que se passe-t-il ?
Il pris sa tête entre ses mains, et écarquillât à nouveau ses pupilles sur le spectacle qui se déroulait en contrebas, et se mit à la serrer fort.
C’est quoi ce DELIRE ? C’est pas possible, c’est impossible, impossible, impossible, impossible, IMPOSSIBLE !!!
Il sera de plus en plus fort sa tête dans l’étau de ses paumes, et un mince fil de salive pendait de ses lèvres.
Il y à un problème, je gagne ! Dites-leur qu’il se trompent, dites-leur que je ne peut pas perdre, dites-leur que je suis invincible, dites-leur que je suis au-dessus de ces merde rampante qu’ils sont, dites-leur !!
Il était à présent à genoux. Frénétiquement, il cherchait un moyen d’arrêter ça. Arrêter quoi ? Qui ? Il ne le savait pas. Il serrait encore plus fort sa tête, la tournait dans tout les sens. A droite ? Rien ! A gauche ? Rien non plus ! Impossible !! Il se mit à hurler, puis se recroquevilla, en continuant à murmurer… c‘est impossible, impossible, impossible… Il prit sa tête, tenta de l’écraser sur le sol, mais celle-ci ne fit qu’éclabousser son corps de boue, qui se mêla à quelques larmes sèches et bulles de salive.
Impossible, impossible, impossible…
Il continua à marteler son crâne sur le sol mou et boueux, laissant choir ses apparats dans la vase. Impossible ! Sprotch ! Impossible ! Sprotch ! Impossible ! Sprotch !
Impossible, impossible, IMPOSSIBLE !!!
Il releva son visage presque instantanément, et, les yeux exorbités, se mis à chercher, dans toute les directions, un quelconque moyen d’atténuer sa souffrance. Impossible !
Il se recroqueville sur lui-meme, et lance un long râle…
IMPOSSIIIIIIIIBLE !
Il saisit son poignet avec rage, le serre violemment, respire… il relâche son étreinte, et abat toute la puissance de sa mâchoire sur ce bras. Il mord, pour sortir de ce cauchemar, il mord pour que la vérité éclate, il mord pour mourir… mais ce maudit bras ne veut pas se déchiqueter, se rompre, à peine saigne-t-il !
Pourquoi ? Pourquoi moi ? C’est pas juste ! Je ne peux, je ne peux pas perdre ! Je gagne, je ne peux pas perdre ! Parce que ce damné bras refuse de céder ? Pourquoi ?
Impossible, impossible, impossible, impossible, impossible, impossible….
Il gît à présent dans la boue mêlée à son sang, sa salive et ses larmes, à moitié immergé. Il gît, mais si un autre griffon s’en serait approché, alors il aurait pu entendre les derniers murmures du dernier dieu vivant.
Impossible, impossible, impossible…
Un maigre griffon pris son envol, et, dans un rafale d'air poussiéreux et sale, emplie de cendre de chair brûlée, se dirigeas avec célérité en direction du champs de bataille, frôlant son maître d’a peine quelques pieds. Ce dernier toussotât, puis, de ses sombres yeux qui livraient bataille au milieu des paupières, des cils et des mèches de cheveux tombantes pour sortir à l’air libre, il examina avec attention le spectacle qui s’offrait à lui du roc dont il surplombait la vallée. Sa vision expérimentée décela immédiatement la tournure que prenaient les évènements.
Il se mordit la lèvre inférieur et serras délicatement son poing droit.
Il se mordit la lèvre inférieur et serras délicatement son poing droit.
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Faut se l'encaisser celui-là, c'est carrément crash-test littérature.
J'ai laché très vite.
C'est en plein dans le sujet. Ca m'a même pas fait rire.
Bref bon texte de merde, mais putain Yeyayou tu m'a fait chier, là.
Impossible ! Sprotch ! Impossible ! Sprotch ! Impossible ! Sprotch !
Ah ouais putain il concourt dans la catégorie de Tyler là.
Mais bon cette semaine elle manque quand même de bon gros textes premier degré à la El Def, ou genre comme un que j'ai reçu récemment dont je vous pose un extrait en bonus DVD (tout en gardant l'anonymat de l'auteur) : "Son sang coulé peut a peut sur mes mains et ces cries retentissaient alors de plus en plus fort jusqu’au moment ou je pue rompre après sa colonne vertébrale ses douces cordes vocales."
Ce texte est le vainqueur de la troisième semaine 'textes de merde' et son auteur déclaré Pire Auteur Actif de la Zone, par vote d'un jury d'experts qualifiés en merde et selon un décompte à la con.
La salle est euphorique.
Y a même pas eu de commentaires tellement c'était de la merde. Grandiose.
Mention arbitraire du jury à l'illustration.
Ieyasu est un connard.
Je ne mettrai pas de commentaire sur son texte.
C'est décidé.
Toi t'es aigri d'avoir perdu, je me gourre ?
Non.
Putain, ce titre, je m'en vantais déjà dans mon pieu, j'en rêvais et tout ça. J'ai même branlé Ieyasu par procuration avec.
Alors non.
Bon, après la lecture de la première phrase, je comprends.
Même si le reste du texte ne m'a semblé être qu'un immense "BLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLABLA" tellement je l'ai survolé.
Mais putain, Ieyayou, t'es un connard.
Je remercie bien sûr ma famille dont le soutien à mon égard n'a jamais failli, mes amis, mon chien, mon sponsor gràce à qui j'ai pu faire tout ce chemin et tout le staff de la Zone.
Impossible ! Sprotch ! Impossible ! Sprotch ! Impossible ! Sprotch !
Pas français. Pas français. Pas français. Pas français. Ça me rappelle l'histoire de sprotch l'anglais.