C'est une araignée qui a installé sa toile dans un trou du mur en briques au fond du jardin de mes parents.
Je l'ai attrapée, transportée délicatement au creux de mes mains jusque dans ma chambre et enfermée dans une vieille boite à chaussures. Elle reste ainsi durant une semaine. Chaque jour, je lui apporte mouches et fourmis, mais, si elle, elle a l'air heureuse, moi, je m'ennuie vraiment trop. J'arrête de la nourrir pour voir comment elle va réagir. Au bout de deux semaines de diète intense, elle semble en aussi grande forme que le jour de sa capture. Déçu, je décide de continuer le test en rajoutant un paramètre : ablation totale et définitive d'un organe moteur, une de ses pattes. Mais l'essai n'est pas vraiment concluant, elle continue à gambader comme une folle. Je la déshérite donc d'un deuxième membre. Je la titille à l'aide d'un petit bout de bois pour la faire bouger un peu. Elle lutte déjà plus. Le test continue ainsi jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus qu'une seule "jambe". Le jeu cruel s’arrête lorsque l'aranéide meurt, certainement dans d'atroces souffrances, parce qu'il ne peut plus se déplacer et qu'il n'a pas été nourri depuis un bon mois.
Je suis très attristé par le décès de mon jouet mais, le pire, c'est que j'ai pris du plaisir à le torturer.
Ce n'est que bien plus tard que j'apprendrai l'existence et le sens du mot sadisme.
A 13 ans, je choisi ma deuxième vraie victime : un chat, celui des voisins. Ce chat blanc qui a prit l'habitude de s'allonger sur notre terrasse pour pioncer un coup. Je l'assomme à l'aide d'une brique que je laisse tomber sur sa tête par le balcon de la chambre de mes parents, juste au-dessus de lui. Je l'attache dans la cabane à outils dans laquelle personne, hormis moi, n'a mit les pieds depuis une bonne paire d'années, en prenant soin de le museler avec une ficelle pour qu'il ne miaule pas et n'éveille la curiosité. Je lui diminue aussi sa queue avec un sécateur à moitié rouillé mais cela n'a aucun effet réel car la blessure cicatrise vite.
La seconde étape est, et de loin, la plus intéressante : je verse sur le félin du désherbant et autres produits chimiques qui encombrent la petite maison de bois. Le minou ne met que trois jours pour commencer à perdre ses poils et quatre pour que sa peau rose se couvre de brûlures puis de croûtes.
13 ans, c’est l'age auquel la plupart des garçons découvrent leur sexualité et c'est aussi à cet age là que je commence à me masturber. Je m'astique dans les toilettes en pensant à des filles nues. Mais je m’aperçois rapidement que la vision du chat devenu imberbe et baignant dans son pus m'excite d'avantage. Mes "séances" ont désormais cours dans la vieille baraque en planches.
Mais la mort de la bête et le début du processus de putréfaction dégageant une odeur insupportablement nauséabonde y mettent rapidement fin.
Je dois donc renouveler mes cobayes assez régulièrement. En 7 ans, disparaissent du quartier : une quarantaine de félins, environ 25 caniches et autres bâtards, 19 lapins et un agneau...
La majorité arrive.
Début de l'"indépendance" avec départ du domicile familial…
Premières sorties en boite de nuit…
Premiers rapports sexuels véritables (énorme déception, les vivants m'excitent moins que les morts...)
Commencement de la nécrophilie.
Mon premier cadavre se nomme Lisa, je l'ai rencontrée dans un bar.
Elle est grande comparée à moi, a des cheveux longs et bruns, les yeux verts et la gorge tranchée.
Elle est nue, les jambes écartées et regarde dans le vide. Elle est bien plus bandante ainsi mais elle pourrait être mieux si elle se donnait la peine de faire quelques efforts. N'y étant pas décidée, je l'aide un peu en lui dépeçant le visage avec une lame de rasoir. Elle est presque parfaite maintenant, il ne lui manque plus qu'un trou de chaque coté entre les hanches et les côtes et un troisième juste au-dessus du nombril.
En lui susurrant des mots doux, je la fourre et me soulage plusieurs fois, dans ses orifices naturels et rajoutés, avec mon sexe raide et dur ou avec tout objet de forme oblongue qui me tombe sous la main.
Je suis très affecté moralement quand je dois me séparer de Lisa mais, il faut absolument que je la jette : elle commence à vraiment empester.
Je la pénètre une dernière fois au fond du trou que j'ai creusé pour elle dans la forêt et je la recouvre de ma semence avant de la couvrir de terre. Je me branle deux fois sur le monticule sépulcral avant de repartir chez moi.
La vision de son corps si doux, enterré à la hâte, me hante encore et le contact de sa chaire me manque horriblement, je l'aime.
LA ZONE -
= commentaires =
Que c'est triste, ces histoires d'amour torrides qui finissent par une séparation douloureuse lorsque l'un des deux partenaires se rend compte que le couple n'est pas viable...
Si j'ai bien compris, il y a un site de pervers érotisant, avec lesquels se compromet la zone, et que ce texte aussi sensuel que sentimental pourrait intéresser.
Je remonte ce texte là maintenant tout de suite parce qu'Ocus est dans le forum, la porte à côté et c'est comme un appel du pied en fait, parce qu'on manque d'auteurs et tant pis si c'est des vieux et il est où le point final de cette phrase de con
Surtout ne pas croiser les flux, paraît-il.
C'est trop court, j'étais bien dedans, j'veux la suite, pourquoi tous les bons auteurs sont-ils des feignasses inconstantes ?