Dans le monde où va nous transporter ce récit, une de ces dimensions parallèles que nous dévoilent les superproductions américaines (quand je vous avais dit qu’il valait mieux aller au ciné plutôt que de lire pareil torchon …), les piles sont essentielles à la survie humaine.
Explication : suite à l’établissement d’un système de plus en plus concentré vers l’amassement d’argent, découle tout un tas de pollution, dont l’émission d’un gaz hautement nocif à l’organe produisant le faible courant électrique nécessaire au fonctionnement du cœur. On finît par s’apercevoir que c’était ce gaz qui provoquait tant de morts, et, jugeant qu’il était plus économique de mettre sur le marché des piles spéciales pour remplacer l’organe plutôt que de couper l’émission du gaz, ces fameux substituts furent mis en circulation.
Bien sûr, pour que ce soit rentable, celles-ci furent vendues à un prix exorbitant, autant en profiter … L’Etat tenait à présent une rêne de plus pour manœuvrer le peuple à sa guise, la dite rêne étant cette fois incontournable. Tout faillit se terminer quand un groupe de militants accusa l’Etat d’homicide, puisque refusant l’envoi de cargaisons aux personnes pauvres. Il consentit finalement à fournir des piles aux peuplades sans le sou, en nombre bien sûr insuffisant, histoire de ne pas non plus perdre du bénéfice.
Plusieurs guerres civiles éclatèrent dans les plus grands bidonvilles, chacun luttant pour avoir sa pile. La Capitale [Centre de toutes les décisions, la Capitale est le rassemblement de tout les intellectuels, riches, et bon chrétien de la planète, régissant alors le reste du monde.] dû envoyer l’armée, et l’affaire fut réglée en quelques coups de feu.
Lui, c’est Sid. Il ne se préoccupe pas vraiment de tous ces trucs compliqués que sont la politique, la Capitale ou l’Etat. Lui, ce qu’il veut, c’est une pile neuve. La sienne va s’arrêter dans trois jours, et il le sait. Depuis sa naissance, c’est la quatrième fois qu’il doit rechercher une nouvelle pile. Mais là, il n’a plus vraiment d’espoirs. Ses anciens receleurs sont morts, et il a bien essayé, pour s’en procurer une, tout les moyens qui marchent d’habitude : meurtres, vols, voire marchandage. Rien n’y fait. Il sent qu’il va mourir.
Frappe alors à la porte son meilleur ami, Kyud, qui vient aux nouvelles. Kyud a trouvé sa nouvelle pile y’a 2 jours, juste à temps d’ailleurs, et il sait que Sid n’en a plus pour longtemps … mais il ne peut tout de même pas lui offrir sa propre pile, alors qu’il vient d’échapper à la Mort ?!?
Il découvre donc son ami, roulé en boule, au pied d’un tonneau au bois pourri, les bras entourant ses jambes repliées contre lui. Il pleure. Bien qu’il n’ait jamais vraiment eu d’expériences joyeuses dans sa pauvre vie, il ne veut mourir … peut-être est-ce d’ailleurs le sentiment de tout être humain à sa place … on veut pas la quitter, c’te chienne de vie. … « A MORT, A MORT, A MORT … » qu’on entend, au centre du quartier sud, l’un des bidonvilles les mieux tenus … Juste une des nombreuses exécutions, un des envoyés de l’Etat ayant eu la mauvaise idée de vouloir effectuer un constat des choses, pour vérifier si ces "pauvres gens" ne crevaient pas trop vite, tout de même … Il vient tout juste de finir de bouffer ses couilles, alors qu’un grand baraqué lui cinglait le dos de jolis coups de chaînes. Il va crever c’est sûr, là, pieds et mains liés dans le dos, attaché à une sorte de poutre métallique sortant du sol, avec pour compagnie une foule entière qui lui balance des cailloux.
Un autre homme se tient derrière lui, couperet à la main, celui là même qui vient à l’instant de lui arracher les bourses pour ensuite l’étouffer avec.
C’est là que Zone arrive. Zone est, si vous voulez, le grand meneur des quartiers Sud et Est. Il a même failli réussir à massacrer une partie de la milice de l’Etat, une fois, aux abords de la Capitale … Il lui arrive d’ailleurs, les soirs de beuverie, de raconter comment il a perdu son œil, étoffant quelque peu la réalité. Mais, en gros, c’est un des héros du Bidonville Mondial, et son nom est sur toutes les lèvres. Il a notamment grâce à cela tous les privilèges. Mais on pourra dire tout ce qu’on voudra, cet homme est une ordure. Violence gratuite, viols, meurtres jalonnent son chemin, et ses privilèges s’agrandissent souvent un peu trop.
Sid l’a vu une fois, il s’en rappelle très bien … Comme si c’était hier. Il le revoit serrer les cuisses de la femme qu’il aimait, tandis que celle-ci hurlait et sanglotait. Après, c’est un peu flou, probablement à cause du coup de pied de biche qui l’a envoyé valdinguer contre un vieux panneau « stop » tout rouillé.
Il se souvient tout de même du cri qu’elle a lancé, et de la détonation qui s’est ensuivie … il croyait alors à la chance, et c’est certainement à partir de cet instant qu’il a cessé. Cette fille était toute sa vie, chose jamais avouée bien sûr, mais il devait bien finir par se rendre à l’évidence … même l’héro ne l’intéressait plus.
Il a d’abord pensé au suicide. Puis, vu le faible nombre de jours que lui indiquait le compteur de sa pile, il s’est dit qu’il valait mieux attendre que son cœur le finisse. Mais il ne peut pas. Il ne veut pas. Le désir de mourir a fini par le quitter, il joue à présent au marathon, et la Mort en personne va finir par le rattraper …. A moins qu’il ne trouve une pile, et que celle-ci joue le rôle de la peau de banane, histoire de ralentir un peu son adversaire …
Sur la place, les cris viennent de stopper. Zone est là, et on a peur de Zone. D’ailleurs, c’est à Zone que revient le devoir, que dis-je, le droit de mettre à mort l’inconscient.
Zone a la petite manie de porter une veste de costard couverte de crasse, dans laquelle traîne son arme, vieux revolver datant de la guerre de sécession, en parfait état, et merveilleusement bien tenu, qu’il n’hésite pas à utiliser en toute occasion.
Après un bref discours sur la "liberté" promise, Zone loge dans le genou du pauvre homme une balle de 9 mm ; celui-ci s’étale un peu plus au sol, lâchant un vieux gémissement plaintif.
Toujours à terre, Sid. Il vient d’entendre la détonation, qui l’a ramené deux semaines en arrière. Il se rappelle s’être relevé, pour voir la fille qui ne cessait d’occuper ses pensées, morte, les vêtements arrachés, un rond rouge sur le front, et son regard vitreux fixé sur un vieux mur à demi écroulé. Sid se rappelle avoir embrassé le cadavre et l’avoir serré une dernière fois avant de partir. Il ne pouvait faire que ça : partir. Il n’avait pas d’arme, hormis un vieux surin tout ébréché, qui avait dû poignarder au moins une demie douzaine de fois un rocher, à en voir la pointe complètement émoussée. Il a cependant réussi à rendre la lame plus tranchante, grâce à la pierre à aiguiser de Kyud. Mais c’est loin de valoir le colt de Zone, ainsi que son expérience des combats de rue. L’occasion de revoir cet homme ne se présentera d’ailleurs probablement plus, vu le temps restant …
Deux jours après, il est toujours là, contre ce vieux tonneau moisi, à observer son ami. Kyud essaye de le rassurer, de lui dire qu’il va tenter de se démerder pour trouver sa pile, et que tout n’est pas perdu … Sid pense qu’au contraire si, tout est perdu d’avance, surtout depuis que la tension monte dans le Quartier Sud … Ça sent la révolte, et tout va encore finir dans un bain de sang. Dieu sait comme il est dur de trouver une pile neuve dans ces périodes…
Kyud repart peu de temps après, en ayant la certitude que Sid se laisse mourir certitude non complètement fausse. Car Sid n’a plus d’espoir … d’un côté il ne veut mourir, mais de l’autre, il y a une sorte de résignation, comme s’il acceptait sa mort, cadavre tressautant encore, mais seulement sous l’inflexion de ses nerfs.
Dernier jour de vie au compteur, enfin Sid quitte le vieil établi qui lui a servi de squat. Il a passé les deux jours précédents perdu dans un brouillard de souvenirs, délirant à moitié après une prise d’héroïne. C’est ce matin même qu’il s’est réveillé, sale et crasseux, et qu’il a eu envie de sortir, autant pour profiter une dernière fois du soleil que pour chasser, son ventre ne cessant de le torturer alors qu’il s’engouffre dans les ruelles constituantes du Quartier Sud.
Il tombe alors nez à nez avec l’homme mutilé d’il y a deux jours. Ses orbites déjà sont vides, et le visage les traits tirés en une grimace d’horreur et de douleur. Il gît là, à demi décomposé, des lambeaux de chair pendants de ses bras lacérés, le crâne visible en certains endroits, la langue bleutée sortant à demi coupée de sa bouche. Une expression d’horreur monta en Sid, et il s’éloigna, son cœur battant la chamade.
Une chose cependant surprît Sid : le Quartier Sud semblait désert. La rue où il marchait aurait, en temps normal, été peuplée de bruyantes carrioles vendant des légumes (en fait de légumes, des rutabagas et des navets), d’enfants mendiant dans les rues, et de pauvres vieillard écroulés dans la boue, une bouteille d’alcool fort à leurs pieds.
Mais ce matin, rien n’occupait cette rue, hormis lui-même … et un gros rat, que Sid aperçut assez vite.
Les rats ne sont peut-être pas les mets les plus raffinés, mais leur viande est plus appréciable que celle des cafards. Le rat aperçut Sid, qui ramassait une pierre, et commença à détaler. Sid saisit une pierre au hasard, et se met à courir comme un dératé à la poursuite du rongeur. Celui-ci finit par tourner à l’angle d’une rue, après un dédale de ruelles traversant le quartier sud, et cherche un endroit pour se faufiler, dans la grande décharge qui se profile sous ses yeux. Sid tourne à son tour, pensant un bref « merde, la décharge du Quartier Sud ! » avant de se ruer sur le rat, qui redémarre au quart de tour, détallant vers une vieille carcasse de voiture, dont manquaient portières, roues, pare-brise, rétroviseurs et un morceau de la carrosserie, à l’avant. Il leva le bras, balança une pierre qui manqua de tuer l’animal, et qui finalement se perdit dans une corbeille en osier trouée proche de la carcasse de voiture. Sid retendait déjà le bras pour lancer une deuxième pierre quand il entendit des coups de feu, accompagnés de cris. D’abord intrigué, il finit par se rabattre sur l’hypothèse d’une seconde exécution.
C’est alors qu’il vit Zone, dévalant la pente de frigos, poêles, vieux tuyaux, et autres débris rouillés. Il vint s’écraser aux pieds de Sid, qui, surpris et méfiant, s’écarta. Apercevant la tête d’un Milicien en train de surgir du haut de la pente, Sid se jeta sur Zone, le camouflant tandis que l’homme s’éloignait.
Sid se releva, ou plutôt fut violemment rejeté par Zone, qui jeta un regard sombre sur le gamin qui venait de lui sauver la vie. Il ne sembla pas par ailleurs se souvenir de lui, puisque tout ce qu’il fit fut d’épousseter sa veste pleine de poussière, se relevant.
Il ne comprit également probablement pas quand le gosse lui sauta au coup, enragé, et ne vit de suite le couteau éméché que le garçon serrait résolument dans l’une de ses mains. Un coup de poing jeté en pleine tête le fit revenir à la raison : peu importe qui était ce gosse, il voulait lui trouer la peau.
Il sortit son revolver de sa poche, et commençait à peine à viser Sid quand une douleur sourde lui transperça le ventre. Il ne comprit pas directement, et c’est en voyant le couteau figé dans son ventre qu’il commença vaguement à discerner ce qui venait d’avoir lieu. Il allait crever, là, non pas en fracassant le crâne d’un Milicien, mais là, aux pieds d’un gosse qui, vraisemblablement, ne le portait pas dans son cœur. Les vapes commencèrent à le prendre, et sa vision ne se limita bientôt plus qu’à des lumières troubles et ondulantes.
De son côté, Sid avait senti la vieille lame se frayer un passage dans la chair molle et chaude de Zone, lui donnant le ressenti d’une grande vague de froid à cette idée : il venait de tuer. Peu à peu, la vague laissa place à une satisfaction glaciale à la vue d’observer celui qui avait gâché sa vie expirer dans un filet de sang. Il se pencha au dessus de Zone, maintenant au sol, proche de la mort, et lui lança un sourire sardonique avant de lui décocher un violent coup de pied dans les côtes. Il resta là de longues minutes, à regarder avec délectation son ennemi mourir lentement, puis finît par s’avancer vers son cadavre, animé par la ferme intention de le fouiller, et de le dépouiller de tout ce qui était récupérable … Il était satisfait, heureux : il était débarrassé de ce salopard, et venait par conséquent de trouver sa pile. Il lui suffisait de retirer la chemise de Zone, de trouver le compteur, de l’ouvrir, et de la saisir, vraiment à portée de main cette fois-ci…
Sid commençait tout juste à inspecter la poche droite de la veste, quand une vive douleur le jeta sur le côté. Elle venait du cœur. Une sorte de déflagration immense. Sid mit sa main contre sa poitrine, sentant son cœur battre la chamade. Saisi d’un horrible doute, il défit fébrilement sa chemise, pour finalement apercevoir son compteur.
C’était le dimanche 2 octobre 2086, et il faisait assez beau pour une journée si mouvementée. Tandis que Sid apercevait le zéro qui se dessinait sur son compteur, les Quartiers Sud et Est se soulevaient contre la Capitale, rapidement suivis par le Quartier Ouest. La Milice ne suffisait plus, et le peuple arriva finalement à prendre la Capitale. Les membres du Gouvernement furent fusillés, et l’un des révolutionnaires prit le pouvoir.
Après 5 ans de gouverne, il devint un véritable tyran, et sacrifia un nombre incroyable d’hommes à un vain rêve de conquête de l’espace. Il mourut à l’âge de 86 ans, et pu se vanter d’avoir exterminé le quart de la population mondiale.
On s’arrête là.
LA ZONE -
La pile. Quel objet est-il plus insignifiant que celui-ci ?
Evidemment, il y’a bien le stylo, le papier, ou bien encore ne serait-ce que la chaise. Mais enfin, en les oubliant, tous ceux-là ? Ben oui, la pile est alors l’objet le plus banal.
Dans ce magnifique monde que l’on habite, la pile se trouve dans tous les supermarchés dignes de ce nom, pour un prix pas trop élevé quand même (mais si, mais si …)
Evidemment, il y’a bien le stylo, le papier, ou bien encore ne serait-ce que la chaise. Mais enfin, en les oubliant, tous ceux-là ? Ben oui, la pile est alors l’objet le plus banal.
Dans ce magnifique monde que l’on habite, la pile se trouve dans tous les supermarchés dignes de ce nom, pour un prix pas trop élevé quand même (mais si, mais si …)
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Très bon synopsis, tu devrais le faire écrire par Narak, ou peut-être par Lapinchien, ça pourrait faire un texte intéressant. Mais faut avouer que vu ton génie visionnaire, l'auteur qui conviendrait le mieux pour développer cette histoire reste El Defoncer.
Je trouve l'univers que tu décrit totalement inintéréssant tellement il est peu crédible, bourré de clichés.
L'intrigue aussi est banale, mais peut être intéréssante.
Le style... on dirais vraiment quelqu'un de 14 qui écrit, c'est frappant. Je ne doit pas être réputé pour la maturité de mes propos, mais ici, les idées sont balancées en vrac, avec random point ou virgule à la fin de chaque préposition.
Yoyotte, c'est pas sympa de se moquer des manchots du Calvados.
Je pose ce commentaire ici simplement parce que je soupçonne grandement nihil de geler les publications jusqu'à ce qu'un quota secret de commentaires sur le dernier publié soit rempli CTCS.
Donc : oh ça m'a fait chier.
Le lapin Duracel, c'est jamais qu'un bisounours avec des oreilles plus longues.
Le quota de commentaires en question est un quota de commentaires parlant spécifiquement du texte, bien sûr. Il est de 50. A bientôt.
Ce texte
Est un texte
De Nobodiz
Chiant
Qui aurait mérité
D'être plus travaillé
Ou de ne pas être écrit
Parce que
Je me suis, avec ce texte
Fais chier car ce texte
N'est vraiment pas terrible comme ça
Même le titre
Est pourri
Et putain qui veut prendre le relais, j'ai mal aux doigts bordel
L'idée était bonne, mais c'est une idée pas si originale que ça (la mécanisation de l'homme, le droïde, toutes ces merdes), et dans ces cas-là il faut une mise en oeuvre originale, pour que ce soit intéressant.
Là, y a pas. Donc c'est chiant, et je me suis dit "ouais ouais d'accord, ouais, ben oui, auois bon ta gueule" tout le long du texte, et il est long.
Donc c'est encore une bonne page de cahier de brouillon.
L'idée était bonne, mais c'est une idée pas si originale que ça (la mécanisation de l'homme, le droïde, toutes ces merdes), et dans ces cas-là il faut une mise en oeuvre originale, pour que ce soit intéressant.
Là, y a pas. Donc c'est chiant, et je me suis dit "ouais ouais d'accord, ouais, ben oui, auois bon ta gueule" tout le long du texte, et il est long.
Donc c'est encore une bonne page de cahier de brouillon.
L'idée était bonne, mais c'est une idée pas si originale que ça (la mécanisation de l'homme, le droïde, toutes ces merdes), et dans ces cas-là il faut une mise en oeuvre originale, pour que ce soit intéressant.
Là, y a pas. Donc c'est chiant, et je me suis dit "ouais ouais d'accord, ouais, ben oui, auois bon ta gueule" tout le long du texte, et il est long.
Donc c'est encore une bonne page de cahier de brouillon.
L'idée était bonne, mais c'est une idée pas si originale que ça (la mécanisation de l'homme, le droïde, toutes ces merdes), et dans ces cas-là il faut une mise en oeuvre originale, pour que ce soit intéressant.
Là, y a pas. Donc c'est chiant, et je me suis dit "ouais ouais d'accord, ouais, ben oui, auois bon ta gueule" tout le long du texte, et il est long.
Donc c'est encore une bonne page de cahier de brouillon.
L'idée était bonne, mais c'est une idée pas si originale que ça (la mécanisation de l'homme, le droïde, toutes ces merdes), et dans ces cas-là il faut une mise en oeuvre originale, pour que ce soit intéressant.
Là, y a pas. Donc c'est chiant, et je me suis dit "ouais ouais d'accord, ouais, ben oui, auois bon ta gueule" tout le long du texte, et il est long.
Donc c'est encore une bonne page de cahier de brouillon.
Bon j'arrive pas à le lire, et je ferai pas d'effort pour essayer à nouveau.
Bon alors pour ceux qui comme moi ne sont pas obligés de lire jusqu'au bout et qui du coup ne se gênent pas pour zapper, quelques phrases-clés qui résument admirablement le texte. Reccueil de phrases approximatives, de tournures pourries, d'images débiles :
- Evidemment, il y’a bien le stylo, le papier, ou bien encore ne serait-ce que la chaise.
- L’Etat tenait à présent une rêne de plus pour manœuvrer le peuple à sa guise, la dite rêne étant cette fois incontournable.
- Il ne se préoccupe pas vraiment de tous ces trucs compliqués que sont la politique, la Capitale ou l’Etat.
- meurtres, vols, voire marchandage
- l’un des bidonvilles les mieux tenus
- Mais on pourra dire tout ce qu’on voudra, cet homme est une ordure.
- Après, c’est un peu flou, probablement à cause du coup de pied de biche
- A moins qu’il ne trouve une pile, et que celle-ci joue le rôle de la peau de banane, histoire de ralentir un peu son adversaire …
- Zone est là, et on a peur de Zone.
- un vieux surin tout ébréché, qui avait dû poignarder au moins une demie douzaine de fois un rocher, à en voir la pointe complètement émoussée.
- les ruelles constituantes du Quartier Sud
- leur viande est plus appréciable que celle des cafards
- Les vapes commencèrent à le prendre
- la vague laissa place à une satisfaction glaciale à la vue d’observer celui qui avait gâché sa vie
Je tiens à signaler un admirable switch permanent, et totalement aléatoire entre le passé simple et le présent. Bravo, quelle maîtrise.
nihil, on peut pas remplacer le texte de nobodiz par ton commentaire ci-dessus ? Parce que réduit à l'essentiel comme ça, j'aime beaucoup, c'est d'un génie comique considérable. Il est fort, nobodiz, meilleur que Jean Roucas peut-être, même.
j'ai pas lu le texte mais j'ai beaucoup aimé le résumé de Nihil.
Ouais... On pourrait faire ça avec tous les textes remarque, ça gagnerait de la place et du temps pour le lecteur. Direct à l'essentiel.
Et limiter le site à la page d'accueil, avec tes info-bulles et baste.
Et on gagnerait tellement de place que la Zone pourrait tenir dans une caltoche.
et l'energie solaire, bordel ? Ils pourraient pas remplacer leur foutue pile par des cellules photovoltaïques ? Sinon je m'y connais pas trop en biologie, mais l'organe qu'est sensé remplacé cette pile et qui fait battre le coeur, çà serait pas le cerveau par hasard ? Le gaz polluant aurait donc irreversiblement atteint le cerveau de tous les humains ? Tout s'explique...
Je me propose de mettre feu à mon magasin de piles après lecture de ce texte ...
Il ne faut non point se proposer mais proposer tout court.
Il ne faut non point signifie il faut. nihil, je te soupçonne d'avoir pris ce soir le poste de pas clair de service que j'ai occupé hier. Faut toujours qu'il y ait un pas clair de service.
Le pas clair d'astreinte de lazone.
Je prends le samedi.
Alors je n'en suis pas venu à bout.
J'ai relevé cette phrase idiote :
"et il a bien essayé, pour s’en procurer une, tout les moyens qui marchent d’habitude : meurtres, vols, voire marchandage."
qui est une perle de pisse.
Sinon, bien qu'il me faille avouer que je n'ai lu qu'en diagonale, un détail m'a échappé ou l'a fait du texte (gniii, pas écrire l'alcool !). C'est vrai, cette histoire d'organe censé faire fonctionner le coeur... Ca ressemble à du n'importe quoi. Je ne vois que le cerveau pour remplir cette fonction, mais je le vois mal remplacé par une pile...
Putain, je pige à peine ce que j'écris.