Lenteur des sens étire le temps
Rève d'avant où le vent d'autant
Plus que tout loin par dessus les mers
Marche fou ou crève la misère.
Il ne te reste plus que cela
Un peu de toi et ton atout qui bat
La mesure sans demi qui te boit
Et palpite au plus fort de l'effroi.
Qui es-tu ?
Le sais-tu ?
Aimant la vie au point de la fuir,
Crois-tu attacher tant de souvenirs
À celle qui t'aura tout pris, ta tête
Et ton corps, et ton sexe et ton âme.
Fuis, cours, rêve et devient,
Rien — empire, sans quête,
Le temps, lui, longera ton chemin,
De pas en pas, coulera l'infâme.
LA ZONE -
mouahahah !
un poème !
un poème !
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Dans la série je joue avec les poèmes de La Hyenne
1) la réversibilité
De pas en pas, coulera l'infâme.
Le temps, lui, longera ton chemin,
Rien — empire, sans quête,
Fuis, cours, rêve et devient,
Et ton corps, et ton sexe et ton âme.
À celle qui t'aura tout pris, ta tête
Crois-tu attacher tant de souvenirs
Aimant la vie au point de la fuir,
Le sais-tu ?
Qui es-tu ?
Et palpite au plus fort de l'effroi.
La mesure sans demi qui te boit
Un peu de toi et ton atout qui bat
Il ne te reste plus que cela
Marche fou ou crève la misère.
Plus que tout loin par dessus les mers
Rève d'avant où le vent d'autant
Lenteur des sens étire le temps
J'ai vu marqué Vitriol dans le commentaire, j'etais pleine d'espoir... mais en fait, non.
Tiens, d'ailleurs, quelqu'un sait ce qu'il est devenu, Vitriol, ou il a fini de s'évaporer ?
C'est bien de mettre des poëmes en commentaires introductifs aux poëmes.
La lente marche du venin au sein des veines n'est pas vraiment réversible.
Mais l'effort se doit d'être salué.
2) la permutation (+ ou -) des vers 2 à 2
Plus que tout loin par dessus les mers
Marche fou ou crève la misère.
Lenteur des sens étire le temps
Rève d'avant où le vent d'autant
La mesure sans demi qui te boit
Et palpite au plus fort de l'effroi.
Il ne te reste plus que cela
Un peu de toi et ton atout qui bat
Qui es-tu ?
Le sais-tu ?
À celle qui t'aura tout pris, ta tête
Et ton corps, et ton sexe et ton âme.
Aimant la vie au point de la fuir,
Crois-tu attacher tant de souvenirs
Le temps, lui, longera ton chemin,
De pas en pas, coulera l'infâme.
Fuis, cours, rêve et devient,
Rien — empire, sans quête,
Rien — empire, sans quête
Ouais ouais ...
3) la prose aléatoire
Le sais-tu ?
Et ton corps, et ton sexe et ton âme.
Aimant la vie au point de la fuir,
Rève d'avant où le vent d'autant
À celle qui t'aura tout pris, ta tête
Rien — empire, sans quête,
Le temps, lui, longera ton chemin,
La mesure sans demi qui te boit
Qui es-tu ?
De pas en pas, coulera l'infâme.
Et palpite au plus fort de l'effroi.
Crois-tu attacher tant de souvenirs
Plus que tout loin par dessus les mers
Fuis, cours, rêve et devient,
Lenteur des sens étire le temps
Il ne te reste plus que cela
Marche fou ou crève la misère.
Un peu de toi et ton atout qui bat
4) la réécriture par un trou de balle
Praotch.
A part ça, j'ai pas trop compris tellement beaucoup dans ma tête, mais sous la langue, y a des trucs qui passent bien. C'est donc un poème. Youpi.
1) fin de vers alternative
Lenteur des sens étire le gland
Rève d'avant où le vent le tend
Plus que tout loin par dessus la forêt
Marche fou ou crève ta raie.
Il ne te reste plus que du surgelé
Un peu de toi et ton atout purée
La mesure sans demi qui te jutte
Et palpite au plus fort de ce solo de flûte
Qui est-maphore?
Le sais-maphore?
Aimant la vie au point d'en eructer,
Crois-tu attacher tant de pilosité
À celle qui t'aura tout pris, ta trique,
Et ton corps, et ton sexe et ton appreil gastrique.
Fuis, cours, rêve et defeque,
Rien — empire, sans cake,
Le temps, lui, longera ton appendice bilaire,
De pas en pas, coulera le camembert.
Tu sais quoi LC, je trouve que ton dernier poême est un des meilleurs postés sur la zone, au mois ça m'a fait marrer (je dis "un des meilleurs" parce que je peux pas non plus faire semblant de les avoir tous lus, en fait, c'est sûrement le meilleur).
j'hallucine, même sortir de tels poèmes !