Dirigée sous silence par tes maîtres orgueilleux,
Décidant chaque jour de ton sombre destin,
Ta diffusion d'images aussi vielles que les cieux,
Nous laisse constamment sur notre pitoyable faim.
C'est ainsi que tout jour que tu fais,
La réalisation de notre débilité est concrétisée,
Et nous ne pouvons que l'accepter désormais.
Ce doit être ainsi que se termine la libre pensée.
A chaque nouvelle diffusion d'un de tes pamphlets,
Prônant l'entrain, la joie et ta certaine souveraineté,
Ressemblant plutôt à rien, n'ayant pas réellement d'effet,
Nous aide à penser à autre chose qu'à notre proche pauvreté.
Dans tes entrailles les plus profondes et cachées,
Survit toujours comme un ver solitaire.
Il m'aide à rester éveillé, toutes proportions gardées,
Luttant chaque jour comme un pauvre hère.
Et ce ne sont pas des images très catholiques,
Qui sont montrées à notre pauvre cerveau à demi-scellé.
C'est grâce à ton bon tube cathodique,
Ô toi que je chéris, que j'aime, à qui je suis abonné;
Ô toi, ma belle télé.
LA ZONE -
Gloire à toi, ô belle boîte à images,
Dont nous subissons chaque jour la stupidité.
Et pas besoin d'être constamment très sages,
Lorsque tu nous montres chaque jour notre triste réalité.
Dont nous subissons chaque jour la stupidité.
Et pas besoin d'être constamment très sages,
Lorsque tu nous montres chaque jour notre triste réalité.
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J'ai trouvé ça moyen, mais je ne suis pas un mordu de poésie, au contraire.
"Lorsque tu nous montres chaque jour notre triste réalité" > je dirais plutot que la télé nous donne une vision tronquée puis déformée de la réalité. De ce fait, peut-on encore l'appeler réalité ?
"pitoyable faim" > je trouve ça lourd.
le "ver solitaire" > je n'ai pas compris la métaphore. je sais, je ne suis pas doué.
Sinon, au niveau de l'ensemble, je trouve que ce n'est pas assez rageur. J'aurais aimé que tu en foutes plein la gueule à cette putain de bordel de télé de mes couilles de merde ! La, c'est gentil, trop à mon gout.
Sujet trop terre à terre, style de collégien, utilisation de " Luttant chaque jour comme un pauvre hère." qui est à mes yeux une rime de merde.
J'aime pas.
putain de merde, encore un poème! c'est pas interdit par le règlement?
Manque de fixité.
C'est de la merde hein, à la base c'est un devoir.
Je l'ai mis sur la Zone par utilité publique, notre noble site manquant cruellement de mini-articles pour nourrir tous les pauvres connards qui visitent le site/que vous êtes.
commentaire édité par Ryolait le 2005-9-28 15:12:18
Nan, mais c'est trop liquide. Faut revoir tes habitudes alimentaires. Et relire tout Malherbe.
C'est trop subversif pour moi, j'en suis tout suffoqué.
Oh, j'ai oublié de parler de la forme.
Mince alors.
N'empêche que j'ai eu 13/20 avec cette merde, ça vous la coupe hein ? Non ? Bon bah tant pis. C'est toujours 13/20.
Y serait pas du genre à buser Malherbe, ton couillon de prof ?
Ouais, sûrement.
SSSSSSAAAAAAAAAAUUUUUUEEEEEEERRRRRRRKKKKKRRRRRRAAAAUUUUUUT!!!!!!
Commentaire édité par nihil.
Mouahaha! Voilà une bonne grosse daube comme je les aime.
Là on voit bien les dégâts que font les starac et autre jt sur le ciboulot.
Je compatis mon pauvre Ryolait. Que le Dieu catho-dick te donne la force de surmonter la pourriture qui ravage ton museau de tanche.
Moi j'aime bien, faut dire que je supporte tellement plus les envolées lyriques des puceaux qui se la pètent que franchement, ça fait du bien de lire un poème sans.
Bonjour.
Mon poème s'apelle "l'envolée lyrique du puceau qui se la pète".
*hahem*
"Je suis un puceau, et je me la pète
En partant dans des envolées lyriques
Malgré ça je reste puceau d'la quequette
Et quand j'lit la zone, j'ai toujours la trique"
merci
Merci, maître. Vous pouvez vous rasseoir. Les infirmiers viendront vous empailler dans quelques instants.