C’était la fin juillet et la nuit n’était tombée que depuis deux heures. Les passants marchaient vite, la tête rentrée dans les épaules comme si cela allait les abriter. Les privilégiés qui avaient un parapluie passaient calmement entre eux en les ignorant. Quand à Amélie, elle adoptait un air indifférent face à l’eau froide qu’elle recevait en plein visage et avançait d’un air résolu, portée par sa hargne. Les piétons se poussaient devant elle, comprenant bien qu’elle se ferait un chemin à coup d’épaule si on restait sur sa trajectoire, et puis les jeunes aujourd’hui n’ont plus de savoir vivre, ha la, m’en parlez pas, etc…
« Si encore j’avais pris le temps de m’habiller de façon plus appropriée… » Mais elle était partie brusquement, avec pertes et fracas, saisissant le blouson et les sandales qu’elle mettait ces derniers jours, où il faisait beau.
Elle venait de quitter l’avenue du 18 juin et s’engageait dans une rue perpendiculaire. Le monde se faisait plus rare, l’endroit plus sombre aussi, deux des lampadaires étaient hors d’usage. Le paysage changeait vite ! Elle n’avait fait que remonter trois cent mètres et voila qu’un autre monde commençait. Côté droit, un mur d’usine étendait sa surface grise constellée de tags. Côté gauche, des entrées d’immeubles s’ouvraient dans des murs décrépis. Elle passa devant deux commerces fantômes, un rideau de fer baissé définitivement depuis bien longtemps et troué par la rouille, et une vitrine blanchie à la peinture couverte d’affiches diverses. « AUTO EC » indiquait encore l’enseigne brisée. Au bout, elle déboucha dans Maison-rouge. Un frisson d’excitation la parcourut. C’était la première fois qu’elle se trouvait de nuit- et seule en plus !- Dans le quartier des squats et des marginaux. Elle imagina avec délice la tête de sa mère si elle savait !
- Quand je pense à Maison-rouge à l’époque de mon enfance, disait sa mère. C’était un quartier populaire, c’est vrai, mais chaleureux, et puis ils ont fermés l’usine à gaz quand le gaz naturel est arrivé, la gare a déménagé vers le centre-ville, les entreprises se sont installées en banlieue. Et voilà, aujourd’hui c’est un repaire de drogués et de clochards !
Mais pour sa mère, les termes « drogués » et « clochards » englobaient pêle-mêle tous ceux qui n’avaient pas sa conception étriquée de l’existence. Depuis trop longtemps qu’elles vivaient toutes les deux en vase clos, la reine-mère avait dressé les murs de leur appartement entre elles et le monde, forcément hostile. Elle la protégeait, mais de quoi ? Que craignait- elle, au fond ? Ce soir là, Amélie était sortie du cloître maternel pour voir autre chose, et c’est à Maison-rouge qu’elle avait le plus de chance de rencontrer des gens qui partageaient sa vision rebelle de la vie. Cette nuit elle ne rentrerait pas chez elle. Elle ne savait pas où elle allait mais aucune angoisse en elle. Juste la vision d’un futur ouvert, de l’infinité des possibles. Libre.
La pluie s’était faite fine, maintenant. Elle arrivait en vue de la façade baroque de l’ancienne gare, avec ses médaillons sculptés son horloge arrêtée à 15h05, encadrée par deux statues de femmes. Devant l’entrée murée s’abritaient deux garçons, un obèse au crâne rasé et un blond moustachu, qui se partageaient une grande bouteille de bière.
- Waaaa !!!Je dois être bourré, s’écria le moustachu, je vois passer un ange !
- Une belle fleur qui pousse sur la merde de ce quartier pourri ! dit l’obèse.
Ils s’étaient rapprochés d’elle, marchaient à ses cotés pendant qu’elle faisait mine de les ignorer. C’était clair qu’à Maison-rouge il y avait aussi des lourds…
Elle hâta le pas en regardant droit devant elle. Ils l’encadraient en faisant de grands gestes pour attirer son attention. Leur haleine sentait la bière et leurs vêtements un mélange de sueur et de chien mouillé.
- Elle parle pas, elle a pas l’air d’entendre ! Tu crois que c’est une sourde-muette ? Demanda le gros à son compagnon.
- Et si on touchait, juste un peu ? répondit l’autre en passant sa main dans la crinière blond-roux.
Amélie la chassa d’un geste rageur.
- Mais c’est qu’elle est pas commode…Commença le gros.
- Ca suffit vous deux !
Une silhouette venait de surgir d’un porche, celle d’un homme de grande taille, qui dépassait largement les 1m65 d’Amélie. Mince mais pas maigre, il devait avoir vers les 25 ans. Sa pâleur était surprenante, la grande finesse de son visage semblait coulée dans une cire à peine colorée, avec une inclusion de deux yeux bleu clair. Les côtés de son crâne étaient entièrement rasés, tandis qu’au sommet jaillissait une touffe de longs cheveux bruns. Amélie se dit qu’il devait avoir chaud, en cette saison, avec son manteau de cuir noir, mais elle s’aperçut qu’il ne portait dessous qu’un jean, noir aussi.
- Vous avez fini de l’emmerder ? demanda-t-il aux deux garçons
- Ca va, ça va, dit le gros. C’était juste pour rigoler !
Sans plus d’explication il s’éloigna rapidement avec son compagnon, non sans crier à Amélie :
- Faites gaffe à lui et ses potes, eux ils sont vraiment chelous !
- Ne t’en fais pas pour eux, c’est des minables, dit le nouvel arrivant. Je m’appelle Jess. Tu n’es pas d’ici, il me semble. Tu t’es perdue ?
Sa voix était aussi mélodieuse que ses traits étaient harmonieux. Elle était comme un souffle chaud qui entourait Amélie et la mettait d’emblée en confiance. La pluie venait de cesser. Jess sortit un paquet de Pall-Mall, en prit une et le tendit à la jeune fille. Bien que normalement elle ne fumait pas, elle ne put refuser.
- Je m’appelle Amélie, je ne suis pas perdue. Ce soir je me suis engueulée une fois de plus avec ma mère et je suis partie. Je n’ai pas l’intention de rentrer…
- Ha ! dit l’homme. La flamme de son briquet fit flamboyer deux fois le bleu de ses yeux. Mais ce quartier, c’est pas trop un lieu de promenade, à onze heures du soir, pour une fille de ton age…quinze ans ? Seize ans ?
- On dira seize, répondit Amélie en souriant.
Elle n’avait déjà plus envie de le quitter.
- Bon, je ne vais te laisser à la rue. J’habite un squat pas loin, avec deux autres. T’as qu’à venir chez nous.
Ils marchaient côte à côte, le ciel s’était découvert, dévoilant la pleine lune. Deux autres garçons, sous un lampadaire, échangèrent quelques mots à leur passage en regardant ailleurs.
- C’est ici…
Ils franchirent un porche. Au fond une porte s’ouvrait sur un pavillon. Sur le seuil, un homme dans les ages de Jess fumait une cigarette. Plus petit, plus trapu, il avait la même et étrange pâleur, le crâne rasé et plusieurs piercings à l’arcade sourcilière.
L’intérieur du pavillon était un désordre de poufs, de coussins et de tapis, pas de meuble. Il était éclairé d’au moins une dizaine de bougies, et à leur lueur dansante, une jeune femme, en blouse maculée de tâches, peignait une fresque sur un mur, entourée de pots de peintures à dominantes rouge, noire et violette. Elle aussi était belle avec de longs cheveux noirs. Sa pâleur était accentuée par le noir de son maquillage et le rouge de ses lèvres.
- Salut, dit Jess, Voila Amélie. Elle s’est tirée de chez elle et on va l’héberger. Amélie, voila Chris (Il désigna l’homme aux piercing) et Camilla, notre artiste.
Amélie s’approcha de la fresque. Elle représentait un homme en peau de bête, barbu, l’air terrible, qui brandissait une massue. Il venait d’en frapper un autre qui gisait à terre au milieu d’une flaque de sang. Dans le ciel s’élevait un grand nuage noir, orné d’un œil gigantesque, d’où jaillissait un éclair.
- C’est un hommage à Caïn, expliqua Camilla. Le premier à avoir osé transgresser l’interdit sur le sang…
Sa voix était grave et belle.
- Si tu commences comme ça, dit Jess, tu vas lui faire peur !
- Pas du tout, dit Amélie, c’est fascinant…
D’autres fresques ornaient la pièce, aux motifs de loups, de chauve-souris, de vieux châteaux. On y voyait Gilles de Rais, Lilith, Erzebeth Bathory.
- Mais…Ce n’est pas difficile de peindre, comme ça, la nuit, juste à la lumière des bougies ?
Les trois compagnons sourirent.
- Nous vivons la nuit, dit Chris. Le jour, on dort en bas, à la cave. Nous n’aimons pas le soleil…
Il s’était installé sur un pouf et entreprit de remplir une pipe d’herbe. Il l’alluma, tira quelques bouffées et la passa à Amélie. La fumée brûla un peu les poumons de l’adolescente, qui toussa. Camilla avait quitté sa blouse, sous laquelle elle portait une courte robe noire. Elle vint s’asseoir à leur cotés. Jess mit un CD sur une radio-platine à pile. Une mélodie rock, chantée par des voix gutturales, s’éleva.
- Rammstein ! dit Amélie. Ca me change de ma mère qui n’écoute qu’Elvis Presley et James Brown…
- Alors comme ça, tu as fugué ? Demanda Chris. C’est pas encore la transgression suprême mais c’est déjà un pas vers la damnation !
- Et c’est quoi, la transgression suprême ?
Personne ne répondit. La pipe venait de lui revenir et elle se sentait déjà « stone ». Elle n’insista pas. Jess avait sortit une bouteille de bourbon « Four roses », et après en avoir bu une goulée, la passa à la jeune fille. Elle ne buvait pas d’alcool, mais pas question de se dégonfler. Une boulle de feu tomba dans son estomac. Etait-ce l’herbe qui la rendait parano, ou ses trois hôtes la regardaient bizarrement ?
Alors que Camilla se penchait pour attraper la bouteille, Amélie aperçut une marque sur son cou : comme deux trous noirs qui perçaient sa peau. Ils parlaient de musique, de mystères ténébreux. Sous l’effet conjugué de l’alcool et du cannabis, elle n’écoutait plus trop ce qui se disait, elle se sentait dans l’ouate, légère…
Elle réalisa quand même qu’ils s’étaient rapprochés d’elle quand un bras de Chris passa autour de ses épaules. Camilla se tenait serrée de l’autre coté, Jess juste en face d’elle, à quelques centimètres.
- Ca va ? Tu te sens bien ?
- Moui…Juste un peu cassée…
Chris déposa un baiser sur son épaule. Cela la ramena à la réalité.
- Hé ! Du calme !
- Allons, susurra-t-il…Tu as bien compris qui nous étions…Des fils de la nuit…Tu le savais en venant ici…
Ses baisers devenaient mordillements.
Camilla avait saisi doucement un bras d’Amélie et y promenait sa bouche sur la face intérieure.
- Doucement, Chris, elle est si mignonne…Sa peau sent si bon…Tu perçois l’odeur de son sang ? Riche, délicat...
L’adolescente protesta mollement :
- Mais c’est quoi ce cirque ?
Jess lui sourit et elle aperçut ses canines particulièrement développées. Il approcha sa tête.
- Laisses-toi faire, petite…Tu vas connaître une expérience unique…L’extase noire, la béatitude du sang offert…viens avec nous, rejoins le royaume de la nuit…
La bouche de Chris à la base de son cou, et celle de Camilla à la saignée de son poignet devenaient brûlantes comme si deux pointes s’enfonçaient à chaque endroit. Jess posa ses dents sur l’autre épaule. Ils l’enlaçaient tous les trois à la fois. Deux mains (à qui appartenaient-elles ?) s’étaient posée sur ses seins et commençaient franchement à les empoigner. C’en était trop.
- Cette fois, ça ne m’amuse plus du tout ! S’écria-t-elle !
D’un brusque mouvement du buste elle se dégagea et avant que personne n’ait pu réagir, ses dents se refermèrent sur la gorge de Chris, la déchirant d’un coup. Le flot de sang l’inonda des lèvres à l’abdomen. Camilla, frappée au visage par le jet sanglant, hurla et voulut s’enfuir mais dans la panique, se retrouva à quatre pattes. Amélie lui sauta sur le dos et lui tira violement la tête en arrière. Il y eut un craquement sinistre et la jeune femme retomba, inerte. Amélie bondit sur ses pieds, sanglante, poussant un feulement de chat en colère. Face à elle, Jess était paralysé par la terreur. Dans la bousculade il avait perdu ses canines factices. Sa pâleur, due au manque de soleil mais sans doute aussi à du fond de teint, était totale.
- Je…non ! Bafouilla-t-il.
- Alors ? Dit Amélie. Tu ne veux pas connaître l’extase noire, la béatitude du sang offert ?
Elle saisit les pans de son manteau et lui enfonça ses crocs dans la jugulaire. Elle le vida presque entièrement, sans chercher à lui donner du plaisir. Il lui avait plu d’emblée, et puis il l’avait déçue…Tant pis pour lui ! Elle laissa tomber le corps exsangue et alla examiner la marque dans le cou de Camilla. Un tatouage très réaliste ! Elle se sentait nauséeuse, gavée de sang et d’alcool.
- Et dire que ces tarés buvaient du sang par plaisir ! Moi qui regrette le temps où je me nourrissais d’hamburgers et de pizzas…
En sortant elle laissa tomber plusieurs bougies sur les coussins. Dommage pour les peintures de Camilla, mais de toute façon un jour, le propriétaire aurait fait repeindre les murs! Finalement, se dit-elle, pendant que le pavillon s’embrasait derrière elle, Maison-rouge n’est pas si intéressant que ça !
- Ha, te voila ! Dit sa mère. Et dans quel état ! Je vois que tu as mangé dehors !
Elle souleva une couverture. Sur le canapé, un homme de la quarantaine gémissait faiblement.
- Je l’avais gardé en vie pour toi ! Tous les soirs j’écume les bars de célibataires pour te ramener des proies saines et toi, tu vas boire je ne sais quel sang, au risque d’attraper des maladies !
- Maman, on est des vampires. On peut plus attraper des maladies !
- Ho, ça ! c’est pas prouvé !
Elle se radoucit.
- Tu crois pas que c’est idiot de se disputer comme on l’a encore fait ?
- Oui, dit Amélie. Mais ce que tu oublies c’est que quand nous sommes devenues des vampires, j’avais seize ans, mais ça fait plus de trente ans ! Je ne suis plus une enfant !
- C’est vrai, mais comme nous avons gardé le même aspect, j’ai tendance à l’oublier…Le jour va bientôt se lever, tu devrais prendre une douche avant d’aller me coucher.
Avant de se diriger vers la salle de bains, Amélie se tourna vers sa mère :
- Si tu en as marre des bars de célibataires, tu devrais essayer les boites lesbiennes…
- Bonne idée, ça nous changera de nourriture !
Elles se mirent à rire toutes les deux.
LA ZONE -
Evidement, il fallait bien qu’il se mette à pleuvoir juste ce soir…
Les longs cheveux auburn d’Amélie ruisselaient et venaient se coller sur son visage. Son blouson en jean, pas imperméable pour deux sous, ne la protégeait guère et elle se sentait ridicule sous la pluie avec ses escarpins. Idéal pour un bain de pied. Ce qui avait commencé comme une ondée avait augmenté en puissance. Ho, bien sûr, ce n’était pas non plus une forte averse, mais ça ne cessait pas de tomber. Les faisceaux des phares de voitures étaient striés par un rideau oblique et Amélie veillait à s’éloigner du bord du trottoir pour ne pas être éclaboussée, en plus !
Les longs cheveux auburn d’Amélie ruisselaient et venaient se coller sur son visage. Son blouson en jean, pas imperméable pour deux sous, ne la protégeait guère et elle se sentait ridicule sous la pluie avec ses escarpins. Idéal pour un bain de pied. Ce qui avait commencé comme une ondée avait augmenté en puissance. Ho, bien sûr, ce n’était pas non plus une forte averse, mais ça ne cessait pas de tomber. Les faisceaux des phares de voitures étaient striés par un rideau oblique et Amélie veillait à s’éloigner du bord du trottoir pour ne pas être éclaboussée, en plus !
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Sympatoche.
Je me suis laissé surprendre par la fin, j'aime bien l'idée. Bien aimé.
Moi je n'ai eu que des idées de titres pour ce concours. On devrait faire des concours de titres.
Mouais, c'est bon à prendre comme parodie.
Je précise que j'ai accumulé volontairement les clichés "vampiriques" pour amener le lecteur sur une fause piste...Ils sont cons ces lecteurs! HA HA HA HA! (Rire diabolique)
C'est un peu le même principe que certains textes d'Arka : pour une fin qui vaut le coup parce qu'elle est un contre-pied, on doit se taper trois pages de mise en place volontairement cul-cul (ou volontairement mignon pour les textes d'Arka auxquels je pense). Je comprends que ça puisse être intéressant, mais moi c'est pas mon truc, l'amusement créé par la fin n'atténuant pas totalement l'exaspération créée par l'ensemble du texte. Pas mon truc donc.
Tu sais que t'es beau quand t'es exaspéré touaaaa?????
commentaire édité par Darkside le 2005-9-4 20:57:59
Au fait vous choisissez le titre avant ou apres avoir ecrit ?
C'était la question conne du jour, merci.
Mais je constate que nulle réponse n'apparait tres cher comment déjà ?
J'ai choisi le titre aprés mais pourquoi cette question?
Justement pour qu'on se pose tous la question, ça me parait evident.
Bah moi j'emmerde le gourou : j'ai bien aimé.
Moi j'écris d'abord le titre, et ensuite seulement je choisis un texte sur internet pour coller en-dessous.
Et des fois, tu postes meme juste le titre...
Le début du texte est quand meme une belle accumulation de clichés sur les vampires. Et en effet, ca induit le lecteur en erreur, ce qui donne de la force au retournement de situation... une maladresse "calculée", donc, pour mieux faire mouche ensuite : l'astuce ne date pas d'hier mais elle est efficace et c'est le principal.
Sans toutefois hurler au chef d'oeuvre, ca reste plaisant à lire.
putain j ai oublie de participer ... quel con... si tous les textes etaient comme ceux ci j avais toutes mes chances avec mon Harry Sucker et l Ecole des Vampires
Putain, je me suis fait avoir. Et en plus j'ai aimé ça.
Je dois être vraiment très con, alors.
Nous on le savait déjà, ya que toi qui t'en rendais pas compte.
je viens enfin de le lire. Sympathique. J'aime bien le retournement de situation meme si la fin me convainc pas.
ouais ben pour la surprise finale on repassera... jai tout de suite éteé mis sur la voie avec l'image. Il me semble en plus avoir vu cet episode plus de 10 fois dans Bouffie
Personne n'a posé la question mais est ce que moulin Rouge ne fait pas reference au café des 2 moulins dans Amélie contre les Vampires ?
Je te signale que c'est pas Moulin rouge, c'est Maison-Rouge.
L'illustration ne viens pas de moi, faut se plaindre auprés de Nihil. Effectivement elle peut mettre sur la voie. Quand à Buffy, je sais pas, j'ai jamais vu!
ah ouais j'ai lu ce texte comme une bite, je viens de le relire avec attention et finalement je le trouve excellent. Comme quoi il suffit de lire un mot de travers et un texte n'est plus le même