Ils disaient vouloir m'aider, mais ma déchéance les distrayait en fait. C’est bien cela non ?
Ils m'ont manipulé comme une putain de marionnette, pendant que je leur faisais confiance ; je ne leur pardonnerai jamais, m'entendez-vous ? Jamais.
Tous ces petits doutes que j’avais, toutes les fois ou je me suis interrogé sur l’opinion qu’ils avaient de moi, j’aurais pu me douter qu'autant de compassion ne pouvait engendrer que traîtrise et mensonge, mais j'y ai cru. J'avais besoin de croire.
Non, c’est encore pire que ça, c’est que j’étais tellement naze, que je n’ai même pas pensé qu’ils pouvaient me faire du mal. Je n’ai même pas pensé à me retourner quand ils m’ont poignardé dans le dos, alors que j' affutais moi même les lames.
Maintenant, je sais à quoi m'attendre avec mes « amis »; je suis à présent seul contre l'adversité, seul mais libre enfin.
Ils m'ont utilisé pour satisfaire leurs sales petits caprices.
Encore plus jouissif que de torturer une mouche.
Faisons lui prendre de la drogue ! Enfonçons le dans sa dépression ! Obligeons le à jouer notre jeu des apparences et des faux-semblants, ça va être trop drôle !
Et ils ont bien du rire de ma chute. Ma loose-story qu'ils ont consommé comme on regarde un animal à travers les barreaux d’une cage, comme une émission de télé-réalité, en grignotant du pop-corn et sirotant un soda. Et puis quand ça nous lasse, on change de chaîne en attendant que ça redevienne intéressant.
Vous avez eu tort…Et vous ne savez pas encore à quel point.
Maintenant, ils ne riront plus. Moi je ris déjà. Je suis même mort de rire ! Je connais la fin du spectacle. Je sais qui ils sont, je sais qui vous êtes. L'heure de la vengeance sonnera bientôt. Je les aurai.
Je sais qu'une partie d'entre vous me lisent. J'ai percé à jours vos petites manigances, vos manoeuvres sadiques et malsaines pour me pousser dans les ronces et les orties. Vous n'aurez jamais plus ma confiance, et d’ailleurs personne ne l'aura jamais plus. Qu'il était doux le temps ou bercé par vos paroles, je croyais en votre bienveillance...Mais il est définitivement terminé !
Marre d’être con.
Marre d’être sympa.
Marre que ma vie soit un putain de spectacle.
Maintenant le temps est venu de tirer dans le public.
La lucidité m'éclaire et je ne peux plus voir autre chose que de l'hypocrisie, du double jeu, des paroles comme des miroirs brisés. Brillantes, clinquantes, mais quand le sang te coule des doigts c’est à ce moment que tu sens les éclats de verre. Et bien vous savez quoi, je vais m’en servir de ces débris.
Vous avez eu tort de croire que je ne me rendrais compte de rien. Vous en avez trop fait, vous avez manqué de discrétion. Je ne dirai pas quand ni comment : j'irai vous voir un par un, et je vous tuerai.
Car maintenant que je n'ai plus rien à perdre, maintenant que vous avez ruiné ma vie, je peux me permettre l'homicide, ou la torture suivi de l'homicide, pour la satisfaction de mon désir de vengeance. Vous me lisez, et vous savez maintenant que vous allez mourir. Douloureusement, lentement, atrocement, je vais m'occuper de régler votre sort, je vais physiquement vous faire payer la facture de plusieurs années de tortures mentales que j'ai endurées.
Je m'adresse à toi, petit lecteur concerné par cette note. Tu lis cela, et je suis devant chez toi. Je suis peut-être même déjà chez toi, d'ailleurs. Tu m’as torturé comme un chat avec sa proie, mais tu as oublié un détail qui va te coûter très cher.
Tu as oublié de m’achever !
Seulement maintenant, j’en ai marre d’être ton jouet.
Et quand je serai saturé de vengeance, quand j’aurai envie de changer de chaîne moi aussi, je ne ferai pas la même erreur que toi.
Je ne vais pas oublier de t'achever. Oh non ! Et je vais même le faire avec un plaisir que tu aurais du mal à imaginer. Je me réjouis d'avance de l'expression de terreur dans tes yeux, de ton regard implorant la pitié. Et encore, ça c’est pas grand-chose par rapport au hurlement silencieux de ton corps. Tu sais, quand tes muscles se tendent et se contractent en espérant protéger les organes vitaux… Tu peux être certain qu'avec ce que je te réserve comme petit programme, tu vas à la fois avoir envie de crever et de ne jamais être né.
C’est l’heure de mon grand final ! Et tu as été choisi dans la salle pour faire partie de mon meilleur numéro, quel dommage que ce soit le dernier n’est ce pas ? je l’ai préparé depuis tellement de temps. Je l’ai répété à l’infini dans ma tête. J’ai mémorisé chaque geste, chaque respiration. Je n’ai vécu que pour ça…
Tu vas payer. Toi d’abord, le reste ensuite.
Puis on en terminera.
LA ZONE -
Résumé : Selon la méthode zonarde consacrée, Nounourz pioche une maladie mentale dans le grand catalogue psychopathologique, ici la paranoïa, et l'évoque en quelques paragraphes, en se plaçant dans la peau du sujet. On sent une certaine empathie avec notre héros, on comprend ce qu'il ressent, on réalise à quel point la frontière entre la norme et la folie peut être mince. Efficace et rageur, c'est plutôt détendant. Repris et arrangé par Narak.
= chemin =
= résumé =
[ Selon la méthode zonarde consacrée, Nounourz pioche une maladie mentale dans le grand catalogue psychopathologique, ici la paranoïa, et l'évoque en quelques paragraphes, en se plaçant dans la peau du sujet. On sent une certaine empathie avec notre héros, on comprend ce qu'il ressent, on réalise à quel point la frontière entre la norme et la folie peut être mince. Efficace et rageur, c'est plutôt détendant. Repris et arrangé par Narak. ]
= biblio =
02/05/2007
05/12/2006
30/10/2006
20/07/2006
10/06/2017
19/08/2015
12/11/2012
01/09/2009
21/07/2008
Je les ai percés à jour.
Eux.
Cela aurait du être évident. Mais non. C’était tellement flagrant que je ne m'en étais pas aperçu. Mais tout cela m'apparaît désormais clairement, et je suis déterminé à ne pas me laisser faire. Ils se disaient mes amis, quand ils s'amusaient du spectacle de ma ruine. Je suis tellement divertissant !
Eux.
Cela aurait du être évident. Mais non. C’était tellement flagrant que je ne m'en étais pas aperçu. Mais tout cela m'apparaît désormais clairement, et je suis déterminé à ne pas me laisser faire. Ils se disaient mes amis, quand ils s'amusaient du spectacle de ma ruine. Je suis tellement divertissant !
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Le sanglot long des commandos du bief
De nuit viendra par la forêt Gurdieff
Grishka Bogdanoff ahahah DTC.
Pour une version longue (650 pages) et chiante (650 ° chiantigrades) de ce texte, cf. "Rousseau juge de Jean-Jacques", de Rousseau.
D'Artagnan chie sous la crémaillère.
Je répète.
D'Artagnan chie sous la crémaillère.
çà me rappelle une lettre de mon percepteur
Tes références littéraires me fascinent.
vous croyez que je n'ai pas compris vos petites manigances ?
vous êtes ignobles... abjects...
JE VOUS DETESTE !! JE VOUS DETESTE !!!!
JE VOUS DETESTE !!!!!!!!
Tant que soleil sur lune veillera
Le roi de Kush sa reine enculera
répète ça si t'es un homme salaud ordure harpiste !
Tant que Persée dans Lion pleurera
Nounourz en rut au temps pour toit sera
un tang pour moi !
haut taon pour moi !
étang pour moi ! (La Zone les meilleurs spécialistes de la monophtonguisation des diphtongues depuis 1834 , 24h/24)
autant pour moi !
hautain pour moi !
Et sinon, un commentaire qui n'ait rien à voir avec des calembours de merde même pas dignes du Bar-ric ou des pires déchets de lapin.org, mais plus en rapport avec un certain texte qui je vous le rappelle est situé juste au dessus de ces commentaires, c'est jouable ou pas particulièrement ?
*reprend sa respiration*
Commentaire édité par nihil.
au temps pour nous !
Et après faut pas s'étonner que les auteurs en arrivent a buter les lecteurs dans leurs textes...
Au fait que veux dire le 92 entre parenthèses dans la partie Derniers articles commentés ? l'action se situe dans les hauts-de-seines ?
Bonjour ! ça m'interesse ! comment pouvoir en discuter mieux ?
je suis sur yahoo.fr avec mon pseudo....