L’effroyable voyage lui dura peu de kilomètres, pendant que j’urinais ma peur dans ce corbillard, dans quelle grave merde venait-on de me mettre, puis vint l’appréhension d’un trop long cauchemar.
Le bateau du Styx s’arrêta, la lumière ne vint pas si tôt, de suantes heures sont passées avant la fin de ma paralysie, tu as cogné jusqu'à ce que se taise ma crainte de l’échafaud et mon corps balancé dans une cave et enfin l’accalmie
Combien de temps a duré, seul ma soif s’en souvient, avant que tu m’avances ton stupide projet : tu rêvais que la terreur trahirais un des miens, comme un pantin que l’odeur de mort effrayais.
Deux sanglantes journées ont vu duré cette mascarade et j’ai vu se jouer les nazies reflet de la race humaine, tes bagues ont chaudement dépucellés mon arcade, mais la pire réminiscence reste le rance de ton haleine.
La faim a été une sombre alliée aidant tant d’évanouissements ! Que je souriais de te voir ainsi frustré, comprenant que de ma bouche ne sortirait que vomissements, même la caresse de tes mégots n’a pas fonctionné.
Mais arriva cette funèbre nuit où, possédé par la rage, tu as si doucement violé ma chair avec le froid de ta lame, la nuit où cris et pleurs ont grimpés de cents étages, quand l’acier toucha le nerf : vous veniez de pulvériser mon âme.
Ce séjour m’a appris à apprécier l’âpre de mon sang, quelle horrible vérité à force de coups la douleur me plaisait, a vous admirer faire, mon regard a ridé un air méchant, dont le dégoût psychotique reste insatisfait à jamais.
Putain, tout ça pour rien, tu n’as su où il était caché. Allez : retour au coffre outrageant pour un trop pâle bagage, ont a abandonné au Mourillon mon corps tout desséché, après seuls restes du délire : les cris d’une fille face au carnage.
Sali par vos mains, souillé par vos instruments, le dommage sur mes nuits n’a aucune échelle de valeurs, car dans mes songes subsiste l’odeur de mon sang, avec comme musique de fond les orgues de ma rancœur.
L’histoire connu une furieuse vengeance, qui n’a d’intérêt ici, puisque la tragique finalité n’a aidé qu’a accentuer la névrose et je cherche encore le but de ce purgatoire que m’a offert la vie, qui a permit à mon regard d’enfant la pire des métamorphoses.
« Certains passés n’ont plus de saveurs » 16/06/05 1 :34
LA ZONE -
Quand j’ai pris le numéro de cette belle inconnue, je ne savais pas que ce serait mon dernier acte d’enfant, après s’est préfiguré une drôle d’issus, on me frappe, me projette dans un coffre, étouffant mes cris en démarrant.
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Caligula est une femme ? On dirait l'oeuvre d'une feministe en chaleur, de celles qui ecrivent des romans policiers avec une scene de cul au milieu du bouquin.
ah ouais, comme agatha christie !!
certaines tournures sont un peu alambiquées " tu rêvais que la terreur trahirais un des miens, comme un pantin que l’odeur de mort effrayais" ou "mon regard a ridé un air méchant, dont le dégoût psychotique reste insatisfait à jamais." par exemple.
Ah et si le narrateur est une fille "sali" et "souillé" doivent s'accorder et prendre un "e" supplémentaires. SI c'est un homme, que sont les cris de la fille face au carnage ?
Sinon dans l'ensemble j'ai trouvé ça pas trop merdique.
Au moins, ce n'est pas un poème ? Bah, à part que les quatrains sont alignés en paragraphes, je ne perçois pas très bien la différence sur la forme.
Pour le fond, je n'ai rien compris, mais ça ne parle pas d'empereur, ça tenderait effectivement à montrer que Caligula est en phase d'évolution.
Putain ! Mais t'as raison connard (je peux t'appeler connard ?), c'est un putain de poème ! J'avais même pas remarqué aaargh le salaud il essaie de tromper l'ennemi, je vais l'éviscérer avec les dents.
MDR comment qu'il s'est fait avoir, le nihil, sur ce coup la !! :p
Bon bah là ça se fait pas trop, mais faut que je change le résumé.
M.Yo, pas la peine d'attenuer la chose:
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Commentaire édité par nihil.
Des smileys sur la Zone
seigneur
je sais mais je suis constipé, faut bien que je relâche ça et quelque part, et puis la zone c'est mon dépottoir textuel alors...
Delectation, erection et puis l'éjaculation : J'ai trompé le grand Nihil!!!
Tu n'es pas le premier Caligula, j'avais fait pareil à la dernière St Con. C'est pour ça qu'on ne me la fait pas, hein.
Au fait, bien sûr qu'on peut m'appeler connard, je suis juste étonné qu'on me demande la permission.
Moi j'ai bien aimé, mais franchement, faudrait lacher la poésie un peu pour voir ce que ça vaudrait.
Là tu tenais une bonne histoire, l'intensité y était, mais là forme sur ce coup là a tendance à rabaisser le tout.
Eh oui, Aka a son petit Caligula de compagnie comme Nourz a son Anthrax. Putain je suis vraiment heureux de pas avoir d'amis.
Subjective est la notion du temps ? c'est bien quand on se fait chier qu'il s'allonge hein ? Je te remercie... J'ai eu l'impression d'etre mort de vieillesse pendant la lecture de ce texte et de m'etre reincarné en arrivant au bout.
"Subjective est la notion du temps ? c'est bien quand on se fait chier qu'il s'allonge hein ?"
Tiens c'est marrant, avec la bite c'est l'inverse.
ton aversion pour la scatologie ne regarde que toi. C'est pas une raison pour en écoeurer les autres !